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38 LA KABYLIE.
longue colline à mamelons de plus en plus élevés, qui viennent
s'appuyer sur les flancs des montagnes. Dans les ravins qui dé
coupent les mamelons, on peut remarquer une stratification bien
nette de ces dépôts, dont les petits lits sont inclinés vers l'ouest.
« Ces poudingues paraissent former assez loin le sous-sol de la
plaine de's Issers; la partie supérieure est remplie par des couches
.d'argile noire, plus ou moins sableuse,
qui rendent fort difficile,
pendant Thiver, l'accès de la route de Drâ el-Mizan.»
Terrain plutonique récent.
L'existence d'un terrain plutonique d'origine récente, posté
rieur à l'époque miocène,
nous est révélée par la présence de
nombreux îlots dé roches volcaniques, basaltes, etc. le long du
littoral de la Kabylie du Jurjura.
Ces îlots sont tous enclavés dans le terrain tertiaire moyen.
On en compte trois grands , qui sont situés : le premier aux en
virons de Dellys, lé second entre l'Oued el-Arba et le cap Djined,
et le troisième auprès de Mers el-Hadjadj.
Les roches basaltiques.et trappéennes forment tantôt.des amas
irréguliers, tantôt de véritables dykes entre les couches du terrain
tertiaire moyen. Le massif auquel appartient le cap Djined s'étend
le long de la mer sur 8 kilomètres environ de longueur et couvre
une surface de 3o kilomètres. Les basaltes ou trapps y sont coupés
par des veines de serpentine et de carbonate de chaux; on y trouve
de nombreux zéolithes. De même que le terrain tertiaire moyen,
ces roches éruptives contiennent des fragments d'un combustible
minéral qui offre bien moins l'apparence d'un lignite que l'aspect
d'une houille de bonne qualité : ce n'est cependant que du lignite
arraché au terrain miocène et modifié par son contact avec la roche
éruptive dans laquelle il est quelquefois complètement enclavé.
RÉSUMÉ.
Comme synthèse des faits que nous venons d'exposer, nous