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de largeur et o'",2 0 d'épaisseur,
INDUSTRIE. 469
est posée horizontalement sur un
petit massif en maçonnerie, haut de o'",!30 au-dessus du sol. Au
milieu de cette table, est pratiquée une rainure circulaire de om, 37
de diamètre, de om, 0/1 de largeur et d'autant de profondeur, des
tinée à recevoir la cire fondue. C'est dans le cercle dont la rai
nure forme en quelque sorte la circonférence que se placent les
escourtins contenant la cire; un petit conduit (amziab), correspon
dant à la rainure et placé à la partie antérieure de la table, donne
écoulement au liquide.
De chaque côté, et à égale distance du centre du cercle, sont
assemblés solidement sur la table deux montants verticaux en bois,
reliés, à la partie supérieure,
par une traverse. Cette traverse est
percée, en son milieu, correspondant au centre du cercle, d'un
trou taraudé qui reçoit une vis en bois verticale. En descendant,
cette vis presse sur un plateau qui repose sur les escourtins et qui
glisse dans des rainures le long des montants du pressoir. Le
mouvement est imprimé à la vis au moyen de leviers.
Ces pressoirs sont les plus employés; nous en avons vu, cepen
dant, d'une construction un peu différente.
Les montants sont remplacés par deux vis en bois verticales
qui traversent la table et sont immobiles. Un plateau (el-loueh),
percé de deux trous qui donnent passage aux vis,
est placé paral
lèlement à la table et repose sur la pile des escourtins. Lorsque
ce plateau est en place, on engage sur chacune des vis un écrou
en bois muni de poignées à ses extrémités, et on le fait descendre
jusqu'au plateau.
Deux hommes font alors tourner ces écrous,
qui pressent sur le
plateau. Lorsque l'un des écrous descend plus vite que l'autre , on
arrête le mouvement de ce côté en plaçant verticalement une che
ville de bois entre la table el le plateau; des mortaises sont prati
quées à cet effet dans le plateau et dans la table.
Les manipulations pour obtenir la cire sont peu nombreuses.
On commence par faire bouillir le gâteau de cire avec de l'eau
dans un grand chaudron de cuivre ( tandjera), puis on verse la pâte
liquide qui résulte de cette cuisson dans des escourtins en halfa