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ARBORICULTURE. 435
plantés. Ceux qui sont restés trois ans en pépinière produisent la
deuxième année après la transplantation. Ces jeunes sujets se
vendent, suivant leur âge, de 3o à 5o centimes.
3° Les rejetons pris sur les racines (ouchelikhenf
k° Les marcottes [ourMllen).
Lorsqu'on plante un figuier,
quel que soit d'ailleurs le mode
de plantation employé, on creuse toujours une tranchée, et non
un trou rond ou carré, comme pour les- autres arbres. Le jeune
sujet est couché dans cette tranchée,
et l'on a soin de faire plusieurs
incisions à Fécorce de la partie enterrée, afin de faciliter l'émis
sion des racines.
Les plantations de figuiers se font depuis la fin d'octobre jus
qu'au commencement de mars.
Bien que les alignements ne soient pas rigoureusement obser
vés, les jeunes plants sont toujours disposés en quinconce, de ma
nière que les racines ne puissent se rencontrer ni se nuire.
Les figuiers obtenus par les procédés que nous venons d'indi
quer donnent les mêmes fruits que les arbres dont ils proviennent.
Il est inutile de les greffer.
On n'emploie la greffe que pour changer l'espèce ou rajeunir
un vieux tronc. Les greffes en usage sont : la greffe en fente, sur
la tige ou sur la racine, et la greffe en écusson. La première se
pratique en février ou mars, et la seconde, depuis la fin de mars
jusqu'au milieu de l'été.
Aux approches de l'hiver, tous les bourgeons des figuiers, et
même les extrémités, des tiges,
sont recouverts d'une couche de
bouse de vache , destinée à les préserver du froid.
Dès les premiers jours de janvier, les travaux commencent dans
les vergers de figuiers; ils se continuent ensuite, presque sans in
terruption, jusqu'à la récolte.
La première opération consiste à déchausser le pied de l'arbre,
à couper les petites racines qui sortent de terre, et à disposer le
terrain en godet, pour retenir les eaux pluviales. Les propriétaires
qui ont du fumier le placent dans ce godet.
'■ On donne ensuite- un premier labour, qui est suivi de trois