The Lion - Lions Clubs International - MD 112 Belgium
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Le pèlerinage<br />
parrainé pour un orphelinat<br />
Dans l’édition anglaise de the <strong>Lion</strong> distribuée dans le monde, le LC<br />
Brussels Heraldic raconte la randonnée de 1400 miles d’un de leur<br />
membre jusque Saint Jacques de Compostelle. Le club et des amis<br />
l’ont sponsorisé pour une bonne cause: un orphelinat en Egypte.<br />
Nous avons le plaisir de le présenter aux <strong>Lion</strong>s de Belgique.<br />
Ce lion belge est Robert Vrydagh. Il a<br />
déambulé dans l’or des champs de céréales,<br />
pénétré dans d’exquises églises<br />
vieilles de plusieurs siècles, dans de minuscules<br />
villages oubliés et regardé le soleil ardant<br />
tomber sous le vaste océan. Il a<br />
marché 1.400 miles (2254 km) de son domicile<br />
près de Bruxelles toujours à pied jusque<br />
Saint Jacques de Compostelle en Espagne.<br />
Son pèlerinage à la tombe de Saint<br />
Jacques est une destination pour les chrétiens<br />
fervents depuis le Moyen-âge. C’était<br />
aussi une sorte de retraite après une carrière<br />
occupée en entreprise. Et enfin ce<br />
voyage a été un moyen d’engager son<br />
club <strong>Lion</strong>s dans une collecte de fonds pour<br />
un orphelinat en Egypte.<br />
Robert Vrydagh, âgé de 63 ans, est revenu<br />
intact chez lui, en train, après 94 jours de<br />
randonnée « à part une large ampoule et<br />
un méchant hématome sur ma cheville<br />
droite à cause des nouvelles chaussures<br />
que j’ai dû acheter », explique-t-il. Il n’est<br />
en fait pas homme à courir, ni à nager, mais<br />
il est revenu en meilleure forme et plus léger<br />
de 8 kilos (17,5 pounds). Il a aussi gagné en<br />
paix de l’âme.<br />
« Je me souviendrai de ces semaines passées<br />
dans la solitude presque totale comme<br />
probablement les plus riches de ma vie », dit<br />
Robert Vrydagh, qui a travaillé dans des sociétés<br />
multinationales pour Phillips 66, A.B.<br />
Dick, Sherwin Williams, Johnson & Johnson<br />
et finalement pour le géant des téléphones<br />
cellulaires Mobistar.<br />
Robert Vrydagh marchait solitaire mais il a<br />
rencontré de nombreuses personnes amicales.<br />
« Un pèlerin est perçu comme une<br />
sorte d’humain spéciale, il déclenche des<br />
réactions basiques d’hospitalité et de soutien<br />
», dit-il. « Cela vient d’autres pèlerins<br />
mais aussi d’étrangers inconnus qui vous offrent<br />
juste des fruits, de l’eau, une conversation<br />
ou un lit pour la nuit. »<br />
Un de ses plus beaux souvenirs est la rencontre<br />
de trois Jeunes enfants alors qu’il<br />
était à quelques jours de Saint Jacques de<br />
Compostelle. Un des garçons a été la première<br />
personne du trajet à reconnaître le<br />
drapeau belge sur son sac à dos. Le garçon<br />
l’a assailli de questions: « Où avez-vous<br />
commencé ? » « Avez-vous une femme et<br />
des enfants? » « Que pensent-ils de votre<br />
voyage? » « Où dormez-vous ? » Le garçon<br />
était absolument sans intérêt pour le défi<br />
physique du voyage. « Il était directement<br />
dans le présent », constatait Robert Vrydagh.<br />
« Je me demande encore, ai-je rencontré<br />
un avatar du Petit Prince de Saint<br />
Exupéry ? »<br />
Robert Vrydagh appartient au <strong>Lion</strong>s club<br />
Brussels Heraldic, un club comptant 22<br />
membres de 12 nationalités. (R. Vrydagh est<br />
Belge mais il a étudié l’anglais « britannique »<br />
dès 14 ans.) Le Président du club, Dominic<br />
Kelleher avait visité l’Egypte et les orphelinats<br />
gérés par FACE, un groupe à but non<br />
lucratif. Robert Vrydagh a été impressionné<br />
aussi. Alors le club a accepté de donner un<br />
euro par kilomètre parcouru. Ainsi une<br />
somme de plus de € 2.500 a été atteinte.<br />
Son long trek a été particulièrement satisfaisant<br />
parce qu’il y a inclus «une dimension<br />
cachée de la marche d’un pèlerinage<br />
chrétien en sachant qu’il serait bénéfique à<br />
des enfants musulmans », dit Robert Vrydagh.<br />
Son identité <strong>Lion</strong>s n’était pas cachée. Robert<br />
Vrydagh portait un large pin <strong>Lion</strong>s sur<br />
sa bandoulière. Il a attiré l’attention des<br />
gens qu’il a rencontrés comme une dame<br />
au service du tourisme en France. Baissant<br />
la voix, elle a dit à Robert Vrydagh : « Je suis<br />
désolée mais mon mari m’a fait rejoindre le<br />
Rotary. »<br />
Traduction D. Evraud<br />
<strong>MD</strong><br />
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