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INDUSTRIE. 481<br />

se fait en brisant les liges avec des baguettes, puis un premier<br />

peignage, dans lequel les brins sont séparés (adelal) de l'étoupe<br />

(akmam). Les brins sont eux-mêmes soumis à un second- triage :<br />

les meilleurs (sekkl) sont réservés pour le fil de chaîne; les autres,<br />

pour le fil de trame (t'ama). Us sont peignés de nouveau au peigne<br />

fin,<br />

et filés à la quenouille et au fuseau.<br />

Le fil est acheté sur les marchés par les tisserands; mais, avant<br />

d'être placé sur le métier, il doit subir quelques préparations. On<br />

commence par le faire tremper dans l'eau pendant un certain<br />

temps, puis on le fait bouillir une heure ou deux dans de la les<br />

sive; après l'avoir lavé à grande eau, on le met dans un vase<br />

(k'aleb) rempli de lait aigre, où il séjourne vingt-quatre heures.<br />

En sortant de ce bain, il est. lavé de nouveau et séché. Le fil de<br />

trame est alors prêt à être employé.<br />

Le fil de chaîne reçoit, en plus, un apprêt dans un vase plein<br />

de mie de pain d'orge préalablement bouillie.<br />

Le métier à tisser le lin (thah'aoukilh) est tout à fait semblable<br />

aux métiers ordinaires des tisserands de France. Toutes les pièces<br />

y sont représentées; seulement, elles sont exécutées d'une manière<br />

plus grossière.<br />

Quant au type qui a servi de point de départ pour les deux,<br />

c'est assurément le même.<br />

La chaîne est tendue horizontalement entre deux ensouples<br />

(lemdhoua). Les fils de cette chaîne passent entre les dents du*<br />

peigne fixé dans le ros (chefra), qui peut recevoir un mouvement<br />

oscillatoire. Deux lisses (ennir), attachées aux extrémités de deux<br />

cordes passant sur deux poulies (ikhedouden), sont mises en mou<br />

vement par deux pédales , (ikobkhaben) el soulèvent tantôt les fils<br />

pairs, tantôt les fils impairs. L'ouvrier,<br />

ayant abaissé les fils pairs<br />

et,"<br />

par suite, élevé les fils impairs, lance entre eux la navette<br />

(amkouk) qui porte la bobine sur (thayaâbth) laquelle est enroulée<br />

la trame. Après la duite , le peigne est amené en avant pour serrer<br />

plus ou moins la trame contre les duites précédentes. Un chan<br />

gement dans la position des pédales renverse la disposition des<br />

fils de la chaîne, et la navette est de nouveau lancée, mais dans le

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