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n'est pas scellée dans la meule tournante,
dans un logement qui lui est préparé.
INDUSTRIE. 489
elle pénètre seulement
Les meules sont du même grès calcaire que celles des moulins
à bras. La meule fixe est renflée en son milieu ; la meule tournante
est creuse. Les surfaces en contact avec le grain sont seulement
piquées, sans que l'on observe aucune disposition régulière. Le
diamètre de la meule tournante varie suivant le volume de l'eau.
La meule dite d'hiver a om,8o de diamètre, et celle d'été, om,6o.
Ces meules ont de om,i2 à o,mih d'épaisseur; elles sont percées,
au centre, d'un trou de om,t4 d'ouverture, par lequel arrive le
grain.
Pour régler la distance qui doit séparer les meules, on monte
plus ou moins l'arbre de la roue motrice. A cet effet , le tourillon
inférieur de cet arbre est engagé dans une pièce de bois formant
levier, que l'on peut mouvoir de la chambre du moulin. Le levier
est placé à peu près horizontalement; il pivote autour de l'une de
ses extrémités, et porte l'arbre moteur vers son milieu. Une branche
d'arbre est reliée à ce levier, et porte, à son extrémité, une forte
cheville, que l'on saisit quand on veut imprimer un mouvement au
levier. L'effort exercé et la meule arrivée à la hauteur voulue , on
maintient le levier dans sa position en plaçant des pierres sous la
cheville que l'on tient à la main, de manière à la caler.
La trémie (isnl) est formée par un couffin , percé à la partie in
férieure et attaché à un cadre formé de quatre bâtons. Un auget
en bois (lemeçob) se trouve au-dessus et conduit le grain au centre
de la meule tournante. Cet auget est suspendu au moyen de pe
tites cordes fixées au même cadre que la trémie. Un bâton, dont
une extrémité est encore attachée à ce cadre,
porte par l'autre bout
sur la meule , dont la surface supérieure est rugueuse. Dans son
mouvement, la meule tend à entraîner ce bâton; mais comme il
est aussi attaché à l'auget, celui-ci suit le mouvement de la meule
pendant qu'une aspérité entraîne le bâton, et son propre poids le
ramène en arrière dès que le bâton peut glisser. Le mouvement
de trépidation du bâton donne ainsi lieu au mouvement de va-et-
vient de la gaîne , et remplit les fonctions du babillard de nos mou-