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DESCRIPTION PHYSIQUE. 7
médiat du Jurjura sont : les Ait Ouâban, à 1 i46 mètres, et Tala-
n-Tazart (la fontaine des , figues) à 112/1.
De Tizi Oujaboub jusqu'à Tisser les crêtes de la chaîne sont
sensiblement plus basses,
passent pas 1000 mètres.
et restent à des hauteurs qui ne dé
Le prolongement oriental se maintient à des cotes beaucoup
plus élevées. On y remarque des sommets comme Azrou-n-Tehour,
à 1823 mètres; Tazibart, à 1723; Azrou-n-A'ït Ziki , à 1707. Le
Tizi-n-Cheriâ (col de la loi), le plus bas des cols qui le traversent,
est encore à ia3i mètres au-dessus du niveau de la mer. Ce col
est d'un accès facile, et c'est par lui, sans doute,
que passera un
jour la route qui reliera Alger avec la vallée de l'Oued Sahel.
La crête de cette partie de la chaîne est remarquable par sa
largeur. En beaucoup d'endroits,
plusieurs escadrons de cavalerie
y manœuvreraient facilement. On pourra, sans dépenses extra
ordinaires,
construire une route qui longera cette crête dans
presque toute sa longueur et sera d'une très-grande importance
stratégique, se reliant, d'une part, avec la route de Fort-Napo
léon au col de Tirourda, et, de l'autre, avec celle qui montera
de la vallée du Sébaou à Tizi-n-Cheriâ.
Les populations qui habitent les pentes et les contre-forts les
plus voisins de la chaîne du Jurjura sont, en allant de l'ouest à
l'est : les Ait Khalfoun, les Inezliouen (Nezlioua), les Frikat, la
confédération des Igouchdhal (Guechtoula), la confédération des
Ait Sedka, la confédération des Igaouaouen (Zouaoua) ' les Illil-
ten, les Illoulen Oumalou, les Aït Ziki, les Ait Idjer, les Aït R'oubri,
les Ir'il-en-Zekri, les Aït Hasaïn et les Tiguerin.
Les reliefs du terrain occupé par ces populations n'offrent, en
généra],
rien d'assez régulier ni d'assez remarquable pour mo
tiver des descriptions particulières.
Le territoire des Igaouaouen et de quelques tribus adjacentes
Le mot Zouaoua n'est employé que par les Arabes. Les Kabyles s'en servent seule
ment lorsqu'ils parlent l'arabe. Nous pensons que ce mot est l'altération, par le chan
gement du th kabyle enz, ieAth Ouaoua, pluriel régulier de Agaoua (fils d'Aoua),qui
sert à désigner un homme des Igaouaouen. (Voir à ce sujet la Revue africaine , t. V, p. 1 82 .)