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DESCRIPTION PHYSIQUE. 33<br />

sur le flanc des montagnes. Chez les Maâtka, à l'ouest du bassin,<br />

on les voit, près des villages d'Ir'il Ouberouag et de Teret Hamza ,<br />

élevées à une hauteur de 600 mètres; chez les Béni R'aten (Aït<br />

Iraten), les premières couches sont à 376 mètres sur les coteaux<br />

de Djemâ Si Asklaoui; chez les Fraouçen, les Djennad, les Oua-<br />

guennoun,<br />

elles atteignent des élévations encore plus considé<br />

rables. Chez les Béni Ghobri (Ait R'oubri), elles forment un haut<br />

plateau considérable et recouvrent complètement les terrains mé<br />

tamorphiques.<br />

«Partout où Ton peut observer l'étage qui nous occupe, on lé<br />

trouve invariablement composé : 1"<br />

de couches de poudingues plus<br />

ou moins grossiers, quelquefois 20<br />

coquilliers; de bancs puissants<br />

3°<br />

de calcaires sableux, puis argileux; d'assises peu épaisses de<br />

-marnes fossiles et d'argiles qui surmontent le tout.<br />

«Cette composition des couches miocènes est parfaitement<br />

conforme à celle que M. Fournel a indiquée dans les environs de<br />

Dellys,<br />

la mer.<br />

ce qui prouve que la formation du Sébaou s'étend jusqu'à<br />

«Les poudingues et les calcaires sont toujours visibles sur le<br />

flanc des montagnes et dans les nombreux ravins qui les sillon<br />

nent; les marnes, au contraire,<br />

ne se voient guère que dans la<br />

plaine; à part quelques points où l'on peut encore les observer à<br />

une certaine altitude,<br />

elles ont généralement disparu des pentes<br />

et des lieux élevés. Elles s'étendent d'un côté à l'autre des mon<br />

tagnes, forment une multitude de mamelons arrondis, à pentes<br />

douces, à surfaces crevassées, dont l'aspect est complètement dif<br />

férent de celui des montagnes voisines. Toute cette vallée, habitée<br />

par la grande tribu des Amraoua (Iâmraouien), est fertile et bien<br />

cultivée en froment, orge et sorgho.<br />

«Le terrain miocène de la Kabylie, contrairement à ce qui a<br />

lieu dans beaucoup d'autres endroits du Tell algérien, ne contient<br />

aucun gisement de minéraux,<br />

au moins dans les endroits explo<br />

rés. Sous le rapport paléontologique, il ne présente qu'un intérêt<br />

assez médiocre.<br />

«Les coupes naturelles de ce terrain sont très-mullipliées au-<br />

:i

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