Lire '' Claude Gueux '' de Victor Hugo

Sommaire 

232 

— © Cned, Français 3e 

Séquence 6 

Lire Claude Gueux de Victor Hugo 

Séance 1 Faire connaissance avec l’auteur : Victor Hugo 

Séance 2 Lire l’incipit de Claude Gueux 

Séance 3 Découvrir deux portraits antithétiques 

Séance 4 Comprendre la décision de Claude Gueux et analyser son discours 

Séance 5 Lire un plaidoyer contre la peine de mort 

Séance 6 Comprendre l’évolution du personnage 

Séance 7 Réfléchir sur un texte engagé (Type DNB)

séance 1 — 

Compétences du socle commun travaillées et évaluées 

dans cette séquence 

LIRE 

ÉCRIRE 

S’EXPRIMER À L’ORAL 

AVOIR DES CONNAISSANCES 

ET DES REPÈRES. 

FAIRE PREUVE DE 

SENSIBILITÉ, D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE CURIOSITÉ. 

ÊTRE CAPABLE DE 

MOBILISER SES RESSOURCES 

INTELLECTUELLES ET 

PHYSIQUES DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 

COMPÉTENCE 1. La maîtrise de la langue française 

Séquence 6 

Adapter son mode de lecture à la nature du texte 

proposé et à l’objectif poursuivi. 

Repérer les informations dans un texte à partir des 

éléments explicites et des éléments implicites nécessaires. 

Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances 

sur la langue, savoir faire appel à des outils appropriés 

pour lire. 

Dégager, par écrit ou oralement, l’essentiel d’un texte lu. 

Manifester, par des moyens divers, sa compréhension de 

textes variés. 

Reproduire un document sans erreur et avec une 

présentation adaptée. 

Écrire lisiblement un texte, sous la dictée, ou 

spontanément en respectant l’orthographe et la 

grammaire. 

Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à 

une question ou à partir de consignes données. 

Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances 

sur la langue, savoir faire appel à des outils variés pour 

améliorer son texte. 

Formuler clairement un propos simple. 

Développer de façon suivie un propos en public sur un 

sujet déterminé. 

Adapter sa prise de parole à la situation de 

communication. 

COMPÉTENCE 5. La culture humaniste 

Relevant du temps : les différentes périodes de l’histoire 

de l’humanité, les grands traits de l’histoire (politique, 

sociale, économique, littéraire, artistique, culturelle). 

Relevant de la culture littéraire : œuvres littéraires du 

patrimoine. 

Être sensible aux enjeux esthétiques et humains d’un 

texte littéraire. 

COMPÉTENCE 7. L’autonomie et l’initiative 

Être autonome dans son travail : savoir l’organiser, 

le planifier, l’anticiper, rechercher et sélectionner des 

informations utiles. 

Identifier ses points forts et ses points faibles dans des 

situations variées. 

© Cned, Français 3e — 233

Séquence 6 — séance 1 

Dans cette séquence, nous allons lire et étudier un roman de Victor Hugo, intitulé Claude Gueux. Il est 

impératif que tu te procures l’œuvre intégrale, soit en l’achetant, soit en l’empruntant à une bibliothèque 

(ou au CDI de ton collège). Il faut en effet que tu lises la totalité du roman afin de le comprendre. 

234 


Séance 1 

Faire connaissance avec l’auteur : Victor Hugo 

Prends ton cahier-mémoire. Note le titre de la séquence en gros, en rouge ; puis note le titre de la 

séance en rouge. Souligne les titres. 

L’objectif de cette séance est que tu fasses connaissance avec Victor Hugo et que tu retiennes qui 

était ce personnage qui a marqué la littérature française du XIXe siècle, et au-delà. 

A L’auteur 

Pour découvrir qui est Victor Hugo, nous te proposons de répondre à une série de questions, en 

faisant des recherches sur internet ou dans une encyclopédie. 

1- Quand et où Victor Hugo est-il né ? 

2- Quel était le lien du père de Victor Hugo avec Napoléon Bonaparte ? 

3- À 14 ans, Victor Hugo prononce une phrase restée célèbre. Complète-la et explique qui 

était ce personnage qu’il souhaitait être : 

À 14 ans, Victor Hugo dit : « Je veux être ………………………………. ou rien. » 

4- Quelles sont les deux matières scolaires pour lesquelles le jeune Victor Hugo a surtout du 

goût ? 

5- En quelle année sa mère meurt-elle ? En quelle année son père meurt-il ? 

6- Quelle est la date du mariage de Victor Hugo ? 

7- Voici une série de prénoms. Relie chacun à la qualité qui lui revient ! 

François-Victor • 

Adèle • 

Joseph • 

Abel • 

Sophie • 

Léopoldine • 

Charles • 

Eugène • 

• Frères de Victor Hugo (2) 

• Fils de Victor Hugo (2) 

• Mère de Victor Hugo 

• Épouse de Victor Hugo 

• Fille de Victor Hugo 

• Père de Victor Hugo

8- En 1848, à quel poste politique est-il élu ? À quel parti appartient-il ? 

9- En quelle année doit-il fuir en Belgique ? 

10- Quand pourra-t-il rentrer en France ? 

11- En quelle année meurt-il et comment se passent ses funérailles ? 

Vérifie tes réponses dans le corrigé. 

B Son œuvre littéraire 

séance 1 — 

Séquence 6 

Pour découvrir l’ensemble de l’œuvre littéraire de Victor Hugo, nous te proposons de répondre aux 

questions suivantes, en faisant des recherches sur internet ou dans une encyclopédie. 

1- Voici une série de titres d’œuvres écrites par Victor Hugo. Mais ces titres sont mal passés : 

il manque des lettres ou des mots. À toi de les reconstituer ! 

a) Crom… 

b) Odes et B… 

c) Le dernier … d’un condamné 

d) Notre-D… de P… 

e) C… G… 

f) Les Orient… 

g) Hern… 

h) … Blas 

i) Les Chât… 

j) Les Cont… 

2- Maintenant, retrouve, pour chaque titre, la date de parution de l’œuvre. 

3- Classe ces titres selon le genre du livre, en recopiant et en complétant le tableau suivant : 

Théâtre Poésie Roman 

4- Dans laquelle de ces œuvres Victor Hugo rend-il hommage à sa fille, Léopoldine, qui se 

noya dans la Seine ? 




C Victor Hugo : un homme engagé 

Comme tu l’as vu dans la biographie de Victor Hugo, il est élu député en juin 1848, après la 

proclamation de la II e République. En septembre de cette même année, un débat sur l’abolition 

totale de la peine de mort est ouvert. Victor Hugo expose son point de vue dans son « Discours sur 

la peine de mort », tenu devant l’Assemblée constituante, le 15 septembre 1848. 

Lis l’extrait suivant puis réponds aux questions. 

1 

5 

10 

236 

Eh bien, songez-y, qu’est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial 

et éternel de la barbarie. (Mouvement). Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie 

domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. (Sensation) 

Messieurs, ce sont là des faits incontestables. L’adoucissement de la pénalité est un grand et 

sérieux progrès. Le XVIII e siècle, c’est une partie de sa gloire, a aboli la torture ; le XX e siècle 

abolira la peine de mort. (Vive adhésion. Oui, oui !) 

Vous ne l’abolirez pas peut-être aujourd’hui ; mais n’en doutez pas, demain, vous l’abolirez, 

ou vos successeurs l’aboliront. (Nous l’abolirons ! Agitation !) […] 

Dans le premier article de la constitution que vous votez, vous venez de consacrer la 

première pensée du peuple, vous avez renversé le trône. Maintenant consacrez l’autre, renversez 

l’échafaud. (Applaudissements à gauche. Protestation à droite) 

Je vote pour l’abolition pure, simple et définitive de la peine de mort. 


Victor Hugo, Discours devant l’Assemblée constituante, 15/09/1848. 

1- Cherche dans un dictionnaire la définition du mot « abolition » et recopie-la. 

2- Relève toutes les occurrences (= apparitions répétées) de ce mot dans le texte de Victor 

Hugo. 

3- Quelle est la thèse (= l’opinion) de Victor Hugo dans cet extrait : est-il pour ou contre la 

peine de mort ? Justifie ta réponse en relevant, entre guillemets, une citation précise du 

texte. 

4- Quand la peine de mort a-t-elle été abolie en France ? Fais une recherche sur internet ! 

5- Victor Hugo a-t-il donc obtenu gain de cause ? 

6- À quoi renvoient les passages de cet extrait mis en italique et entre parenthèses ? Qu’estce 

que cela indique sur l’ambiance qui régnait alors dans cette Assemblée ? 

7- Pourquoi peut-on dire que Victor Hugo est un homme « engagé » ? 


Puis recopie et mémorise le Je retiens suivant.

j e retiens 

séance 1 — 

Séquence 6 

Victor Hugo 

• Victor Hugo (1802-1885) est un auteur du XIX e siècle, qui a marqué son époque par 

l’écriture d’œuvres majeures, mais aussi par son engagement politique. Il subit d’ailleurs 

l’exil, pour ses opinions dérangeantes. À sa mort, il aura des funérailles nationales. 

• Quelques œuvres principales : 

- Pour le théâtre : Cromwell (1827), Hernani (1830), Ruy Blas (1838). 

- Pour la poésie : Les Châtiments (1853), Les Contemplations (1856). 

- Pour le roman : Notre-Dame de Paris (1831), Claude Gueux (1834), Les Misérables 

(1862). 

Phrase restée célèbre, que Victor Hugo écrivit dans son journal, à peine âgé de 14 ans : 

« Je veux être Chateaubriand ou rien. » 

• La thèse est l’opinion défendue par l’auteur : par exemple, Victor Hugo était contre la 

peine de mort. 

D Je m’évalue tout seul 

Interroge-toi sur les activités que tu viens de réaliser dans cette séance : les as-tu réussies 

ou non ? Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Complète ensuite le tableau de suivi des 

compétences de la séquence 6, séance 1. 



238 


Séance 1. « Je m’évalue tout seul » 

Coche la case « c’est acquis » quand tu estimes que les conditions énoncées dans la dernière 

colonne sont remplies. 

Si tu hésites à certains endroits, demande l’aide d’un adulte (ta famille, le tuteur 

téléphonique du Cned…) 

SÉQUENCE 6, séance 1 


C’est 

acquis 

C’est-à-dire que... 

Adapter son mode de lecture à la nature du 

J’ai compris les consignes de l’ensemble 

texte proposé et à l’objectif poursuivi. 

des activités proposées. 

LIRE 

Repérer les informations dans un texte 

à partir des éléments explicites et des 

éléments implicites nécessaires. 

J’ai répondu correctement aux questions 

de compréhension. 

Manifester, par des moyens divers, sa 

Mes réponses montrent globalement que 

compréhension de textes variés. 

j’ai compris le sens du texte. 

Reproduire un document sans erreur et 

avec une présentation adaptée. 

J’ai recopié le « Je retiens » sans erreur. 

ÉCRIRE 

Écrire lisiblement un texte, sous la 

dictée, ou spontanément en respectant 

l’orthographe et la grammaire. 

Mes réponses sont formulées sous forme 

de phrases lisibles, dans lesquelles j’ai 

limité les erreurs d’orthographe ou de 

grammaire. 

Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, 

en réponse à une question ou à partir de 

consignes données. 

Mes réponses ont du sens et sont 

correctement ponctuées. 

COMPÉTENCE 5. La culture hamaniste 

Relevant du temps : les différentes 

C’est 

acquis 


AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


périodes de l’histoire de l’humanité, les 

grands traits de l’histoire (politique, 

sociale, économique, littéraire, artistique, 

culturelle). 

Je sais replacer l’auteur et son œuvre 

dans le contexte historique du XIXe Être sensible aux enjeux esthétiques et 

humains d’un texte littéraire. 

siècle. 

Je sais citer plusieurs œuvres de Victor 

Hugo appartenant à des genres 

différents. 


C’est 

acquis 


ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 

SES RESSOURCES 

INTELLECTUELLES 

ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 

Être autonome dans son travail : savoir 

l’organiser, le planifier, l’anticiper, 

rechercher et sélectionner des informations 

utiles. 

Identifier ses points forts et ses points 

faibles dans des situations variées. 

J’ai réalisé les différentes tâches 

proposées tout seul et dans un temps 

raisonnable. 

J’estime avoir complété ce tableau avec 

honnêteté. Je n’ai pas coché la case 

« c’est acquis » sans me préoccuper de ce 

qu’elle signifiait à chaque fois.

Séance 2 

Lire l’incipit de Claude Gueux 

Prends ton cahier-mémoire. Note le titre de la séance en rouge. Souligne les titres. 

L’objectif de cette séance est de lire l’incipit du roman, c’est-à-dire le tout début du roman. 

Lis l’extrait suivant. 

1 

5 

10 

15 

20 

Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris. 

Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse, et un enfant de cette fille. Je dis les choses 

comme elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure que les faits les sèment sur 

leur chemin. L’ouvrier était capable, habile, intelligent, fort maltraité par l’éducation, fort bien 

traité par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. Un hiver, l’ouvrage manqua. Pas de 

feu ni de pain dans le galetas. L’homme, la fille et l’enfant eurent froid et faim. L’homme vola. 

Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c’est que de ce vol il résulta trois 

jours de pain et de feu pour la femme et pour l’enfant, et cinq ans de prison pour l’homme. 

L’homme fut envoyé faire son temps à la maison centrale de Clairvaux. Clairvaux, 

abbaye dont on a fait une bastille, cellule dont on a fait un cabanon, autel dont on a fait 

un pilori. Quand nous parlons de progrès, c’est ainsi que certaines gens le comprennent et 

l’exécutent. Voilà la chose qu’ils mettent sous notre mot. 

Poursuivons. 

Arrivé là, on le mit dans un cachot pour la nuit, et dans un atelier pour le jour. Ce n’est 

pas l’atelier que je blâme. 

Claude Gueux, honnête ouvrier naguère, voleur désormais, était une figure digne et 

grave. Il avait le front haut, déjà ridé quoique jeune encore, quelques cheveux gris perdus dans 

les touffes noires, l’œil doux et fort puissamment enfoncé sous une arcade sourcilière bien 

modelée, les narines ouvertes, le menton avancé, la lèvre dédaigneuse. C’était une belle tête. On 

va voir ce que la société en a fait. 

Claude Gueux, Victor Hugo, 1834. 

Vocabulaire : 

- maîtresse (l. 2) : femme de Claude Gueux, avec laquelle il n’est pas marié. 

- l’ouvrage (l. 6) : le travail. 

- le galetas (l. 6) : misérable logis. 

- maison centrale de Clairvaux (l. 10) : prison. 

A Le personnage de Claude Gueux 

1- Son nom. 

a) Cherche dans le dictionnaire la définition de « gueux » et recopie-la. 

b) En quoi ce nom est-il ici particulièrement adapté à ce personnage ? 

2- Sa situation familiale. 

a) Vit-il seul ? Cite le texte avec précision pour justifier ta réponse. 

séance 2 — 

Séquence 6 

b) En quoi la description de cette situation familiale est-elle importante pour la suite du 

texte ? 



3- Sa situation financière. 

240 

a) Relève le champ lexical* de la pauvreté. 

* Champ lexical = ensemble des mots se rapportant à une même idée. 

b) Pourquoi l’auteur insiste-t-il sur cet état de fait ? 

4- Son portrait. 

a) À quel moment de l’incipit le portrait physique est-il brossé ? Pourquoi ? Précise le 

début et la fin de ce portrait physique. 

b) Quelles parties physiques de Claude Gueux sont-elles décrites ? Relève, entre 

guillemets, les mots du texte. 

c) Relève les adjectifs mélioratifs (= positifs) employés dans le portrait physique. 

d) Relève, dans l’ensemble du texte, les adjectifs mélioratifs portant sur les qualités 

morales de Claude Gueux. 

e) Montre que cet homme est aussi bon qu’il est beau. 

5- Son acte. 

a) Quel délit Claude Gueux a-t-il commis ? Cite le texte avec précision. 

b) Quelle en est la conséquence pour sa famille ? Cite le texte avec précision. 

c) Quelle peine reçoit-il pour cet acte ? Cite le texte avec précision. 


B La place du narrateur 

1- Retrouve, dans le texte, les endroits où les pronoms « je », « on », « nous » sont employés : 

surligne-les. À qui renvoie chacun de ces pronoms ? 

2- a) Quel type de narrateur est donc employé ici ? 

b) Par les yeux de qui voit-on Claude Gueux ? 

3- Lignes 2 à 4 : « Je dis les choses comme elles sont, laissant le lecteur ramasser les 

moralités à mesure que les faits les sèment sur leur chemin. » : d’après cette phrase, le 

narrateur cherche-t-il à influencer le lecteur ? 

4- Lignes 7-8 : « Je ne sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c’est que de ce 

vol il résulta… » : 

a) Les informations données par le narrateur sont-elles précises ici ? 

b) Quelles informations ne sont pas données ? Pourquoi ? 

c) Sur quel fait le narrateur insiste-t-il ? Pourquoi ? 

d) L’auteur-narrateur est-il vraiment objectif ici ? 

e) Quelle est son opinion implicite (= cachée) sur ce vol ? 

f) Relève d’autres phrases où l’on perçoit son jugement. 


— © Cned, Français 3e

C Le rôle de cet incipit 

1- D’après cet extrait, Victor Hugo trouve-t-il que l’emprisonnement de Claude Gueux soit 

justifié ? Reformule clairement la thèse de l’auteur. 

2- Les arguments. 

Rappel : un argument permet de développer la thèse de l’auteur en expliquant son point 

de vue. 

Voici des phrases extraites du texte. Reformule avec tes propres mots les arguments de 

l’auteur : 

Lignes 5-6 : « Un hiver, l’ouvrage manqua. Pas de feu ni de pain dans le galetas. L’homme, 

la fille et l’enfant eurent froid et faim. L’homme vola. » : Pourquoi et pour qui Claude 

Gueux a-t-il commis ce vol ? Reformule clairement ici les arguments de Victor Hugo pour 

expliquer ce geste. 

3- L’annonce de la suite du roman. 

Ligne 21 : « C’était une belle tête. On va voir ce que la société en a fait. » : 

a) Claude Gueux était-il un honnête homme avant de connaître la prison ? 

b) Que laisse présager la dernière phrase ? 

c) Qui est le véritable responsable ? 


D Cause et conséquence 

« L’homme, la fille et l’enfant eurent froid et faim. L’homme vola. » : 

a) Quel est le rapport logique entre ces deux phrases ? 

b) Relie ces deux propositions par une conjonction de coordination puis par une 

conjonction de subordination permettant d’exprimer ce rapport logique. Dans chaque 

cas, souligne la cause et encadre la conséquence. 

c) Pourquoi l’auteur n’a-t-il pas indiqué ce rapport logique ? 

j e retiens 

Comment exprimer une opinion ? 

séance 2 — 

Séquence 6 

• Pour développer une thèse, on utilise des arguments : des idées qui la justifient. 

Exemple : Victor Hugo condamne l’emprisonnement de Claude Gueux. Selon lui, ce vol 

était justifié car il voulait nourrir sa famille : c’est la pauvreté qui l’a obligé 

à commettre un tel acte. 

• On est subjectif quand on donne son avis, de façon explicite (directe, claire) ou 

implicite (cachée, sous-entendue). C’est le contraire d’être objectif, neutre. 



242 


La cause et de la conséquence 

L’homme, la fille et l’enfant eurent froid donc il vola . 

CAUSE Conséquence 

L’homme vola car la fille, l’enfant et lui eurent froid. 

Conséquence CAUSE 

- La cause provoque le résultat, la conséquence ; elle est antérieure à la conséquence. 

- Voici les différentes possibilités pour exprimer la cause et la conséquence : 

Outils : CAUSE CONSÉQUENCE 

Conjonction de 

coordination 

Adverbe ou locution 

adverbiale 

Préposition ou locution 

prépositive 

Conjonction ou locution 

de subordination 

car donc 

en effet 

à cause de, en raison de, vu, étant 

donné, par, sous prétexte de… 

parce que, puisque, étant donné 

que, vu que, comme, sous 

prétexte que… 

E Entraînement à la cause / conséquence. 

par conséquent, alors, c’est 

pourquoi, ainsi… 

en conséquence de, du fait 

de… 

de sorte que, si bien que, 

si… que, tellement… que. 

1- Voici un texte de Georges Sand. Souligne les propositions exprimant la cause et encadre 

celles qui expriment la conséquence . Puis surligne en jaune les outils exprimant les 

différents liens et indique leur classe grammaticale. 

Mais, comme il s’approchait, la petite Fadette prit un air fier et quasi fâché ; et se 

décidant enfin à le regarder, elle le fit d’une manière si méprisante qu’il en fut tout démonté et 

n’osa point lui porter la parole. 

Ce fut la dernière fois de l’année que Landry la rencontra de près, car à partir de ce jourlà, 

la petite fadette, menée par je ne sais quelle fantaisie, l’évita si bien que du plus loin qu’elle 

le voyait, elle tournait d’un autre côté, entrait dans un héritage (1) ou faisait un grand détour 

pour ne le point voir. Landry pensa qu’elle était fâchée de ce qu’il avait été ingrat envers elle ; 

mais sa répugnance était si grande qu’il ne sut se décider à rien tenter pour réparer son tort. 

(1) pâture plantée de pommiers. 

2- Voici des phrases exprimant soit la cause, soit la conséquence : 

La petite Fadette, George Sand. 

a) Dis d’abord quel lien est exprimé dans chaque proposition en gras dans la phrase, en 

précisant la classe grammaticale de l’outil utilisé. 

b) Puis, transforme la cause en conséquence et vice versa, en utilisant un outil de la 

même classe grammaticale que dans la phrase initiale. 

Exemple : 

Je rentre du Maroc, donc je suis heureuse. 

Conséquence ; donc : conjonction de coordination. 

Je suis heureuse car je rentre du Maroc. 

Cause ; car : conjonction de coordination.

a) Comme un tableau a été volé chez lui, désormais, il ferme les volets tous les soirs. 

b) Des travaux ont été réalisés parce que la falaise s’affaissait. 

c) Il y a tellement de chiens abandonnés en ce moment que nous avons décidé d’en 

adopter un. 

d) Cet écrivain a publié un excellent roman ; il a donc été récompensé. 


F Je m’évalue tout seul 

séance 2 — 

Séquence 6 

Interroge-toi sur les activités que tu viens de réaliser dans cette séance : les as-tu réussies 

ou non ? Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Complète ensuite le tableau de suivi des 

compétences de la séquence 6, séance 2. 



244 








C’est 


acquis 






LIRE Utiliser ses capacités de raisonnement, ses 

connaissances sur la langue, savoir faire 

appel à des outils appropriés pour mieux 

lire. 



ÉCRIRE 








AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


FAIRE PREUVE 

DE SENSIBILITÉ, 

D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE 

CURIOSITÉ 

Relevant de la culture littéraire : œuvres 

littéraires du patrimoine. 

Être sensible aux enjeux esthétiques et 



ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 



C’est 

acquis 

C’est 

acquis 







grammaticales. 






grammaire. 




Je connais l’incipit de Claude Gueux. 

J’ai compris que dès l’incipit Victor Hugo 

excuse le geste de Claude Gueux, en 

dénonçant le véritable responsable : la 

société. 




raisonnable. 




qu’elle signifiait à chaque fois.

Séance 3 

Découvrir deux portraits antithétiques 

Prends ton cahier-mémoire. Note le titre de la séance en rouge. Souligne les titres. Tu dois avoir lu 

Claude Gueux jusqu’à : « ... pour en tirer une éincelle. » 

L’objectif de cette séance est que tu compares deux portraits qui s’opposent : des portraits 

antithétiques. Relis donc les deux passages recopiés ci-après, tirés du début du roman, en sachant 

que le second est la suite directe du premier. 

Puis réponds aux questions posées. 

5 

10 

15 

20 

25 

30 

35 

A - Portrait de Claude Gueux 

Il y a sept ou huit ans, un homme 

nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, 

vivait à Paris. Il avait avec lui une fille 

qui était sa maîtresse, et un enfant 

de cette fille. Je dis les choses comme 

elles sont, laissant le lecteur ramasser 

les moralités à mesure que les faits 

les sèment sur leur chemin. L’ouvrier 

était capable, habile, intelligent, fort 

maltraité par l’éducation, fort bien 

traité par la nature, ne sachant pas lire 

et sachant penser. Un hiver, l’ouvrage 

manqua. Pas de feu ni de pain dans 

le galetas. L’homme, la fille et l’enfant 

eurent froid et faim. L’homme vola. Je ne 

sais ce qu’il vola, je ne sais où il vola. Ce 

que je sais, c’est que de ce vol il résulta 

trois jours de pain et de feu pour la 

femme et pour l’enfant, et cinq ans de 

prison pour l’homme. 

L’homme fut envoyé faire son temps 

à la maison centrale de Clairvaux. 

Clairvaux, abbaye dont on a fait une 

bastille, cellule dont on a fait un 

cabanon, autel dont on a fait un pilori. 

Quand nous parlons de progrès, c’est 

ainsi que certaines gens le comprennent 

et l’exécutent. Voilà la chose qu’ils 

mettent sous notre mot. 

Poursuivons. 

Arrivé là, on le mit dans un cachot 

pour la nuit, et dans un atelier pour le 

jour. Ce n’est pas l’atelier que je blâme. 

Claude Gueux, honnête ouvrier naguère, 

voleur désormais, était une figure digne 

et grave. Il avait le front haut, déjà ridé 

quoique jeune encore, quelques cheveux 

gris perdus dans les touffes noires, l’œil 

doux et fort puissamment enfoncé sous 

5 

10 

15 

20 

25 

30 

35 

40 

séance 3 — 

Séquence 6 

B - Portrait du directeur des ateliers 

de la prison 

Dans le dépôt où Claude Gueux était 

enfermé, il y avait un directeur des 

ateliers, espèce de fonctionnaire propre 

aux prisons, qui tient tout ensemble 

du guichetier et du marchand, qui 

fait en même temps une commande à 

l’ouvrier et une menace au prisonnier, 

qui vous met l’outil aux mains et les 

fers aux pieds. Celui-là était lui-même 

une variété de l’espèce, un homme 

bref, tyrannique, obéissant à ses 

idées, toujours à courte bride sur son 

autorité ; d’ailleurs, dans l’occasion, 

bon compagnon, bon prince, jovial 

même et raillant avec grâce ; dur 

plutôt que ferme ; ne raisonnant avec 

personne, pas même avec lui ; bon père, 

bon mari sans doute, ce qui est devoir 

et non vertu ; en un mot, pas méchant, 

mauvais. C’était un de ces hommes qui 

n’ont rien de vibrant ni d’élastique, qui 

sont composés de molécules inertes, qui 

ne résonnent au choc d’aucune idée, 

au contact d’aucun sentiment, qui ont 

des colères glacées, des haines mornes, 

des emportements sans émotion, qui 

prennent feu sans s’échauffer, dont 

la capacité de calorique est nulle, et 

qu’on dirait souvent faits de bois ; ils 

flambent par un bout et sont froids 

par l’autre. La ligne principale, la ligne 

diagonale du caractère de cet homme, 

c’était la ténacité. Il était fier d’être 

tenace, et se comparait à Napoléon. 

Ceci n’est qu’une illusion d’optique. Il 

y a nombre de gens qui en sont dupes 

et qui, à certaine distance, prennent 

la ténacité pour de la volonté, et une 

chandelle pour une étoile. Quand cet 

homme donc avait une fois ajusté ce 



40 

45 

246 

une arcade sourcilière bien modelée, les 

narines ouvertes, le menton avancé, la 

lèvre dédaigneuse. C’était une belle tête. 

On va voir ce que la société en a fait. 

Il avait la parole rare, le geste peu 

fréquent, quelque chose d’impérieux 

dans toute sa personne et qui se 

faisait obéir, l’air pensif, sérieux plutôt 

que souffrant. Il avait pourtant bien 

souffert. 

A Vocabulaire 

1- Dans le portrait de Claude Gueux. (A) 


45 

50 

55 

60 

qu’il appelait sa volonté à une chose 

absurde, il allait tête haute et à travers 

toute broussaille jusqu’au bout de 

la chose absurde. L’entêtement sans 

l’intelligence, c’est la sottise soudée 

au bout de la bêtise et lui servant de 

rallonge. Cela va loin. En général, 

quand une catastrophe privée ou 

publique s’est écroulée sur nous, si nous 

examinons, d’après les décombres qui 

en gisent à terre, de quelle façon elle 

s’est échafaudée, nous trouvons presque 

toujours qu’elle a été aveuglément 

construite par un homme médiocre 

et obstiné qui avait foi en lui et qui 

s’admirait. Il y a par le monde beaucoup 

de ces petites fatalités têtues qui se 

croient des providences. 

Voilà donc ce que c’était que le 

directeur des ateliers de la prison 

centrale de Clairvaux. Voilà de quoi 

était fait le briquet avec lequel la société 

frappait chaque jour sur les prisonniers 

pour en tirer des étincelles. 

Cherche dans un dictionnaire le sens des mots suivants et recopie-les : 

- impérieux, 

- pensif. 

2- Dans le portrait du directeur des ateliers de la prison. (B) 

Cherche dans un dictionnaire le sens des mots suivants et recopie-les : 

- jovial, 

- railler, 

- la ténacité, 

- providences. 


B Des points de convergence ? 

1- Le lieu. 

Dans quel lieu les deux personnages en question se retrouvent-ils ? Dans chaque extrait, 

relève une citation pour prouver ce que tu dis. 

2- La famille. 

a) Quelle est la situation familiale de chacun des deux personnages ? Appuie-toi sur des 

citations précises. 

b) Claude Gueux est-il, selon toi, un bon père de famille ? À quoi le sais-tu ?


C Des personnages antithétiques 

1- L’identité. 

a) Comment chacun des personnages est-il désigné ? 

b) Le second personnage est-il nommé de façon précise ? Pourquoi l’auteur a-t-il fait ce 

choix ? 

2- Le statut social. 

a) Quel est, initialement, le métier de Claude Gueux ? 

b) Quel est le métier du second personnage ? 

c) Dans les lignes 1 à 9 du texte B, relève un verbe au passif caractérisant Claude Gueux 

et un verbe à l’actif se rapportant au directeur des ateliers de la prison. Pourquoi 

l’auteur a-t-il choisi d’associer le premier personnage à une forme passive, et le second 

à une forme active ? 

d) Qui « domine » donc l’autre ? 

3- Deux caractères antithétiques (= opposés). 

a) Dans le tableau ci-dessous, relève le champ lexical de l’intelligence : 

Termes se rapportant à l’intelligence dans 

le portrait de Claude Gueux. 

Termes se rapportant à l’intelligence dans 

le portrait du directeur. 

b) Que constates-tu ? 

c) Quels sont les autres défauts que souligne l’auteur chez le directeur des ateliers de la 

prison, dans le texte B ? Relève, à chaque fois, une citation précise pour justifier ce 

que tu avances. 

d) Dans le dernier paragraphe du portrait de Claude Gueux, texte A, l’auteur souligne 

le rapport du personnage face à l’autorité, à l’obéissance : relève cette indication. 

Qu’est-ce que cela laisse présager des futures relations entre Claude Gueux et le 

directeur ? 


D Un regard très différent porté sur chacun des personnages 

séance 3 — 

Séquence 6 

1- Rappelle, en relisant si besoin la séance précédente, quel regard l’auteur porte sur le 

personnage de Claude Gueux. 

2- Les termes utilisés par l’auteur concernant le directeur des ateliers de la prison, texte B, 

sont-ils majoritairement mélioratifs (= positifs) ou péjoratifs (= négatifs) ? L’auteur 

porte-t-il un regard bienveillant sur ce directeur des ateliers de la prison ? 



3- Pour qui l’auteur va-t-il donc prendre parti dans la suite de son œuvre ? 

4- Relis les lignes 45 à 54 du texte B : quel pronom personnel l’auteur emploie-t-il ici ? Qui 

ce pronom personnel désigne-t-il précisément ? Que cherche à faire l’auteur (par rapport 

à ses lecteurs), par cet emploi ? 


5- Résume à l’oral ce que tu as retenu de l’étude que tu viens de réaliser des deux portraits. 

Quand tu auras accompli cette tâche, consulte le livret des corrigés pour évaluer ton travail. 

Puis lis et mémorise le Je retiens suivant. 

j e retiens 

248 


L’antithèse 

La figure de style de l’antithèse consiste à opposer deux idées, deux termes. 

Par exemple : « L’ouvrier était […] intelligent » (Portrait de Claude Gueux, l. 8-9) 

« sans l’intelligence » (Portrait du directeur, l. 42-43) 

Dans Claude Gueux, Victor Hugo oppose d’emblée son personnage éponyme (dont 

le nom est le titre de l’œuvre) au directeur des ateliers de la prison, qui va être son 

bourreau. 

Par le procédé de l’antithèse, il confronte ces deux personnages, rendant Claude Gueux 

sympathique au lecteur, et le directeur des ateliers de la prison très antipathique. Il fait 

ainsi adhérer le lecteur à sa cause. 

E Je m’évalue tout seul 

Interroge-toi sur les activités que tu viens de réaliser dans cette séance : les as-tu réussies ou 

non ? Quelles difficultés as-tu rencontrées ? Complète ensuite le tableau que tu trouveras 

dans le livret de suivi des compétences de la séquence 6, séance 3.


séance 3 — 





Séquence 6 



C’est 

acquis 














lire. 

J’ai utilisé correctement le dictionnaire. 





ÉCRIRE 







grammaire. 







S’EXPRIMER À 

L’ORAL 

Développer un propos en public sur un 




J’ai réussi l’exercice oral. 


C’est 

acquis 


AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


FAIRE PREUVE 



J’ai poursuivi ma lecture de Claude 

Gueux. 


D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE 

CURIOSITÉ. 



J’ai compris que l’opposition des deux 

portraits conduit le lecteur à éprouver de 

la sympathie pour Claude Gueux. 


C’est 

acquis 


ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 





raisonnable. 




qu’elle signifiait à chaque fois. 



250 


Séance 4 

Comprendre la décision de Claude Gueux et analyser 

son discours 


Claude Gueux jusqu’à : « Il y avait là (...) quatre-vingt-deux voleurs, y compris Claude. » 

L’objectif de cette séance est de comprendre pourquoi Claude Gueux en vient à prendre une 

décision aussi extrême par rapport au directeur des ateliers de la prison et d’analyser les moyens 

mis en œuvre pour convaincre les autres prisonniers du bien fondé de son acte. 

Lis l’extrait suivant puis réponds aux questions posées. 

1 

5 

10 

15 

20 

25 

30 

Une fois que les surveillants les eurent laissés seuls, Claude se leva debout sur son banc, 

et annonça à toute la chambrée qu’il avait quelque chose à dire. On fit silence. 

Alors Claude haussa la voix et dit : 

— Vous savez tous qu’Albin était mon frère. Je n’ai pas assez de ce qu’on me donne ici 

pour manger. Même en n’achetant que du pain avec le peu que je gagne, cela ne suffirait pas. 

Albin partageait sa ration avec moi ; je l’ai aimé d’abord parce qu’il m’a nourri, ensuite 

parce qu’il m’a aimé. Le directeur, M. D., nous a séparés. Cela ne lui faisait rien que 

nous fussions ensemble ; mais c’est un méchant homme, qui jouit de tourmenter. Je lui ai 

redemandé Albin. Vous avez vu, il n’a pas voulu. Je lui ai donné jusqu’au 4 novembre pour 

me rendre Albin. Il m’a fait mettre au cachot pour avoir dit cela. Moi, pendant ce temps-là, 

je l’ai jugé et je l’ai condamné à mort. Nous sommes au 4 novembre. Il viendra dans deux 

heures faire sa tournée. Je vous préviens que je vais le tuer. Avez-vous quelque chose à dire à 

cela ? 

Tous gardèrent le silence. 

Claude reprit. Il parla, à ce qu’il paraît, avec une éloquence singulière, qui d’ailleurs lui 

était naturelle. Il déclara qu’il savait bien qu’il allait faire une action violente, mais qu’il ne 

croyait pas avoir tort. Il attesta la conscience des quatre-vingt-un voleurs qui l’écoutaient : 

Qu’il était dans une rude extrémité ; 

Que la nécessité de se faire justice soi-même était un cul-de-sac où l’on se trouvait 

engagé quelquefois ; 

Qu’à la vérité il ne pouvait prendre la vie du directeur sans donner la sienne propre, mais 

qu’il trouvait bon de donner sa vie pour une chose juste ; 

Qu’il avait mûrement réfléchi, et à cela seulement, depuis deux mois ; 

Qu’il croyait bien ne pas se laisser entraîner par le ressentiment, mais que, dans le cas où 

cela serait, il suppliait qu’on l’en avertît ; 

Qu’il soumettait honnêtement ses raisons aux hommes justes qui l’écoutaient ; 

Qu’il allait donc tuer M. D., mais que, si quelqu’un avait une objection à lui faire, il était 

prêt à l’écouter. 

Une voix seulement s’éleva, et dit qu’avant de tuer le directeur, Claude devait essayer 

une dernière fois de lui parler et de le fléchir. 

— C’est juste, dit Claude, et je le ferai. 

Huit heures sonnèrent à la grande horloge. Le directeur devait venir à neuf heures.

A Le contexte 

Présente à l’oral le texte que tu viens de lire. Pour t’aider, tu pourras répondre d’abord 

aux questions suivantes, et vérifier la justesse de tes réponses. 

1- À quel moment de l’histoire ce discours a-t-il lieu ? Reprends l’ensemble de l’œuvre 

pour le situer avec précision. 

2- Devant qui Claude Gueux le prononce-t-il ? 

3- À quel moment de la journée le prononce-t-il ? 

4- Pourquoi Claude Gueux choisit-il ce moment ? 

Quand tu auras réalisé cet exercice oral, consulte le livret des corrigés pour évaluer ta prestation. 

B La décision de Claude Gueux 

Relis les quatorze premières lignes du texte. 

1- Quelle décision Claude Gueux a-t-il prise ? Cite le texte avec précision. 

2- a) Quel événement majeur a provoqué la colère de Claude Gueux ? 

b) Pourquoi éprouve-t-il un sentiment d’injustice, face à cet événement ? 

c) Claude Gueux a-t-il essayé d’obtenir gain de cause auprès du directeur ? Pourquoi 

cette précision est-elle importante ici ? 

3- Cette décision te semble-t-elle être prise sur un coup de tête ou, au contraire, bien 

réfléchie ? 

Relève un indice temporel, répété deux fois dans les quatorze premières lignes, qui le 

montre. 

Puis relève une phrase dans la deuxième partie de l’extrait qui insiste sur cette idée. 


C Une volonté d’expliquer et de convaincre 

1- a) Les passages en gras expriment tous les trois un lien précis : lequel ? 

Relis, si besoin, la séance 2 de cette séquence. 

b) Que cherche à faire ici Claude Gueux ? Pourquoi ? 

2- a) Comment les paroles de Claude Gueux sont-elles rapportées des lignes 5 à 14 ? 

Relis, si besoin, la séance 6 de la séquence 5. 

b) Quel est l’intérêt de l’emploi de ce type de discours ici ? 

c) Relève, dans la fin du texte, un autre passage où ce même discours est utilisé et justifie 

cet emploi. 

3- a) Comment les paroles de Claude Gueux sont-elles rapportées des lignes 16 à 29 ? 

b) Pourquoi avoir choisi, ici, cet autre type de discours ? 

séance 4 — 

Séquence 6 

c) Transforme le passage qui va des lignes 16 à 29 en rapportant les paroles directement. 

Pense à utiliser la ponctuation qui convient et à faire toutes les modifications 

nécessaires. 



4- Relève, dans l’ensemble de ce texte, le champ lexical de la justice. Que veut démontrer ici 

l’auteur ? 

5- Relève, dans la deuxième partie du discours de Claude Gueux, une citation qui prouve 

que son action va plus loin qu’une simple vengeance personnelle, et qu’il s’agit d’un acte 

engagé. 

6- Finalement, les prisonniers te semblent-ils convaincus ? Et le lecteur ? Pourquoi ? 


D La réaction des autres prisonniers 

1- Les autres prisonniers réagissent en deux temps : relève leurs réactions, en citant le texte 

avec précision. 

2- Comment s’explique leur première réaction ? 

3- Sait-on qui intervient à la fin du texte ? En quoi la suggestion faite à Claude Gueux 

souligne-t-elle la valeur de l’ensemble des prisonniers ? 

4- Comment réagit Claude Gueux à cette suggestion ? Qu’est-ce que cela révèle de son 

caractère ? 


E L’hypothèse 

- Lignes 29-30 : « …mais que, si quelqu’un avait une objection à lui faire, il était prêt à 

l’écouter. » 

- Comme tu l’as vu précédemment dans le corrigé (question 3- c) de la partie C), 

transformée au discours direct, cette phrase donne : 

252 

« Mais si quelqu’un a une objection à me faire, je suis prêt à l’écouter. » 

1- Dans la phrase transformée au discours direct, souligne l’hypothèse. 

2- Quelle qualité cette hypothèse émise par Claude Gueux souligne-t-elle chez ce personnage ? 

3- Quels sont les temps verbaux employés dans la phrase au discours direct ? L’hypothèse 

est-elle donc envisagée ici comme possible, peu probable, ou complètement impossible ? 

4- Maintenant, réalise l’exercice de réécriture suivant : tu vas transformer cette phrase selon 

deux cas différents : 

a) Tout d’abord, imagine que Claude Gueux la prononce, dans l’idée que personne n’ait 

aucune objection à lui faire, que cela n’arrivera pas. Fais les modifications temporelles 

qui s’imposent : 

« Mais si quelqu’un ……….. une objection à me faire, je …………. prêt à l’écouter. » 

b) Enfin, imagine que Claude Gueux prononce cette phrase en racontant un fait passé, 

et que cette hypothèse ne se soit pas réalisée. Fais les modifications temporelles qui 

s’imposent : 

« Mais si quelqu’un …….. une objection à me faire, j’ ……….. prêt à l’écouter. » 


Puis recopie et mémorise le Je retiens suivant : 


j e retiens 

L’expression de l’hypothèse. 

• Exprimer une hypothèse, c’est faire une supposition, envisager une possibilité. 

• L’hypothèse relie deux faits dans un rapport de logique : le fait 2 dépend du premier 

fait énoncé : 

Exemple : Si j’avais le temps, j’irais au cinéma. 

Fait 1 Fait 2 

• L’hypothèse émise peut être : 

- réalisable. Dans ce cas, on parle d’éventuel. 

- possible, mais pas réalisable à coup sûr. Dans ce cas, on parle de potentiel. 

- impossible. Dans ce cas, on parle d’irréel (du présent ou du passé). 

Voici un tableau récapitulatif de ces différents cas : 

Proposition subordonnée Proposition principale 

Éventuel S’il peut, il vient / il viendra. 

Potentiel S’il pouvait (pas sûr), il viendrait. 

Irréel du présent S’il pouvait (mais c’est impossible), il viendrait. 

Irréel du passé S’il avait pu, il serait venu. 

• Les temps dans l’expression de l’hypothèse. 

Proposition subordonnée Proposition principale 

Éventuel Présent de l’indicatif Présent ou futur de l’indicatif 

Potentiel Imparfait de l’indicatif Conditionnel simple 

Irréel du présent Imparfait de l’indicatif Conditionnel simple 

Irréel du passé Plus-que-parfait de l’ind. Conditionnel composé 

Remarque : 

Tu peux revoir le conditionnel simple et le conditionnel composé dans la séance 4 de la 

séquence 5. 

F Entraînement à l’expression de l’hypothèse 

1- Dans les phrases suivantes, souligne la proposition contenant l’hypothèse, puis précise 

s’il s’agit d’un éventuel, d’un potentiel, d’un irréel du présent ou d’un irréel du passé. 

a) Au cas où tu passes à la maison, je mets la clé sous le paillasson. 

b) Nous aurions accepté cette commande, si les délais avaient été plus raisonnables. 

c) Si les enfants pouvaient manger à la cantine, les parents seraient soulagés, mais vu 

qu’elle est fermée, cela leur cause du souci. 

d) Si la télévision était réparée demain, nous pourrions la regarder. 

séance 4 — 

Séquence 6 



2- Conjugue le verbe entre parenthèse au temps qui convient et précise le temps que tu as 

utilisé. 

254 

a) Une coupure d’électricité arriverait, nous (être embarrassé). 

b) Dans l’hypothèse où ta fille perdrait ses clefs, tu (devoir) lui en faire une double. 

c) Si tu avais redoublé ta classe, tu (combler) ton retard. 

d) Si vous étiez venus vivre à Paris, vous (connaître) les joies d’habiter une telle ville ! 


Poursuis ta lecture de Claude Gueux jusqu’à la fin de l’œuvre. 

G Je m’évalue tout seul 



dans le livret de suivi des compétences de la séquence 6, séance 4. 









C’est 

acquis 









Utiliser ses capacités de raisonnement, ses 



LIRE connaissances sur la langue, savoir faire 

J’ai su répondre aux questions 


lire. 


Dégager, par écrit ou oralement, l’essentiel 

d’un texte lu. 

J’ai réussi l’exercice oral du A. 




j’ai compris le sens du texte.

ÉCRIRE 

S’EXPRIMER À 

L’ORAL 







AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


FAIRE PREUVE 


D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE 

CURIOSITÉ. 






appel à des outils variés pour améliorer son 

texte. 


Développer un propos en public sur un 




C’est 

acquis 






ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 



C’est 

acquis 

séance 4 — 





grammaire. 



J’ai réussi l’exercice de réécriture E4. 

J’ai réussi l’exercice oral. 

Séquence 6 




J’ai compris la décision de Claude Gueux. 


Dans l’ensemble de la séance, j’estime 

que j’ai fait preuve d’autonomie. J’ai 

aussi géré mon temps au mieux. 







256 


Séance 5 

Lire un plaidoyer contre la peine de mort 


la totalité de Claude Gueux. 

L’objectif de cette séance est que tu découvres le message de Victor Hugo qui s’insurge contre la 


Lis l’extrait suivant puis réponds aux questions posées. 

Dans les dernières pages de Claude Gueux, Victor Hugo prend la parole et s’adresse directement à 

ses lecteurs et à l’institution de l’époque, pour s’opposer à la peine de mort et plaider en faveur de 

l’éducation du peuple. 

1 

5 

10 

15 

20 

25 

30 

Allez dans les bagnes. Appelez autour de vous toute la chiourme (1). Examinez un à un 

tous ces damnés de la loi humaine. Calculez l’inclinaison de tous ces profils, tâtez tous ces 

crânes. Chacun de ces hommes tombés a au-dessous de lui son type bestial ; il semble que 

chacun d’eux soit le point d’intersection (2) de telle ou telle espèce animale avec l’humanité. 

Voici le loup-cervier, voici le chat, voici le singe, voici le vautour, voici la hyène. Or, de 

ces pauvres têtes mal conformées, le premier tort est à la nature sans doute, le second à 

l’éducation. 

La nature a mal ébauché, l’éducation a mal retouché l’ébauche. Tournez vos soins de ce 

côté. Une bonne éducation au peuple. Développez de votre mieux ces malheureuses têtes, 

afin que l’intelligence qui est dedans puisse grandir. 

Les nations ont le crâne bien ou mal fait selon leurs institutions. 

Rome et la Grèce avaient le front haut. Ouvrez le plus que vous pourrez l’angle facial (3) 

du peuple. 

Quand la France saura lire, ne laissez pas sans direction cette intelligence que vous aurez 

développée. Ce serait un autre désordre. L’ignorance vaut encore mieux que la mauvaise 

science. Non. Souvenez-vous qu’il y a un livre plus philosophique que le Compère Mathieu 

(4), plus populaire que le Constitutionnel (5), plus éternel que la charte de 1830 (6) ; c’est 

l’écriture sainte. Et ici un mot d’explication. 

Quoi que vous fassiez, le sort de la grande foule, de la multitude, de la majorité, sera 

toujours relativement pauvre, et malheureux, et triste. À elle le dur travail, les fardeaux à 

pousser, les fardeaux à traîner, les fardeaux à porter. 

Examinez cette balance : toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les 

misères dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne 

doit-elle pas nécessairement pencher, et l’état avec elle ? 

Et maintenant dans le lot du pauvre, dans le plateau des misères, jetez la certitude d’un 

avenir céleste, jetez l’aspiration au bonheur éternel, jetez le paradis, contrepoids magnifique ! 

Vous rétablissez l’équilibre. La part du pauvre est aussi riche que la part du riche. C’est ce que 

savait Jésus, qui en savait plus long que Voltaire (7). 

Donnez au peuple qui travaille et qui souffre, donnez au peuple, pour qui ce monde-ci est 

mauvais, la croyance à un meilleur monde fait pour lui. Il sera tranquille, il sera patient. La 

patience est faite d’espérance. 

Donc ensemencez les villages d’évangiles. Une bible par cabane. Que chaque livre et 

chaque champ produisent à eux deux un travailleur moral.

35 

40 

La tête de l’homme du peuple, voilà la question. Cette tête est pleine de germes utiles. 

Employez pour la faire mûrir et venir à bien ce qu’il y a de plus lumineux et de mieux 

tempéré dans la vertu. 

Tel a assassiné sur les grandes routes qui, mieux dirigé, eût été le plus excellent serviteur 

de la cité. 

Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, 

éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. 

Vocabulaire : 

(1) la chiourme (l. 1) : ensemble des forçats d’un bagne. 

(2) le point d’intersection (l. 4) : le point de rencontre. 

(3) l’angle facial (l. 12) : la face, le visage, donc ici l’esprit. 

Claude Gueux, Victor Hugo. 

(4) le Compère Mathieu (l. 16) : l’un des nombreux almanachs (calendriers) qui constituaient 

la lecture du peuple, comme les journaux. 

(5) le Constitutionnel (l. 17) : ennuyeux journal de l’époque, lu particulièrement par la 

bourgeoisie. 

(6) la charte de 1830 (l. 17) : traité adopté en 1830, qui fonde la monarchie de Juillet, 

nouveau régime issu des émeutes des 27, 28 et 29 juillet 1830. 

(7) Voltaire (l. 28) : philosophe du XVIII e siècle. 

A Un texte incisif 

1- Relis les deux premières lignes de cet extrait. 

a) Quel est le mode verbal employé ici ? Qu’exprime-t-il ? 

b) À qui Victor Hugo s’adresse-t-il précisément ? 

c) Quel reproche l’auteur fait-il ici ? 

2- a) Dans la suite du texte, relève tous les autres verbes employés à ce mode. Sont-ils 

nombreux ? 

b) Quel effet cet emploi crée-t-il sur le lecteur ? 

3- Relis les lignes 1 à 7. 

Quels sont les deux responsables de la « malformation » des têtes que l’on a coupées ? 

Cite le texte avec précision. 

4- D’après les lignes 8 à 15, sur quel plan l’homme peut-il intervenir pour améliorer le peuple ? 


séance 5 — 

Séquence 6 



B Des procédés stylistiques au service d’une dénonciation 

1- Relis les lignes 3 à 6 : 

258 

« Chacun de ces hommes tombés a au-dessous de lui son type bestial ; il semble que chacun 

d’eux soit le point d’intersection de telle ou telle espèce animale avec l’humanité. Voici le loupcervier, 

voici le chat, voici le singe, voici le vautour, voici la hyène. » 

a) De qui Victor Hugo parle-t-il quand il dit : « Chacun de ces hommes tombés » ? 

b) Quelle figure de style est utilisée ici ? 

c) Pourquoi l’auteur préfère-t-il employer « hommes tombés » plutôt que « exécutés » ? 

e) Dans la deuxième phrase de cet extrait, à qui ces hommes sont-ils comparés ? 

f) Quelle figure de style l’auteur a-t-il choisie ici pour citer les différents animaux auxquels 

il compare les hommes exécutés ? Quel effet cela produit-il sur le lecteur ? 


« Examinez cette balance : toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misères 

dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne doit-elle pas 

nécessairement pencher, et l’état avec elle ? » 

a) Quel champ lexical est développé ici ? Relève tous les termes s’y rapportant. 

b) De quelle notion (= idée) la « balance » est-elle le symbole ? Comment appelle-t-on 

cette figure de style qui consiste à employer une idée concrète pour exprimer une idée 

abstraite ? 

c) Que dénonce précisément l’auteur ici ? 


« (…) Cette tête est pleine de germes utiles. Employez pour la faire mûrir et venir à bien ce 

qu’il y a de plus lumineux et de mieux tempéré dans la vertu. 

(…) Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, 

éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper. » 

a) Quelle métaphore Victor Hugo file-t-il à la fin de ce texte ? Surligne tous les termes 

permettant de développer cette métaphore. 

b) Quel impact sur le lecteur l’accumulation des verbes à l’impératif produit-elle ? 

c) Dans ces quelques lignes, quel espoir Victor Hugo tente-t-il de faire passer ? 


Puis recopie et mémorise le Je retiens suivant. 

j e retiens 


Les figures de style 

Pour donner plus de force au message qu’il veut faire passer, un écrivain utilise des 

procédés stylistiques et des figures de style. 

En voici quelques-unes, rencontrées dans l’extrait de Claude Gueux : 

- L’accumulation : elle consiste à employer des termes nombreux (de même classe 

grammaticale) pour insister sur une idée. 

Exemple : « Voici le loup-cervier, voici les chat, voici le singe ... » (l. 5)

- L’allégorie : elle consiste à utiliser une idée concrète pour symboliser une idée abstraite. 

Exemple : la balance pour symboliser la justice. 

- La métaphore filée : c’est une métaphore qui compare deux éléments sans outil de 

comparaison, et qui est développée sur plusieurs lignes d’un texte. C’est une forme 

d’insistance. 

Exemple : « Cette tête est pleine de germes utiles… Employez pour la faire mûrir… 

cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la… » (métaphore filée : 

la tête du peuple est assimilée à une terre). 

C L’expression du but 

1- Relis le texte proposé et recopie sur ton cahier de brouillon les deux passages écrits en 

gras dans le texte. 

2- a) Quelle idée est exprimée dans ces deux passages ? 

b) Et dans chacun des deux passages ? 

3- « afin que l’intelligence (…) puisse grandir. » 

a) Y-a-t-il un verbe conjugué dans ce passage ? Si oui, lequel ? 

b) Quel est le groupe de mots introducteur ? Encadre -le. 

c) Quelle est la classe grammaticale de ce groupe de mots que tu viens d’encadrer ? 

d) Quelle est la classe grammaticale de cette proposition ? 

e) Quelle est la fonction grammaticale de cette proposition ? 

4- « pour la faire mûrir » 

a) Y-a-t-il un verbe dans ce passage ? Si oui, lequel ? À quel mode est-il employé ? 

b) Quel mot introduit ce groupe ? Encadre -le. 

c) Quelle est la classe grammaticale de ce mot que tu viens d’encadrer ? 

d) Quelle est la classe grammaticale de ce groupe de mots ? 

e) Quelle est la fonction grammaticale de ce groupe de mots ? 


Puis recopie et mémorise le Je retiens suivant. 

j e retiens 

séance 5 — 

L’expression du but 

Le but est ce que l’on veut atteindre : c’est un objectif, une visée. 

Il peut être exprimé par divers moyens, de différentes classes grammaticales : 

- un infinitif ou un groupe infinitif, introduit par une préposition ou une locution 

prépositive : pour, afin de, en vue de, dans le but de, dans l’intention de… 

Ex : « pour la faire mûrir » 

Séquence 6 



260 

- un GN, introduit par une préposition ou une locution prépositive : pour, afin de, en 

vue, dans le but de, dans l’intention de… 

Ex : Il travaille son cours en vue de son examen. 

- une proposition subordonnée conjonctive, introduit par une conjonction ou une 

locution conjonctive de subordination : pour que, afin que, en vue que, de manière 

que, de sorte que… 

Ex : « afin que l’intelligence (…) puisse grandir » 

- une proposition subordonnée relative construite avec un verbe au subjonctif. 

Ex : Victor Hugo voulut écrire un ouvrage qui puisse suggérer son engagement contre la 


Sa fonction grammaticale est alors complément circonstanciel de but. 

D Entraînement à l’expression du but 

1- Dans les phrases suivantes, souligne les GN ou propositions exprimant le but et précise 

leur classe grammaticale. 

a) Ma correspondante allemande ne fait aucun effort pour communiquer avec moi. 

b) Il faudrait que le ramassage des ordures soit fait plus régulièrement afin que les rues 

soient moins sales. 

c) Pour se rendre à la piscine, Martin a pris le bus. 

d) J’ai besoin d’un garagiste qui répare ma voiture au plus vite, car je dois partir pour 

Paris dès demain. 

e) Il travaille comme un fou dans le but d’une promotion. 

2- Complète les phrases suivantes en exprimant le but. Respecte à chaque fois la classe 

grammaticale demandée entre parenthèses. 

a) Ma sœur est venue à Paris … (groupe infinitif) 

b) Elle cherche une jeune fille … (proposition subordonnée relative) 

c) Avale immédiatement ce médicament … (proposition subordonnée conjonctive) 

d) L’accès à cette rue est aujourd’hui interdite … (GN) 


E Je m’évalue tout seul 






séance 5 — 





Séquence 6 



C’est 

acquis 















lire. 















grammaire. 

ÉCRIRE Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, 








texte. 

J’ai réussi les exercices de grammaire. 


C’est 

acquis 


AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


FAIRE PREUVE 






D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE 

CURIOSITÉ. 



J’ai compris le message de Victor Hugo 

contre la peine de mort. 


C’est 

acquis 


ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 












262 


Séance 6 

Comprendre l’évolution du personnage 


Tu dois avoir lu la totalité de Claude Gueux. 

L’objectif de cette séance est de vérifier que tu as bien lu et bien compris l’intégralité de cette 

œuvre. 

A La situation initiale 

1- Voici des affirmations concernant la situation de départ de Claude Gueux dans ce livre. 

Dis si c’est vrai (V) ou faux (F), et cite le texte pour prouver ce que tu affirmes. 

V F 

a) Le métier d’origine de Claude Gueux est menuisier. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

b) Il est marié. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

c) L’enfant de sa femme n’est pas le sien. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

d) Claude vole du pain. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

e) Il est envoyé en prison pour ce vol. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

f) En prison, Claude travaille le jour dans un atelier. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

g) Le directeur de l’atelier a une bonne opinion de Claude. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

h) En prison, Claude reçoit régulièrement des nouvelles de sa famille. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

i) Claude est apprécié de ses compagnons de prison. q q 

Citation : ……….………………………………….......…………………………………………… 

2- Selon toi, quels indices dans cette situation initiale laissent à penser que Claude aurait pu 

purger sa peine tranquillement, si on l’avait laissé en paix ? Rédige ta réponse en quelques 

lignes, en t’appuyant sur deux indices précis. 

Vérifie tes réponses dans le livret de corrigés.

B Les étapes de l’évolution de Claude Gueux 

1- Par quelle partie des membres de la prison Claude Gueux est-il tout d’abord haï ? 

Pourquoi ? 

2- Quel autre personnage de la prison, très influent, déteste aussi Claude Gueux ? Pourquoi ? 

3- a) Quel est le talon d’Achille (le point faible) du prisonnier Claude Gueux ? 

b) Qui lui vient précisément en aide et comment ? Se sent-il à l’aise quand il vient vers 

Claude ? Est-il plus jeune ou plus âgé que Claude ? 

c) Comment Claude réagit-il ? Comment considèrera-t-il cet autre prisonnier ? 

4- Comment l’administration se venge-t-elle de Claude Gueux et pour quelle raison précise ? 

5- a) Suite à la décision de l’administration pénitentiaire, comment Claude Gueux réagit-il 

dans un premier temps ? Pourquoi ? 

b) Quelle est la réaction de son interlocuteur ? Qu’est-ce que cela révèle de son caractère ? 

6- Suite à cela, quels sont les deux mots que Claude Gueux prononce chaque soir à 

l’attention du directeur ? Qu’est-ce que cela révèle de son caractère ? 

7- a) Finalement, que décide-t-il de faire ? 

b) Quel jour lance-t-il son ultimatum ? À quelle date est fixée la mise en application de 

son plan ? 

c) Quel est le nom des deux prisonniers à qui Claude annonce ce qui va arriver ? 

8- Les préparatifs. 

a) Quels sont les deux objets qui lui restent de l’époque où il vivait avec sa « femme » ? 

b) Pourquoi Hugo ne les mentionne-t-il qu’à ce moment de l’histoire ? 

c) Quel intérêt ont-ils par rapport au personnage et à la suite de l’histoire ? 

d) Quel outil Claude Gueux se procure-t-il pour mettre son plan à exécution ? Auprès de 

qui ? 

e) Comment les autres prisonniers réagissent-ils face à la demande de Claude ? Pourquoi ? 

9- La mise à exécution du plan. 

a) À quelle heure exactement Claude passe-t-il à l’acte ? 

b) Quelle ultime tentative Claude fait-il pour éviter le pire ? 

c) Comment le directeur réagit-il ? 

séance 6 — 

Séquence 6 

d) Comment Victor Hugo narre-t-il l’action : délivre-t-il beaucoup de détails ? Donne-t-il 

son avis ? Relève une citation qui le prouve. Que veut-il démontrer ? 

Vérifie tes réponses dans le corrigé. Si tu n’as pas lu les dernières pages de Claude Gueux, fais-le 

maintenant, avant de répondre aux questions du C. 



C La situation finale 

1- Une fois son acte commis, où Claude Gueux se réveille-t-il ? Qui est auprès de lui ? 

2- Reconnaît-il son acte ? Quelle explication donne-t-il ? Relève précisément sa réponse. 

À quoi cela fait-il écho dans le livre ? 

3- Dans cette dernière étape du récit, l’auteur accélère le temps. Montre-le en relevant une 

citation précise. Pourquoi Victor Hugo abrège-t-il ainsi son récit ? 

4- Le procès. 

264 

a) Quel jour le procès de Claude Gueux a-t-il lieu ? Pourquoi l’auteur tient-il à préciser 

la date exacte ? 

b) Montre que cette affaire passionne la foule en relevant une citation qui souligne que 

beaucoup de gens se sont déplacés. 

c) Quand on leur demande de témoigner, comment se comportent les prisonniers qui 

ont assisté à la scène ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui les fait changer d’avis ? 

d) Quel personnage clé est appelé à la barre ? 

e) Finalement, quelle est la sentence ? 

f) Accepte-t-il cette sentence ? À quoi le voit-on ? 

g) Quel objet fait-il parvenir à Albin avant de mourir ? Pourquoi, à ton avis ? 

h) Au moment de l’exécution, que tient Claude Gueux dans sa main droite ? D’où vient 

cela ? Qu’en fait-il ? 

i) Montre que, jusqu’au bout, Claude s’est montré digne et intègre. 


D Je m’évalue tout seul 











C’est 


acquis 



LIRE 



ÉCRIRE 








AVOIR DES 

CONNAISSANCES 


FAIRE PREUVE 


D’ESPRIT 

CRITIQUE, DE 

CURIOSITÉ. 






ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 



C’est 

acquis 

C’est 

acquis 

séance 6 — 

Séquence 6 









grammaire. 




J’ai fini ma lecture de Claude Gueux. 

J’ai compris l’évolution du personnage de 

Claude Gueux au cours du récit. 











266 


Séance 7 

Réfléchir sur un texte engagé (Type DNB) 


Dans cette dernière séance, tu vas mettre en application ce que tu as découvert tout au long de la 

séquence en t’entraînant sur un sujet du type brevet. 

Lis avec attention le texte suivant et les questions qui l’accompagnent, puis réponds-y avec soin. 

Remarque de vocabulaire : 

xénophobie (l.6) vient du grec xénos, l’étranger, et phobos, la peur. Ce mot signifie : la peur 

de l’étranger.

A Questions 

I- La situation d’énonciation 

1- Qui pose des questions à qui ? Précise la relation entre ces deux personnages en 

t’appuyant sur des indices précis tirés du texte. 

2- Quels sont les deux thèmes (sujets) principaux de cette discussion ? Relève à chaque fois 

une citation pour prouver ce que tu dis. 

II- Thèses principales 

Relis les lignes 1 à 21. 

1- a) Dans cette première partie de texte, quelle est la thèse de l’interlocuteur adulte sur les 

étrangers : selon lui, faut-il avoir peur des étrangers ? Relève la phrase qui l’indique. 

b) Quel argument présente-t-il pour développer cette thèse ? 

2- Lignes 12-13 : « puisque tu viens d’ailleurs ». 

a) Quel est le lien logique exprimé ici ? 

b) Quelle est la classe grammaticale de « puisque » ? 

c) Relève, dans les lignes 17 à 21, une autre proposition exprimant le même lien logique. 

Relis les lignes 22 à la fin. 

3- a) Dans cette deuxième partie de dialogue, quelle est la thèse de l’interlocuteur adulte sur 

le racisme : selon lui, faut-il être raciste ? Relève la phrase qui l’indique. 

b) Trouve un argument, à la fin du texte, qui développe cette thèse, et reformule-le. 

4- Propose, à ton tour, un autre argument qui soutient cette thèse. 

5- Lignes 29-31 : « Le raciste, lui, pense que l’étranger, quel qu’il soit, va lui prendre ses 

biens. Alors il s’en méfie, sans même réfléchir, presque d’instinct. » 

a) Quel est le lien logique exprimé dans la phrase écrite en gras ? 

b) Quelle est la classe grammaticale de « alors » ? 

c) Réécris ces deux phrases en remplaçant « alors » par une conjonction de 

subordination exprimant le même lien. 

III- « Nature » et « culture ». 

1- Quel est le comportement commun entre l’homme et l’animal ? 

2- Comment l’interlocuteur définit-il la « nature » ? 

3- Quelle différence fait-il entre la « nature » et la « culture » ? 

séance 7 — 

Séquence 6 

4- Par quels biais la culture s’obtient-elle ? Cite les trois vecteurs (= moyens) présentés par 

l’interlocuteur du texte. 

5- D’après ce texte, la culture est-elle importante ? Pourquoi ? Propose un argument précis. 



Les exercices de réécriture et de rédaction que tu vas réaliser maintenant sont des tâches complexes 

qui nécessitent que tu mobilises toutes tes compétences et tes connaissances développées jusqu’ici. 

IV- Réécriture. 

268 

Transforme la phrase de la ligne 25 à 27 (« Si un autre chat… de toutes ses griffes ») de 

façon à exprimer le potentiel. 

Fais toutes les transformations qui s’imposent ! 

Quand tu auras réalisé cet exercice, consulte le livret des corrigés pour évaluer ton travail. 

V- Rédaction. 

Imagine un court dialogue entre le père et sa fille sur la nécessité de protéger la nature. 

La fille explique à son père pourquoi protéger la nature c’est, selon elle, une priorité 

absolue, en présentant des arguments convaincants. Elle utilise pour cela des phrases 

exprimant des liens de cause et de conséquence. 

Quand tu auras réalisé cet exercice d’expression écrite, consulte le livret des corrigés pour lire un 

exemple de ce que l’on pouvait écrire pour répondre au sujet proposé. 

B Je m’évalue tout seul 











C’est 


acquis 









lire. 







ÉCRIRE en réponse à une question ou à partir de 





texte. 

C’est 


acquis 

ÊTRE CAPABLE 

DE MOBILISER 



ET PHYSIQUES 

DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 




utiles. 



séance 7 — 

Séquence 6 













grammaire. 



J’ai réussi l’exercice de réécriture, 

notamment. 











270 

Auto-évaluation : connaissances et compétences du socle commun 

au fil de la SÉQUENCE 6 

Rappel de l’ensemble des compétences travaillées et évaluées au cours de la séquence 


SÉQUENCE 6 


Adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à 

l’objectif poursuivi. 

Repérer les informations dans un texte à partir des éléments explicites 

et des éléments implicites nécessaires. 

LIRE 

Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue, 

savoir faire appel à des outils appropriés pour mieux lire. 

Dégager, par écrit ou oralement, l’essentiel d’un texte lu. 

Manifester, par des moyens divers, sa compréhension de textes variés. 

Reproduire un document sans erreur et avec une présentation 

adaptée. 

Écrire lisiblement un texte, sous la dictée, ou spontanément en 

respectant l’orthographe et la grammaire. 

ÉCRIRE 

Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, en réponse à une question 

ou à partir de consignes données. 

Utiliser ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la 

langue, savoir faire appel à des outils variés pour améliorer son texte. 


Développer de façon suivie un propos en public sur un sujet 

S’EXPRIMER À L’ORAL 

déterminé. 

Adapter sa prise de parole à la situation de communication. 


AVOIR DES CONNAISSANCES ET 

DES REPÈRES. 

FAIRE PREUVE DE SENSIBILITÉ, 

D’ESPRIT CRITIQUE, 

DE CURIOSITÉ. 

ÊTRE CAPABLE DE 

MOBILISER SES RESSOURCES 

INTELLECTUELLES ET 

PHYSIQUES DANS DIVERSES 

SITUATIONS. 

Relevant du temps : les différentes périodes de l’histoire de l’humanité, 

les grands traits de l’histoire (politique, sociale, économique, littéraire, 

artistique, culturelle). 

Relevant de la culture littéraire : œuvres littéraires du patrimoine. 

Être sensible aux enjeux esthétiques et humains d’un texte littéraire. 

Être capable de porter un regard critique sur un fait, un document, 

une œuvre. 


Être autonome dans son travail : savoir l’organiser, le planifier, 

l’anticiper, rechercher et sélectionner des informations utiles. 

Identifier ses points forts et ses points faibles dans des situations 

variées.

séance 7 — 

BILAN D’ACQUISITION DES CONNAISSANCES 

ET COMPÉTENCES DU SOCLE COMMUN 

Séquence 6 

Reporte dans cette grille les croix que tu as placées dans les « Je m’évalue tout seul » de 

chaque séance. 

SÉQUENCE 6 





à partir de ses éléments explicites et des 


S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 

LIRE 


connaissances sur la langue, savoir faire appel 

à des outils appropriés pour mieux lire. 

Dégager, par écrit ou oralement, l’essentiel 

d’un texte lu. 



Reproduire un document sans erreur et avec 

une présentation adaptée. 

Écrire lisiblement un texte, sous la dictée, ou 

spontanément en respectant l’orthographe et 

la grammaire. 

ÉCRIRE Rédiger un texte bref, cohérent et ponctué, 




connaissances sur la langue, savoir faire appel 

à des outils variés pour améliorer son texte. 


Développer de façon suivie un propos en 

S’EXPRIMER À L’ORAL public sur un sujet déterminé. 




Relevant du temps : les différentes périodes 

AVOIR DES 

CONNAISSANCES ET 

DES REPÈRES. 

FAIRE PREUVE DE 

de l’histoire de l’humanité, les grands traits de 

l’histoire (politique, sociale, économique, littéraire, 

artistique, culturelle). 

Relevant de la culture littéraire : œuvres littéraires 

du patrimoine. 

SENSIBILITÉ, D’ESPRIT Être sensible aux enjeux esthétiques et humains 

CRITIQUE, 

DE CURIOSITÉ. 

d’un texte littéraire. 


ÊTRE CAPABLE Être autonome dans son travail : savoir 

DE MOBILISER l’organiser, le planifier, l’anticiper, rechercher 

SES RESSOURCES et sélectionner des informations utiles. 


ET PHYSIQUES DANS 

DIVERSES SITUATIONS 

Identifier ses points forts et ses points faibles 

dans des situations variées.

Lire '' Claude Gueux '' de Victor Hugo

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