29838 T1.pdf

DESCRIPTION PHYSIQUE. 13
avec le Sébaou à quelques kilomètres au-dessus du hordj ruiné
de Sébaou.
La rivière des Aït Aïssi et l'Oued Bougdoura sont les deux
affluents principaux de la rive gauche du Sébaou. Parmi les af
fluents secondaires, on remarque : le ruisseau des Aït Khelili,
l'Ir'zer-en-Teler'lour't (ruisseau aux eaux troubles), qui sépare les
Ait Fraouçen des Aït Iraten, et l'Ir'zer-n-es-Sebt, qui a sa source
dans le massif des Maâtka et tire son nom de l'ancien marché du
samedi des Amraoua.
Les affluents de la rive droite,
vu le peu d'étendue de leurs
cours, sont d'une faible importance. On peut cependant citer
ITr'zer Ouserdoun (ruisseau du mulet), l'Ir'zer Boudeles (ruisseau
du Dis) et l'Asif Ouregradj (rivière du gravier).
La plupart des cours d'eau secondaires de la Kabylie sont à sec
en été. Un certain nombre de ceux qui avoisinent le Jurjura ont
cependant de l'eau en toute saison,
et font mouvoir un grand
nombre de moulins à blé. Il serait peut-être possible d'y faire avec
succès des essais de pisciculture. Les eaux sont assez vives et assez
fraîches pour que les truites puissent y réussir.
A l'exception de l'Asif el-Hammam (rivière des qui , bains) donne
son nom à l'une des grandes confédérations kabyles, et de l'Asif
Oubay, dont le nom rappelle celui de la rivière d'Ubaye dans les
Alpes, les torrents qui roulent à la mer les eaux du versant nord
de la chaîne littorale sont sans importance.
GEOLOGIE.
OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L'immense muraille du Jurjura couverte de neiges pendant six
mois de l'année, que d'Alger l'œil du promeneur aperçoit à l'ho
rizon , et les nombreux contre-forts qui viennent s'y souder, ont
longtemps irrité, sans la satisfaire, la curiosité des géologues. La
science y a pénétré à la-suite de nos colonnes;
elle a pu facile
ment constater la constitution de la zone montagneuse inférieure ;
mais les hautes cimes avec leurs grandes masses calcaires d'une