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Mû LA KABYLIE.<br />

frir des ravages exercés par les Chacals, les Mangoustes, les Ge-<br />

nettes, le Putois Bocameile, etc.<br />

En revanche, on n'y voit pas ces troupes de rongeurs qui in<br />

festent les plaines du Sud.<br />

La grande classe des Oiseaux n'est représentée d'une manière<br />

brillante, dans le Jurjura, que par la famille des rapaces. On les<br />

aperçoit, tantôt posés au sommet des pitons ou sur les consoles<br />

des rochers, tantôt décrivant dans le ciel d'immenses spirales et<br />

se dirigeant vers les marchés, dont la voirie trouve en eux des<br />

agents officieux et protégés.<br />

Les Vautours, les Aigles, les Gypaètes, sont les dignes hôtes du<br />

Jurjura. Autour d'eux croassent Choucas et Corbeaux.<br />

La grâce cependant n'a pas été refusée à la montagne : elle y<br />

est représenlée parles Hirondelles, les grands Martinets à ventre<br />

blanc, le Merle bleu et le Merle à plastron.<br />

Tous les jours en été, vers dix heures, on voit s'élever dans<br />

l'air, en chantant, la troupe multicolore des Guêpiers.<br />

Dans les plaines, peu d'oiseaux; de temps à autre, une Alouette<br />

plane avec de joyeu-x gazouillements; le Proyer se balance ftasom-<br />

met d'une tige d'asphodèle,<br />

buisson d'aubépine. Lorsque les<br />

plaine, à l'ombre<br />

des'<br />

et le Rollier bleu se perche sur un<br />

chaleurs'<br />

de Tété ont torréfié la<br />

artichauts sauvages et des grands chardons<br />

se réfugient la Caille d'Afrique et des compagnies de Poules de<br />

Carthage.<br />

Les rivières ne se peuplent de gibier que l'hiver.<br />

La région des contre-forts est plus favorisée : les oiseaux chan<br />

teurs et jaseurs se glissent dans les haies le long des chemins<br />

creux ; dans les vergers frais, le Rossignol chante, même à midi;<br />

perdu au milieu des branches et des pampres grimpants.<br />

Les grands bois sont silencieux, et leur majesté sombre n'est<br />

guère troublée que par le vol d'un Merle, le roucoulement mé<br />

lancolique des Ramiers, le cri aigu de la Sittelle et le bruit sec<br />

produit par le bec des Epeiches frappant à temps égaux le tronc<br />

des vieux chênes.<br />

Parfois cependant passe dans les cimes une bande moqueuse

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