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INDUSTRIE. 497
du plat à l'aide de trois dents de fer (ouglan). L'ouvrier, par suite
de cette disposition, ne peut évider complètement l'intérieur du
plat,
puisqu'il. est obligé de laisser toujours un support pour le
mandrin. Il fait disparaître ensuite ce support avec la taguelzimt.
La perche ou ressort (asedrou) est une branche de chêne-liége
de im,6o de longueur, qui est fichée en terre à ] ",7 5 en avant du
tour. A son extrémité . est attachée une courroie qui
(thazithmaf
s'enroule autour du mandrin et va se fixer à la pédale. Cette pé
dale (asebbad) est un morceau de frêne de om,4o de longueur,
dont l'un des bouts est maintenu en l'air par la courroie, tandis
que l'autre est fixé à une cheville plantée dans le sol.
Le support est une (Iberguen) tringle en fer, qui s'appuie sur
deux traverses portant d'un bout sur le haut des poupées et de
l'autre sur des montants verticaux placés derrière l'ouvrier. Ces
traverses et le support sont percés de trous distants l'un de l'autre
de om,o3.
C'est au moyen de ces trous et de deux chevilles que l'on fixe le
support à la distance convenable de l'objet à tourner.
Pour "façonner le bois, le tourneur kabyle n'a qu'une seule es
pèce d'outils. C'est un instrument en fer rond,
recourbé à son extré
mité en forme de rainette et muni d'un manche en bois de om,2 0
de longueur. On le nomme anechchab. Chaque ouvrier a plusieurs
de ces outils de différentes dimensions,
mais tous ont la même
forme. Il les aiguise au moyen d'une pierre de grès rouge (Imilk'en) ,
qui provient du Jurjura.
Les bois employés pour faire les thlbek'siin sont : le frêne,
l'aune, l'orme et le micocoulier.
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