The Lion - Lions Clubs International - MD 112 Belgium

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6 Le nouveau président international rêve de la famille Tam Wing Kun m’a fait confiance en me disant à Oak Brook: «En un an j'ai pris les trois plus importantes décisions de ma vie." Tam, en Juillet, a été élu le 95e président du Lions Club International. Il est le premier président international issu de Chine. Dans son bureau est accrochée une affiche avec des caractères chinois qui parlent des «descendants des dragons ». Pour les chinois, le dragon est symbole de force et d'énergie et s’ils vous disent que vous êtes un «dragon», c'est un compliment. Tam est allé à l'école à Hong Kong, il y a débuté son entreprise internationale et y a élevé ses enfants dans les valeurs traditionnelles chinoises. Mais son histoire est universelle. Son parcours l'a conduit au plus important bureau du Lions Club International. Ses défis et ses réussites en tant que chef de famille, industriel, et en tant que Lion l’ont amené au projet de sa présidence actuelle. INTERNATIONAL L’équipe de Tam Décision initiale. Tam avait seize ans quand il y eut une tornade à Hong Kong. Il allait à l'école et avait trois petits boulots. Il travaillait jour et nuit. Cette ambition venait de ses parents. «Mon père m'a dit que si les enfants n’ont pas au moins autant de succès que leurs parents, leur éducation doit être considérée comme un échec ". Sa mère aussi a estimé qu'il devait faire des efforts à l'école pour être la fierté de sa famille. La famille Tam a déménagé en 1955 à Hong Kong. Il avait cinq ans. Déjà alors, il était très motivé. Il dut soudainement apprendre l'anglais. Cela n'a pas été facile, mais il l'a fait. Plus tard, il s'est retrouvé dans l'industrie du fret. A 20 ans, son entreprise l'a envoyé aux États-Unis pour apprendre le métier. Il a déménagé de New York à Los Angeles et San Francisco. - Hong Kong est une ville idéale pour y apprendre à comprendre les différentes cultures. L'industrie du fret a aidé encore plus Tam à naviguer dans un mix international. "On y apprend à respecter les gens et leur mode de vie." Dans la trentaine, Tam a su qu'il était prêt pour une décision importante. "À Hong Kong, vous êtes né avec l'entrepreneuriat dans le sang. Si vous voulez vraiment gagner, vous devez démarrer votre propre entreprise ", m’a-t-il dit. Aujourd'hui sa société de transport a 200 employés et 20 bureaux dans le monde. Tam (à droite) avec un patient dont la vision est restaurée grâce à l'action Sight First en Chine. Tam (rechts) met een patiënt van wie het gezichtsvermogen is hersteld dankzij de SightFirst Actie in China. Deuxième décision Quinze années plus tard, Tam a dû réconforter son épouse, préparer les repas, l’emmener chez les médecins et dans les hôpitaux, lui dire qu'elle ne devait pas se laisser faire par le cancer. En vain. Tiffany Tam, 23 ans, m’a déclaré: «Ce que j'admire le plus au sujet de mon père est son amour pour ma mère." Tam est un père sérieux qui a toujours encouragé ses enfants à faire de leur mieux. Irène était une mère douce, qui faisait des blagues et arrangeait un atterrissage en douceur si quelque chose se passait mal. Ensemble ils formaient une équipe qui emmenait la famille en voyage à des événements sportifs de ski au Japon et aux États-Unis. De cette équipe, Tam a émergé après un engagement de quatre ans. Irène a gagné son cœur en ne désirant rien d’autre que son amour et son dévouement. Et ça, il lui a donné. Quand Tam avait 31 ans, ils se sont mariés. Sa dévotion à sa famille n'a pas eu d'incidences sur son engagement professionnel ou de Lions. Lors de la Convention Internationale des Lions à Hong Kong en 1992, il a couru 25 heures par jour avec elle. Mais quand il a dit à Irène que peut-être une nouvelle convention viendrait à Hong Kong en 2005 et qu'il aimerait y participer à nouveau, elle a dit: «Si tu pars maintenant, tu ne reviens plus". Alors Tam est resté où il était. Mais une heure après, ils sont tombés d’accord, car Irène savait ce que le Lions signifiait pour lui ... Ils ont nourri les enfants ensemble, fait des plans pour l'avenir. Le cancer d’Irène les a rapprochés.

Tam a su durant tout ce temps que son mariage avec Irène avait été une décision importante dans sa vie. Quand elle a été affaiblie par la maladie, il se demandait si elle avait été satisfaite de la vie qu'ils avaient partagée. Sur son lit de mort, il a ramassé tout son courage et lui a demandé «Voudras-tu encore m'épouser dans une prochaine vie?". Sa réponse a été: «Oui». Troisième décision A Taiwan, en 1981, Tam a vu un pin avec la lettre L sur le revers de quelqu'un. «Qu'est-ce que c'est?" a-t-il demandé. "C’est un groupe unique, dont je suis membre. Rejoindre le Lions est excellent pour votre statut social », a dit l'homme. Peu de temps après, un autre partenaire d'affaires lui a dit qu'un Lions club allait commencer à Hong Kong. Tam y est entré et cette décision a changé sa vie. Tam était le plus jeune membre du club, le «charter président » avait 94 ans. Tam a regardé les membres du club autour de lui et se demandait si c'était bien ce qui convenait pour lui. Il hésitait encore. Tam a commencé à leur apporter des douceurs, des biscuits, de la pâte dentifrice et autres produits médicaux pour les personnes âgées. Il pouvait à peine croire à leur réaction. Ils lui serraient la main et l'embrassaient. Ce n'était pas la valeur des cadeaux qui était important pour eux, mais l'amour et le soin mis dans ce geste. C’est alors qu’il a vraiment compris l’esprit des Lions. Nous partageons notre bonheur avec les autres et les aidons en cas de besoin. Tam a également été heureux de voir comment le Lions club l’a traité en tant que membre de la famille. «En tant que nouveau Lion, j'étais un peu comme un bébé. Le club m'a choyé et gâté jusqu'à ce que j’aie pu me tenir sur mes deux pieds. Tous nos clubs devraient interagir comme une famille. " Tam a été Lion à un moment difficile dans l'histoire de Hong Kong. En 1984, le gouvernement britannique a accepté de céder pour l’année 1997 la souveraineté de Hong Kong à la Chine. Certains résidents de Hong Kong sont partis. Beaucoup de personnes étaient incertaines quant à son avenir. Tam a lancé en collaboration avec d'autres Lions le plus grand projet du Lions à Hong Kong. Sous sa direction, ils ont recueilli plus de 2 millions de dollars américains pour un Centre d'éducation à la nature, qui maintenant reçoit chaque année, près d’un demi million de visiteurs. "Nous avons pu compter sur la confiance de nombreuses personnes. Nous voulions leur démontrer que clairement l'avenir de Hong Kong était positif. " Faire approuver par les autorités l’idée d'une convention internationale avec un défilé de milliers de personnes - en ces temps politiques troublés - n'a pas été facile. Rien de tout cela n'était jamais arrivé auparavant. Mais Tam était convaincu que Hong Kong pourrait le faire. Et les preuves ont été fournies ... Tam voulait plus. Des millions de Chinois étaient aveugles à cause de la cataracte. Le système de santé échouait. En Chine il n'y avait pas le Lions Club ni d'autres organismes sans but lucratif qui auraient pu fournir une assistance à l’intérieur des frontières chinoises. Tam et d'autres Lions ont obtenu des autorités chinoises de pouvoir commencer une campagne contre la cataracte avec les Lions. D'abord un projet-pilote, plus tard, avec la Sight First China Action. 5,2 millions de personnes atteintes de cataracte ont recouvré la vue. Par cette action d'envergure le Lions International a été soudain reconnu en Chine. La famille de Tam célèbre un anniversaire avec sa mère. Tams familie viert een verjaardag met zijn moeder. Donc, des clubs ont pu y être créés. En 2008 un tremblement de terre a tué 70.000 personnes dans le Sichuan. Tam a vu les images à la télévision et est entré en action ... Il croit dans les Lions et rêve de leur capacité d’aide à la société. Il rêve les yeux ouverts et fait de ces rêves une réalité… Article Jay Copp traduction Danielle Evraud INTERNATIONAL 7

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Le nouveau président international<br />

rêve de la famille<br />

Tam Wing Kun m’a fait confiance en me disant à Oak Brook:<br />

«En un an j'ai pris les trois plus importantes décisions de ma vie."<br />

Tam, en Juillet, a été élu le 95e président du <strong>Lion</strong>s Club <strong>International</strong>. Il est le premier président<br />

international issu de Chine. Dans son bureau est accrochée une affiche avec des caractères<br />

chinois qui parlent des «descendants des dragons ». Pour les chinois, le dragon est symbole<br />

de force et d'énergie et s’ils vous disent que vous êtes un «dragon», c'est un compliment.<br />

Tam est allé à l'école à Hong Kong, il y a débuté son entreprise internationale et y a élevé ses<br />

enfants dans les valeurs traditionnelles chinoises.<br />

Mais son histoire est universelle. Son parcours l'a conduit au plus important bureau du <strong>Lion</strong>s<br />

Club <strong>International</strong>. Ses défis et ses réussites en tant que chef de famille, industriel, et en tant<br />

que <strong>Lion</strong> l’ont amené au projet de sa présidence actuelle.<br />

INTERNATIONAL L’équipe de Tam<br />

Décision initiale.<br />

Tam avait seize ans quand il y eut une tornade<br />

à Hong Kong. Il allait à l'école et avait<br />

trois petits boulots. Il travaillait jour et nuit.<br />

Cette ambition venait de ses parents. «Mon<br />

père m'a dit que si les enfants n’ont pas au<br />

moins autant de succès que leurs parents,<br />

leur éducation doit être considérée comme<br />

un échec ". Sa mère aussi a estimé qu'il devait<br />

faire des efforts à l'école pour être la<br />

fierté de sa famille.<br />

La famille Tam a déménagé en 1955 à<br />

Hong Kong. Il avait cinq ans. Déjà alors, il<br />

était très motivé. Il dut soudainement apprendre<br />

l'anglais. Cela n'a pas été facile,<br />

mais il l'a fait.<br />

Plus tard, il s'est retrouvé dans l'industrie du<br />

fret. A 20 ans, son entreprise l'a envoyé aux<br />

États-Unis pour apprendre le métier. Il a déménagé<br />

de New York à Los Angeles et San<br />

Francisco. - Hong Kong est une ville idéale<br />

pour y apprendre à comprendre les différentes<br />

cultures. L'industrie du fret a aidé encore<br />

plus Tam à naviguer dans un mix<br />

international. "On y apprend à respecter les<br />

gens et leur mode de vie."<br />

Dans la trentaine, Tam a su qu'il était prêt<br />

pour une décision importante. "À Hong<br />

Kong, vous êtes né avec l'entrepreneuriat<br />

dans le sang. Si vous voulez vraiment gagner,<br />

vous devez démarrer votre propre entreprise<br />

", m’a-t-il dit.<br />

Aujourd'hui sa société de transport a 200<br />

employés et 20 bureaux dans le monde.<br />

Tam (à droite) avec un patient dont la vision est restaurée<br />

grâce à l'action Sight First en Chine.<br />

Tam (rechts) met een patiënt van wie het gezichtsvermogen<br />

is hersteld dankzij de SightFirst Actie in China.<br />

Deuxième décision<br />

Quinze années plus tard, Tam a dû réconforter<br />

son épouse, préparer les repas, l’emmener<br />

chez les médecins et dans les<br />

hôpitaux, lui dire qu'elle ne devait pas se<br />

laisser faire par le cancer. En vain.<br />

Tiffany Tam, 23 ans, m’a déclaré: «Ce que<br />

j'admire le plus au sujet de mon père est son<br />

amour pour ma mère."<br />

Tam est un père sérieux qui a toujours encouragé<br />

ses enfants à faire de leur mieux.<br />

Irène était une mère douce, qui faisait des<br />

blagues et arrangeait un atterrissage en<br />

douceur si quelque chose se passait mal.<br />

Ensemble ils formaient une équipe qui emmenait<br />

la famille en voyage à des événements<br />

sportifs de ski au Japon et aux<br />

États-Unis. De cette équipe, Tam a émergé<br />

après un engagement de quatre ans. Irène<br />

a gagné son cœur en ne désirant rien<br />

d’autre que son amour et son dévouement.<br />

Et ça, il lui a donné. Quand Tam avait 31<br />

ans, ils se sont mariés.<br />

Sa dévotion à sa famille n'a pas eu d'incidences<br />

sur son engagement professionnel<br />

ou de <strong>Lion</strong>s. Lors de la Convention <strong>International</strong>e<br />

des <strong>Lion</strong>s à Hong Kong en 1992, il a<br />

couru 25 heures par jour avec elle. Mais<br />

quand il a dit à Irène que peut-être une<br />

nouvelle convention viendrait à Hong Kong<br />

en 2005 et qu'il aimerait y participer à nouveau,<br />

elle a dit: «Si tu pars maintenant, tu ne<br />

reviens plus". Alors Tam est resté où il était.<br />

Mais une heure après, ils sont tombés d’accord,<br />

car Irène savait ce que le <strong>Lion</strong>s signifiait<br />

pour lui ...<br />

Ils ont nourri les enfants ensemble, fait des<br />

plans pour l'avenir. Le cancer d’Irène les a<br />

rapprochés.

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