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36 LA KABYLIE.
«La partie ouest de la coupe est plus intéressante au point
de vue paléontologique : si,
après avoir traversé la petite vallée
de l'Oued Medouah, on s'engage dans le lit de l'Oued Sebt, entre
les montagnes des Bou Hinoun et celles dès Betrona (Ibethrou
nen), on trouve des couches assez fossilifères. Les premières que
l'on rencontre en rentrant dans le groupe sont naturellement
les argiles supérieures ; elles sont inclinées de. 2 5° E. , comme
toutes celles que nous allons rencontrer. Ces argiles renferment
le Schizasler eurynatus. An-dessous des marnes, un calcaréo-
banc
marneux a donné de très-nombreux individus d'un petit Schizaster
à déterminer, puis de bons exemplaires du Clypeaster Folium, un
Eupatangus et des traces de Spalangus. Cette couche , la plus riche
de toutes,
le côté nord du ravin au milieu des arbousiers et des lentisques
est surtout bonne à explorer sur le sentier qui longe
qui couvrent le flanc de la montagne.
«En continuant à suivre le lit de la rivière, on yoit, au-des
sous de ces couches,- apparaître les calcaires sableux durs. La
gorge, très-étroite déjà, se resserre de plus en plus; à l'entrée
dans cette partie, on peut recueillir le Schizaster eurynotus, le Co-
noclypus plagiosomus, des Janira,
et très-déterminables,
la roche.
etc. Ces fossiles sont abondants
mais il est très-difficile de les extraire de
«Au-dessous de ce point, les calcaires forment un banc d'une
épaisseur considérable. Le ruisseau serpente là au fond d'un ravin
à pic, dont les murailles, hautes de 3o à 4o mètres, ne sont pas
toujours à 1 mètre de distance Tune de l'autre. Sur toute la paroi
de ce ravin Ton aperçoit des coupes et des fragments d'Oursins,
le plus souvent de Conoclypus plagiosomus.
«A ces calcaires succèdent d'autres calcaires jaunâtres marneux,
avec débris d'Huîtres, puis des couches poudinguifèrescoquillières,
dans lesquelles on peut recueillir les Pectunculus Insubricus, Pecten
scabrellus, Janira Burdigalensis , Clypeaster marginatus et un autre.
Clypeaster indéterminé. Les dernières couches visibles, c'est-à-dire
celles qui sont complètement composées de débris de micaschistes
et de gneiss, et qui reposent directement sur ces dernières roches.