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bulletin 50.pdf - Ville du Tréport

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LA VILLE<br />

MET EN SCÈNE<br />

SA LIBÉRATION<br />

LES ESPOIRS<br />

DU JUDO<br />

LES GENS D’ICI<br />

Charles MASSON


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Fax : 02 35 50 04 44<br />

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de Monsieur le Maire <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong><br />

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Page 3<br />

ÉDITORIAL<br />

par Alain LONGUENT,<br />

Maire <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong><br />

Page 4<br />

REPÈRES<br />

Quelques dates à retenir<br />

Page 5<br />

REGARDS<br />

Des couleurs<br />

pour préparer les manifs<br />

Page 6<br />

TRAVAUX<br />

Des logements et un hôtel<br />

sur l’esplanade “La fée des mers”<br />

Page 7<br />

ÉDUCATION<br />

La garderie n’est plus<br />

ce qu’elle était<br />

Page 8<br />

DANS LA VILLE<br />

La ville met en scène<br />

sa libération<br />

Page 9<br />

DANS LA VILLE<br />

La photo de Rachel Salmona<br />

dans sa classe<br />

Page 10<br />

DANS LA VILLE<br />

La couture<br />

pour exprimer son talent<br />

Page 11<br />

DANS LA VILLE<br />

Les aides-ménagères aptes<br />

à donner les premiers secours<br />

Page 12<br />

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES<br />

Ne soyez pas têtus,<br />

triez vos détritus<br />

Page 13<br />

LES GENS D’ICI<br />

Charles MASSON,<br />

Le <strong>Tréport</strong>-Dieppe par la mer<br />

à la portée de tous<br />

Page 14<br />

SPORTS<br />

Les espoirs <strong>du</strong> judo<br />

Page 15<br />

HISTOIRE<br />

Cents ans d’histoire<br />

<strong>du</strong> funiculaire<br />

Sommaire<br />

Madame, Monsieur,<br />

Les résultats <strong>du</strong> référen<strong>du</strong>m portant sur l’approbation ou pas <strong>du</strong> projet de<br />

constitution européenne au <strong>Tréport</strong> sont d’une clarté limpide. 77,4 % d’entre-vous, en effet,<br />

ont rejeté ce projet, soit plus de trois électrices et électeurs sur quatre.<br />

Il faut le dire haut et fort : ce « non » est un signe d’espoir pour nous tous et pour<br />

tous les peuples d’Europe. Par ce vote, les <strong>Tréport</strong>ais, à l’image d’ailleurs de la majorité de nos<br />

compatriotes, ont refusé l’Europe de l’argent roi, où tout est marchandise. Nous avons dit «non»<br />

à l’Europe libérale, à la destruction des services publics et à la mise en concurrence des salariés<br />

des différents pays <strong>du</strong> monde.<br />

C’est un message clair pour une autre Europe, démocratique et sociale, de<br />

coopération entre les états, d’harmonisation fiscale et sociale, d’alignement de tous les pays<br />

sur les lois les plus favorables, des mêmes droits pour tous.<br />

Bien sûr, il est évident que le «non» est aussi une condamnation sans appel de la<br />

politique <strong>du</strong> gouvernement. Licenciements, délocalisations, remise en cause <strong>du</strong> code <strong>du</strong> travail<br />

et des droits des chômeurs, fermeture de plusieurs services publics, la liste des mauvais coups<br />

<strong>du</strong>rement ressentie dans la vallée de la Bresle est longue.<br />

Après les résultats de ce référen<strong>du</strong>m, il va de soi que notre pays doit exiger le<br />

retrait de la directive Bolkestein qui organise le <strong>du</strong>mping social, comme celle qui allonge le<br />

temps de travail jusqu’à 65 heures par semaine, ou encore celle qui concerne les transports<br />

maritimes et ferroviaires.<br />

Toute cette actualité qui alimente à juste titre les débats dans notre pays ne nous<br />

font pas oublier l’importance de la période estivale pour l’économie de la région et de notre<br />

ville. Le <strong>Tréport</strong> devient, on ne s’en plaindra pas, une destination de plus en plus prisée par les<br />

touristes. Les projets de la municipalité, ceux déjà réalisés depuis des années, notamment avec<br />

mon prédécesseur Jean Garraud, ceux à venir à l’image <strong>du</strong> funiculaire, donnent à voir une ville<br />

accueillante, solidaire, qui continue de se moderniser en respectant son histoire et le caractère<br />

original de ses rues et de ses quartiers.<br />

Vous découvrirez ainsi dans ce numéro de votre journal municipal quelques<br />

exemples <strong>du</strong> dynamisme de la vie associative, le projet de la «fée des mers», l’histoire <strong>du</strong><br />

funiculaire inauguré le 1er juillet 1908 qui reprendra <strong>du</strong> service en 2006, et quelques comptes<br />

ren<strong>du</strong>s de spectacles en guise d’intro<strong>du</strong>ction d’un été que nous souhaitons festif et coloré.<br />

Votre Maire<br />

Alain Longuent<br />

Éditorial<br />

3


Repères<br />

4<br />

Service URBANISME - 02 35 50 55 23<br />

ATTENTION :<br />

Suite au communiqué de presse paru dans notre édition<br />

<strong>du</strong> mois de février 2005 concernant le P.V.C. et devant les<br />

problèmes que cela a soulevé, la <strong>Ville</strong> <strong>du</strong> TREPORT a<br />

demandé une réunion avec M. l'Architecte des Bâtiments<br />

de France. Il a été décidé que les menuiseries PVC<br />

pourront être utilisées sur la plupart des bâtiments à<br />

condition de ne pas utiliser de blanc pur. Pour ceux<br />

considérés comme "Bâtiments de caractère" les dossiers<br />

soumis à l'A.B.F. seront étudiés et discutés avec les<br />

pétitionnaires. Des études complémentaires sont toujours<br />

en cours au niveau national et européen mais aucune<br />

circulaire n'est encore parue.<br />

Nous vous rappelons que le service Urbanisme est à vôtre<br />

disposition pour tout renseignement concernant des<br />

futurs travaux et qu'une permanence C.A.U.E existe en<br />

Mairie tous les 2 ème vendredi <strong>du</strong> mois (sur rendez-vous).<br />

Nous vous signalons qu'il existe des aides à l'amélioration<br />

de l'habitat, deux organismes en particulier :<br />

- L'ANAH : tél. : 02 35 50 54 10<br />

- LE C.D.A.H. : tél : 02 32 08 13 00<br />

Pour le problèmes de voisinage : Le Conciliateur<br />

(prestation gratuite) tél.: 02 35 82 01 19.<br />

QUELQUES DATES A RETENIR<br />

Durant les mois de juillet et d’août la guinguette de<br />

l’été au forum<br />

13 juillet : Bal tempête de confettis avec Chris’Music<br />

Animation à 21 h 30 au forum, retraite aux flambeaux à<br />

22 h, feu d’artifice à 23 h.<br />

14 juillet : Défilé avec la fanfare royale «Le progrès» de<br />

Braives à 9 h 30, concert à 15 h au forum<br />

16 juillet : Concert <strong>du</strong> groupe «La Pantera Del Son»<br />

(Salsa) à 21 h au forum<br />

17 juillet : concert Bach à 17 h à l’église Saint Jacques<br />

21 et 22 juillet : Marché des terroirs de France place de<br />

la poissonnerie<br />

23 juillet : Spectacle de musique et danse Antillaise<br />

«Croisière au pays <strong>du</strong> soleil» à 21 h au forum<br />

27 juillet : Initiation au BMX – VTT avec Mickaël<br />

Deldycke à 14 h au stade Sainte Croix.<br />

Fête de quartier aux Terrasses<br />

28 juillet : Concours de galets peints à 15 h au forum<br />

Du 29 au 31 juillet : rassemblement des vieux<br />

gréements dans le bassin <strong>du</strong> commerce<br />

30 juillet : le nouveau spectacle Tziganiada avec la<br />

fanfare Shukarfanfare à 21 h au forum<br />

31 juillet : journée pêche à Cayeux avec le centre social<br />

Némo<br />

3 août : spectacle enfants «Bêtes de chants» par la<br />

compagnie Croquenote à 15 h au ???<br />

6 août : ballet «Peru Andino». Musiques de danses <strong>du</strong><br />

Pérou et d’Amérique latine à 21 h, salle Serge Reggiani.<br />

A<strong>du</strong>lte : 6 euros. Enfant : 5 euros.<br />

7 août : randonnée cycliste (découverte de la forêt d’Eu)<br />

départ à 9 h devant le camping municipal.<br />

Renseignements AST Cyclisme 06 86 48 99 17.<br />

Spectacle de rues «La vente aux gens chers» par la<br />

compagnie Hors de soi à partir de 15 h au forum<br />

13 août : ballet Flamenco avec l’association Arte<br />

Flamenco à 21 h au forum<br />

14 août : concours de boules lyonnaises à partir de 8 h<br />

au stade Sainte Croix<br />

Bal «Sweet Night» avec Chris’Music Animation à 21 h 30<br />

au forum, à 22 h retraite aux flambeaux avec les<br />

«Zouaves <strong>du</strong> 2 ème empire». A 23 h, feu d’artifice au pied<br />

des falaises.<br />

15 août : exposition sur le scoutisme de 10 à 18 h.<br />

Ballet Africain au forum à 16 h.<br />

Permanence des Elus<br />

Brèves<br />

COIN URBA ENVIRONNEMENT<br />

Alain LONGUENT, Maire : le samedi de 9h à 11h<br />

Yves BOULLY, (voirie, éclairage public, or<strong>du</strong>res ménagères,<br />

assainissement, circulation) : sur rendez-vous<br />

Jean-Jacques LOUVEL,<br />

(é<strong>du</strong>cation, temps libre, jeunes et familles)<br />

le mercredi de 15h à 17h<br />

DÉCHETTERIE<br />

DU TRÉPORT<br />

02 35 50 88 63<br />

Michel BILON,<br />

(environnement, marché, commerce, cadre de vie)<br />

sur rendez-vous<br />

Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives)<br />

tous les jours de 11h30 à 12h<br />

Philippe VERMEERSCH,<br />

(urbanisme, bâtiments communaux, travaux)<br />

sur rendez-vous<br />

Marguerite PASIN,<br />

(culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies)<br />

le mercredi matin sur rendez-vous<br />

Claude HUC, (développement touristique, sécurité et secours,<br />

camping, plage, piscine) : sur rendez-vous<br />

Arlette EL-AMRI, (affaires sociales, personnes âgées,<br />

maison de retraite, logement) : le jeudi de 9h30 à 12h<br />

Jean GARRAUD, Conseiller Général : le jeudi de 9 h à 11 h<br />

Etat Civil <strong>du</strong> 3 Mai au 16 Juin 2005<br />

NAISSANCES<br />

Ina Drouville<br />

Lou Bourdel<br />

Tess Gaillard<br />

Théo Becasse<br />

Grégoire Champion<br />

Mélina Depoilly<br />

Matthys Pallier<br />

Enzo Martinez<br />

Lou Jamet<br />

BAPTÊME CIVIL<br />

Estelle Poulain le 21 mai<br />

Gwladys Delgove le 22 mai<br />

MARIAGES<br />

Corinne Mallart et Thierry Douillard le 14 mai<br />

Muriel Douchain et Franck Laurent le 28 mai<br />

DECES<br />

Lucienne Lourdel<br />

Paulette Nibart née Gilgès<br />

Jean Delepine<br />

François Bracque<br />

Louise Martinez née Dieppois<br />

Gérard Druesnes<br />

Blanche Margollé née Cloquette<br />

Odette Faissol née Triviaux<br />

Agnès Caroel<br />

Béatrice Lefebvre<br />

Maxime Hébert<br />

La déchetterie permet le<br />

dépôt dans des containers<br />

spécialisés des déchets<br />

suivants :<br />

- Papiers et cartons<br />

- Verre<br />

- Déchets verts<br />

- Ferrailles<br />

- Gravats<br />

- Huiles moteurs usagées<br />

- Batteries et piles<br />

- Pneus de voitures<br />

Ce service est gratuit pour les<br />

habitants <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong>, sur<br />

présentation d’un justificatif<br />

de domicile.<br />

HORAIRES D’ÉTÉ<br />

(<strong>du</strong> 1 er Avril au 31 Octobre)<br />

Lundi : 9 H 00 – 12 H 00<br />

13 H 00 – 18 H 00<br />

Mardi : 9 H 00 - 12 H 00<br />

Mercredi : 9 H 00 - 12 H 00<br />

13 H 30 - 18 H 00<br />

Jeudi : 9 H 00 - 12 H 00<br />

Vendredi : 13 H 30 - 18 H 00<br />

Samedi : 9 H 00 – 12 H 00<br />

13 H 30 – 18 H 00<br />

Adresse de la Mairie :<br />

B.P. n°1<br />

Rue F. Mitterrand<br />

76470 LE TRÉPORT<br />

Tél. (standard) :<br />

02 35 50 55 20<br />

Fax mairie :<br />

02 35 50 55 38<br />

E-mail de la mairie :<br />

<strong>Ville</strong>.Le.treport@wanadoo.fr<br />

Site internet<br />

de la commune :<br />

http://www.ville-le-treport.fr<br />

LE TRÉPORT MAGAZINE<br />

Rédaction / Photos :<br />

Service Communication<br />

Jacky MAUSSION<br />

Hôtel de <strong>Ville</strong><br />

BP 1<br />

76470 LE TRÉPORT<br />

Composition / Impression<br />

Imprimerie ICH<br />

Régie Publicitaire<br />

exclusive<br />

Prest’action<br />

02 35 66 03 10<br />

Distribué par la Poste


Des couleurs pour préparer les manifs<br />

Chat, tigre, lion, papillon, paysage, loup, chinois, dauphin,<br />

<strong>du</strong>rant toute une semaine, les enfants de l’école élémentaire et<br />

de l’école maternelle Nestor Bréart ont eu la possibilité d’être<br />

maquillés au gré de la fantaisie de la compagnie des « Amusegueules<br />

». Créée il y a vingt ans par Josiane Guillivic, la<br />

compagnie forme à la demande, les animateurs des centres de<br />

loisirs aux techniques <strong>du</strong> maquillage, <strong>du</strong> tatouage éphémère, des<br />

arts visuels.<br />

Le grimage des enfants ne s’arrêtait pas au plaisir de colorer les<br />

visages, l’activité en apparence festive, s’inscrit dans les<br />

objectifs pédagogiques de l’école sur la maîtrise <strong>du</strong> langage et<br />

de la communication.<br />

Josiane Guillivic et Valérie Begoc, venues de leur Bretagne<br />

natale, ont ainsi préparé la fête <strong>du</strong> jeu organisée conjointement<br />

avec le centre de loisirs « Calamel ». Il est vrai que le<br />

déguisement est indispensable à toute manifestation qui se fixe<br />

pour but de ne pas engendrer la tristesse.<br />

Regards<br />

5


Travaux<br />

Des logements et un hôtel sur l’esplanade «La Fée des Mers»<br />

Entre la future piscine et la gare, le long de l’esplanade, un<br />

lotissement de logements et un hôtel vont être construits à<br />

l’initiative de la société « Espaces Ferroviaires ».<br />

Les vastes terrains situés entre la gare <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> et Mers, le long de<br />

l’esplanade des congés payés, va faire l’objet d’une importante<br />

opération immobilière avec construction de logements et d’un hôtel.<br />

On savait déjà que la partie de ces terrains qui jouxtent la ville de<br />

Mers accueillera la future piscine intercommunale. Mais entre la<br />

piscine et la gare <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong>, la SNCF possède 12 000 mètres carrés<br />

de terrain qui selon sa direction «ne sont plus nécessaires à<br />

l’exploitation ferroviaire».<br />

L’information est d’autant plus sérieuse que le projet est d’ores et<br />

déjà finalisé par la société «Espaces Ferroviaires» chargé de gérer et<br />

de mettre en valeur le patrimoine de la SNCF. Les permis de lotir ont<br />

été déposés et le maire <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> qui avait laissé entendre<br />

l’opération lors <strong>du</strong> dernier conseil municipal s’apprête à signer<br />

l’arrêté de lotissement.<br />

6<br />

La directrice adjointe de la société «Espaces ferroviaires», Dominique<br />

Devez, donne quelques précisions sur ce projet ambitieux :<br />

«L’aménagement de ces terrains offre l’opportunité de compléter le<br />

front urbain balnéaire. Il permettra de mettre en valeur le front de mer<br />

et de rattacher la gare, aujourd’hui isolée, au tissu urbain».<br />

La surface sur laquelle sera construit le lotissement est de 11 332<br />

mètres carrés. Il sera acquis entièrement par «Espaces Ferroviaires».<br />

Les logements, quant à eux devraient représenter une surface<br />

habitable de 4600 mètres carrés. Il est probable que ces logements<br />

seront ven<strong>du</strong>s à des particuliers dans le cadre de l’accès à la<br />

propriété.<br />

Le projet, bien sûr, intègre toutes les contraintes <strong>du</strong> plan<br />

d’occupation des sols. En raison des risques d’inondation, par<br />

exemple, les sous-sols sont interdits. De plus, la hauteur des<br />

constructions ne doit excéder deux étages. Enfin des places de<br />

parking devront être prévues à raison de 1,5 places par logement et<br />

d’une place pour trois emplois concernant l’hôtel.<br />

Outre le lotissement et l’hôtel, des aménagements sont projetés. Ils<br />

concernent l’élargissement <strong>du</strong> trottoir sud de l’avenue Foch sur la<br />

totalité de la zone concernée par le lotissement. Cette mise à<br />

distance permettra d’améliorer la voie piétonne en front de mer entre<br />

la gare et Mers, ce qui d’ailleurs, compte tenu de l’état actuel de<br />

cette voie ne sera pas <strong>du</strong> luxe. Le paysage sera constitué de<br />

différents plans étagés : façades de logements, jardins, arbres de<br />

haute tige.<br />

Le tout sera accompagné de la création d’une voie perpendiculaire à<br />

l’avenue Foch. Cette voie de contournement utile pour le lotissement<br />

et l’hôtel, améliorera la desserte des activités portuaires et des<br />

entreprises, notamment celle de Saint-Gobain.<br />

La façade située place de la gare, quant à elle, bénéficiera d’un<br />

traitement architectural particulier. Ainsi le no man’s land de la «Fée<br />

des mers» entre Le <strong>Tréport</strong> et Mers aura vécu. Plus rien ne séparera<br />

les deux villes.


La garderie n’est plus ce qu’elle était<br />

La halte garderie « Le petit navire »<br />

constitue une passerelle entre le cocon<br />

familial et l’école maternelle. Elle accueille,<br />

sur l’ensemble de l’année, 250 enfants<br />

venus de toute la région.<br />

Avant la maternelle il y a la halte garderie.<br />

Située à deux pas de l’église Saint Jacques,<br />

la structure d’accueil des plus petits tire son<br />

originalité de sa souplesse de<br />

fonctionnement et de son caractère<br />

pédagogique. Halte garderie certes, mais<br />

avant tout halte où les enfants jouent et<br />

apprennent à vivre ensemble. Béatrice Peter,<br />

la responsable des lieux, tient beaucoup à<br />

valoriser le contenu é<strong>du</strong>catif de son « petit<br />

navire » : « Notre objectif consiste à susciter<br />

des activités d’éveil, dans un environnement<br />

agréable, qui permettent aux enfants de<br />

s’épanouir pleinement ».<br />

La structure qui existe depuis bientôt quinze<br />

ans accueille quotidiennement une moyenne<br />

de 25 enfants âgés de deux mois à six ans.<br />

Mais sur l’ensemble de l’année, ce sont 250<br />

enfants différents qui franchissent la porte<br />

de la halte garderie, parfois pour une <strong>du</strong>rée<br />

d’une heure, ou plus régulièrement, selon les<br />

besoins des familles. Le manque de places,<br />

dans la région, est criant. Seules, en effet,<br />

les villes d’Eu et <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> offrent un tel<br />

service public. Ce qui explique que seulement<br />

36 % des enfants qui fréquentent la halte<br />

garderie sont <strong>Tréport</strong>ais. Toutefois, indique<br />

Béatrice Peter «la mise en place prochaine<br />

d’une nouvelle structure à Criel devrait<br />

permettre de libérer quelques places».<br />

Nul doute que la communauté de communes<br />

de «Gros Jacques», en pleine réflexion sur<br />

l’enfance et la jeunesse, a <strong>du</strong> pain sur la<br />

planche. D’autant que progressivement elle<br />

s’engage, visiblement, vers un élargissement<br />

Une immense ronde dans le gymnase Robert Célérier<br />

de ses compétences dans ce domaine. Le<br />

caractère intercommunal <strong>du</strong> fonctionnement<br />

des haltes garderies, indéniablement, avait<br />

anticipé bien avant l’heure,<br />

l’intercommunalité.<br />

«Ce qui important dans notre structure c’est<br />

la mixité, l’origine sociale des parents est<br />

très diverse». Béatrice Peter souligne un<br />

aspect important de l’avantage d’une halte<br />

garderie pour la commune et pour les<br />

familles, son coût de fonctionnement est en<br />

effet infiniment moindre qu’une crèche et les<br />

tarifs proposés sont accessibles à tous, sans<br />

exception.<br />

Cinq salariées assurent l’activité quotidienne,<br />

La maternelle fait sa farandole<br />

E<strong>du</strong>cation<br />

Une halte garderie où l’on apprend aussi à partager, à jouer, avant le grand saut de l’entrée en maternelle<br />

en respectant les rythmes de l’enfant, <strong>du</strong> jeu<br />

au repas en passant par le sommeil. Les<br />

locaux ont été conçus dans cet esprit : une<br />

cour spacieuse, un dortoir, un coin repas, une<br />

salle de bain, une salle de jeux. Et comme<br />

toute structure é<strong>du</strong>cative qui se respecte des<br />

ateliers ont été mis en place sous la forme de<br />

rendez-vous <strong>du</strong> «petit navire» avec<br />

«l’attrap’mot» le «ludomobile» «l’éveil aux<br />

livres » et « la musique festive».<br />

Enfin, les parents n’ont pas été, eux aussi,<br />

oubliés. Une salle a été rénovée à leur<br />

attention afin qu’ils puissent patienter dans<br />

les meilleures conditions possibles avant de<br />

retrouver la petite ou le petit.<br />

«Il s’agit <strong>du</strong> spectacle de l’école, pas celui de fin d’année».<br />

Gabrielle Thomire, la directrice de l’école maternelle<br />

Nestor Bréart ne donne pas dans la traditionnelle ronde<br />

enfantine. Pour les petits elle voit les choses en grand.<br />

Ainsi, les 117 élèves réunis dans le gymnase Robert<br />

Célérier, avec les parents et bien souvent les grandsparents,<br />

ont entamé en se tenant par la main, une<br />

immense farandole sur le thème de la mer. Les petits<br />

marins étaient copieusement photographiés, filmés,<br />

entourés d’une affection débordante dont bénéficient les<br />

p’iots de la maternelle.<br />

Beaucoup ont apprécié, d’autres auraient préféré,<br />

visiblement, être ailleurs, loin de toute cette agitation.<br />

Mais toujours après la tempête, le calme, en l’occurrence<br />

celui <strong>du</strong> cocon familial, pour se préparer à la «grande<br />

école» afin de regretter pour toujours le bon temps de la<br />

fête à la maternelle.<br />

7


Dans la ville<br />

La ville met en scène sa libération<br />

Les rues de la ville ont pris, à l’occasion <strong>du</strong> soixantième anniversaire<br />

<strong>du</strong> 8 mai, un petit air de nostalgie. Vingt-deux véhicules utilisés lors<br />

<strong>du</strong> débarquement ont rejoué la scène de la libération de la ville, sous<br />

les regards curieux et parfois incré<strong>du</strong>les des passants, chacune et<br />

chacun ne pouvaient s’empêcher d’adresser un geste amical à<br />

l’attention des libérateurs.<br />

Pierre Jacquet, qui préside le groupe Normand de conservation des<br />

véhicules militaires, peut dans les grandes occasions faire défiler<br />

jusqu’à soixante-dix véhicules. Au <strong>Tréport</strong> ils étaient vingt-deux, pour<br />

l’essentiel des jeeps classiques et une jeep bleue de l’US Navy, un GMC,<br />

et trois petites merveilles très rares, une Chevrolet 500 kgs qui<br />

transportait le matériel lors <strong>du</strong> débarquement, une moto Harley et la<br />

Citroën U 11 de 1928 utilisée notamment par les FFI.<br />

Avant chaque sortie, il convient de faire le plein. Tous ces véhicules<br />

consomment en effet beaucoup d’essence : 17 litres au cent pour une<br />

jeep, 45 litres pour un GMC.<br />

L’association regroupe une majorité d’adhérents qui ont entre 70 et 80<br />

ans. Pierre Jacquet explique cette particularité par la volonté<br />

partagée de préserver un patrimoine historique : «Tous ces véhicules<br />

sont des véhicules de collection. Ils sont d’origine. Bien sûr, il y a<br />

l’aspect souvenir, mais il y a aussi la passion pour cette période si<br />

proche de l’histoire de notre pays».<br />

La foule qui se pressait dans le quartier des Terrasses et le long des<br />

quais démontre, dans tous les cas, qu’une telle manifestation est très<br />

populaire. Au passage <strong>du</strong> défilé, les réflexions ne manquaient pas<br />

d’humour : «Pourquoi ne donnent-ils pas <strong>du</strong> chewing-gum, <strong>du</strong> chocolat<br />

et des cigarettes».<br />

8<br />

La libération des Terrasses<br />

L’arrivée <strong>du</strong> convoi sur les quais Non il ne s’agit pas de nouveaux véhicules de gendarmerie<br />

Les Éclaireurs de France ont particulièrement apprécié cette mise en scène<br />

de la libération de la ville<br />

Claude BALANDRADE, le président de l’Université Populaire<br />

avait revêtu le casque de circonstance


La photo de Rachel Salmona dans sa classe<br />

A l’occasion <strong>du</strong> soixantième anniversaire<br />

<strong>du</strong> 8 mai,une plaque a été inaugurée dans<br />

la classe où fut arrêtée Rachel Salmona,<br />

petite fille juive de neuf ans déportée et<br />

gazée en 1943.<br />

«Aujourd’hui Rachel Salmona retrouve sa<br />

place, dans sa classe, dans l’histoire, mais<br />

surtout dans le cœur de chaque <strong>Tréport</strong>aise<br />

et de chaque <strong>Tréport</strong>ais». Marguerite Pasin,<br />

adjointe au maire, chargée des questions<br />

culturelles, a ainsi ren<strong>du</strong> hommage à cette<br />

petite fille de neuf ans arrêtée dans sa<br />

classe le 16 janvier 1943.<br />

Une plaque avec la photo de Rachel<br />

Salmona et portant l’inscription «Déportée<br />

à Auschwitz-Birkenau le 11 février 1943,<br />

gazée le 16 février 1943» ornera<br />

dorénavant l’entrée de sa classe. Claude<br />

Mitrani-Echaubard, sa cousine, qui décrit<br />

cette tragédie dans l’ouvrage «Convoi 47» a<br />

dévoilé la plaque avec son frère Joseph<br />

Roger Mitrani, en présence des élus, <strong>du</strong><br />

directeur de l’école, Roger Machu, des<br />

directrices des écoles maternelles, Gabrielle<br />

Thomire et Dominique Gest, et de nombreux<br />

élèves. Ces derniers avaient délégué Jordan<br />

Roix et Maxime Hédouin, élèves de CM2,<br />

afin qu’ils lisent un poème d’Anne Mathieu<br />

sur la déportation et des textes qu’ils ont<br />

écrits après la présentation <strong>du</strong> livre de<br />

Claude Mitrani-Echaubard il y a quelques<br />

mois : «Rachel avait neuf ans. Elle était<br />

dans la classe de madame Graville et les<br />

gendarmes sont venus l’arrêter. Rachel ne<br />

savait pas pourquoi on l’emmenait. Je<br />

souhaite qu’il n’y ait plus de guerre. Rachel,<br />

ce n’est pas que le nom d’un collège, c’est<br />

aussi une petite fille victime de l’intolérance.<br />

C’est triste et injuste».<br />

Cette tragédie aurait pu tomber, comme<br />

bien d’autres, dans l’oubli. Mais lorsque la<br />

municipalité au début des années 80<br />

cherche un nom pour son nouveau collège,<br />

Jean Garraud, qui vient d’être élu maire,<br />

propose à la surprise générale un nom<br />

inconnu, quasi anonyme : Rachel Salmona.<br />

Très peu alors connaissent le destin de<br />

cette petite <strong>Tréport</strong>aise. Et que dire de<br />

madame Claude Echaubard, qui lorsqu’elle<br />

entreprend des recherches sur sa famille,<br />

découvre par hasard, que le collège <strong>du</strong><br />

Dans la ville<br />

Joseph-Roger MITRANI et Claude MITRANI-ECHAUBARD, les cousins de Rachel SALMONA<br />

ont dévoilé la plaque qui ornera désormais la classe où elle fut arrêtée avant d’être déportée<br />

<strong>Tréport</strong> porte le nom de sa cousine. Le<br />

travail de mémoire peut commencer, les<br />

documents s’accumulent, des témoins se<br />

font connaître à l’image de Colette Tellier,<br />

qui était dans la classe ce jour-là : «Ils ont<br />

frappé à la porte. Nous nous sommes levées.<br />

Rachel avait les yeux noirs et des boucles<br />

anglaises, elle était la seule à être coiffée de<br />

cette façon. Ils l’ont pris doucement, elle n’a<br />

pas eu le temps de ranger ses affaires». Elle<br />

sera déportée avec sa grand-mère, sa mère,<br />

et sa petite sœur Colette âgée de deux ans.<br />

Juifs, ils étaient venus de leur Turquie<br />

natale dans la patrie des droits de l’homme<br />

pour fuir les persécutions sur les minorités.<br />

Le curé <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> avait baptisé Rachel<br />

pour éviter, en vain, le pire.<br />

L’école élémentaire sera dorénavant<br />

étroitement associée au nom de Rachel<br />

Salmona.<br />

Jordan ROIX et Maxime HÉDOUIN ont lu un poème sur la déportation Marguerite PASIN, adjointe à la culture lors de son intervention 9


Dans la ville<br />

La couture pour exprimer son talent<br />

L’association « Couture et Loisirs »,<br />

depuis près de vingt ans, organise des<br />

cours de crochet, de tricot, et de<br />

couture à l’attention de ses<br />

adhérentes. Elles sont devenues de<br />

vraies artistes.<br />

Roselyne Debure, la présidente de<br />

«Couture et Loisirs» dirige une<br />

association qui a la particularité d’être<br />

à la fois Mersoise et <strong>Tréport</strong>aise.<br />

Composée d’une cinquantaine de<br />

femmes toutes générations<br />

confon<strong>du</strong>es, l’association, pourtant<br />

très active, vit dans la discrétion.<br />

Seules les machines à coudre de temps<br />

à autre font entendre dans les anciens<br />

locaux de l’école de musique, rue<br />

Alexandre Papin, le bruit familier de<br />

l’in<strong>du</strong>strie textile. A croire,<br />

décidément, que ce lieu qui surplombe<br />

la mer est propice à la création.<br />

Ici dans l’atelier où s’activent les<br />

artistes de la couture, le patron est<br />

indispensable. Sans lui, la création<br />

d’une jupe, d’une robe, d’un chemisier,<br />

ne pourrait donner au prêt-à-porter ses<br />

lettres de noblesse. Pour suivre le<br />

patron qui n’est pas toujours d’un<br />

abord facile et agréable, une monitrice<br />

décrypte ses ordres et ses volontés.<br />

«Sans nos monitrices bénévoles, nous<br />

ne pourrions pas utiliser toutes les<br />

ficelles <strong>du</strong> travail de la couture»<br />

précise, en forme de remerciement et<br />

d’encouragement, Roselyne Debure.<br />

Costume d’époque, robe d’été ou robe<br />

<strong>du</strong> soir, les «petites mains» renouent<br />

avec un savoir faire qui donne au<br />

10<br />

Les membres de l’association “Couture et Loisirs” ont participé au salon des artistes amateurs<br />

qui s’est tenu dans la salle Serge Reggiani<br />

vêtement la vertu de n’être jamais<br />

uniforme.<br />

Broderie, tricot, crochet, cartonnage,<br />

peinture sur soie, permettent aussi à<br />

chacune d’exprimer leur talent. «Mais<br />

nous sommes les championnes <strong>du</strong><br />

point compté» précise l’une d’elles. La<br />

récente exposition des artistes<br />

amateurs au <strong>Tréport</strong>, a permis à<br />

nombre de visiteurs de la région de<br />

découvrir quelques travaux réalisés par<br />

les adhérentes de l’association, à<br />

l’image d’abats jour brodés, de<br />

napperons, ou encore, tout<br />

simplement, d’objets courants devenus<br />

soudain surprenants.<br />

Les noces d’or de Nicole et de René FERMENT<br />

Mariés le 4 juin 1955, Nicole et René Ferment ont dit oui une<br />

seconde fois devant monsieur le maire cinquante ans après, le 4<br />

juin 2005. Les choses, bien sûr, ont bien changé, la mairie n’est<br />

plus la même, en 1955 il fallait monter de nombreuses marches<br />

Nicole et René FERMENT ont dit OUI une seconde fois après cinquante ans de vie commune<br />

Bien sûr, les ouvrières délaissent<br />

régulièrement le patron pour sortir<br />

ensemble, visiter un musée, déguster<br />

un couscous, ou fêter la sainte<br />

Catherine.<br />

L’assemblée générale de l’association, à<br />

laquelle participait la quasi-totalité<br />

des adhérentes, a procédé au<br />

renouvellement de son bureau. La<br />

cotisation a été fixée à 22 euros. Les<br />

cours de couture ont lieu le lundi<br />

matin, le mardi et le jeudi après-midi.<br />

Renseignements en mairies de Mers et<br />

<strong>du</strong> <strong>Tréport</strong>.<br />

avant d’accéder à ce qui est devenu la pièce principale <strong>du</strong> musée<br />

<strong>du</strong> vieux <strong>Tréport</strong>. Le maire de l’époque Louis Boisson, aurait sans<br />

doute été ravi de savoir, au moment de la lecture des articles <strong>du</strong><br />

code civil relatifs au mariage que de cette union allait naître deux<br />

enfants. Puis Nicole et René Ferment auront ensuite le plaisir de<br />

voir naître six petits-enfants et trois arrières petits enfants.<br />

Nés au <strong>Tréport</strong> tous les deux, René Ferment en 1932 et Nicole<br />

Morel en 1936, «une année faste pour le mouvement ouvrier»<br />

rappellera le maire, Alain Longuent, les deux époux se sont<br />

rencontrés en 1953 lorsque l’un exerçait la profession de<br />

boulanger à Mers et l’autre vendait sur les marchés les pro<strong>du</strong>its<br />

des quatre saisons. «Nous avons toujours travaillé. En 1963, mon<br />

mari est entré chez Saint-Gobain Desjonquères. En 1990, il a<br />

bénéficié d’une préretraite. En ce qui me concerne, j’ai quitté les<br />

marchés pour travailler à la poste comme remplaçante de 1962<br />

jusqu’en 1965. Puis j’ai été embauchée comme agent communal à<br />

l’école maternelle Pierre Brosselette» a noté Nicole Ferment sur<br />

une feuille de papier. Elle conclut : «Voilà notre vie».<br />

Alain Longuent, qui a travaillé chez Saint-Gobain avec René<br />

Ferment soulignait pour sa part à l’attention de son collègue :<br />

«j’ai apprécié ton professionnalisme, ton amour <strong>du</strong> travail bien fait<br />

et les contacts que nous eus dans l’entreprise».


Une fête enjouée pour les moins de quinze ans<br />

Des nouveautés pour jouer et pour apprendre<br />

Dans la ville<br />

Les aides-ménagères aptes à donner les premiers secours<br />

Les aides-ménagères de la ville ont reçu un<br />

diplôme concrétisant une formation visant<br />

à donner les premiers secours aux<br />

personnes âgées en cas d’accidents ou de<br />

malaise.<br />

Durant une journée et demi, quatorze aidesménagères<br />

sur les dix-neuf que compte la<br />

ville, ont suivi des cours dispensés par deux<br />

moniteurs agrées de secourisme. «En cas de<br />

malaise ou d’un accident survenu au domicile<br />

d’une personne âgée, vous serez ainsi apte à<br />

donner les premiers secours». Le maire, Alain<br />

Longuent, a ainsi salué les aides-ménagères<br />

qui ont suivi les cours dispensés par les deux<br />

sapeurs-pompiers bénévoles, moniteurs<br />

agrées de secourisme, Laurent Dufour et<br />

Bernard Bielak.<br />

Jean-Pierre Boimare, le chef de corps des<br />

sapeurs-pompiers, tient à ce que toutes et<br />

ceux qui sont en contact direct avec des<br />

enfants, ou avec des personnes âgées, soient<br />

formés aux rudiments des premiers secours.<br />

C’est le cas, bien sûr, des animateurs de<br />

centres de loisirs, des dirigeants des<br />

associations sportives, et bien sûr des «aides<br />

à domicile», un secteur d’emploi qui tend à<br />

se développer avec la nécessité d’aider les<br />

personnes âgées à continuer à vivre dans les<br />

meilleures conditions possibles dans leur<br />

environnement familier.<br />

Gérées au <strong>Tréport</strong> par le CCAS (centre<br />

communal d’action sociale), sous la<br />

responsabilité de Claudie Lalonde, les aidesménagères<br />

peuvent aussi dépendrent d’une<br />

association ou d’une convention indivi<strong>du</strong>elle<br />

avec un particulier. Christine Desenclos, par<br />

exemple, exerce ce métier depuis vingt ans :<br />

«Au départ j’ai été embauchée par un docteur<br />

en retraite. Bien sûr, j’ai connu un grand<br />

nombre de personnes âgées, j’en ai per<strong>du</strong>es<br />

aussi beaucoup. Je travaille environ, selon les<br />

demandes, vingt-cinq heures par semaine».<br />

Toutes visiblement aiment leur métier, même<br />

si le salaire horaire se situe légèrement au<br />

dessus <strong>du</strong> SMIC. Sylviane D’Hierre, une jeune<br />

femme qui a connu la vie à l’usine dans une<br />

entreprise de triage de verre apprécie : «Ce<br />

n’est jamais le même nombre d’heures par<br />

semaine, mais c’est mieux que le triage».<br />

Toutes les personnes âgées de plus de<br />

Les aides-ménagères ont reçu un diplôme à l’issue de leur formation<br />

soixante ans, devenues dépendantes,<br />

peuvent demander la constitution d’un<br />

dossier au CCAS. Le coût horaire pour ces<br />

dernières est de quatorze euros. Selon la<br />

situation, une prise en charge par les caisses<br />

de retraite, ou un apport financier par<br />

l’intermédiaire de l’APA <strong>du</strong> conseil général<br />

(aide personnalisée de l’autonomie à<br />

domicile) peuvent être obtenus.<br />

Dans tous les cas il convient de se renseigner<br />

dans les services sociaux des mairies.<br />

La toute nouvelle association d’Oust Marest «Les<br />

Jessie’s country dancers» a fait un tabac sur la scène<br />

<strong>du</strong> forum à l’occasion de la quatrième édition de la<br />

fête <strong>du</strong> jeu organisée par le centre de loisirs<br />

«Calamel». Nathalie Méreaux, la directrice <strong>du</strong> centre,<br />

à l’origine de cette journée destinée aux moins de<br />

quinze ans, avait concocté quelques nouveautés tels<br />

le dvonn, le jeu <strong>du</strong> verger, et autres bizarreries<br />

devenues concurrentes des dames et des échecs.<br />

Bien sûr, le maquillage ne faisait pas défaut. Grimés<br />

en chat ou en lion, les enfants pouvaient ainsi<br />

pleinement s’initier, sans complexe, à la danse<br />

country.<br />

Mais le jeu peut aussi, c’est bien connu, être<br />

éminemment é<strong>du</strong>catif. Ainsi le club de cerf-volant de<br />

Woincourt proposait la création d’éoliennes<br />

fabriquées à partir de matériaux de récupération. Une<br />

participation d’associations, des écoles, <strong>du</strong> centre<br />

social qui donnent, dans tous les cas, une autre<br />

dimension à cette fête, devenue très intercommunale.<br />

11


Communauté de Communes<br />

Ne soyez pas têtus, triez vos détritus<br />

La participation de vingt deux classes des écoles élémentaires de la communauté de communes à<br />

l’exposition les «Emballés <strong>du</strong> verre» a donné libre cours à l’imagination.<br />

«Ne soyez pas têtus, triez vos détritus !».<br />

Les élèves d’une classe d’une école<br />

élémentaire de Mers ont trouvé le slogan<br />

juste pour imager l’exposition sur les<br />

«Emballés <strong>du</strong> verre», celui retenu, dans<br />

tous les cas, par le jury de la communauté<br />

de communes.<br />

Le choix n’était pas évident. L’imagination<br />

des enfants, c’est bien connu, recèle<br />

toujours des surprises. Lucien Fosse, le<br />

maire d’Etalondes, qui préside la<br />

commission environnement au sein de la<br />

communauté de communes, n’a pas résisté<br />

au plaisir de décliner devant ses collègues<br />

un florilège de slogans : le tri c’est la vie ;<br />

y’a pas d’âge pour le recyclage, tri attitude.<br />

«Une telle exposition ne pouvait que<br />

renvoyer un certain écho dans la vallée<br />

verrière» commentera avec malice le<br />

président Camille Marcan Dumesnil avant<br />

de signer avec le représentant de la société<br />

«Adelphe» une convention permettant à la<br />

communauté de communes de diminuer le<br />

coût <strong>du</strong> retraitement des or<strong>du</strong>res<br />

ménagères.<br />

«Toutes les communes de Gros Jacques ont<br />

adopté le tri sélectif. La signature de cette<br />

convention va nous permettre de suivre nos<br />

performances et notre efficacité, l’enjeu est<br />

de taille, 1500 tonnes de verre sont<br />

récupérées chaque année par la<br />

communauté de communes» précisait<br />

Lucien Fosse.<br />

D’où sans doute le choix <strong>du</strong> deuxième<br />

slogan, trouvé, encore une fois, par les<br />

élèves d’une classe de Mers :<br />

«Déchets triés, impôts diminués !».<br />

Le tri, geste économique, ne se dissocie<br />

pas <strong>du</strong> respect de l’environnement.<br />

12<br />

Le dessin de Gwenaëlle LETTIER <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> servira de mascotte à la communauté de communes<br />

Les élèves de Flocques sont donc montés<br />

sur la troisième marche <strong>du</strong> podium avec<br />

leur slogan : «Le tri, ça change la vie, notre<br />

mère (la terre) vous dit merci ».<br />

Aux côtes de dessins représentant la vision<br />

des futurs conteneurs de trente cinq<br />

créateurs, les enfants étaient eux aussi<br />

invités à exprimer leur talent. A ce jeu,<br />

c’est Steven Guichard de Flocques qui a<br />

remporté la palme, suivi de Mathieu de<br />

Saint Quentin la Motte et de Mathilde<br />

Rousselin de Mers.<br />

Mais la communauté de communes se<br />

Le respect <strong>du</strong> code de la route sur le stade<br />

Les sapeurs-pompiers ont fait une démonstration d’intervention sur des cyclistes blessés lors d’accidents<br />

devait de trouver un sigle qui figurera sur<br />

tous les prospectus et sur tous les courriers<br />

vantant les mérites <strong>du</strong> tri. En quelque sorte<br />

une mascotte signifiant immédiatement le<br />

pourquoi et le comment de la chose <strong>du</strong> tri.<br />

Avec sa marguerite et son «je trie, un peu,<br />

à la folie, passionnément» Gwenaëlle<br />

Lettier <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> verra sa fertile<br />

imagination repro<strong>du</strong>ite à des milliers<br />

d’exemplaires.<br />

Bien sûr, toutes les classes qui ont été<br />

primées recevront un cadeau de la<br />

communauté de communes.<br />

Sept classes des écoles élémentaires de Flocques, de<br />

Ponts et Marais, d’Eu et <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> se sont données<br />

rendez-vous sur le stade d’Incheville dans le cadre de<br />

la journée consacrée à la prévention routière. Le<br />

directeur de l’école <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong>, Roger Machu, a<br />

résumé l’esprit de cette journée en indiquant qu’il «<br />

s’agissait de concrétiser le travail effectué au cours<br />

de l’année scolaire, notamment après la venue de la<br />

gendarmerie dans l’école, en mettant les enfants en<br />

situation réelle ». Tous les élèves ont donc effectué<br />

un parcours sur une bicyclette en respectant le code<br />

de la route.<br />

La journée était parrainée par la MAIF, une société<br />

d’assurances. Cette dernière a distribué <strong>du</strong> matériel<br />

pédagogique et a remis à chaque enseignant un<br />

carnet de soins.<br />

Les sapeurs-pompiers, quant à eux, se sont livrés à<br />

une démonstration sur la manière d’intervenir en cas<br />

d’accident touchant un cycliste.


Charles MASSON<br />

Le <strong>Tréport</strong>-Dieppe<br />

par la mer<br />

à la portée de tous<br />

Charles Masson, avec un bateau homologué renoue avec la<br />

tradition des croisières entre Le <strong>Tréport</strong> et Dieppe. Les<br />

premiers essais effectués en 2004 avaient rencontré un vif<br />

intérêt.<br />

«Dans quelques instants, le dernier départ pour une ballade<br />

en mer le long des côtes <strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> et de Mers». La voix de<br />

Françoise Masson est devenue familière sur le quai<br />

d’embarquement, place de la poissonnerie. Charles, son mari,<br />

aide les passagers à franchir en toute sécurité les marches<br />

qui con<strong>du</strong>isent à monter sur «l’Eden II» ou «l’Etoile Filante».<br />

Et c’est parti pour un tour. Le port franchi, Charles n’est pas<br />

avare de commentaires, il connaît sur le bout des doigts<br />

l’histoire et toutes les petites histoires de ces lieux.<br />

Le succès des ballades au gré des vagues a donné l’idée au<br />

marin de renouer avec une tradition <strong>Tréport</strong>aise : Pourquoi<br />

ne pas imaginer des croisières entre Le <strong>Tréport</strong> et Dieppe ?<br />

«Au début des années 1900, ce type de croisière était très<br />

apprécié. J’ai un bateau (l’Eden II) classé en troisième<br />

catégorie qui répond à toutes les normes de sécurité pour<br />

l’embarquement des passagers. Si cela marche <strong>du</strong>rant les<br />

mois d’été, j’ai l’intention de poursuivre l’expérience hors<br />

saison, et même de programmer des croisières entre Le<br />

<strong>Tréport</strong> et le Crotoy». Charles Masson porte son regard<br />

d’autant plus au large que les huit croisières organisées à<br />

titre d’essai en 2004 ont particulièrement été appréciées par<br />

les passagers.<br />

Il est vrai que l’embarquement vaut le détour. Trois heures<br />

en mer sur un bateau dont l’intérieur a été refait à neuf pour<br />

le confort des passagers, trois heures à Dieppe pour flâner et<br />

découvrir la ville, le tout à la portée de toutes les bourses,<br />

avec précise Charles Masson «la possibilité de bénéficier<br />

d’un prix de groupe pour les maisons de retraite, les<br />

associations, les comités d’entreprise, les centres de loisirs».<br />

Le seuil de rentabilité se situe autour de trente passagers.<br />

Mais même avec un peu moins Charles Masson est prêt à<br />

tenter l’aventure. «l’Eden» a une capacité d’accueil de<br />

soixante douze passagers, si tout se passe bien, il est<br />

probable qu’il faudra attendre son tour.<br />

Avant de prendre le large il convient de mieux faire<br />

connaissance avec celui qui tient la barre. Originaire de<br />

Saint Valéry sur Somme, fils de marin pêcheur, Charles<br />

Masson a rarement eu les pieds sur terre. Durant vingt ans il<br />

a sillonné tous les océans, puis pilote dans le port de<br />

Marseille, il se décide enfin à rejoindre sa mer natale pour<br />

gagner sa vie sur un petit trémailleur «Le Liberté» <strong>du</strong>rant<br />

dix ans. Non, il ne regrette pas la pêche, il préfère la ballade.<br />

Les gens d’ici<br />

La preuve, l’hiver il officie dans le port de Rouen pour guider<br />

les bateaux.<br />

L’homme n’est pas chauvin. Sur «l’Eden», par exemple, ce<br />

sont les armoiries de Saint-Valery sur Somme qui figurent en<br />

bonne place, mais sur «l’Etoile Filante» ce sont celles d’Eu et<br />

<strong>du</strong> <strong>Tréport</strong> qui sont à l’honneur.<br />

Agé de cinquante trois ans, le marin ne pense pas encore à<br />

la retraite. Encore que depuis quelque temps on remarque un<br />

jeune qui l’accompagne de plus en plus souvent et qui lui<br />

ressemble. «J’aimerais bien qu’il prenne la suite» avoue<br />

Charles Masson en regardant Sylvain, son fils.<br />

Charles MASSON et son fils Sylvain devant l’Eden<br />

13


Sports<br />

Les espoirs <strong>du</strong> judo<br />

Le club de judo a fêté ses deux<br />

championnes, Marie Briet et Marie<br />

Sueur. Il a aussi choisi de récompenser<br />

deux jeunes espoirs, un garçon et une<br />

fille, Julien Mignot et Margaux Bric.<br />

L’assemblée générale <strong>du</strong> judo club se<br />

confond avec la remise des récompenses<br />

à celles et à ceux qui ont obtenu les<br />

meilleurs résultats ou tout simplement<br />

qui ont fait preuve de motivation ou de<br />

courage dans l’adversité. Les<br />

commentaires <strong>du</strong> technicien et<br />

professeur Daniel Bracque, dans cet<br />

esprit ne manque pas sel. Chacune et<br />

chacun en prennent pour leur grade,<br />

l’homme félicite d’abord puis toujours<br />

lâche le fameux «peut mieux faire». Y<br />

compris pour les deux «Marie» qui<br />

chacune dans leur catégorie sont<br />

classées à la onzième place au niveau<br />

national.<br />

Marie Briet et Marie Sueur peuvent<br />

ambitionner raisonnablement de<br />

disputer les championnats de France en<br />

2006. Les deux jeunes filles<br />

actuellement minimes doivent passer<br />

cadettes, une catégorie où il sera plus<br />

difficile de se distinguer, mais<br />

l’encadrement est confiant. «Elles iront<br />

loin» est persuadé Patrick Briet, le<br />

président <strong>du</strong> club.<br />

Avec 83 licenciés contre 81 l’année<br />

dernière, le club semble avoir enrayé<br />

l’érosion de ses effectifs, <strong>du</strong> pour<br />

14<br />

Les jeunes judokas ont été récompensés<br />

l’essentiel, selon Patrick Briet, aux<br />

piètres résultats obtenus par les judokas<br />

Français dans les différents<br />

championnats internationaux,<br />

notamment lors des derniers jeux<br />

olympiques. Comme tous les sports, le<br />

judo a besoin d’une élite qui apporte<br />

une part de rêve.<br />

Essentiellement école, le club de judo<br />

compte surtout dans ses effectifs des<br />

débutantes et des débutants : 38<br />

ceintures blanches et jaunes, 15<br />

ceintures oranges. Les neuf ceintures<br />

noires <strong>du</strong> club concernent surtout<br />

l’encadrement technique et les<br />

dirigeants.<br />

L’analyse des résultats obtenus laisse<br />

présager quelques éclosions. Daniel<br />

Bracque en est persuadé : «Nous avons<br />

une pléiade de judokas qui peuvent<br />

monter haut». D’où le choix délibéré de<br />

distinguer au cours de l’assemblée<br />

générale deux jeunes, un garçon et une<br />

fille, pour leur assi<strong>du</strong>ité à<br />

l’entraînement, leur état d’esprit, leur<br />

courage. Julien Mignot, 6 ans, et<br />

Margaux Bric, 8 ans, ont reçu ainsi le<br />

même trophée que les deux «Marie» en<br />

faisant jeu égal avec les deux<br />

championnes à l’applaudimètre.<br />

Enfin, Patrick Briet a annoncé<br />

l’organisation d’un tournoi inter clubs<br />

en 2006 dans la nouvelle salle Serge<br />

Reggiani.<br />

Margaux BRIC et Julien MIGNOT, deux jeunes mis à l’honneur<br />

pour leur courage et leur état d’esprit<br />

Marie BRIET et Marie SUEUR, toutes deux classées<br />

au 11 ème rang national dans leur catégorie


Cent ans d’histoire <strong>du</strong> funiculaire<br />

En juin 2006, le funiculaire va<br />

reprendre <strong>du</strong> service. Inauguré la<br />

première fois le 1er juillet 1908, son<br />

histoire est jalonnée de succès,<br />

d’abandons et de remises en route.<br />

La remise en route <strong>du</strong> funiculaire,<br />

prévue pour juin 2006, suscite l’intérêt,<br />

et passionne bien au-delà de la région.<br />

Il est vrai que l’originalité de ce<br />

transport, a contribué, pour une part<br />

non négligeable à la renommée de la<br />

cité portuaire construite en terrasses<br />

jusqu’aux hauteurs des falaises les plus<br />

élevées d’Europe.<br />

Pourquoi et comment l’idée saugrenue<br />

de creuser un tunnel dans la falaise a-telle<br />

pu mûrir ? Et surtout rencontrer un<br />

tel succès populaire ?<br />

Il y a un siècle, la grande vogue était<br />

aux tramways électriques. Les trois<br />

villes sœurs n’ont pas échappé à ce<br />

phénomène. A partir de la ligne qui<br />

reliait Le <strong>Tréport</strong>, Eu et Mers, les élus<br />

avaient prévu une ligne se prolongeant<br />

jusqu’aux hauteurs de la falaise.<br />

Techniquement l’affaire se révèle trop<br />

compliquée, la dénivellation est trop<br />

forte par la rue de Paris, et une ligne<br />

passant route de Dieppe serait plus<br />

facile, plus sûre mais trop onéreuse. Le<br />

projet reste dans les cartons.<br />

Le futur funiculaire<br />

Mais les propriétaires des terrains situés<br />

sur les hauteurs de la falaise entendent<br />

bien faire fructifier leur secteur. Ils<br />

créent à cet effet, en 1904, la «Société<br />

d’études <strong>du</strong> tramways de Mesnil Val». Si<br />

le tramways ne peut passer par la route,<br />

peu importe il passera dans la falaise,<br />

l’idée <strong>du</strong> funiculaire est lancée. Elle ne<br />

rencontrera pas immédiatement un<br />

enthousiasme démesuré. La presse, par<br />

exemple, fait état des critiques contre<br />

les «agissements des propriétaires des<br />

immenses terrains» accusés d’être<br />

uniquement poussés par un esprit de<br />

spéculation. Mais contre vents et<br />

marées, l’idée prend corps, un rapport<br />

est présenté en 1905 au conseil général.<br />

La décision est prise. Les travaux<br />

confiés à la société Massiou débutent le<br />

7 janvier 1907. Dix sept mois plus tard,<br />

le 29 juin 1908 le premier essai avec<br />

voyageurs est effectué, et le 1er juillet<br />

1908, le comte et la comtesse d’Eu, le<br />

prince Pierre, effectuent le voyage<br />

inaugural. Le succès est impressionnant,<br />

deux mille voyageurs vont emprunter le<br />

funiculaire <strong>du</strong>rant le premier mois de<br />

son activité.<br />

Hubert Devismes, féru de l’histoire de la<br />

ville, dont l’arrière grand-père a travaillé<br />

au creusement des tunnels, s’intéresse<br />

particulièrement aux aspects techniques<br />

<strong>du</strong> funiculaire : «Son emplacement assez<br />

court, 120 mètres, en pente de 62 %,<br />

con<strong>du</strong>it à établir la moitié inférieure <strong>du</strong><br />

parcours sur un remblai et la moitié<br />

supérieure en deux tunnels débouchant<br />

en tranchée pour former la station<br />

supérieure».<br />

Les premières voitures qui figurent sur<br />

un nombre incalculable de cartes<br />

postales pèsent six tonnes. Elles ont<br />

une caisse en bois vernis à quatre<br />

compartiments disposés en gradins et<br />

fermés par des portes coulissantes.<br />

Après 1914, le funiculaire va s’avérer<br />

peu rentable. Il exige de nombreux<br />

agents et les frais fixes s’amortissent<br />

Histoire<br />

difficilement sur une période estivale<br />

assez courte. De plus, la clientèle aisée<br />

qui fréquentait l’hôtel Trianon situé en<br />

haut de la falaise, depuis la guerre, se<br />

fait plus rare. Utilisé par les Allemands<br />

en 1941 qui y installèrent une batterie<br />

de longue portée, il ne fut pas remis en<br />

service à la libération.<br />

Voitures d’hier et de demain<br />

Dans les années soixante, un télésiège<br />

monocâble, équipé de cabines bi places,<br />

donnât l’impression que la belle époque<br />

pouvait renaître mais le succès ne fut<br />

pas au rendez-vous. Le site restera<br />

longtemps à l’abandon.<br />

Ce n’est qu’en 1990, que le maire Jean<br />

Garraud reprend l’idée <strong>du</strong> funiculaire. La<br />

ville se porte acquéreur <strong>du</strong> site en 1992.<br />

Son successeur, Alain Longuent, est<br />

sé<strong>du</strong>it par le dossier. En juin 2004, un<br />

groupement d’architectes est choisi. En<br />

juin 2006, quasiment un siècle après le<br />

voyage inaugural, le funiculaire, cette<br />

fois-ci, devrait vivre une nouvelle vie.<br />

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