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Cours de Parasitologie<br />
DCEM1<br />
Travaux dirigés<br />
Année 20<strong>11</strong>-20<strong>12</strong><br />
Alexander PFAFF<br />
pfaff@unistra.fr
Introduction<br />
L’objectif de cette séance de TD est de faire le lien entre les cours théoriques que vous avez<br />
suivis, et les parasites mêmes, en taille réelle, que nous avons mis à votre disposition, soit sur le<br />
plateau de lames sur votre place, soit en quelques exemplaires sur la paillasse de démonstration.<br />
Regardez-les bien, à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe.<br />
Une des informations les plus importantes est LA TAILLE du parasite. A l’aide des spécimens,<br />
vous pouvez associer le nom d’un parasite avec une image en taille réelle. Prenez votre temps,<br />
vérifiez les détails décrits dans le diaporama.<br />
Dans un souci de rester avec les parasites que vous êtes susceptibles de rencontrer pendant<br />
votre carrière professionnelle, seuls les parasites qui sont visible à l’œil nu, sont présentés. Seuls<br />
sont alors traités les vers et arthropodes (insectes et acariens).<br />
Dans le texte, vous trouverez du texte marqué en bleu souligné. Cela montre un lien vers une<br />
page avec des explications plus détaillées (cycle biologique du parasite, p.ex.).<br />
A la fin, si vous pensez pouvoir reconnaître les caractéristiques principales des parasites, il y a<br />
un quizz de type QCM avec des images de parasites et faux parasites.<br />
La plupart des images, ainsi que les textes explicatifs sont pris du CD-ROM ANOFEL3, publié<br />
par l'Association Française des Enseignants et Praticiens Hospitaliers Titulaires de Parasitologie<br />
et Mycologie Médicale
I Les helminthes<br />
Les helminthes (vers) parasitaires sont des endoparasites : Ils vivent à l'intérieur du corps de<br />
l’hôte.<br />
Les helminthes parasites appartiennent à deux groupes:<br />
- Les Plathelminthes sont des vers plats à cuticule fragile et dépourvue de chitine.<br />
On distingue deux classes :<br />
- Trématodes : vers plat non segmentés : douves, schistosomes etc.<br />
- Cestodes : vers plats segmentés: Le ténia, les échinococcus etc.<br />
Ils n’ont pas de tube digestif. Les sexes ne sont pas séparés.<br />
- Les Némathelminthes, dont les Nématodes sont les seuls vers d’intérêt médical : ce sont des<br />
vers ronds à cuticule épaisse, solide, riche en chitine. Ils possèdent un tube digestif. Les sexes<br />
sont toujours séparés, les mâles sont plus petits que les femelles.
1 Les cestodes
Taenia saginata (Ténia du bœuf)<br />
Taenia saginata est également appelé ténia (ou ver solitaire) du bœuf car ce sont des bovidés qui<br />
hébergent sa forme larvaire. C’est un grand cestode pouvant atteindre 10 m de long. Il est<br />
constitué d’une chaîne de 500 à 2000 anneaux (proglottis) prenant naissance à partir d’une<br />
minuscule tête ou scolex (1 mm). Seuls les anneaux terminaux sont mûrs.<br />
Cycle du Ténia<br />
1 Les cestodes
Taenia saginata – anneaux sur des selles<br />
Les anneaux mûrs (terminaux), qui mesurent environ 2 cm de long sur 6 à 8 mm de large, se<br />
détachent de la chaîne et, par reptation, sortent activement par l’orifice anal. Le patient les<br />
retrouve dans ses sous-vêtements, son lit ou dans les selles. Dans les selles, les anneaux<br />
peuvent garder leur mobilité pendant quelque temps.<br />
1 Les cestodes
Taenia saginata – chaîne d’anneaux<br />
Le plus souvent, on observe des anneaux solitaires. Pourtant, après traitement, les anneaux<br />
peuvent sortir en chaîne de longueur variable. On note ici les pores génitaux latéraux, un par<br />
anneau.<br />
1 Les cestodes
Taenia saginata<br />
De temps en temps, des gens croient voir un ténia dans leurs selles. Souvent, il s’agit tout<br />
simplement d’un bout de plastique, ou bien des débris alimentaires. Regardez bien la forme, la<br />
taille et la mobilité (!) éventuelle de l’objet en question.<br />
1 Les cestodes
Taenia saginata (haut) et T. solium (bas)– détail des anneaux<br />
L’injection d’encre de Chine par les pores génitaux, qui sont latéraux et plus ou moins<br />
irrégulièrement alternés, permet de visualiser et de compter les branches utérines. Ceci permet<br />
de distinguer T. saginata de T. solium, le ténia du porc. T. solium est très rare en Europe, mais<br />
potentiellement dangereux (cysticercose, forme larvaire, dans des différents organes). Chez T.<br />
saginata, les branches utérines sont nombreuses (15 à 30), ramifiées de manière dichotomique.<br />
Chez T. solium, leur nombre est inférieur à 10, avec une ramification de type dendritique.<br />
1 Les cestodes
Taenia solium : larve cysticerque<br />
La forme larvaire de T. solium est un cysticerque. Il a la forme d’un vésicule ovoïde et peut<br />
atteindre 15 mm de long sur 7 à 8 mm de large. Il est translucide, blanchâtre et abrite un seul<br />
scolex ici visible par transparence.<br />
Des cysticerques ont été observés dans tous les organes. Ils sont cependant plus souvent<br />
localisés dans les tissus sous-cutanés, les muscles (langue, cou, thorax, œil) et le cerveau.<br />
1 Les cestodes
Cysticercose sous-cutanée<br />
L’examen radiographique peut montrer des calcifications après 3 à 5 ans. Les kystes musculaires<br />
ou sous-cutanées se présentent comme des formations allongées de 1 cm à 2 cm sur 0,8 cm<br />
(aspect en grain de riz).<br />
1 Les cestodes
Cysticercose cérébrale<br />
La lésion est arrondie, hypodense, sans prise de contraste périphérique. On distingue une petite<br />
opacité centrale correspondant au scolex unique de la larve de T. solium. La pathologie est<br />
variable selon la localisation.<br />
1 Les cestodes
Echinococcus granulosus – adulte (3-6 mm)<br />
E. granulosus est le plus connu des ténias échinocoques. Il vit dans l’intestin du chien où on le<br />
trouve en très grande nombre. Le scolex porte quatre ventouses et un rostre non contractile<br />
armé d’une double couronne de crochets. Le dernier anneau mesure 2/3 de la longueur totale du<br />
ver et contient un utérus gravide très ramifié.<br />
1 Les cestodes
Kyste hydatique : Poumon<br />
A gauche, la pièce d’exérèse laisse voir la cavité résiduelle tapissée par l’adventice, qui<br />
contenait le kyste. A droite, le kyste hydatique, avec sa membrane anhiste intacte, épaisse et<br />
blanchâtre, ressemble à un œuf dur.<br />
1 Les cestodes
Kyste hydatique : Echinococcus granulosus – larve hydatique ouverte<br />
L’hydatide est remplie de liquide. La membrane germinative bourgeonne des vésicules proligères<br />
dans lesquelles prennent naissance les protoscolex (scolex invaginé), tandis que les véritables<br />
vésicules filles, endogènes ou exogènes, se développeraient, selon la théorie la plus classique, à<br />
partir d’îlots germinatifs inclus entre les lames de la cuticule, pour reproduire, à plus petite<br />
échelle, la structure complète de l’hydatide.<br />
1 Les cestodes
Kyste hydatique : Histologie<br />
Kyste hydatique visible dans sa totalité. On peut identifier, de l’intérieur vers l’extérieur, des<br />
vésicules proligères ayant donné naissance à de nombreux scolex, la membrane germinative, la<br />
membrane cuticulaire ou anhiste et l’adventice séparée des deux membranes précédentes par un<br />
plan de clivage.<br />
1 Les cestodes
Kyste hydatique : Aspect radiologique<br />
Volumineux kyste à paroi fine se présentant comme une image lacunaire liquidienne avec des<br />
cloisons.<br />
1 Les cestodes
Kyste hydatique : Sable hydatique<br />
Le sable hydatique est constitué par les protoscolex (scolex invaginés), parfaitement identifiable<br />
grâce à leurs crochets, provenant des vésicules proligères. Ces protoscolex sédimentent au fond<br />
d’un récipient lorsqu’on y vide une hydatique fertile.<br />
1 Les cestodes
Echinococcus granulosus : Crochet<br />
Dans une préparation microscopique, les crochets des ténias échinocoques se repèrent<br />
facilement en raison de leur extrême réfringence. Ils se composent, comme tous les crochets de<br />
ténia, d’un manche, d’une garde et d’une lame. La présence d’un seul de ces crochets permet de<br />
porter le diagnostic de cestodose larvaire.<br />
1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie<br />
Le parenchyme hépatique est complètement désorganisé par la fibrose et par la membrane<br />
anhiste, ce qui donne à la pièce d’exérèse un aspect de « pierre meulière ».<br />
1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie (histologie)<br />
La membrane anhiste, irrégulière, parfois collabée, apparaît sous un aspect lamellaire. Il n’y a<br />
pas d’adventice. La membrane proligère ainsi que les vésicules ne sont qu’exceptionnellement<br />
observées. Le parenchyme hépatique est complètement désorganisé.<br />
1 Les cestodes
Echinococcose alvéolaire : Foie (aspect radiologique)<br />
Lésions étendues, hypodenses et inhomogènes aux limites flous, avec présence de<br />
calcifications, évoquant une tumeur maligne.<br />
1 Les cestodes
2 Les Nématodes
0,5 cm<br />
Formes adultes de nématodes<br />
Voici les schémas de quelques nématodes digestifs que l’on peut observer à partir de<br />
prélèvements. Parasites observés dans les selles ou à l’occasion d’un examen endoscopique<br />
digestif. En l’absence de variations important de la forme, regarder la différence de taille entre les<br />
espèces, surtout entre l’ascaris et les autres parasites.<br />
2 Les nématodes
0,5 cm<br />
Agrandissement<br />
prochaine image<br />
L’Oxyurose<br />
Cette parasitose est due à la présence dans l’intestin du nématode Enterobius vermicularis<br />
(oxyure).<br />
Ce sont des vers de petite taille (comparé avec, p.ex., Ascaris). Le mâle mesure 5 mm, la<br />
femelle, observée beaucoup plus souvent, environ 1 cm. Son corps est effilé à l’extrémité<br />
postérieure. Cela permet une identification aisée de ce parasite.<br />
Souvent, ce sont les parents qui découvrent les vers dans les couches de leur bébé. Un prurit<br />
anal, souvent au moment de se coucher, indique aussi une infestation.<br />
2 Les nématodes
Oxyure – extrémité antérieure<br />
L’extrémité antérieure porte trois lèvres rétractiles formées de lamelles chitineuses et une<br />
expansion de la cuticule formant une pseudo-capsule. Ces structures caractéristiques des<br />
oxyures sont facilement visibles avec une loupe. Le prurit anal dont ce parasite est responsable<br />
est du aux morsures des vers femelles. Cycle d’oxyures<br />
2 Les nématodes
5 cm<br />
Femelle<br />
Mâle<br />
L’ascaridose<br />
Ascaris lumbricoides est un ver rond, bien plus grand que l’oxyure. Sa cuticule est blanc rosé<br />
lorsqu’il est vivant et blanc nacré quand il est mort. Elle présente une fine striation transversale.<br />
La partie antérieure effilée comporte la bouche.<br />
Comme chez tous les nématodes, les sexes sont séparés. L’identification de mâle et femelle est<br />
facile : Le mâle mesure au maximum 15 cm de longueur et présente une extrémité postérieure<br />
recourbée en crosse. La femelle peut attendre 20-25 cm et reste relativement rectiligne.<br />
Le ver est parfois émis avec les selle et peut être aisément identifié du fait de sa taille.<br />
L’évacuation par la bouche, assez spectaculaire, reste pourtant exceptionnelle.<br />
2 Les nématodes
L’ascaridose<br />
L’ascaris est parfois confondu avec des vers non-parasitaires comme le lombric ( ! ). Notez que,<br />
contrairement au lombric, qui est mou, la cuticule d’un ascaris est très rigide et dure.<br />
2 Les nématodes
L’Ascaridose<br />
Expulsion d’Ascaris lumbricoides après traitement par l’ivermectine<br />
Par l’absence d’hygiène fécale, surtout chez l’enfant, le nombre des adultes colonisant l’intestin<br />
est parfois impressionnant. Cycle d’Ascaris<br />
2 Les nématodes
II Les arthropodes<br />
Les arthropodes sont des animaux sans squelette interne mais maintenues par un exosquelette<br />
fait de chitine. Le corps est composé de segments bien séparés chez l’insecte, mais<br />
indiscernables chez les acariens.<br />
La plupart des espèces parasitaires (mais pas toutes) sont des ectoparasites, ils restent alors à<br />
l’extérieur de l’hôte. L’association entre un parasite et son hôte peut être transitoire (moustiques<br />
et beaucoup d’autres) ou quasi permanent (p.ex., les poux).<br />
Les dangers les plus importants des arthropodes ne sont souvent pas dus à la piqûre même,<br />
mais à la transmission de pathogènes: virus, bactéries, protozoaires, helminthes.<br />
Insecte : 6 pattes<br />
Acarien : 8 pattes
3 Le pou et le morpion
Pédiculose du cuir chevelu<br />
Aspect clinique typique d’une pédiculose à Pédiculus capitis. On voit de nombreux œufs (appelés<br />
des lentes) dans les cheveux. Notez que le pou est très sensible aux variations de température.<br />
La femelle ponde les lentes à une distance de 2 à 3 mm du cuir chevelu. Les lentes plus<br />
éloignées sont normalement déjà vides.<br />
3 Le pou
Pédiculose<br />
La pédiculose à Pediculus<br />
capitis (pou de la tête) est<br />
généralement une<br />
parasitose de l’enfant. Elle<br />
se manifeste par un prurit<br />
localisé, surtout au début, à<br />
la région occipitale. Les<br />
cheveux longs favorise les<br />
atteintes au niveau de la<br />
nuque. Dans les cas<br />
d’infestations anciennes<br />
négligées, le grattage<br />
entraîne des surinfections.<br />
3 Le pou
Pediculus capitis –adultes mâle et femelle<br />
Insecte aptère (sans ailes). Corps allongé d’environ 4 mm. Coloration grisâtre. Thorax à<br />
segmentation peu distinct portant 3 paires de pattes de taille égale munies de griffes. Abdomen<br />
légèrement pointu chez le mâle et terminé par deux lobes postérieurs chez la femelle. Le pou est<br />
très dépendant de son hôte et se gorge 2 à 3 fois par jour.<br />
3 Le pou
Pediculus humanus – larve<br />
Le thorax porte, comme chez les adultes, 3 paires de pattes de taille égale et munies de griffes.<br />
On observe ici une larve gorgée. Développement hémimétabole. Trois stades larvaires, qui<br />
mesurent entre 1 et 4 mm, précédent le stade adulte. L’évolution complète demande environ 18<br />
jours (deuxième traitement après 1-2 semaines indispensable !).<br />
3 Le pou
Lente de pou<br />
Œuf ovalaire de 1 mm de long collé par la femelle sur un cheveu ou un poil par un manchon<br />
muqueux. Au pôle supérieur, un opercule tuberculé permet la respiration de l’embryon.<br />
3 Le pou
Eclosion d’une lente<br />
Émergence d’une larve de pou, insecte hémimétabole. En bas, à droit, l’opercule en vue<br />
dorsale.<br />
3 Le pou
Phtirus pubis (morpion)<br />
Il ressemble le pou, mais l’abdomen est plus trapu, le thorax est ainsi plus large que l’abdomen.<br />
Le morpion mesure 1 à 2 mm seulement. Remarquez l’importance de griffes tarsales , ce qui est<br />
expliqué par le diamètre plus important des poils, son habitat, par rapport aux cheveux.<br />
3 Le pou
Phtirose<br />
Cette parasitose est due aux morpions (Phthirus pubis) La symptomatologie est celle d’une<br />
pédiculose. Par contre, les morpions ne se voient jamais sur les cheveux, mais uniquement sur<br />
les poils, et surtout les poils pubiens. Souvent, on note des lésions caractéristiques au niveau<br />
des poils pubiens (tâches ardoise).<br />
3 Le pou
Phtirose<br />
Ici, on voit les morpions qui s’accrochent sur des poils.<br />
3 Le pou
Morpion – lentes<br />
Les lentes du morpion ressemblent celles du pou, ils ont une taille de 0,8 mm environ. Suivant les<br />
adultes, ces lentes se retrouvent classiquement aux poils pubiens, mais d’autres localisations<br />
sont possibles.<br />
3 Le pou
4 Les puces
Puce – adulte (Pulex irritans)<br />
Les puces sont des insectes de petite taille (1 à 6 mm). Les puces n’ont d’ailes à aucun moment<br />
de leur évolution. Le saut (grâce à la 3e paire de pattes développée) est une caractéristique de<br />
l’ordre, mais ce mode de déplacement est, en effet, très peu utilisé spontanément.<br />
Ici, on voit Pulex irritans, la puce dit ‘de l’homme’.<br />
4 Les puces
Vivant, au moins temporairement, sur leurs hôtes, les puces ont un corps aplati latérolatéralement<br />
et une tête en carène, ce profilage permettant de se glisser entre les poils ou les<br />
duvets.<br />
Les deux sexes sont hématophages : les pièces buccales piqueuses sont des simples<br />
baguettes denticulées : une paire de maxilles et un épipharynx.<br />
4 Les puces
Ctenocephalides<br />
Les puces du chien et du chat<br />
(Ctenocephalides canis et C. felis) sont<br />
fréquemment observées chez l’homme ;<br />
Ils sont caractérisées par la présence de<br />
cténidies, céphalique (‘moustache’) et<br />
prothoracique (au ‘cou’), rangées de très<br />
grosses soies jointives disposées comme<br />
les dents d’un peigne.<br />
4 Les puces
5 Les punaises
Punaise de lits (Cimex lectularius)<br />
Les punaises sont des insectes hétéroptères. La plupart sont des parasites de plantes. La seule<br />
espèce piquant l’homme en Europe est la punaise de lits (Cimex lectularius), une punaise de 4 à<br />
8 mm, lenticulaire, de couleur brunâtre, aplati dorso-ventralement, sans ailes fonctionnelles.<br />
5 Les punaises
Punaise de lits<br />
Aspect caractéristique en ‘col Médicis’ des punaises du genre Cimex : tête enfoncée dans le<br />
thorax dont les bords antérieurs sont récurrents de chaque côté. Les pièces buccales sont, au<br />
repos, repliées ventralement, et donc invisibles.<br />
5 Les punaises
Piqûres de punaises de lits<br />
Les punaises de lits sont douées d’une grande vélocité. Ces punaises sont actives la nuit. Le<br />
repas est rapide, la piqûre indolore mais prurigineuse au bout de quelques minutes. Tous les<br />
stades sont hématophages. Pendant le jour, leur très faible épaisseur leur permet de se réfugier<br />
dans les plus infimes fissures et c’est là que les œufs sont déposés. Lorsque les punaises<br />
abondent, elles se signalent par leur odeur. Leur résistance au jeûne est très grande.<br />
5 Les punaises
6 Les moustiques
Culex pipiens<br />
Les moustiques font partie des diptères : insectes à 1 paire d’ailes, qui comprennent les<br />
mouches et moustiques. Les ailes postérieures réduites forment des balanciers ou haltères.<br />
En termes médicales, les diptères sont d’une énorme importance, ils sont responsables de<br />
maladies à la mortalité et morbidité importantes (Paludisme, filarioses, fièvre jaune,<br />
Chikungunya). A cela se surajoute la simple nuisance causée par leur piqûres, observée<br />
pratiquement dans toutes les zones climatiques.<br />
Dans le cadre de ces TD, seuls les moustiques sont présentés, à cause de leur importance<br />
prédominante (vecteurs du paludisme).<br />
6 Les moustiques
Les moustiques sont des insectes holométaboles. Les stades larvaires et nymphaux se<br />
développent dans l’eau. Cela explique bien le lien entre humidité et moustiques (saisonnier dans<br />
les pays tropicaux, géographique dans les zones tempérés).<br />
Les œufs sont déposés sur l’eau, les larves ‘collent’ à la surface et respirent à l’aide d’un siphon.<br />
6 Les moustiques
Mâle Femelle<br />
Chez les moustiques, ce sont uniquement les femelles qui piquent (elles sont hématophages).<br />
Les sexes sont faciles à distinguer. Les antennes, longues et grêles, sont presque glabre chez<br />
les femelles, mais garnies de soies longues et touffues chez les mâles.<br />
6 Les moustiques
Anopheles sp.<br />
Le repas, qui est rapide (< 3 min), est important pour le développement des œufs. Les pièces<br />
buccales sont adaptées pour trouver le système capillaire de l’hôte. La piqûre est accompagnée<br />
par une injection de salive, entre autres destinée à empêcher la coagulation du sang.<br />
6 Les moustiques
7 Les tiques
Ixodes ricinus<br />
Cette espèce importante dans les zones climatiques tempérées est caractérisée par le rostre<br />
antérieur, donc bien visible de la face dorsale et la présence d’un écusson sur la face dorsale<br />
(recouvrant entièrement celle-ci chez le mâle). Ici, on voit tous les stades de développement :<br />
larve, nymphe et adultes mâle et femelle (de droit à gauche). Cette tique est vecteur en France<br />
de la maladie de Lyme.<br />
N.B.: Les tiques font partie des chélicérates, et non des insectes. Vous trouverez alors 4 paires<br />
de pattes, sauf au stade larvaire.<br />
7 Les tiques<br />
1 cm
Larve d’une tique de genre Ixodes<br />
Les larves sont très petite : 0,5 à 1 mm. Elles ont la même morphologie générale que l’adulte<br />
femelle, mais 3 paires de pattes seulement. Contrairement aux larves de poux, les pattes ne<br />
montrent pas de griffes. Ce sont souvent des larves qui mordent l’homme. Elles peuvent aussi<br />
transmettre la maladie de Lyme.<br />
7 Les tiques
Détail pièces buccales d’Ixodes<br />
Une paire de palpes munies de soies sensorielles entourant l’hypostome. Ce dernier est muni<br />
de dents disposées en rangées et dirigées vers l’arrière (organe d’ancrage de la tique).<br />
7 Les tiques
Tique se gorgeant<br />
Tique fixée en position de gorgement après avoir enfoncée son hypostome dans la peau à l’aide<br />
de ses chélicères. Le gorgement d’une tique se déroule en deux étapes : d’abord un repas lent<br />
sur 2 à 4 heures – souvent peu contaminant- puis un repas rapide, très contaminant si la tique est<br />
vectrice d’un agent infectieux. C’est pourquoi il est très important de retirer la tique le plus tôt<br />
possible.<br />
7 Les tiques
Maladie de Lyme<br />
Une maladie bactérienne (due à Borrelia burgdorferi)<br />
qui est transmise par les tiques de genre Ixodes.<br />
Cette affectation présente des manifestations<br />
primaires dans les semaines suivant l’infection,<br />
l’érythème migrant de Lipschütz : à partir du point<br />
de piqûre apparaît une petite formation d’abord<br />
papulaire, qui s’étend de façon centrifuge pour donner<br />
un anneau plus rouge, ni inflammatoire, ni prurigineux,<br />
la partie centrale de la lésion reprenant peu à peu<br />
l’aspect d’une peau normale. Cette lésion, après<br />
disparition spontanée, peut être suivie dans les<br />
semaines ou mois qui suivent, de manifestations<br />
secondaires, oligo-arthritiques, cardiologiques,<br />
neurologiques et cutanées.<br />
7 Les tiques
FIN DU DIAPORAMA<br />
Quand vous avez bien regardé les parasites, vous pouvez vérifier votre degré de<br />
connaissance avec un quizz de style QCM :<br />
Retournez à la page d’accueil du cours, à l’aide du bouton arrière du navigateur, puis<br />
choisissez ‘Tests’, puis ‘Quizz’
Documents annexes<br />
Documents annexes
Cycle du Ténia<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Cycle d’Echinococcus<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Cycle d’Enterobius vermicularis (oxyure)<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Cycle d’Ascaris lumbricoides<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles<br />
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont<br />
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.<br />
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade<br />
larvaire est très différentes des adultes.<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles<br />
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont<br />
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.<br />
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade<br />
larvaire est très différentes des adultes.<br />
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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles<br />
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont<br />
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.<br />
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade<br />
larvaire est très différentes des adultes.<br />
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Documents annexes
Insectes hémimétaboles et holométaboles<br />
Lorsque les insectes présentent un changement graduel dans leur développement, ils sont<br />
appelés hémimétabole. Les diverses stades (larve, nymphes, adulte) se ressemblent.<br />
Les insectes présentant des métamorphoses complètes sont dits holométaboles : leur stade<br />
larvaire est très différentes des adultes.<br />
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Documents annexes
Glossaire<br />
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des<br />
insectes<br />
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)<br />
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique<br />
Scolex La ‘tête’ d’un ténia<br />
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Documents annexes
Glossaire<br />
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des<br />
insectes<br />
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)<br />
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique<br />
Scolex La ‘tête’ d’un ténia<br />
RETOUR<br />
Documents annexes
Glossaire<br />
Chitine Polysaccharide rigide que l’on trouve par exemple dans l’exosquelette des<br />
insectes<br />
Cuticule La couche extérieure (‘peau’)<br />
Membrane anhiste Membrane blanchâtre, d’une épaisseur de 1-2 mm, autour du kyste hydatique<br />
Scolex La ‘tête’ d’un ténia<br />
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Documents annexes