Jardiner le Langeadois - Communauté de communes du Langeadois

Jardiner le
Langeadois
Guide d’aide au
Fleurissement
Un guide pour lire et faire le eurissement
sur la communauté de communes
du Langeadois
Année 2013
6 p l a c e A n d r é R o u x , 4 3 3 0 0 , L a n g e a c

Edito
La Communauté de communes du Langeadois se singularise par un territoire
d’une qualité environnementale et patrimoniale exceptionnelle. Les différents
classements, au titre de Natura 2000, du Pays d’art et d’histoire, des bâtiments
historiques, des villes et villages fleuris… en témoignent largement.
Le fleurissement est une composante essentielle du cadre de vie, les habitants
et les communes combinent leurs efforts pour l’améliorer. Au fil des années,
suite à de nombreuses actions en faveur du développement durable il nous a
semblé pertinent d’aller plus loin et de réfléchir sur le sens du fleurissement.
La ville n’est pas la campagne, le Langeadois est différent des autres territoires
et doit pouvoir mettre en avant ses atouts et ses spécificités. C’est en suivant
cette idée que ce guide a été élaboré.
L’objectif est de proposer des pistes de fleurissement, des conseils et de faire
émerger une culture partagée pour conserver la flore vernaculaire présente
depuis des générations.
Merci à celles et ceux qui embellissent notre territoire et qui participent ainsi à
l’amélioration de notre cadre de vie.
Le président,
Franck NOEL BARON

4
Réalisé pour la Communauté de Communes du Langeadois, par :
LANCRENON PAYSAGE - Jefke Lancrenon, paysagiste
LE JARDIN DE MEMOIRE - Nathalie Batisse, ethnobotaniste-jardinière
ATELIER DES MULTIPLES - Thibault Racault, urbaniste
Guide d’aide au fleurissement

Table des matières
Chanteuges 10
Chazelles 12
Desges 14
Lachaud-Curmilhac 16
Langeac 18
Mazeyrat d’Allier 20
Pébrac 22
Pinols 24
Prades 26
Saint Arcons d’Allier 28
Saint Berain 30
Saint Julien des Chazes 32
Siaugues Sainte Marie 34
Tailhac 36
La politique de fleurissement 40
Conçevoir un fleurissement 42
Quelques exemples de fleurissement... 44
Définir le type de support 46
Le choix des matériaux 54
Palette végétale 56
La mise en place du fleurissement 76
La fauche raisonnée 82
La flore vernaculaire 84
Fleurs et herbes des jardins... 86
Arbustes et grimpantes des jardins... 94
Arbres fruitiers et domestiques... 97
Sauvages et subspontannées... 98
Jardiner le patrimoine 102
Approche financière 106
Les actions proposées 110
Remerciements 115
Communauté de Communes du Langeadois
5

6
L’identité
du
langeadois
Guide d’aide au fleurissement

Agir et Jardiner
Ensemble !
Communauté de Communes du Langeadois
7

Comment Utiliser Ce Guide ?
8
Pouquoi ce guide ?
Accompagner la décision la plus adaptée au lieu, en considérant qu’il n’y a pas de réponse unique mais
des lieux uniques.
Chaque partie est autonome mais chacune possède des liens avec les deux autres.
Comment l’utiliser ?
3 Parties 3 Couleurs 3 logos
Observer/réfléchir
Agir
Coordonner
1
2
3
Guide d’aide au fleurissement

1
2
3
Observer/Réfléchir
Un guide de lecture et de préconisations des sites par commune
1. OÙ SUIS-JE ?
Cette partie permet par commune de décrire l’espace où l’on est, et de réfléchir à ce qui est
en place, afin de le prendre en compte dans la réalisation du fleurissement futur.
2. QUE VOIS-JE ?
La composition, les vues, les aménagements et mobiliers (points noirs, signalétique, etc.),
les fleurs en place.
3. QUE FAIRE ET COMMENT ?
Construit comme un répertoire d’idée, cette partie propose des pistes d’actions propres à
chaque site. Ici, les solutions sont multiples, non exhaustives et nécessiteraient par la suite
une approche opérationnelle (relevé de terrains,...).
Agir : un guide pratique
Des fiches pratiques d’aide au fleurissement.
1. La Politique du fleurissement
2. Concevoir un fleurissement
3. Définir le type de support
4. Le choix des matériaux
5.La palette végétale
6. La mise en place du fleurissement
7. La fauche raisonnée
8. La flore vernaculaire
9. Jardiner le patrimoine
10. Approche financière
Coordonner : un programme d’actions
A destination des acteurs du fleurissement
Il s’agit de mettre en place des actions permettant de faciliter l’émergence d’une
‘‘dynamique commune’’.
Communauté de Communes du Langeadois
9

10
Observer
et
Réfléchir
Guide d’aide au fleurissement

Guide de lecture
et
préconisations
Communauté de Communes du Langeadois
11

Chanteuges
12
Où suis-je ?
› Au Nord des gorges de l’Allier, entre 515 et 540m d’altitude.
› Perchée sur une butte basaltique, entourée de l’Allier et de la
Desges surplomblant un paysage naturel et boisé au relief varié.
› Au sein d’un village au micro-climat favorable, permettant le
développement d’une flore spécifique.
› Sur un sol composé en grande partie de basaltes, d’alluvions et
de galets de l’Allier. La couche végétale est mince, voir quasi absente
sur le socle basaltique. Il est en règle générale plutôt fertile et équilibré
(PH neutre à légèrement acide).
› La commune est inscrite dans un dispositif de mise en tourisme afin
de concourir au label des plus beaux villages de France
Que vois-je ?
› Deux longues entrées communales sur la D585 longeant
tantôt la Desges et ses paysages, tantôt des habitations en bordure.
› Une entrée plus discrète arrivant sur les hauteurs de la commune au
parking de l’Abbaye.
› Un bourg ancien tout en callade et bien fleuri avec des espèces
florales parfois surprenantes : Figuier de barbarie, Ail à tête ronde,
Iris, Rue fétide, Pastel des teinturier, Sauge sclarée, Réséda des teinturiers...
› Des parois rocheuses naturellement végétalisées, une
belle richesse en arbres fruitiers. Une belle abbaye et son cadre fleuri
qu’il faut préserver.
› Un quartier plus récent et une départementale embellie par
des suspensions, des jardinières et des habitants jardiniers participatifs
!
› L’Allier, ses gravières et ses saumons.
› La Desges et son cours tortueux.
› De la Renouée du japon le long des cours d’eau, plante invasive
qu’il faut contenir !
Le saviez-vous ?
C’est à Chanteuges que se trouve
le Conservatoire National du Saumon
Sauvage. Il a pour mission de repeupler
l’ensemble du bassin Allier et de
pérenniser cet espèce emblématique
de la rivière.
Le CNSS peut être visité toute l’année
sur réservation.
Guide d’aide au fleurissement

Cité promontoire...
Un peu d’histoire...
C’est à partir de 936, que L’Abbaye
de Chanteuges est officiellement fondée.
Son nom d’origine gauloise CAN-
TOGILUM, semble vouloir dire :
- Cantus (bord d’un cercle) et ó-ialo
(clairière circulaire)
PORTE NORD
Que faire et comment ?
› Avant le panneau communal, à partir des trottoirs : réaliser un fauchage
tardif en bord de voie permettant à la flore locale de se développer.
› Créer une vue sur la commune en réalisant une ouverture dans la
haie champêtre.
• Supprimer plus particulièrement les conifères qui ne sont pas des plantes
de ripisylves. Ils acidifient le sol, dégradent les berges et l’érosion qu’ils induisent
ensable la rivière.
› Regrouper de manière cohérente le panneau informatif de l’église
avec le panneau d’entrée de la commune.
• Le panneau informatif de l’église empiète sur la voirie et gêne la circulation
piétonne. De plus, l’étalement des panneaux rend l’entrée moins esthétique.
› Pour la jardinière : utiliser un mélange de vivaces rustiques intégrant
la flore locale et comprenant des plantes persistantes et semi-persistantes
afin d’avoir un intérêt hivernal.
• Placer des galets de la Desges au pied du topiaire en forme de saumon
pour rappeler la présence de l’eau et limiter les adventices.
cf. fiches matériaux, fleurissement, palette végétale, fauche raisonnée et flore vernaculaire
PORTE SUD-EST
› Regrouper de manière cohérente le panneau informatif de l’église
avec le panneau d’entrée de la commune. Limiter les panneaux publicitaires
à l’entrée communale.
› Utiliser un mélange de vivaces rustiques intégrant la flore locale et
comprenant des plantes persistantes et semi-persistantes afin d’avoir un
intérêt hivernal.
PORTE DISCRÈTE ET ABBAYE
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches fleurissement et palette végétale
› Remplacer le Lonicera par du Buis plus traditionnel dans l’enceinte,
entretenir les compositions florales existantes et pérenniser la flore
patrimoniale liée au site.
BORDS DES COURS D’EAU
cf. fiches palette végétale et flore vernaculaire
› Combattre la Renouée du japon, plante extrêmement invasive !
13

14
Chazelles
Où suis-je ?
› Au sein du plateau de Margeride, la vallée encaissée de la
Desges, accueille le centre bourg sur le coteau exposé au Sud. En contrebas,
les affleurements rocheux, qui se trouvent entre 650 et 700m
d’altitude forment parfois d’imposantes corniches basaltiques.
› Le sous-sol du versant sud est composé de roches métamorphiques,
issues de fortes pressions sur des roches, comme le granite
ou le grès.
› Les versants exposés au Nord de la vallée, sont couverts par des
boisements de résineux. Le versant sud, sur lequel se situe Chazelles est
occupé par des landes sèches et quelques taillis.
› Le climat de la vallée dispose d’un été plus frais que dans la Limagne
de Langeac, et d’un hiver relativement froid en raison de la proximité de
la Desges et de l’ensoleillement réduit du fond de vallée.
Que vois-je ?
› Un bourg de petit taille dont les entrées sur la D30 sont détachées
du réel coeur de bourg, car une seule bâtisse se trouve sur cette voie.
› Les paysages de prairies tendent à disparaître sur les flancs
de la vallée, les pentes importantes limitant le labourage mécanique de
ces terres.
› Une entrée de bourg routière où seuls la route, une maison et les
containers à déchets signalent l’occupation des lieux.
› Des aperçus sur le ruisseau et son pont attestent de la présence
de l’eau.
› Un fleurissemement limité, mais avec des pratiques de gestion
douce (fauche tardive).
› Une église à la porte flanquée d'un Buis et d'un Genévrier : le Buis
trouve son utilité lors de la fête des Rameaux et le Genévrier annonce
un mariage dans la commune lorsqu'il est décoré de fleurs. Ces plantes
liées à l'église constituent un environnement végétal particulièrement
pertinent.
› Des containers visibles sur l’espace public.
› Une gestion différenciée sur une prairie en bas du bourg.
Le saviez-vous ?
L'origine du nom de la commune vient
causela, qui veut dire petite maison, ou
de castellum qui indique un petit fort.
D'autres avancent l'origine dans casalia
: limite de la ferme.
Guide d’aide au fleurissement

Au coeur de la vallée
Un peu d’histoire...
Au Moyen-âge, couper un Genévrier
nécessite un motif sérieux au risque
de se condamner à mourir dans l'année.
La cérémonie de mariage reçoit
donc un gage d'immortalité grâce à
cette plante. Toutefois, nul besoin de
le couper, des Genévriers plantés aux
abords d'église et mairie feront leur
office.
Que faire et comment ?
PORTES
› Masquer les containers à déchets par une haie champêtre ou une
haie en saule tressé.
› Mettre en valeur le muret de soutènement en lui offrant un couronnement
de pierres plates (lauze, schistes) ou de plantes adaptées à cet
usage (Iris, Joubarbes).
› Réduire l’emprise de l’asphalte du carrefour en réduisant les rayons
de braquage tout en assurant une largeur suffisante pour les poids lourds
et les véhicules agricoles, l’espace libéré sera alors occupé par des prairies
à fauchage tardif, un muret bas en pierre sèche locale pourra délimiter
la prairie.
› Supprimer la suspension qui masque le muret.
› Continuer la gestion des berges de la Desges afin de conserver la
vue sur celle-ci et sur le pont (élagage des Frênes...)
› Laisser la possibilité aux Mauves et autres fleurs champêtres en
place le long de la route de se développer.
cf. fiches support, matériaux, palette végétale et fleurissement (la partie "mise en place")
Communauté de Communes du Langeadois
15

Desges
16
Où suis-je ?
› Dans la vallée de la Desges à 715m d’atitude.
› Dans un espace encaissé situé au Nord de la Desges et à l’Est du
ruisseau Lescoussousses qui scinde les 2 versants.
› Contre le flanc au Sud d’un des versants, dans un espace plutôt
ouvert mais avec des vues restreintes dans toutes les directions
par les flancs boisées de la vallée. La départementale (D30) et la Desges
se trouvent en contrebas du village.
› Au sein d’un village plutôt protégé des vents et des intempéries.
Il y fait frais l’été et humide en hiver.
› Sur un sol de fond de vallée fertile et propice à la culture, composé
en partie d’alluvions de la Desges.
Que vois-je?
› Deux longues entrées communales sur la D30 en contrebas
de la commune longeant la Desges, et ses paysages.
› Une entrée plus en hauteur, permettant une vue d’ensemble sur la
commune.
› Le ruisseau de Lescoussousses longeant la limite est de la
commune, descend de la vallée pour se jeter dans la Desges.
› Des ruelles étroites et tortueuses donnant vue sur des jardins
intimistes souvent en terrasses et aux essences florales variées.
› Un bel accord entre fleurissement privé et fleurissement public,
obtenu grâce au réemploi des ornementales traditionnelles dans des
jardinières improvisées.
› Des jardins potagers sur des parcelles étroites entre la Départementale
et la Desges.
› Une jolie église romane et son cadran solaire.
› Des poubelles et des points propres aux entrées de communes qui
dégradent le paysage communal et ses espaces si bien fleuris.
Le saviez-vous ?
La Desges prend sa source dans le
massif granitique de la Margeride à
1407m d’altitude au pied du sommet
du Montgrand en amont du village de
Diège.
Elle parcourt une longueur de 35km
de long avant de se jeter dans l’Allier
à Chanteuges.
Guide d’aide au fleurissement

Espace intimiste...
Un peu d’histoire...
Rosier ancien
Desges était connue autrefois pour
la fabrication de verrerie. En effet,
les ressources naturelles de la vallée
tels que le quartz (broyé et fondu à
haute température), le plomb (provenant
d’une mine sur la commune), la
potasse (résidu de la carbonisation de
fougères), et bien sur la dynamique de
l’eau, permettait d’actionner les moulins
nécessaires à la fabrication du verre.
PORTE NORD
Que faire et comment ?
› Côté droit de la voirie : garder la végétation basse, afin :
• de préserver la vue pittoresque sur le village et le ruisseau,
• de permettre l'utilisation du pont.
› Côté gauche de la voirie : réaliser un fauchage tardif.
› Adoucir/camoufler la vue sur le transformateur électrique avec du
végétal.
PORTE EST
cf. fiches fleurissement, palette végétale et fauche raisonnée
› Déplacer les poubelles et le point-propre dans un endroit plus
discret qu’à proximité du panneau communal et des panneaux directionnels.
Sur le nouvel emplacement, les dissimuler soit par une haie
champêtre, soit par une haie en saule tressé (cette dernière rappellerait
la ripisylve de la Desges).
› Mettre en valeur le mur (qui longe le ruisseau coté route) en pierre
existant et sa végétation. Contenir la végétation arbustive, par une maintenance
annuelle.
PORTE OUEST
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches support et fleurissement
› Dissimuler les poubelles par un encadrement en bois fermé, ou bien
par une haie champêtre, reflétant la végétation de bordure de route.
RUISSEAU
cf. fiches matériaux, fleurissement et palette végétale
› Valoriser le ruisseau avec quelques essences florales adaptées : Iris
faux acore, Laîche, Jonc fleuri, ...
cf. fiches fleurissement et palette végétale
17

Lachaud-Curmilhac
18
Où suis-je ?
› A la limite nord du Plateau du Devès situé entre 900 et 910m
d’altitude.
› Sur un plateau très ouvert, avec des vues importantes sur les
paysages du Devès.
› Au sein d’un espace très ouvert, façonné en partie par l’agriculture,
avec ici ou là un arbre solitaire ou quelques restants de haies
champêtres ou de bosquets.
› Dans un endroit lumineux, et venteux. Le climat y est plutôt
sec, avec des périodes estivales agréables et des périodes de
grands froids en hiver.
› Sur un sol peu fertile au sein de ces hauts plateaux. Il est composé
en grande partie de basalte.
Que vois-je ?
› De nombreuses entrées communales étalées le long des voies
départementales créent un réseau viaire important qui s’entrecroise en
raison de la fusion des villages.
› Des maisons plus récentes souvent implantées le long des
routes en petits groupes dans le prolongement des 2 anciens bourgs
(Lachaud et Curmilhac).
› Des espaces très ouverts où les arbres, haies et bosquets sont peu
présents dans le paysage.
› Des rues larges et des bourgs aérés avec, soit des exploitations
agricoles, soit des lotissements, en limite du bourg.
› Des bords et entrées de maisons fleuries, avec des pots, jardinières
et des massifs en pleine terre.
› Quelques Frênes fourragers aperçus, en limite communale,
le long de la D553, attestent d’une pratique fourragère traditionnelle.
Le saviez-vous ?
Gaillarde
Les Frênes fourragers servaient
de fourrage courant autrefois. Les
arbres étaient émondés et les jeunes
branches données au bétail lors des
étés secs mais aussi en tant que fourrage
l’hiver. Il se reconnait facilement
en hiver : ses bourgeons sont gros et
noirs, ses graines en forme de grappe,
'les samares' restent souvent accrochées
aux branches tout l’hiver.
Guide d’aide au fleurissement

Village clairsemé...
Un peu d’histoire...
Le village était autrefois composé de 2
hameaux distincts, qui, avec l’arrivée du
réseau routier, de la voie ferré, et de
nouveaux habitants ont fusionné progressivement
au milieu du 19 ème siècle.
Le village de La-Chaud faisait partie
de la paroisse de Vissac, et Curmilhac
de celle d’Auteyrac, d’où la commune
connue sous les 2 noms ‘‘Vissac-Auteyrac’’
et ‘‘LaChaud-Curmilhac’’.
Que faire et comment ?
PORTE NORD (D511, LE LONG DE LA VOIE FERRÉE)
› Valoriser la flore locale du talus de la voie ferrée par un travail de
sélection de la végétation présente. Réaliser ensuite un fauchage tardif
en bordure de voie et sur le talus.
PORTE EST (D117)
cf. fiches fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Garder une bonne visibilité par une végétation basse au niveau
du panneau et du virage. Intégrer une allée de bulbes naturels avant et
après le panneau en bordure de voie.
PORTE SUD-EST (D553)
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches palette végétale et fauche raisonnée
› Maintenir et valoriser les Frênes émondés au niveau du panneau
communal, symbole d’une pratique fourragère ancienne.
› Intégrer une allée de bulbes naturels en bordure de voie, et réaliser
ensuite un fauchage tardif.
› Eloigner le point propre du panneau communal dans un endroit
sécurisé. Dissimuler les poubelles par une haie champêtre.
cf. fiches fleurissement (la partie "mise en place), palette végétale, et fauche raisonnée
PORTE SUD (D117)
› Réaliser un fauchage tardif en bordure de voie.
PORTE SUD-OUEST (D511)
› Réaliser un fauchage tardif en bordure de voie.
cf. fiche fauche raisonnée
› Eloigner le point propre du panneau communal dans un endroit
sécurisé. Dissimuler les poubelles, par une haie champêtre.
cf. fiches fleurissement (la partie "mise en place), palette végétale, et fauche raisonnée
PORTE OUEST
› Valoriser la flore locale du talus de la voie ferrée par un travail de
sélection de la végétation présente.
› Intégrer une allée de bulbes naturels en bordure de voie, et réaliser
ensuite un fauchage tardif.
cf. fiches palette végétale, fauche raisonnée et palette végétale
19

Langeac
20
Où suis-je ?
› Dans la plaine de Langeac, abritée au sein d’un bassin
d’éffondrement, entre 490 et 515m d’altitude. Langeac est bordée à
l’Ouest par les monts boisés du plateau de la Margeride et à l’Est par
l’Allier et les champs agricoles de la plaine. Sa topographie est en légère
pente.
› Au sein d’un climat plus doux qu’en montagne, les vents du
Nord Nord-Ouest sont en partis bloqués par les monts de la Margeride.
Les écarts de températures sont donc moins marqués que sur les hauteurs
du territoire. Cependant, Langeac est parfois sous l’influence de
pluies automnales résultant de précipitations orageuses d’origine
méditérranéenne qui peuvent engendrer une montée des eaux rapide
de l’Allier.
› Sur un sol de limagne fertile et frais, en raison de la transition
des sols et de la proximité de l’eau.
› La commune dispose de deux fleurs au concours des Villes et Villages
Fleuris.
Que vois-je?
› Une commune avec une importante culture florale. Les
espaces publics sont soignés. Les jardinières et massifs sont bien
fournis avec des compositions florales de qualité, les arbres profitent
d'une taille douce.
› Des entrées de commune avec des départementales ouvertes
(pour la plupart) sur les paysages. Elles nous mènent toutes au Quai
Voltaire le long de l’Allier où l’on peut trouver fraîcheur et tranquillité.
› Un tissu urbain avec un centre plutôt quadrillé et une voie
transversale bordée au coeur du bourg par des platanes. L’artère relie de
nombreuses rues plus intimistes où se mélangent espaces publics et
privés. Elle permet ainsi de découvrir différentes facettes de Langeac
: cours intérieures avec calades et pavés, jardins des habitants
jardiniers mélangeant arbres fruitiers, potagers et fleurs bouquetières,
treilles et tonnelles accompagnant souvent l’entrée d’une maison.
› Une architecture vernaculaire aux façades de couleur ocre
en tuf volcanique provenant des carrières du Mont Saint-Roch,
aujourd’hui fermées. Témoins de cette architecture, on peut citer les
batisses de la collégiale Saint-Gal et du monastère de Sainte-Catherine.
Le saviez-vous ?
Jacques de Langhac, seigneur de la
ville au 15ème siècle, épousa Marie
de Clermont-Lodève en 1446. Malheureusement,
20 ans après leur union,
Marie mourut. Jacques refusa toute
nouvelle union et fit réaliser un livre
d’heures. Au sein des enluminures du
livre on aperçoit les initiales des époux
avec le ‘‘M’’ de Marie en partie caché
par une Ancolie, reflétant la douleur
de Jacques.
Guide d’aide au fleurissement

Ville de Mère Agnès...
Un peu d’histoire...
Mère Agnès, entrée au monastère de
Langeac en 1623 a été un personnage
notoire dans l’histoire communale. En
effet, en 1629, elle influence les Langeadois
pour construire une chapelle
sur le mont Saint-Roch pour combattre
la peste. Malheureusement cette chapelle
est détruite lors de la révolution. Sur
son emplacement se trouve aujourd’hui
au sommet du Mont un calvaire avec 3
croix dédiées à Saint Roch.
Que faire et comment ?
PORTE NORD (D585, AVENUE DE L’EUROPE)
› Avant le pont SNCF, côté gauche : enlever les Cotoneasters et remodeler
le talus avec le terrain naturel. Garder l’ouverture sur l’Allier. Redresser
le muret de pierres.
› Enlever les 2 conifères sur le giratoire qui bloquent la vue. Préférer
un fauchage tardif et des Iris dans l’espace central.
› Après le pont SNCF jusqu’au panneau communal :
• côté droit, sur le talus : réaliser un massif arbustif fleuri commençant à
l’angle du Super U et continuant le long de toute l’avenue. Ceci assurera une
continuité avec les plantations existantes.
• côté gauche : réaliser un fauchage tardif des bordures et assurer une continuité
de l’allée d’arbres le long de l’avenue.
cf. fiches fleurissement, palette végétale et fauche raisonnée
PORTE EST (D590, AVENUE DU GÉNÉRAL LECLERC)
› Enlever la jardinière en pierre qui ‘‘flotte’’, derrière le panneau de la
commune et qui bloque l’entrée sur le terre-plein.
› Valoriser les bordures de la route et du terre-plein par un fauchage
tardif et le banc caché derrière la jardinière.
cf. fiche fauche raisonnée
PORTE SUD-EST (D585, AVENUE DU GÉVAUDAN)
› Valoriser le talus de la voie ferrée par un travail de sélection de la
flore existante. Réaliser ensuite un fauchage tardif.
› Après le pont, pour la jardinière : mélanger plantes vivaces horticoles
et vernaculaires, assurant pérennité et naturalisation des plantes.
cf. fiches fleurissement, palette végétale, fauche raisonnée et flore vernaculaire
PORTE SUD-OUEST (D590, AV. DE LA MARGERIDE)
› Entre les suspensions et le panneau communal : intégrer des bulbes
en bordures de voie et sur le talus. Réaliser ensuite un fauchage tardif.
› Après le panneau communal : réaliser un fauchage tardif. Garder la
vue ouverte sur le paysage.
cf. fiches palette végétale et fauche raisonnée
LE CENTRE BOURG
› Utiliser les espèces du livre d'heures (Ancolies, Pensées, Campanules,
Fraises des bois, Vigne, Roses de Provins, Lys, Amours en cage, Pervenches,
Marguerites, Chardons, ...)
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches flore vernaculaire
21

22
Mazeyrat d’Allier
Où suis-je ?
› Entre la vallée du Haut Allier et le bassin de Paulhaguet, le centrebourg
de Mazeyrat se place sur les contreforts du Mont Coupet. Bénéficiant
d’une orientation sud-ouest ouverte sur des terres de patûres
et des boisements en bocage éparses, le bourg se situe entre 600 et
640m d’altitude.
› Le bourg occupe le flanc d’un vallon au fond duquel coule un
ruisseau et où se trouvent des zones humides. Des équipements publics
ont été bâtis dans ce fond de vallée.
› Le climat est relativement doux, bénéficiant d’une altitude faible
et d’un ensoleillement optimal.
› Sur un socle de gneiss métamorphique, le sous-sol est
relativement riche en raison du dépot sédimentaire issu de l’Allier et de
l’apport de cendres volcaniques du Mont Coupet.
Que vois-je ?
› Un aménagement récent du centre bourg a permis de valoriser l’espace
public et d’améliorer les cheminements. Les matériaux, le mobilier
et les plantes utilisés participent au caractère urbain de la conception de
cet aménagement, détaché des spécificités locales.
› Les deux entrées nord et sud du bourg sont marquées par le changement
soudain entre champs pâturés et espace public
urbain, les deux autres entrées n’étant pas aménagées.
› Le bourg comprend de nombreuses traces de son histoire rurale
: four à pain, métier à ferrer, lavoir.
› Les containers à verre et de collecte de vêtements encombrent
l’espace public à proximité de l’école et de l’ancien lavoir.
› Une flore vernaculaire est présente de manière subspontanée
et dans les jardins des particuliers : Collomia grandiflora, Reseda
luteola, Iris germanica ‘Pallida’.
Collomia à grandes fleurs (Collomia grandiflora)
Réséda des teinturiers (Reseda luteola)
Le saviez-vous ?
Le Collomia grandiflora est originaire
d’Amérique du Nord et s’est naturalisé
dans le Massif Central après son
introduction par David Douglas, aventurier
écossais du 19ème siècle.
C’est une plante peu répandue en
France, car elle n’est pas invasive.
Guide d’aide au fleurissement

Terres d’histoire !
Un peu d’histoire...
La commune a vraisemblablement
accueilli des occupations humaines remontant
à plus de 2 à 2,4 millions d’années
sur les flancs du Mont Coupet.
Que faire et comment ?
PORTE OUEST
› Mettre en valeur les alignements d’arbres (élagage doux, dégager
autour des pieds d'arbres, etc.) et le passage de l’eau au fond du vallon.
› Eviter d’urbaniser ce secteur par des aménagements rompant le
charme campagnard actuel.
› Masquer la présence des containers par une haie champêtre.
PORTE EST
cf. fiches fiche fleurissement (la partie "mise en place") et palette végétale
› Accompagner l’urbanisation des abords de cette entrée en préservant
des bas-côtés plantés de manière rustique.
› Imposer des haies vives en cas de plantation en limite séparative à
l’instar des haies présentes en amont de l’entrée de bourg.
› Spécifier la nécessité de constituer des murets bas (inférieur à 1m)
en pierre locale : basalate, tuf volcanique.
cf. fiches support, matériaux, fleurissement (la partie "mise en place") et palette végétale
PORTE SUD
› Conserver un talus accueillant la flore subspontanée et locale.
› Supprimer la suspension n’ayant plus lieu d’être, la jardinière maçonnée
pouvant être conservée.
› Côté droit de la voirie : continuer l’accotement enherbé de la route
jusqu’au trottoir, de la même manière qu’à l’entrée sud de Reilhac.
PORTE NORD
cf. fiches fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Réaliser une rotation de 90° du banc afin d’offrir la vue au Sud sur
le paysage.
› Instaurer une gestion différenciée :
• les espaces verts à proximité des maisons entretenus en gazon. Intégrer
éventuellement des bulbes se naturalisant.
• les espaces en contact avec le vallon pouvant bénéficier d’une fauche.
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiche fauche raisonnée
23

Pébrac
24
Où suis-je ?
› Au coeur de l’étroite vallée de la Desges, située à l’Est de la
rivière, sur un versant en pente douce (créant presque un replat) entre
660 et 675m d’altitude. L’espace est plutôt ouvert avec les flancs
escarpés de la vallée délimitant les vues dans toutes les directions.
› Dans un village entouré de petites parcelles agricoles délimitées
par des bosquets et des haies champêtres. Sur les parties les
plus escarpées des versants se trouvent des boisements de feuillus
et de résineux. Du haut du bourg, on a une très jolie vue sur les toits
du village.
› Au sein d’un bourg protégé des intempéries. L’été est
agréable grâce à ses hautes bâtisses fournissant de l’ombre et ses
ruelles étroites bloquant les vents et la chaleur. L’hiver peut être parfois
froid et humide et les gelées du printemps tardives.
› Le sol est peu profond et peu fertile sur les pentes escarpées, l’apport
de sédiments l’enrichit à l’approche de la Desges. Le socle rocheux
change progressivement du basalte des Gorges de l’Allier aux roches
granitiques de la Margeride.
Que vois-je ?
› Deux entrées communales en contrebas du village, incitant à
sa découverte. Une des entrées est dégradée par les poubelles à proximité.
› Une Abbaye plutôt imposante avec une tour-contrefort
et un cimetière caché abritant une flore bouquetière remarquable
: Hemerocalle, Ancolie, Iris, Rosier bourbon...Les marches de l’église sont
fleuries par des Géraniums en jardinières, avec sur ses murs en pierre une
végétation spontanée.
› Des ruelles étroites bordées par des Impatiens balfouri, qui se
ressèment chaque année spontanément !
› Un jardin botanique où l’on trouve toutes sortes de plantes
comestibles et médicinales : Rubarbe, Monarde, Onagre, Chénopode
bon-henri (ou épinard sauvage), Bourrache, Gattilier (ou herbe aux
poivre)...
Impatiens balfouri
Le saviez-vous ?
Le Gattilier est un symbole de chasteté
depuis l’antiquité pour ses vertus anaphrodisiaques.
Son nom latin ‘‘Vitex agnus
castis’’ signifie ‘‘agneau chaste’’.
En effet, tandis que les religieuses
dormaient sur des matelas en branches
de Gattilier pour préserver leur vertu,
de leurs côtés les moines, mâchaient
ses fruits pour calmer leur libido, d’où
parfois son nom de ‘‘poivre de moine’’!
Guide d’aide au fleurissement

Et son cimetière oublié...
Un peu d’histoire...
source : Sten Porse, Le Gattilier
Le monastère a été fondé par Pierre
Chavanon arrivé à Pébrac en 1060. Le
monastère deviendra par la suite une
abbaye et deviendra au milieu du 15ème
siècle gràce à la famille de Flaghac l’édifice
important que l’on peut admirer
aujourd’hui. On peut apercevoir un peu
partout au sein de l’abbaye l’empreinte
laissée par la famille de Flaghac : une
tour donjonnée figurant au centre de
leurs armes !
Que faire et comment ?
PORTE NORD
› Enlever le poteau et les suspensions qui bloquent la vue sur le paysage
communal.
› Valoriser la vue par un fauchage tardif en bordure de voie, (là ou la
sécurité d’autrui n’est pas mise en péril) permettant à la flore locale de
se développer.
› Valoriser et maîtriser le talus naturel pour favoriser le bon développement
des espèces locales.
PORTE SUD
cf. fiches fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Enlever le poteau et les suspensions, qui, en sortant du bourg,
masquent le panneau de sortie de la commune. De plus, isolés, ils ne
contribuent pas à la valorisation du site.
› Regrouper le point propre (verre) avec les poubelles en les dissimulant
soit par une haie champêtre, soit par un muret en pierre locale,
créant ainsi un rappel (si l’environnement existant le permet et la sécurité
d’autrui n’est pas mise en péril).
› Laisser s’exprimer les fleurs locales autour et sur les murets en
pierre.
cf. fiches support, matériaux, fleurissement (la partie "mise en place") et flore vernaculaire
LE CIMETIÈRE ET SES ABORDS
› Valoriser le cimetière (qui est aujourd’hui caché) par une signalétique
directionnelle et informative adaptée au lieu, dans le but d’indiquer
son existence, mais aussi de créer un lien plus fort avec l’église et
le jardin botanique :
• mettre en avant le petit patrimoine et les fleurs locales qui y poussent, par
des petits panneaux d’informations discrets et ludiques.
• proposer un endroit pour pouvoir s’assoir et admirer la vue.
› Remplacer au fur et à mesure les jardinières en plastique par des
contenants en terre cuite de ton gris ou à partir d’objets récupérés :
pierres creuses, tuile...pour une authenticité. Les plantations en pleine
terre sont à privilégier.
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches support et flore vernaculaire
25

26
Pinols
Où suis-je ?
› Sur le plateau de la Margeride, en position de balcon, altitude
entre 1000 et 1015m.
› Les vues sont profondes sur le plateau occupé par des pâtures et
cultures, ainsi qu’à l’horizon les monts du Dèves.
› La localisation offre beaucoup de luminosité, mais l’altitude et
la topographie du plateau apportent un hiver rude, long et venteux.
› Les sols riches en sources sont essentiellement granitiques (dit
de Pinols), plutôt fertiles et équilibrés (PH neutre à légèrement acide).
Que vois-je?
› Des entrées de communes ouvertes sur les vues lointaines, accompagnées
d’alignements importants de hêtres et de
frênes et d’accotements enherbés.
› Pinols est organisée en long autour de la route départementale reliant
Langeac à Saint-Flour. La traversée du bourg ne permet pas d’apercevoir
l’épaisseur de ce dernier qui compta de nombreux habitants. Une
place offre toutefois une pause dans cette traversée. Des suspensions
sur les lampadaires, des jardinières au sol et des plantations
égayent cet espace public.
› Les entrées de bourg ont un caractère champêtre alors que la traversée
du bourg est nettement plus urbaine.
› La flore vernaculaire voyage dans cette commune, allant
des jardins privés aux espaces publics : Iris, Marguerites, Onagres, Grandes
camomilles, Heuchères, Lupins... créant une résonnance entre fleurissement
public et fleurissement privé.
› Les habitants jardiniers jouent un rôle considérable en prenant
grand soin de leur propre fleurissement mais également en prenant
en charge des espaces publics.
› Les suspensions en entrée de bourg sont plus élaborées que le
modèle de base avec une jardinière maçonnée au sol englobant le
panneau communal.
Le saviez-vous ?
Pinols possède le MEILLEUR BANC
PUBLIC DE LA COMMUNAUTÉ DE
COMMUNES !
En effet, il permet d’admirer d’un
seul coup d’oeil une bonne partie du
Langeadois
Il est donc élu meilleur banc de l’année
2012 ! (cf. les photographies ci-dessus)
Heuchères
Guide d’aide au fleurissement

Haut lieu des jardiniers !
Un peu d’histoire...
L'origine du mot Pinols viendrait de
pineolus ou pinolus en latin : petit pin.
La présence d'importants boisements
de résineux sur la commune en serait
l'explication.
En 1379, la commune s'appelait Pigneux
puis Pignoulx en 1398.
Que faire et comment ?
PORTE EST - LE BANC LE MIEUX PLACÉ DU TERRITOIRE
› Assurer un élagage doux et régulier des Hêtres et Frênes.
› Deux options possibles :
• 1. redessiner et aménager le carrefour afin de limiter l’emprise de la route
tout en conservant un usage facilité pour les poids lourds, ce qui permet d’assurer
un belvédère plus vaste.
• 2. supprimer cette portion de route, le croisement étant assuré en aval, et
créer un belvédère avec arrêt.
› Faucher 2 fois par an les talus.
› Regrouper les panneaux d’indication et le ‘‘cédez le passage’’.
PORTE OUEST - DEPUIS AUVERS
cf. fiches support, matériaux et fauche raisonnée
› Supprimer ou déplacer la suspension actuellement cachée par le
poteau.
› Accompagner la rénovation du bâtiment/garage en face du panneau.
› Continuer la gestion des fossés appliquée actuellement.
› Développer les idées originales comme ce jeune arbre planté au
creux de son prédecesseur.
CENTRE BOURG
cf. fiches support, matériaux et fauche raisonnée
› Planter un alignement d’arbres isolés et de plants palissés en façade
(lorsque la rue est trop étroite) afin de continuer le principe présent le
long des routes et dans une partie du bourg.
› Sélectionner des vivaces plus rustiques pour les suspensions.
› Planter des Genévriers aux seuils de la mairie et de l’église.
› Préférer des gardes-corps métalliques peints d’un ton gris foncé à
ceux en bois.
› Continuer à favoriser l’appropriation de l’espace public par les habitants,
et pérenniser la transmission de la flore cultivée localement.
cf. fiches matériaux, fleurissement, palette végétale et flore vernaculaire
Communauté de Communes du Langeadois
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Prades
28
Où suis-je ?
› Au Sud des Gorges de l’Allier, entre 515 et 540m d’altitude,
en limite du plateau du Devès.
› A la confluence de l’Allier , de la Seuge et de la Besque, au coeur
d’un paysage encaissé où domine l’Allier et son rocher emblématique.
› Au sein d’un village protégé du vent par les roches volcaniques,
et où la luminosité influencée, par ce relief, varie tout au long des saisons.
Il y fait frais l’été et plutôt humide et froid l’hiver, en raison de la
présence de l’eau.
› Sur un sol fertile et équilibré composé en partie de basalte et de
granite des éruptions volcaniques, d’alluvions ainsi que de galets
de l’Allier.
Que vois-je ?
› Une départementale traversante scindant le bourg en 2.
› Trois entrées dont deux entrées de commune bien différentes
en qualité, le long de la départementale :
• une entrée avec un point de vue remarquable sur l’Allier et les orgues
basaltiques.
• une entrée le long de la voie ferrée avec des petits vergers en bordures
de route. Malheureusement des poubelles sont présentes au niveau du
panneau communal !
› Des parois rocheuses en couches successives d’orgues basaltiques
et de blocs de granites, naturellement végétalisées.
› L’eau, sa faune et sa flore omniprésentes et appréciées par les
baigneurs et les amateurs de pêche.
› Un village en pierre avec de petites ruelles en callades et des vues
intimistes sur les jardins en terrasse. On peut y apercevoir entre autre
de vieilles variétés de Rosiers galiques, centfeuilles et bourbons.
› L’église Saint-André et son imposant clocher en pierre qui fait
écho avec le relief rocheux environnant.
› Une végétation horticole sur les berges de l’Allier, près du pont,
pas vraiment adaptée !
Le saviez-vous ?
Le rocher de Prades fait le bonheur
des ornithologues. Il est visité chaque
année par de nombreux oiseaux nicheurs
et migrateurs, avec entre
autres une espèce de martinet devenu
très rare : le Martinet à ventre blanc !
Prades signifie ‘‘prairie’’ en latin !
Guide d’aide au fleurissement

Et son rocher basaltique...
source : Johnatan Hornung, Martinet à ventre blanc
Un peu d’histoire...
Prades possède des sources d’eaux
minérales qui étaient vendues à partir
de la fin du 19 ème siècle sous le nom de
‘‘La Souveraine’’ et ‘‘La Merveilleuse’’.
Par la suite, elles ont été commercialisées
sous forme de limonade, jusqu’en
1950.
Leurs vertus ‘‘médicinales’’ avaient été
reconnues par l’Académie de Médecine
de Paris !
Que faire et comment ?
PORTE NORD-EST
› Laisser la végétation des parois rocheuses s’exprimer et réaliser un
fauchage tardif en bordure de voie, (quand la sécurité d’autrui n’est pas
mise en péril) permettant à la flore locale de se développer. Valoriser davantage
les berges de l’Allier en supprimant les variétés horticoles et les
résineux qui ne sont pas des plantes de ripisylves. Replanter des variétés
locales propres aux berges.
› Remplacer la barrière en rondin de bois du parking ainsi que le
grillage vert en face, par le même type de garde de corps en métal, se
trouvant sur le mur de soutènement menant à l’Allier.
• Les barrières peintes en noir ou en aspect acier corten, se fondent bien
dans le paysage, car ce sont des tons neutres.
› Enlever le poteau de suspension qui n’est pas utilisé et déplacer
le panneau informatif en limite du parking. Il est difficilement lisible
lorsqu’une une voiture est garée devant. Profitez-en pour le remplacer
par un panneau plus en phase avec le site. (voir pour exemple celui réalisé
en corten à l’entrée du Conservatoire National du Saumon Sauvage).
Restreindre le stationnement voiture devant le panneau communal. Les
voitures masquent le panneau, en limitent sa fonction et réduisent la
vue sur la commune.
PORTE NORD-OUEST
cf. fiches matériaux, flore vernaculaire et fauche raisonnée
› Déplacer les poubelles et le point-propre dans un endroit plus
discret et plus sécurisé que devant le panneau communal en bordure
de route. Sur le nouvel emplacement, les dissimuler soit par une haie
champêtre, soit par une haie en saule tressé (cette dernière rappellerait
la ripisylve).
› Valoriser la végétation rocheuse et de talus le long de la départementale
avant et après le panneau communal à travers le pâturage de
troupeaux ovicaprins, qui remplissent parfaitement ce rôle ; ou réaliser
un fauchage tardif en bordure de voie, permettant à la flore locale de se
développer.
PORTE SUD
cf. fiches fleurissement, fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Réaliser un fauchage tardif en bordure de voie, permettant à la flore
locale de se développer.
cf. fiches flore vernaculaire et fauche raisonnée
Communauté de Communes du Langeadois
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Saint-Arcons d’Allier
Où suis-je ?
› Dans les Gorges de l’Allier, accroché en surplomb au-dessus
de la rivière, le bourg s’étale entre 520 à 550m d’altitude. Il est bâti
sur une butte en haut de laquelle domine l’église.
› Cette position permet d’admirer les vues sur les gorges mais également
d’apercevoir les monts environnants, occupés majoritairement par
des boisements de feuillus et de résineux. Au fond, à l’horizon, se profilent
les silhouettes des plateaux de l’Alagnon et de la Margeride.
› Le climat y est plus clément que sur les plateaux, avec un air plus
doux, toutefois l’Allier peut amener un air frais en hiver. La position sur le
flanc des gorges limite l’ensoleillement matinal.
› Le sol est ici dominé par des roches volcaniques, notamment le
basalte au niveau du bourg, mais aussi par des roches sédimentaires .
Ce sol est légèrement alcalin.
Que vois-je ?
› Un village animé l’été et en dormance l’hiver, pratiquement sans
voiture.
› Une route qui contourne le village mais qui offre une vue sur celui-ci
et ses terrasses jardinées.
› Une originalité en ce qui concerne les luminaires en fer rouillé.
› Des ruelles, chemins piétonniers ici enherbés et fleuris, ainsi que
des ruelles aux pieds de murs jardinés.
› Un fleurissement varié et original : les Roses trémières
jaillissent au sein des calades enherbées, les Figuiers de barbarie coulent
sur les murs, et les Iris pallida consolident le haut des murs ou soulignent
les bords de voies, tandis que les pieds de vigne et les arbres fruitiers
occupent les jardins en terrasse.
› Un soin aux plantes spontanées est porté lors de l’entretien.
› Les limites entre espaces privés et espaces publics atténuées par les
terrasses et les façades, l’absence de voiture, concourent à la quiétude
des lieux.
› Des murs de soutènement en basalte supportent les jardins.
Le saviez-vous ?
Le La calade Galium est verum, une technique mieux connu qui consiste sous le
nom à disposer de Caille-lait, au sol des contient pierres un suc sur leur qui
est tranche supposé (côté cailler le plus le fin lait. de Cependant,
la pierre),
ceci ‘‘sur chant est contesté ou de chant’’ par certains. afin de constituer
un revêtement. Traditionnellement,
Dans tous les cas, le Galium, est uti-
les pierres utilisées étaient extraites
lisé pour teinter le beurre et certains
des champs lors des labours prati-
fromages !
qués aux alentours. Actuellement, c’est
De une plus, technique cette plante permettant a une de odeur valoriser très
agréable les pierres et locales est bénéfique tout en pour améliorant nos
abeilles l’écoulement butineuses des eaux. !
Joubarbe
Guide d’aide au fleurissement

Calade, terrasse jardinée
photo entrée ouest
Un peu d’histoire...
Le musée de la ferblanterie expose
des pièces contemporaines en fer
blanc, démontrant de l’intérêt de cette
technique utilisant une matière recyclable
à 100 %
Que faire et comment ?
PORTE EST - LE CIMETIÈRE
› Mettre en valeur la roche en limitant la signalétique :
• supprimer la suspension,
• utiliser un seul panneau de signalisation,
• créer une assise à l’affleurement rocheux,
• réaliser un revêtement de sol roulant mais différencié de l’asphalte,
• déplacer et réunir le panneau de signalisation et le panneau d’entrée de
bourg à un endroit approprié et sécurisé.
› Utiliser les aspérités de la roche pour y installer des plantes aux
faibles besoins : Iris, épiphytes et sélectionner la végétation s'intallant
naturellement sur la roche.
PORTE OUEST - PONT SUR L’ALLIER
cf. fiches support , matériaux et palette végétale
› Réduire la bande de roulement dans le virage par un revêtement de
qualité devant le ‘Rendez-vous des pêcheurs’.
› Terminer d’intégrer le bac à verre par une haie en saule tressé ou
une haie champêtre.
cf. fiche fleurissement (la partie "mise en place") et palette végétale
Communauté de Communes du Langeadois
31

32
Saint-Bérain
Où suis-je ?
› Au bord du plateau du Devès, accroché sur le flanc, le village situé
entre 980 et 1000m d’altitude, donne sur le Sud d’un vallon du ruisseau
des Moulins, affluent de l’Allier.
› Sur un sous-sol composé de granite et de basalte, témoin du
passé volcanique de la région.
› Des vues profondes sur les Gorges de l’Allier bien que cette
dernière reste invisible, avec en arrière plan les Monts de la Margeride.
› Des pentes sont encore en pâture, et des boisements de feuillus
parfois pâturés.
› Un climat rude en hiver de par l’altitude du bourg, un été doux
mais court, l’exposition au Sud atténuant par beau temps la rudesse du
climat.
Que vois-je ?
› Un bourg à l’aspect authentique, aux aménagements simples
et rustiques, éloigné de la modernité sans doute par la topographie fortement
accidentée.
› Des containers à déchets disposés à l’entrée nord du bourg.
› Une architecture vernaculaire, les roches locales étant mises en
valeur ici au service de construction simple.
› Un cheminement piétonnier agréable.
› Des plantations en pied de murs et en limite d’espace public
participant au charme du bourg.
› Des talus soit enherbés accompagnés de Bouleaux et Genêts, soit
laissant apercevoir la roche.
› Des sièges en pierre sèche tout à fait originaux.
Le saviez-vous ?
La roche volca,nique utilisée pour édifier
l'église de Saint Berain est appelée
brèche volcanique. Elle est le résultat
d'un conglomérat entre des roches
magmatiques et de cendres et de fragements
de lave éjectée.
Cette couleur rouge vient de la présence
d'oxyde de fer.
Guide d’aide au fleurissement

Du haut du rocher...
Un peu d’histoire...
Saint Berain vient de l'origine latine
Benignus, qui veut dire bien né, mais qui
s'apparente également à bienveillant,
amical.
Que faire et comment ?
PORTE NORD
› Masquer et déplacer les containers à déchets en créant une
haie en saule tressé, une haie champêtre, ou en créant un muret bas
constitué de pierres locales et surmonté d’une treille de bois non
traité à latte verticale sur laquelle peut éventuellement courrir une
plante grimpante vivace : Chèvrefeuille, Vigne.
› Supprimer les jardinières de suspension.
› Planter des vivaces persistantes et semi-persistantes afin
d'avoir un intérêt hivernal et des bulbes (Allium, ...), de port haut
dans la jardinière maçonnée.
› Planter des vivaces autour de la maçonnerie afin de dissimuler
cette dernière.
› Intégrer des vivaces adaptées au sein des creux ménagés par la
roche le long de la route : Sedum, ...
LE BOURG
cf. fiches fleurissement et palette végétale
› Accompagner les plantations privées en ménageant des fosses
de plantation par un simple sciage de la voirie (tout en amenant de
la terre végétale et en assurant un drainage de la fosse avec un exutoire
et après vérification de la qualité des fondations et des murs).
› Rester vigilant lors des interventions sur les bâtiments.
› Marquer par un pavage (de type calade) les croisements entre
la voirie pour valoriser le chemin piétonnier.
cf. fiches matériaux, fleurissement et palette végétale
Communauté de Communes du Langeadois
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Saint-Julien des Chazes
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Où suis-je ?
› En bordure des Gorges de l’Allier, entre 515 et 550m d’altitude.
› Dans un espace au relief plus doux, façonné par l’homme en terrasses
potagères irriguées, cultivées et étroites. Elles sont aujourd’hui
progressivement abandonnées et s'enfrichent lentement.
› A la confluence de l’Allier et du ruisseau de Légal, en bordure
une végétation de ripisylve.
› Au sein d’un village protégé du vent par le relief, où la luminosité
varie tout au long des saisons, en raison de sa position encaissée.
Il y fait frais l’été et plutôt humide et froid l’hiver, à cause de la présence
de l’eau.
› Sur un sol fertile et équilibré composé en partie de basaltes,
d’alluvions et de galets de l’Allier.
Que vois-je ?
› Deux entrées communales sur la D48 de part et d’autre de
l’Allier, avec malheureusement les poubelles présentes à proximité des
panneaux.
› Un village en contrebas de la route au bord de l’Allier, avec un
bâti remarquable tels que son ancien monastère, l’église et son
clocher à arcades, ainsi que un toit en tuiles plates colorées.
› Un bourg à la configuration ouverte, établi autour du Légal,
ruisseau qui traverse le village.
› Une fontaine en pierre avec une eau potable, mise à la disposition
de ses habitants et des visiteurs pour se rafraîchir !
› Un village aux nombreux habitants-jardiniers, prenant soins de
leurs jardins potagers, leurs treilles, et leurs espaces publics. On y trouve
une flore variée telle que, la Grande marguerite, l’Echinacée, la Rose trémière
ainsi que des vieilles variétés de Rosiers et d’Hortensias.
› Quelques orties laissées le long du ruisseau qui favorisent le
développement et le maintien des papillons tel que le Grand Port-
Queue présent sur la commune !
Le saviez-vous ?
Le Grand Porte-Queue, présent en
grand nombre sur la commune, se
trouve certainement là en partie
gràce aux quantités de petits jardins
potagers cultivés !
En effet, ce papillon affectionne
comme plantes hôtes entre autres : la
Rue fétide, le Fenouil, l’Aneth, le Persil
et la Carotte.
Guide d’aide au fleurissement

Un village entouré de terrasses...
Un peu d’histoire...
Le Grand Porte-Queue
Les terrasses sur les flancs entourant
la commune ont été réalisées en
raison du manque de place au sein du
village !
A l’origine construites pour accueillir
toutes sortes de cultures maraîchères,
elles ont ensuite servi à la
culture de la vigne, notamment lors de
l’essor du vin au 19 ème siècle.
PORTE NORD
Que faire et comment ?
› Eloigner les poubelles et le point-propre de l’arrière du panneau. Les
dissimuler soit par une haie champêtre soit par une haie en saule tressé
(cette dernière rappellerait la ripisylve).
› Enlever le poteau et les suspensions après le pont. Ils ne participent
pas à la valorisation des terrasses. Celles-ci, remarquables, sont à entretenir
et à valoriser, à travers le pâturage de troupeaux ovicaprins, qui
remplissent parfaitement ce rôle.
› Réaliser un fauchage tardif en bordure de voie, (là où la sécurité
d’autrui n’est pas mise en péril) permettant à la flore locale de se développer.
cf. fiches fleurissement, palette végétale, fauche raisonnée et flore vernaculaire
PORTE SUD
› Déplacer les poubelles légèrement au niveau de l’élargissement de
la voie pour un accès plus sécurisé. Dissimuler les poubelles, soit par une
haie champêtre, soit par une haie en saule tressé (cette dernière rappellerait
la ripisylve).
› Enlever le poteau et les suspensions derrière le panneau. Seul, en
bord de route, il ne participe pas à la valorisation du paysage.
› Réaliser un fauchage tardif en bordure de voie, (là où la sécurité
d’autrui n’est pas mise en péril) permettant à la flore locale de se développer.
cf. fiches fleurissement, palette végétale, fauche raisonnée et flore vernaculaire
Communauté de Communes du Langeadois
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Siaugues-Sainte-Marie
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Où suis-je ?
› Au Nord du plateau du Devès situé en pente sur le flanc d’un de
ses cônes volcaniques, entre 880 et 915m d’altitude.
› Au sein d’un espace ouvert, façonné en partie par l’agriculture.
› Dominant des vues surprenantes sur les paysages du Devès.
› Dans un endroit lumineux et parfois venteux. Le climat y
est plutôt sec, avec des périodes estivales agréables et des périodes de
grands froids en hiver.
› Sur un sol composé de basalte, gneiss et de pouzzolane.
Il varie en épaisseur et est en règle générale plutôt fertile et équilibré.
› La commune dispose d'une fleur au concours des Villes et Villages
Fleuris et a obtenu le label "Prix de la participation des citoyens au jardinage"
de la part du jury régional.
Que vois-je ?
› Des entrées de commune ouvertes et longues, où s’entremêlent
en bordure de route, une végétation champêtre avec des
fleurs sauvages (Coquelicot, Knautie des champs, Orpin acre... ) en
saison estivale.
› Deux axes structurants qui traversent la commune, avec des
suspensions bien fleuries, où les jardins privés et plantations publiques
se partagent l’espace.
› Des espaces publics ouverts peu arborés, entrecoupés par des
massifs horticoles d’arbustres, de vivaces et de bulbes.
› Une flore vernaculaire récurrente entretenue par les habitants
jardiniers avec des Rosiers bourbons, des Iris pallida, de la Grande
camomille, de la Bourrache...
› Des limites séparatives hétéroclites qui s’entremêlent (haies
horticoles, grillages et murets) et des entrées de maisons parfois annoncées
par des treilles de vignes en casquette.
› Le ruisseau de Griniac, ses enrochements, ses galets, et
ses massifs fleuris où l’on trouve le long de l’eau également une flore
spontanée telles que des Capillaires rouges, de la Véronique des ruisseaux.
Orpin
Le saviez-vous ?
"Siaugues-Saint Romain
Au bruit des fontaines
Siaugues-Saint Romain
Vous prend par la main
Ce n’est qu’un village
Ouvert sous les cieux
Village sans âge
Où l’on est heureux." (de M. Fombeure)
Guide d’aide au fleurissement

Un village jardiné...
Un peu d’histoire...
Le château de Siaugues, surplombant
le bourg, comprenait de nombreuses
peintures, dont une fresque relevée
par Léon Giron vers 1870, les dessins
sont dans les réserves du musée crozatier.
PORTE NORD
Que faire et comment ?
› Mettre en valeur le talus en valorisant la flore locale, par un travail
de maintien et d’augmentation par sélection de la flore existante.
cf. fiches fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Créer un tapis végétal et limiter l’assèchement rapide du sol devant
le panneau du poète Maurice Fombeure.
› Intégrer des bulbes dans l’engazonnement avant le panneau communal.
› Adoucir et réguler la température du parking en été par une végétation
arborée, un fauchage tardif de l’engazonnement et une végétation
adaptée en pied de mur du cimetière.
PORTE EST
cf. fiches fleurissement, support, matériaux et palette végétale
› Côté droit de la voirie : créer une vue sur la commune en réalisant
une ouverture dans la haie champêtre.
› Valoriser la flore locale en bordure de route avant et après le panneau
communal.
PORTE SUD
cf. fiches fauche raisonnée et flore vernaculaire
› Côté droit de la voirie : créer une longue allée de bulbes en bordure
de route en continuant un peu après le panneau communal. Compléter
avec une végétation adaptée en pied de mur après le panneau.
› Réaliser un fauchage tardif sur le côté opposé au panneau communal
permettant à la flore locale de se développer.
PORTE OUEST
cf. fiches fleurissement, support, palette végétale et fauche raisonnée
› Intégrer une végétation arborée aux endroits opportuns (côté
gauche de la voirie, après le panneau stop...) afin d’adoucir la vue de la
ligne à haute tension. (Ne pas planter de végétation haute sous la ligne !)
› Intégrer une longue allée de bulbes en bordure de route, en continuant
après le panneau communal. Réaliser ensuite un fauchage tardif.
cf. fiches fleurissement, palette végétale et fauche raisonnée
Communauté de Communes du Langeadois
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38
Tailhac
Où suis-je ?
› Au nord de la Margeride, le bourg se situe sur un éperon
rocheux, entre 760 et 800 m d’altitude, qui domine une vallée
encaissée dont le ruisseau rejoint l’Allier en amont de Langeac.
› Cette position en surplomb d’une vallée offre des vues ouvertes
au Sud-Est sur le flanc opposé de la vallée et au-delà. Les flancs
des vallées sont essentiellement boisés de résineux, alors que les fonds
de vallées et leurs contreforts offrent à l’agriculture des sols riches et une
topographie adéquate.
› L’ensoleillement est plus favorable le matin de par l’orientation
du bourg. Les influences océaniques apportent à ce climat semicontinental
un air plus humide mais qui reste toutefois rude en hiver
avec des températures relativement basses, accentuées en hiver par les
vents du Nord qui s’engouffrent dans la vallée.
› Sur un sol composé majoritairement de granite, gneiss et de
schistes en fond de vallée, plutôt fertile et avec un PH légèrement
acide.
Que vois-je ?
› Des entrées de bourg donnant à voir les paysages de la vallée,
avec des accotements champêtres composés de graminées et d’alignements
d’arbres.
› Une seule route traverse le bourg en lacet. Les jardins privés
participent au fleurissement en l’absence de limites physiques et en
débordant largement. Autour de l’église, un chemin engazonné et un
talus soutenant l’église (l’ancienne motte castrale) présentent un fleurissement
simple et rustique : hauts de murs fleuris par des Sedums et
les Fraises des bois, pieds de murs occupés par les Roses trémières et les
Valérianes.
› Une flore typique des sites médiévaux au pied de la
motte castrale : Orchis bouc, Buis, la Joubarbe, Groseillier à maquereau...
et une flore vernaculaire : Iris pallida, Roses galliques, Hémérocalle,
Ruban de bergère, Lys, Treilles de vigne, Pêchers de vigne sur les
terrasses préservées et valorisées.
› Des murets de soutènement en granite et gneiss et
des talus naturels, animent les limites entre public et privé, et offrent
de nombreuses mises en scène pour les jardiniers habitants.
Le saviez-vous ?
Le Galium verum, mieux connu sous le
nom de Caille-lait, contient un suc qui
est supposé cailler le lait. Cependant,
ceci est contesté par certains.
Dans tous les cas, le Galium, est utilisé
pour teinter le beurre et certains
fromages !
De plus, cette plante a une odeur très
agréable et est bénéfique pour nos
abeilles butineuses !
Orpin blanc
Guide d’aide au fleurissement

Ecrin de nature...
Un peu d’histoire...
Caille-lait Orchis bouc
Une motte castrale dominait le village actuel,
on perçoit également sa trace grâce à une
flore particulière : le Groseillier à maquereau.
Celui-ci ne fut cultivé pour ses fruits
qu'à partir de la Renaissance. On pense que
sa fonction première sur les sites fortifiés
médiévaux était une fonction défensive. Les
haies d'épines faisait partie des installations
destinées à ralentir l'assaillant. On trouve
encore ce groseiller sur presque tous les
châteaux forts.
Que faire et comment ?
PORTE SUD - EN REVENANT DE LA VALLÉE
› Supprimer la suspension.
› Fleurir le pied du mur avec les plantes du bourg : Iris, Roses trémières,
Valérianes.
› Accompagner le fleurissement spontané du haut du mur en implantant
des Sedums dans les cavités.
› Intégrer les bacs à déchets par la plantation d'une haie en saule
tressé, ou une haie champêtre.
PORTE OUEST - DESCENTE DU PLATEAU
cf. fiches support, fleurissement et palette végétale
› Faire un cairn (tas de pierres marqant un endroit) de part et d’autre
marquant le passage, y déposer Sedum et Iris, attendre un peu...
› Supprimer la suspension.
› Entretenir les boisements en contrebas pour conserver les vues sur
la vallée.
LE CENTRE BOURG
cf. fiches support et palette végétale
› Aménager en toute simplicité une aire d’accueil des randonneurs
sur l’actuel stationnement en mettant en valeur le lavoir :
• muret en guise de bancs,
• quelques arbres (Frênes) apportant l’ombre nécessaire,
• des stationnements matérialisés par des bordures en bois arasées dans un
sol de revêtement perméable.
Communauté de Communes du Langeadois
cf. fiches matériaux et palette végétale
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Agir !
Guide d’aide au fleurissement

Fiches pratiques
Communauté de Communes du Langeadois
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La politique de fleurissement
Hiérarchiser les enjeux : la gestion différenciée
› Chaque espace ne doit pas faire l'objet du même fleurissement et du même entretien, afin de différencier les lieux
selon leurs enjeux. Pour cela, un plan de gestion différiencée est mis en place sur chaque commune. Au-delà de cette
hiérarchisation, la gestion différenciée est un terme générique employé pour définir une gestion des espaces extérieurs
(urbains et ruraux) respectant l'environnement et les choses qui y vivent, avec les moyens techniques et humains que
l'on possède. Elle regroupe un ensemble de techniques. Pour exemples, on peut citer entre autres :
• la fauche raisonnée,
• la récupération et réutilisation des eaux pluviales pour l'arrosage,
• l'utilisation de plantes couvre-sol et de paillage au sein des espaces plantés limitant l'arrosage et l'entretien,
• la récupération et la réutilisation des déchets verts (Bois Rameaux Fragmentés - BRF) pour les espaces plantés,
• l'utilisation de plantes favorisant la biodiversité locale,
• le zéro phyto.
› La gestion différenciée fait le plus souvent référence à la gestion des espaces publics des collectivités, mais on peut
pratiquer ces techniques de gestion aux espaces privés tels que les jardins et potagers des habitants jardiniers.
› Certaines collectivités telles que Rennes ou Jarrie ont adopté une classification de leurs espaces. A chaque
code correspond un type de gestion selon le type et la fonction de l'espace en question. Voici un exemple de codification/classification
:
• code 1 : les espaces de prestiges (jardins formels, abords de bâtiments publics tels que la mairie, la préfecture...),
• code 2 : les espaces jardinés dits d'accompagnement (petits parcs/jardins, les aires de jeux, les cimetières traditionnels, les terrains
de sports, les portes communales...),
• code 3 : les espaces semi-naturels (les grands parcs, les chemins piétons, les grandes aires de jeux, les portes communales, les
cimetières paysagers...),
• code 4 : les espaces naturels (les berges, les prés, les espaces boisés, les cimetières paysagers...).
- certains espaces de même type peuvent être dans des catégories différentes selon le lieu, son implantation, son environnement immédiat et sa
fonction (exemples : les portes communales, les cimetières, les aires de jeux...).
› Une cartographie permet de donner une vue d'ensemble des
espaces codifiés. Pour chaque code, il est défini :
• le type d'entretien du fleurissement mais aussi des matériaux et le
temps imparti à l'entretien : du très horticole à l'espace naturel,
• le type de fleurissement qui découle de la gestion souhaitée : du
massif fleuri horticole à la prairie à fauche tardive,
• des coûts engendrés pour l'investissement et la maintenance,
• la démarche environnementale souhaitée.
› Les techniques de gestion différenciée sont nombreuses. Elles
sont souvent adaptées à l'environnement local de la commune ou
du jardin où elles sont pratiquées. C'est pourquoi, le guide ne traite
que des techniques de fauches raisonnées qui sont abordées au sein
des propositions de la première partie du guide.
Guide d’aide au fleurissement

Le concours de villes et villages fleuris
› Ce concours visait à l'origine une ambition d'accueil touristique à travers le fleurissement. Il s'ouvre aujourd'hui à
une démarche globale de qualité de vie pour les habitants et les visiteurs, selon les critères du développement
durable.
› Il comprend trois jurys différents :
• le départemental, qui passe chaque année et qui soumet au jury régional les possibles candidats pour la première fleur.
• le régional, qui juge les communes pour leur première, deuxième et troisième fleur.
• le national pour la quatrième fleur.
› Les critères du jury national déclinés au niveau de l'Auvergne :
• le patrimoine paysager et végétal de la commune : 50% de la note.
• le développement durable et cadre de vie de la commune : 30%.
• les actions d’animation et de valorisation touristique : 20%.
› L'évolution des critères semble aujourd'hui mettre l'accent au delà du simple fleurissement et cherche à valoriser
les démarches globales, passant du fleurissement à l'embellissement paysager. L'intervention sur un espace doit être
transversal entre le confort d'usage, la qualité des matériaux, la qualité du fleurissement, le rapport à l'environnement,
la gestion et l'entretien,...
› Le cadre de vie est primé sur la quantité de fleurs.
Communauté de Communes du Langeadois
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Conçevoir un fleurissement
Pouquoi planter ?
› Un fleurissement peut avoir une ou plusieurs fonctions. Afin de
bien conçevoir sa plantation fleurie et son objectif final, il est
important de se poser les bonnes questions :
• Quelle(s) fonction(s) aura-t-il ?
- embellir, créer un point focal, annoncer, dissimuler, sécuriser, protéger, guider,
séparer...
• Qui en aura l’usage ? qui en bénificiera ?
- tout le monde, les écoliers, les automobilistes, les abeilles, les papillons...
• Quel est l’environnement existant dans lequel évolura mon fleurissement
?
• Comment vais-je l’entretenir ?
- l’outillage ou main d’oeuvre à ma disposition pour l’entretien.
› Se poser ces questions permettra de réaliser une plantation adaptée
aux objectifs que l’on s’est fixés mais également aux contraintes naturelles
et techniques du milieu dans lequel le fleurissement évoluera !
valorise, embellit, pérennise (faune)
Avec quoi ? Les catégories de plantes
Afin de mettre toutes les chances de
son côté pour réussir son fleurissement
et de bien l’intégrer au lieu, Il est
important de prendre en compte :
L’ENVIRONNEMENT EXISTANT
C’est à dire :
- le paysage alentour, la vue environnante
- la température (souvent liée à l’altitude)
- l’ensoleillement et donc les ombres portées
- la nature du sol (léger, humide, drainé...)
- le PH du sol (acide, neutre, alcalin)
- le support (pleine terre, jardinière...)
- les plantes déjà présentes
- l’histoire du lieu (site historique, naturel,
les traditions locales...)
sécurise, protège, guide
› Les catégories de végétaux utilisés et disponibles pour la réalisation d’un aménagement paysager ou bien d’un
massif fleuri sont :
• les plantes vivaces : ce sont des plantes herbacées (tendres, qui ne fabriquent pas de bois) qui vivent plus de 2 ans.
Elles émergent du sol et fleurissent pendant les saisons printanières et estivales pour mourir en surface l’hiver, leur souche racinaire
restant à l’état de dormance jusqu’à la saison suivante.
- Leur feuillage peut être caduque (l’Ancolie, la Gaillarde, La Grande marguerite... ), semi-persistant (l’Achillée millefeuille, La Géranium bec de
gue, la Tiarelle cordifoliée) ou bien persistant (la Campanule des Murailles, la Corbeille d’argent, l’Hellebore...)
• les plantes vivaces bulbeuses, tubéreuses ou rhizomateuses : ce sont des plantes herbacées
qui vivent plus de 2 ans et qui ont une racine renflée où elles stockent leurs réserves. Cela assure leur survie d’année en année.
- Le Narcisse, le Perce-neige, le Crocus...
• les plantes bisannuelles : ce sont des plantes herbacées qui vivent 2 ans. La première année, la plante développe
des racines, des tiges et des feuilles (dit ‘‘système végétatif’’). La seconde année, elle fleurit, produit des graines et meurt.
- L’Onagre
Guide d’aide au fleurissement

grimpante
• les plantes annuelles : ce sont des plantes herbacées qui vivent 1 an. En une saison de croissance, la plante développe
des racines, des tiges et des feuilles, ensuite elle fleurit et produit des graines et meurt.
- Le Souci des jardins, le Cosmos, la Bourrache...
• les arbres, arbustes, arbrisseaux, et sous-arbrisseaux : ce sont des plantes ligneuses (qui fabriquent
du bois), vivant de nombreuses années.
- La taille d’un arbre est de plus de 7 m. Il possède un tronc important, qui ne se ramifie en règle générale qu’à partir d’une certaine hauteur.
- La taille d’un arbuste est inférieur à 7 m. Il possède un tronc, et se ramifie en règle générale assez rapidement.
- La taille d’un arbrisseau est de plus de 50 cm et ne dépasse pas les 4 à 5 m. Il est ramifié dès la base.
- La taille d’un sous-arbrisseau ne dépasse pas 50 cm.
• les plantes grimpantes : ce sont des plantes vivaces ou annuelles, herbacées ou
ligneuses qui couvrent le sol ou grimpent à partir d’un support.
vivaces
sous-arbrisseau
arbrisseau
Comment s’y prendre ?
› Quand on a déterminé l’objectif de notre fleurissement et pris en compte l’existant, il s’agit ensuite de
structurer notre plantation et donc de choisir des plantes adaptées qui se complètent.
› Pour choisir les plantes, on pendra en compte :
• leur exigence de développement (ensoleillement, type de sol...) = un bon développement.
• leur taille, pour bien les placer à l’intérieur de notre plantation jouer avec les hauteurs.
• leur catégorie mélanger, structurer...
• leur port (en boule, tapissant, érigée, en arc, conique) jouer avec les formes
• le temps de la floraison jouer avec le temps/saisons.
• la couleur des fleurs et/ou des fruits jouer avec les couleurs.
• la couleur, le type de feuillage (persistant, caduc...) et sa texture jouer avec les couleurs, les textures.
• leur rapidité de développement = un meilleur contrôle.
on peut considérer la conception d’un fleurissement un peu comme un puzzle :
TROUVER les bonnes plantes adaptées à son objectif et son environnement, qui S’ASSEMBLENT
entre elles, et les PLACER au bon endroit.
= PLANTATION FLEURIE REUSSIE !
arbuste
Communauté de Communes du Langeadois
arbre
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Quelques exemples de fleurissement...
Jouer avec les couleurs et les formes des plantes à différentes
échelles, et dans des espaces aussi bien urbains, que
ruraux en adaptant ces choix végétaux aux espaces en question.
penser à l'après floraison : quel aspect aura la plante et
donc le massif, après la floraison ? piet oudolf célèbre
pépinièriste-Jardinier et paysagiste choisit ses essences pas
seulement pour leurs fleurs et leurs formes mais également
en raison de la manière dont elles grainent et dont
leurs feuillages se comportent après leur floraison.
Guide d’aide au fleurissement

Jouer avec les formes et les hauteurs des plantes et laisser la
nature s'exprimer et évoluer, c'est le concept que gilles clément,
paysagiste, utilise régulièrement au sein de ses plantations.
créer un dynamisme avec les hauteurs et minimiser la
maintenance avec les couvres-sol.
utiliser des supports pour des effets variés et habiller
nos lieux de vie avec imagination et fantaisie.
Communauté de Communes du Langeadois
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Définir le type de support
› Avant toute intervention, il est utile de s’interroger sur la nature du support. Ses caractéristiques impactent directement
le type de fleurissement à mettre en oeuvre. Le choix doit dépendre de différents facteurs :
• objectif du fleurissement : lieu de ‘‘prestige’’ très jardiné, jardiné, semi-autonome, autonome.
• caractéristiques climatiques, patrimoniales et paysagères du lieu d’implantation.
• facilité d’entretien : accès, matériel nécessaire, fréquence d’arrosage, etc.
› Le choix doit s’effectuer en concertation entre décideurs, jardiniers et fournisseurs.
Les supports préexistants
LA PLANTATION EN PLEINE TERRE
Description
› C’est une fosse de plantation ménagée au sein d’un espace
de terre végétale en place.
Mise en oeuvre
› Labourage de la terre végétale en place. plantation en pleine terre dans un engazonnement
MOINS soumis aux gels qu’un support
artificiel telles que les jardinières.
PERMET davantage de possibilités
dans la conception et la composition
d’un fleurissement.
MEILLEUR développement de la vé-
gétation plantée.
DEMANDE d’apport de substrat
quasi nulle.
CONSEILS
TRAVAUX D’ENTRETIENS : nécessité
d’éliminer les adventices avec une fré-
quence de passage d'autant plus impor-
tante :
- si la terre et le labourage ont mal
été préparés,
- si il y a manque de couvres-sols im-
portant au sein de la plantation ou de
paillage régulier.
Mise en place d’un paillage bois (feuillus) pour limiter le développement des adventices d’une épaisseur
de 50 à 75mm.
Ne pas utiliser de paillages exclusivement composés de résineux, car ceux-ci acidifient le sol et
peuvent être à l’origine du faible développement de certaines plantes.
Mettre des bordures en bois naturels pour limiter le développement des adventices en limite de
massif tout en assurant la stabilité des sols.
Guide d’aide au fleurissement

LA PAROI ROCHEUSE
Description
› Une paroi rocheuse naturelle offrant
des alcôves pour y implanter des plantes
adaptées.
Mise en oeuvre
› Installer dans une cavité de la paroi
un plant dont les racines sont entourées de
terre végétale empaquetée dans une toile
de jutte.
PEU de nécessité d’entretien et d’arrosage
MISE en valeur naturelle de la roche.
CONSEILS
LES HAUTS DE MUR DE SOUTÈNEMENT
Description
› Des plantes prennent possession du haut des murs et murets.
Mise en oeuvre
Le saviez-vous ?
Un des murs de
Langeac habrite
un petit escargot à
coquille plate, appelé
souvent la "Soucoupe
Commune"
(Helicigona lapicida)
bien adaptée pour
habiter au sein
des vieux murs en
pierre et autres
habitats rocheux.
› Disposer les plantes sur de la terre végétale entre le talus et
le haut du mur.
helicigona
lapicida
Privilégier et valoriser la végétation spontanée de la roche : Sedum, Iris, Joubarbe...
mur en pierre avec un
massif planté à siaugues
Communauté de Communes du Langeadois
paroi rocheuse avec une
végétation spontanée de
sedums
L’installation de paquets de plantes peut aisément s’inscrire dans une journée citoyenne.
NON SOUMIS au vandalisme et au piétinement
(animaux, piétons).
FLORE mise en valeur par le support en
pierre.
CONSEIL
La nature de la roche est déter-
minante dans le choix des plantes.
Le développement des plantes
est long.
Difficulté de mise en oeuvre.
Difficulté d’entretien.
Problème d’humidité (écoule-
ment des eaux).
mur planté avec des iris
et de la valérianne en pied
de mur à saint eble
Privilégier des plantes ne nécessitant pas d’entretien et évoluant dans un sol plutôt sec, car celui-ci
se déssèche plus rapidement.
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LES PIEDS DE MUR
Description
› C’est un massif au pied d’une façade.
Mise en oeuvre
› Création d’une fosse de plantation après sciage du revêtement
de sol, dépôt d’une couche de granulats et de 50 cm de terre végétale.
Un drain doit être installé, d'autant plus si la façade présente
des désordres d’humidité. (vérifier la stabilité du mur et des fondations)
MISE EN VALEUR du mur ou de la façade.
Peut apporter une REELLE QUALITE à la
rue.
RISQUE SANITAIRE lié au salage et aux hydro-
carbures.
DIFFICULTE DE DEVELOPPEMENT des
plantes.
CONSEILS
Selon l’ensoleillement, veiller à implanter des variétés
adaptées.
Une bordure peut être nécessaire pour limiter les
risques dus au salage et permet une certaine stabilité du
revêtement de sol.
LES FAÇADES PLANTÉES
Description
› Ce sont des plantations au pied d’une façade et grimpant sur
celle-ci. Elles sont parfois aidées d’un support.
Mise en oeuvre
› Création d’une fosse de plantation et support sur la façade :
• treille...
APPORTE de la fraîcheur en été, en
particulier lorque les plantes forment
une "casquette "surplombant l'entrée.
PEUT égayer une facade et appor-
ter un intérêt visuel tout au long de
l’année.
CONSEILS
Privilégier les espèces locales : Vigne, Poirier
en espalier...
Selon l’ensoleillement, veiller à bien implanter
des variétés adaptées.
ENTRETIEN délicat quand les su-
jets prennent de la hauteur.
IL FAUT veiller au drainage de la
fosse de plantation.
CERTAINES espèces peuvent
endommager les murs et les
façades.
Guide d’aide au fleurissement

LES MASSIFS SURÉLEVÉS
Description
› C’est un massif surélevé pouvant être de hauteur diverse, en
contact biologique avec le sol.
Mise en oeuvre
› Il y a de nombreuses possibilités de supports :
• en osier, en acier, en bois, en pierre, en ancienne traverse de chemin
de fer...
MISE en valeur du massif.
LA BORDURE protège et permet un entre-
tien facile.
LA HAUTEUR du massif permet à des Per-
sonnes à Mobilité Réduite de participer au
jardinage du massif et à son entretien.
POSSIBILITÉ de vandalisme.
IMMOBILE et PEUT encombrer l’espace et
réduire la facilité de déplacement si le sup-
port est mal situé.
CONSEILS
Priviliégier des massifs mixtes.
Les solutions artisanales s’adapent plus facilement au
lieu, et sont plus faciles à mettre en place.
Communauté de Communes du Langeadois
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Les supports ajoutés
LES JARDINIÈRES AU SOL
Description
› En bois, maçonné, en résine synthétique, en béton moulé, en
acier, en terre cuite, ce sont des contenants sans contact biologique
avec le sol : la technique du pot de fleur !
› Il existe de multiples modèles de jardinières, bons nombres
sont issues du détournement d’objets : buse béton, pneu, mangeoir
à vache, etc.
Mise en oeuvre :
› Après achat, fabrication, récupération, la jardinière est remplie
d’une couche drainante et de terre végétale (50 à 100 cm).
MISE EN VALEUR du massif.
L’élévation du sol permet de limiter les
PROBLÈMES LIÉS AU SALAGE.
MOBILE.
CRéE un point focal, attire le regard.
Possibilité de VANDALISME.
BESOIN EN EAU important.
RISQUE DE GEL de la terre.
ENCOMBREMENT éventuel des espaces
publics.
CONSEILS
Le choix des matériaux est lié au lieu d’implantation (éviter
l’utilisation de pierre claire en pied d’un afleurement
rocheux basaltique).
Assurer un drainage des contenants.
Veiller à la possibilité de pouvoir déplacer les jardinières.
Jardinière = buse béton. desges
Jardinière maçonnée à chanteuges
Jardinière "abreuvoir"en acier à champeix
Guide d’aide au fleurissement

LES SUSPENSIONS
Description
› Jardinière suspendue sur une façade, un poteau, un gardecorps.
› Ce dispositif possède dans la plupart des cas un réservoir d’eau
permettant une autonomie.
› Les matériaux sont très divers, le plastique étant le plus répandu.
Il est possible de trouver des solutions artisanales : panier
d’osier, bac acier, terre cuite, bois, nace en toile naturelle,...
Mise en oeuvre
› Achat et fixation du support.
Limite le vandalisme et le piétinement.
CRée un point focal, attire le regard.
L’élévation du sol permet de limiter les pro-
blèmes liés au salage.
Coûteux.
Nécessite un arrosage fréquent et difficulté
d’entretien si placées en hauteur : exige sou-
vent 2 personnes.
Nécessite un remplacement fréquent du
substrat (terreau) et des plantes.
Peu compatibles avec les objectifs de déve-
loppement durable.
CONSEILS
Privilégier des massifs mixtes simples composés de
plantes rustiques.
Eviter les plastiques verts, privilégier les tons en accord
avec la façade ou les tons foncés (gris anthracite,
rouge foncé, couleur rouille...)
En cas de suspension sur poteaux, veiller à ne pas placer
ce dernier derrière un autre objet vertical : panneaux
d’entrée de bourg.
Le poteau peut lui aussi être utilisé comme support
pour des plantes grimpantes : Houblons, Clématite.
hôtel de ville de langeac
suspension à l’entrée de pinols
suspension originale à nantes (l’atelier des machines)
Communauté de Communes du Langeadois
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LES MISES EN SCÈNE
Description
› Différents supports mêlés pour créer un décor au fleurissement :
• permet de mettre en avant des particularités locales : charette en
milieu campagnard, pot de lait renversé, etc. Toutefois, le choix peut être
en décalage avec le contexte.
Mise en oeuvre
› En fonction du décor, la mise en scène peut être fastidieuse :
fixation et scellement des objets, fixation de bac à fleurs...
Permet de mettre en valeur l’identité locale.
Peut conserver un aspect intéressant l’hiver.
Peut avoir un rendu artistique, original, ludique...
Difficulté de mise en oeuvre.
Difficulté d’entretien.
Le vieillissement des objets peut entraîner une
obsolescence de la mise en scène.
CONSEILS
LES RECONSTITUTIONS DE BIOTOPE
Description
› Composition visant à reconstituer un milieu naturel : berge de
rivière, landes sèches, mares, etc.
Mise en oeuvre
› Extrêmement variable en fonction du milieu reconstitué.
Peut être utilisé en fonction des spécificités des lieux.
Dans une logique écologique, système qui peut être
relativement autonome.
Difficulté de mise en oeuvre.
L’équilibre du milieu est délicat à gérer et néces-
site une connaissance en écologie. Il est difficile
d'obtenir un effet naturel.
un vélo Jardinè à pinols
Privilégier : des annuelles étant donné le caractère éphèmère de l’installation
Eviter les modèles trop communs aperçus partout en france (la charette de fleurs). Préférer
une réflexion locale avec des objets trouvés dans le bourg.
reconstitution des abords d’une rivière
à siaugues
CONSEIL : observer les espaces naturels et leurs dynamiques (rapport ombre/lumière, humide/sec...)
Guide d’aide au fleurissement

Les supports éphémères
IL EST POSSIBLE ÉGALEMENT D’UTILISER DES SUPPORTS ÉPHÉMÈRES
à gauche, une botte de paille Jardinée (nantes)
un support végétal pour l’art topiaire (Jardin des géants , lille,
atelier mutabilis)
Communauté de Communes du Langeadois
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Le choix des matériaux
› Lorsque l'on conçoit un fleurissement, le choix des matériaux est tout aussi
important que le choix des végétaux (cf. palette végétale). Ce choix doit s'opérer
selon les critères suivants :
• adaptation aux usages souhaités, au fleurissement et plantation associés,
• aspect souhaité,
• résistance et durabilité,
• entretien nécessaire notamment par rapport au désherbage,
• coût,
• facilité de mise en oeuvre,
• impact environnemental et réversibilité (capacité à modifier l'aménagement),
• approvisionnement.
Bordure résistance entretien impact environne-
mental
Facilité de mise en
oeuvre
Planche en bois - +/- ++ ++
Bordure béton ++ ++ -- -
Bordure en pierre ++ + + -
naturelle
Bordure métallique + +/- -- +/-
Bordure vannerie
(ex : en saule tressé)
-- -- ++ -
support tuteurage résistance entretien impact environnemental
Facilité de mise en
oeuvre
Tuteur bois - - ++ +
Tuteur métal ++ + - +
Tuteur plastique + +/- -- +
Guide d’aide au fleurissement

evêtements de sol résistance entretien impact environnemental
Facilité de
mise en oeuvre
Les bétons : désactivé, brossé, + ++ - +/-
balayé, préfabriqué, lissé
Les sables stabilisés ou -- - ++ +
renforcés
Le mélange compacté de terre - - + +/-
végétale et de pierre (graves)
Pavés et calades en pierre +/- +/- +/- --
naturelle
Pavés béton et autres +/- +/- - -
Les enrobés : grenaillé, + ++ -- --
bouchardé, coloré, ...
Résine de synthèse +/- - -- ++
Dalle gazon (structure
alvéolaire en béton, résine
synthétique,...)
+/- +/- + +/-
Communauté de Communes du Langeadois
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Palette végétale
› Cette palette végétale, divisée en plusieurs catégories, est une aide, une base initiale sur laquelle on peut s'appuyer
pour réaliser une plantation, un embellissement floral. En aucun cas les essences proposées sont imposées, elles
ont simplement été choisies en rapport avec l'environnement et l'histoire du territoire, ainsi que leurs capacités d'acclimatation,
tout en essayant de proposer une diversité en termes de port, de feuillage, de floraison et d'intérêt hivernal.
Vivaces et graminées
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Aceana microphylla Lampourde à petite feuille tapissant 5 rampe
2. Achillea millefollium ‘Cerise
Queen’**
Achillée millefeuille ‘Cerise
Queen’**
en cm
érigé 100 60
3. Achillea ptarmica ‘The ‘Pearl’ Achillée bouton d’argent érigé 70-80 60
4. Ajuga reptans** Bugle rampant ** tapissant 15 rampe
5. Alchemilla mollis Alchémille molle étalé, boule 30-40 45-60
6. Aquilegia vulgaris* et *** Ancolie des jardins* et *** buissonnant 40-80 45-50
7. Anemone ‘Honorine
Anémone 'Honorine
Jobert'***
érigé 120 60
8. Astrantia major Grande astrante buissonnant 60 45-50
9. Bergenia cordifolia Bergénia tapissant 25 20
10. Buphthalmum salicifolium Oeil de boeuf buissonnant 75 50
11. Campanula muralis Campanule des murailles tapissant 15 rampe
12. Campanula alliariifolia Campanule buissonnant 70 50
13. Campanula persicifolia
Campanule à feuilles de
pêcher
buissonnant 70 50
14. Campanula trachelium*
et **
Campanule gantelée*et ** érigé 50-100 20
15. Centranthus ruber* Valériane des jardins* touffe 30 50
16. Cyanus segetum* et ** Bleuet des montagnes* et ** érigé, étalé 60 60-70
17. Doronicum orientale
‘Magnificum’**
* se ressème, **mellifère, ***toxique
Doronic 'Magnificum' ** érigé 50-60 60
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Ac n Alc

› Les noms des plantes en vert, sont les essences vernaculaires. On les retrouve donc de manière récurrente au sein
des jardins et des espaces publics du Langeadois (cf . les fiches flores vernaculaires, p.84 à 105).
› Pour certaines de ces plantes une variété horticole a été proposée, en raison d'un aspect plus accentué de certaines
parties (couleur, feuillage...) et on les trouve également pour certaines souvent plus facilement dans le commerce.
sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
drainé -20 bon 7-9
ordinaire -15 bon 4-5
ordinaire -15 bon 4-5
frais, fertile -20 faible 5
ordinaire -15 moyen 5
ordinaire -15 moyen 5-6
frais -15 moyen 4-5
frais -15 faible 5-6
frais -20 moyen 3-4
ordinaire -15 bon 5-6
ordinaire -20 bon 4-5
frais, fertile -15 moyen 5-6
ordinaire -15 moyen 5-6
frais -20 moyen 2-3
drainé -15 bon 3-4
ordinaire -20 faible 7-8
ordinaire -15 moyen 5-6
11 12
13 14 15 16 17
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
59

60
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
18. Echinacea purpurea** Echinacée pourpre** érigé 150 50-60
19. Echinops ritro ‘Veitch Blue’** Boule azurée 'Veitch Blue'** buissonnant 80-90 45
20. Gaillarda x grandiflora** Gaillarde** touffe érigée 60-90 45
21. Geranium endressii Géranium d’Endress tapissant 40-60 50-60
22. Geranium macrorrhizum Géranium bec de grue compacte 30 40
23. Geranium versicolor Géranium versicolor tapissant 30 30
24. Helloborus foetidus** Hellebore foetide** et *** architectural 75-80 60
25. Helleborus niger *** Hellebore de noël *** architectural 30 45
26. Hemerocallis fulva** Hemerocalle fauve** dressé, souple 100 45-50
27. Heuchera brizoides Désespoir des peintres tapissant 30 30
28. Iberis sempervirens** Corbeille d’argent** tapissant 30 60
29. Inula helenium** Grande Aunée** érigé, large 80-150 80-100
30. Leucanthemum x superbum Grande marguerite buissonnant 100 60
31. Liatris spicata Plume du Kansas touffe érigée 100 30
32. Linum perenne * Lin vivace* touffe érigée 50 30
33. Liriope muscari Liriope touffe érigée 30 30
34. Lychnis coronaria* Coquelourde* érigé 40 25
35. Lysimachia punctata Lysimaque touffe érigée 80 30
36. Meconopsis cambrica*** Pavot jaune*** étalé, souple 40-45 30
37. Melissa officinalis* et ** Mélisse* et ** buissonnant 40 30
38. Monarda didyma** Thé rouge** buissonnant 80-100 60
39. Monarda fitulosa Monarde fitsuleuse buissonnant 100 45
40. Nepeta x faassenii** Herbe à chat** tapissant 60 60
41. Opuntia ficus indica
* se ressème, **mellifère, ***toxique
Cactus raquette, Figuier de
Barbarie
en cm
architectural 70 60
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Ac n Alc
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29

sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
ordinaire -20 bon 4-5
drainé -15 bon 4-5
drainé -20 moyen 4-5
ordinaire -20 normal 5-6
ordinaire -20 normal 6-7
ordinaire -20 normal 6-7
ordinaire -15 faible 4-5
ordinaire -15 faible 6-7
ordinaire -15 moyen 4-5
ordinaire -20 bon 4-5
ordinaire -20 bon 5-6
ordinaire -15 moyen 1
ordinaire -20 moyen 5-6
ordinaire -15 bon 7-8
ordinaire -15 bon 4-5
ordinaire -20 moyen 7-8
drainé -15 bon 4-5
frais -20 faible 3-4
frais, fertile -15 faible 7-8
frais -20 moyen 3-4
frais, fertile -20 moyen 1
ordinaire -15 bon 6-7
ordinaire -15 bon 5-6
pauvre -15 bon 3-4
30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
61

62
nom latin nom commun port exposition taille pH
42. Pervoskia atriplicifolia
‘Blue Spire’
43. Persicaria affinis ‘Superba’
soleil mi-
ombre
ombre H
en cm
Sauge russe 'Blue Spire' touffe érigée 120 100
Renouée de l’Himalaya
'Superba'
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
tapissant 40 rampe
44. Phlox divaricata Phlox bleu tapissant 20 rampe
45. Phlox maculata ‘Omega’ Phlox touffe érigée 80 80
46. Physalis alkekengi*** Amour en cage touffe érigée 30-70 30
47. Prunella grandiflora* et ** Prunelle, Brunelle* et ** tapissant 30 rampe
48. Pulmonaria angustifolia
‘Azurea’**
Pulmonaire** tapissant 40 40
49. Rudbeckia fulgida ‘Goldsturm’ Rudbeckia lumineuse érigé, arrondi 60-70 50
50. Rudbeckia laciniata
‘Herbstonne’
51. Sedum album**
Rudbeckia'Herbstonne' haute,
compacte
Sédum blanc, Trique
madame**
200 80-90
tapissant 10 rampe
52. Sedum acre** Poivre des murailles** tapissant 10 rampe
53. Sedum spectabile ‘Brillant’** Orpin d’automne 'Brillant'** architectural 40 40
54. Stachys bizantina Epiaire laineuse érigé 40 50
55. Stachys coccinea Epiaire érigé 40 50
56. Symphytum officinale** Grande consoude** érigé, souple 45 45
57. Tanaceteum coccineum
‘Robinson Red’
Pyrèthre 'Robinson Red' érigé, arrondi 60 50-60
58. Tanaceteum parthenium* Grande camomille* touffe érigée 60-80 30
59. Thymus serpyllum
‘Coccineus’**
Thym serpolet 'Coccineus'** tapissant 5 rampe
60. Tiarella cordifolia Tiarelle cordifoliée tapissant 30 rampe
61. Viola odorata* Violette odorante* petite touffe 10-15 20
62. Vinca major Grande pervenche tapissant 20-30 rampe
63. Vinca minor** Petite pervenche** tapissant 10-20 rampe
* se ressème, **mellifère, ***toxique
42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52
Ac n Alc

sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
drainé -20 bon 2-3
drainé -20 bon 6-7
frais, fertile -15 faible 7-8
frais, fertile -15 faible 4-5
Frais -15 moyen 3-4
ordinaire -15 bon 4-5
ordinaire -15 faible 7-8
ordinaire -20 moyen 4-5
ordinaire -20 moyen 1-2
drainé -20 bon 6-7
drainé -20 bon 6-7
drainé -20 bon 4-5
drainé -15 bon 6-7
drainé -15 bon 7-8
frais -15 faible 7-8
ordinaire -15 moyen 6-7
ordinaire -15 moyen 3
drainé -20 bon 8-9
frais -20 faible 5-6
frais -20 faible 10-15
ordinaire -15 moyen 6-7
ordinaire -15 moyen 8-9
53
54 55 56 57 58 59 60 61 62 63
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
63

64
Bisannuelles et annuelles
› Cette catégorie peut facilement être mélangée à une plantation pérenne (vivaces, ligneuses,...) et permettre ainsi
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Alcea rosea* Rose trémière * érigé, droit 200 30-40
2. Borago officinalis* et ** Bourrache commune * et ** érigé, ouvert 40-60 30
3. Calendula officinalis* et ** Souci des jardins* et ** touffe érigée 60 60
4. Campanula medium Campanule carillon* touffe érigée 70 50
5. Cosmos bipinnatus* Cosmos* érigé, souple 150 60
6. Cosmos atrosanguineus Cosmos chocolat érigé, souple 60 45
7. Eschscholzia californica* et *** Pavot d’amérique* et *** étalé, souple 35 20
8. Imaptiens balfourii* Impatiente de Balfour, touffe évasée 50-60 30
9. Isatis tinctoria* Pastel des teinturiers* érigé, souple 50 20
10. Lychnis coronaria* Coquelourde* érigé 40 25
11. Monarda citriodora** Monarde citronnée** érigé 60 30
12. Nigella damascena* Nigelle de Damas* érigé, fin 50 25
13. Oenothera biennis* Onagre* érigé 100 40
14. Salvia sclarea* et ** Sauge sclarée* et *** touffe érigée 120 100
15. Viola tricolor* Pensée botanique* boule 15 15
* se ressème, **mellifère, ***toxique
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10
en cm
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Ac n Alc

une variante au sein du fleurissement, créant ainsi de nouveaux effets.
sol résistance Floraison type Floral
type -
preference
mAx.
en oc
pauvre -20 bon
drainé - bon
ordinaire - bon
sécHe-
resse
ordinaire -15 moyen
drainé - bon
drainé - bon
drainé - bon
drainé, sec - bon
drainé -15 bon
drainé -15 bon
frais - moyen
ordinaire - bon
ordinaire -20 bon
drainé -20 bon
ordinaire -20 moyen
j f m A m j j A s o n d Annuelle bi-
11
12 13 14 15
Annuelle
Communauté de Communes du Langeadois
65

66
Vivaces bulbeuses, tubéreuses, rhizomateuses
› Les vivaces bulbeuses peuvent être plantées, soit dans un massif, soit au sein d'une pelouse. La plupart des bulbeuses
choisies se ressèment facilement. Il est préférable de ne pas utiliser que des bulbeuses au sein d'une plantation
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Allium hollandicum ‘Purple
Sensation’
Allium 'Purple Sensation' érigé 75 10
2. Allium giganteum Ail géant érigé 120 10
3. Allium sphaerocephalon* Ail tête ronde* érigé 50-60 10
4. Crocus tommasianus* Crocus* petit, érigé 8-10 5-10
5. Crocus speciosus* Crocus* petit, érigé 8-10 5-10
6. Galanthus nivalis* et *** Perce neige* et *** petit, érigé 5 10-15
7. Hyacinthoides non-scripta* Jacinthe des bois* touffe érigée 15-30 10
8. Iris pallida Iris pâle touffe érigée 70 15-20
9. Iris florentina Iris florentin touffe érigée 70 15-20
10. Iris reticulata Iris réticulé touffe érigée 15-20 10-15
11. Lilium candidum Lys blanc érigé 80 20
12. Muscari armeniacum* Muscari d’Arménie* petit, érigé 15-20 10-15
13. Narcissus pseudonarcissus*
et ***
Narcisse jaune* et *** petit, érigé 15-20 5
14. Narcissus poeticus* et *** Narcisse du poète* et *** petit, érigé 15-20 5
15. Paeonia lactiflora 'Festiva
Maxima'
16. Paeonia officinalis 'Rubra
Plena'
Pivoine de Chine 'Festiva
Maxima'
en cm
buissonnant 120 150
Pivoine des jardins rouge buissonnant 70 100
17. Tulipa sprengeri* Tulipe tardive* petit, érigé 10 5-10
* se ressème, **mellifère, ***toxique
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Ac n Alc
1 2
3 4 5 6
7 8 9 10

car l'entretien est ensuite très intensif. En effet, la majorité des plantes bulbeuses ne couvrent pas le sol.
sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
ordinaire -15 moyen 25-50
ordinaire -15 moyen 5-12
ordinaire -20 bon 75-100
frais -15 faible 75-100
frais -15 faible 75-100
frais -20 faible 100-150
frais -15 faible 75-100
drainé -20 moyen 7-10
drainé -20 moyen 7-10
drainé -20 moyen 10-15
drainé -20 moyen 1-2
fertile -20 moyen 100-150
frais -20 faible 25-50
frais -20 faible 25-50
frais, fertile -20 moyen 1
frais, fertile -20 moyen 1
ordinaire -15 moyen 75-100
11 12
13 14 15 16
17
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
67

68
Graminées
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Briza media Amourette touffe, boule 60 30
2. Carex buchananii Laîche de buchanan touffe érigée 50-70 90-100
3. Carex pendula Laîche pendante architectural 120 150
4. Festuca glauca Fétuque bleue touffe, boule 20 20
5. Miscanthus sinensis ‘Ferner
'Osten’
6. Miscanthus sinensis
'Morning Light'
7. Molinia caerulea 'Edith
Dudszus'
8. Panicum virgatum 'Heavy
Metal'
en cm
Eulalie 'Ferner Osten' architectural 120 100
Eulalie 'Morning Light' érigé, fin 180 100
Molinie 'Edith Dudzus' touffe souple 70-100 60-70
Panic dressée 'Heavy Metal' érigé, très
droit
120 100
9. Pennisetum alopecuroides Herbe aux écouvillons touffe, boule 80-100 100
10. Phalaris arundinacea
var. picta
Ruban de bergère érigé 50-100 100
11. Sesleria autumnalis Seslérie d'automne touffe, boule 30-50 60-65
* se ressème, **mellifère, ***toxique
Fougères
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Ac n Alc
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Adiantum pedatum** Adiante** dressé 30-50 30-50
2. Dryopteris erythrosora* Dryoptéris* évasé 60 40-60
3. Matteucia struthiopteris* Fougère allemande* dressé 120 40-50
4. Polypodium vulgare** Polypode, Réglisse des bois** tapissant 20-30 20-30
5. Polystichum setiferum
'Densum'
* change de couleur au cours de la saison de pousse, ** se propage rapidement par rhizome
en cm
Polystic 'Densum' tapissant 30-60 10
l
en cm
Ac n Alc

sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
frais -15 moyen 5-6
ordinaire -10 bon 1
frais -15 faible 1
drainé -20 bon 7-8
drainé -20 bon 1
ordinaire -20 bon 1
ordinaire -15 moyen 4-5
ordinaire -20 moyen 1
frais -10 moyen 1
Tous sols -25 bon 1
ordinaire -20 bon 5-6
1 2
3 4 5 6
7 8 9 10 11
sol résistance Feuillage densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt pAr m 2
frais, léger -15 faible 4-5
frais -15 moyen 4-5
frais -15 moyen 4-5
ordinaire -15 moyen 9-10
frais -15 faible 12-15
1 2 3 4 5
Automne-
Hiver
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
69

70
Plantes grimpantes/rampantes
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre longueur
1. Clematis 'Jackmanii' Clématite de 'Jackman' rampant 3
2. Clematis montana Clématite des montagnes rampant 10-12
3. Clematis tangutica Clématite tangutica rampant 2-5
4. Fallopia aubertii
5. Hedera helix** et ***
Renouée d'Aubert, Renouée
de Chine
Lierre commun (liane
arborescente)** et ***
en m
rampant 10-12
rampant 8-10
6. Humulus lupulus Houblon grimpant 6-8
7. Hydrangea anomala
'Petiolaris'
Hortensia grimpant rampant 5-10
8. Lathyrus latifolius* et ** Pois vivace* et ** rampant 2-3
9. Lonicera periclymenum**
et ***
10. Rosa 'Mme Caroline
Testout'****
Chèvrefeuille des bois** et *** rampant 8-10
Rosier 'Mme Caroline
Testout'****
rampant,
buissonnant
11. Rosa mermaid**** Rosier mermaid**** rampant 5-8
12. Rosa 'New Dawn'**** Rosier 'New Dawn' **** rampant,
souple
13. Rosa x wichuraiana
'Dorothy Perkins'
Rosier liane Dorothy Perkins rampant,
souple
14. Vitis x 'Baco'**** Vigne 'Baco'**** grimpant 10-15
15. Vitis x 'Noah'**** Vigne 'Noah'**** grimpant 10-15
16. Vitis x 'Perdin'**** Vigne 'Perdin'**** grimpant 10-15
17. Vitis x 'Othello'**** Vigne 'Othello'**** grimpant 10-15
* se ressème, **mellifère, ***toxique, variété ancienne****
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10
Ac n Alc
Guide d’aide au fleurissement
5-6
3-4
8-10

sol résistance Feuillage Floraison / Fruits densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
humifère -15 moyen 2-3
frais -15 moyen 1-2
drainé, frais -15 moyen 2-3
frais,
pauvre
-15 moyen 1
frais -20 moyen 1-3
frais -15 moyen 1-2
humifère -15 faible 1-2
drainé -20 moyen 1-2
drainé -25 moyen 1
frais -15 moyen 1
frais, drainé -15 moyen 1
humifère -15 moyen 1-2
ordinaire -20 moyen 1
drainé - 20 bon 1
drainé - 20 bon 1
drainé - 20 bon 1
drainé - 20 bon 1
11 12
13 14
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
vigne vigne vigne vigne
15 16 17
71

72
Roses
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Rosa alba**** Rose blanche**** buissonnant 120 120
2. Rosa ‘Ballerina’ Rosier 'Ballerina' buissonnant 100 120
3. Rosa x borboniana****
Rosier bourbon 'Catherine
Guillot'****
en cm
buissonnant 150 120
4. Rosa centifolia**** Rose des peintres**** buissonnant 160 120
5. Rosa euphoria** Rosier euphoria** étalé, buissonnant
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
30-50 60-100
6. Rosa gallica **** Rose gallique**** buissonnant 80-150 100
7. Rosa 'Kent' Rosier 'Kent' étalé, buissonnant
* se ressème, **mellifère, ***toxique, variété ancienne****
50 100
Ac n Alc
Plantes de berge, zones humides, aquatiques
nom latin nom commun type Floral
exposition taille
soleil mi-
ombre
ombre H
Hors de l'eau
1. Butomus umbellatus Jonc fleuri berge 120 45-50
2. Caltha palustris
3. Iris pseudocarus
Souci d'eau, Caltha des
marais
Iris faux-acore, Iris des
marais
en cm
berge, z.h. 20-40 30
berge, z.h. 100-150 80
4. Myosotis palustris Myosotis des marais berge, z.h. 15 30
5. Nymphaea alba Nénuphar blanc aquatique 10 -
6. Nymphaea 'Attraction' Nénuphar 'Attraction' aquatique 15 -
7. Pontederia cordata Pontédérie à feuille cordées berge, z.h. 60-100 50-60
8. Veronica beccabunga
Cresson de cheval, Véronique
des ruisseaux
l
en cm
z.h. 20 50-60
pH
Ac n Alc

sol résistance Feuillage Floraison densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
humifère -20 moyen 1
humifère -15 moyen 1-2
humifère -20 moyen 1
humifère -20 moyen 1
humifère -15 moyen 2-3
drainé -20 moyen 1
humifère -15 moyen 1-2
sol max
en oc
immergé
en cm
cAduc semii-
1 2 3
4 5 6 7
Feuillage Floraison densité intérêt
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
0 à -20 -15 4-5
0 à -10 -15 4-5
0 à -10 -15 1-2
0 à -10 -15 9-10
-65 à -100 -15 1-2
-5 à -80 -15 1-2
-10 à -20 -20 2-3
-10 -20 2-3
1 2 3
4 5 6 7 8
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
Automne-
Hiver
73

74
Arbustes, arbrisseaux, sous-arbrisseaux
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Artemisia abrotanum Arquebuse compact 0.75 0.75
2. Buxus sempervirens** et *** Buis commun** et *** buissonnant 5 et + 5 et +
3. Chaenomeles japonica Cognassier du Japon buissonnant 3 1
4. Deutzia gracilis Deutzie grêle dressé 1-1.2 1
5. Hamamelis mollis Noisetier de sorcière ouvert 5 5
6. Hedera helix 'Arborescens' Lierre arbustif compact 1 1-1.2
7. Hydrangea involucrata Hortensia nain compact 1 1.5-2
8. Hypericum patulum
'Hidcote'
Millepertuis Hidcote buissonnant,
souple
en m
1.2 1.5
9. Juniperus communis Genévrier commun dressé 2-3 1-2
10. Lavatera olbia 'Rosea' Mauve en arbre buissonnant,
souple
2 2
11. Magnolia stellata Magnolia étoilé ouvert 3 3-4
12. Philadelphus Seringat étalé 0.75 1.5
13. Potentilla fructicosa
'Tangerine'
Potentille arbustive
'Tangerine'
14. Ruta graveolens * Herbe de la Rue, Rue fétide* boule
compacte
étalé 0.75 1-1.2
0.6 0.75
15. Salix lanata Saule laineux compacte 1 1.5
16. Syringa vulgaris Lilas buissonnant 3-4 2-5
17. Viburnum opulus Obier boule de neige buissonnant 2-6 4-5
* se ressème, **mellifère, ***toxique
1 2 3 4 5 6
7 8 9 10
Guide d’aide au fleurissement
l
en m
Ac n Alc

sol résistance Feuillage Floraison / Fruits densité intérêt
type -
preference
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d pAr m 2
drainé -15 bon 1-2
ordinaire -20 moyen 5-6
ordinaire -20 moyen 1-2
humifère -15 faible 1
ordinaire -15 moyen 0.5
ordinaire -15 moyen 1-2
frais -15 moyen 1-2
ordinaire -15 moyen 1-2
drainé -25 moyen 0.5
drainé -15 bon 0.5
humifère -15 faible 0.5
ordinaire -15 moyen 1
léger -15 bon 1-2
léger -15 bon 3
drainé -20 bon 1
ordinaire -15 moyen 0.5
ordinaire -20 moyen 0.5
11 12
13 14 15 16 17
Communauté de Communes du Langeadois
Automne-
Hiver
75

76
Plantes ligneuses pour haies champêtres
› Il est conseillé, pour les haies d'une petite longueur (et en fonction des propositions communales) d'utiliser plus
Arbres
nom latin nom commun port exposition taille pH
soleil mi-
ombre
ombre H
1. Acer campestre** Erable champêtre** compact 8-10 3-5
2. Malus pumila** Pommier** boule 10 7
3. Prunus dulcis** Amandier** boule 5-8 7
4. Prunus persica ** Pêcher** boule 5-6 3
5. Pyrus communis** Poirier** érigé 8-10 3-5
6. Sorbus aucuparia** Sorbier des oiseaux** ovale,
pyramidal
**mellifère, ***toxique
nom latin nom commun type ligneux exposition taille pH
1. Cornus sanguinea** Cornouiller sanguin** arbrisseau
2. Corylus avellana** Noisetier ou Coudrier** arbuste/
arbrisseau
3. Crataegus monogyna** Aubépine** arbrisseau
4. Fagus sylvatica Hêtre commun arbre
5. Ilex aquifolium** et *** Houx* et *** arbre/arbuste
6. Viburnum lantana*** Viorne lantane*** arbrisseau
soleil mi-
› Une palette restreinte a été établie pour les arbres (et les fruitiers). Les essences proposées sont de petites à
moyennes tailles avec peu de contraintes (développement, entretien...), permettant de créer facilement un peu de
ombre
ombre H
en cm
en m
5-6 3
l (diAm)
en m
Ac n Alc
Guide d’aide au fleurissement
l
en cm
Selon la taille
(hauteur et largeur)
de la haie.
Cependant, ce sont
des essences qui se
destinent bien à une
hauteur maximum
de 2 m.
Elles supportent
toutes une taille
rustique.
Ac n Alc
**mellifère, ***toxique. LES ESSENCES ONT ETE CONSEILLEES PAR LA MISSION HAIES AUVERGNE

de 2 essences, mais sans en mettre trop (4 maximum, cf fiche "La mise en place du fleurissement" p.78 et 79).
sol résistance Feuillage utilisation sur le territoire langeadois densité intérêt
type -
preference
sol résistance Feuillage Floraison intérêt utilisation
type -
preference
mAx.
en oc
hauteur ou un point focal. Les arbres fruitiers, quant à eux sont récurrents sur le territoire. Le Conservatoire des Espaces
Naturels d'Auvergne conserve les variétés locales.
mAx.
en oc
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt j f m A m j j A s o n d Automne-
Hiver
ordinaire -20 bon rustique
Communauté de Communes du Langeadois
sur le
territoire
ordinaire -20 faible taille
annuelle
drainé -10 bon
ordinaire -10 bon
ordinaire -20 bon
sécHe-
resse
cAduc semii-
persitAnt
persistAnt pAr ml Automne-
Hiver
humifère -20 moyen Partout, mais plus particulièrement sur le Devès. Tous les
0.50m en
ordinaire,
drainé
ordinaire,
drainé
-20 faible Partout.
-20 moyen Partout. Convient bien en altitude.
humifère -20 faible Gorges de l'Allier et Vallée de la Desges. Ne convient
pas pour les endroits à fort éclairement et venteux.
humifère -20 faible Gorges de l'Allier et Vallée de la Desges et la
Margeride.
humifère -20 bon Partout, mais plus particulièrement sur le Devès.
quinconce.
à moins
de 600 m.
d'altitude
ordinaire -20 moyen Devès/
Margeride
en altitude
ou
Tous les
1m sur
une seule
rangée
1 2 3 4 5 6
1 2
3 4 5 6
77

78
La mise en place du fleurissement
Préparation
› Avant tous travaux de plantation, il est important de préparer le terrain soigneusement afin de
créer un environnement favorable, proche de ce qu’il aurait été pour la plante en milieu naturel. Cela permettra le bon
développement des plantations. Une bonne préparation minimisera également dans le temps les travaux annuels de
maintenance. Elle se fera si possible de 10 à 15 jours avant la plantation afin de laisser le temps au sol de se tasser.
Période de plantation
› La période de plantation préconisée est la suivante selon le conditionnement des végétaux :
• pour les végétaux en container : tout au long de l’année selon les conditions climatiques (hors gel, période de
longue humidité ou de chaleur intense).
• pour les végétaux à racines nues ou en motte : période où la plante est au repos végétatif, entre mioctobre
et mi-mars (hors gel ou période de longue humidité).
- Note : il est tout de même préférable de planter à l’automne car le sol est encore chaud et plus léger. Cela permet aux racines de s’établir et
assurera donc un démarrage plus vigoureux pour la prochaine période de croissance. Pour les plantes aux conditions plus délicates, planter au début
du printemps est conseillé, cela permettra au végétal de s’habituer doucement aux conditions climatiques locales et de s’établir correctement afin
de pouvoir résister aux températures hivernales.
• pour les bulbes : hormis quelques exceptions, les bulbes printaniers (Crocus, Perce-neige, Allium, Narcisse) se plantent en
automne, les bulbes estivaux (Tulipes, etc...) se plantent au printemps.
Nettoyage , décompactage et amélioration du sol
› Le nettoyage du sol consiste a évacuer ou détruire en surface toutes végétations existantes, pierres, résidus végétaux
(racine, souche), déchets, etc., susceptibles de nuire au bon développement des plantations. Dans un sol engazonné
ou colonisé au fil du temps par les herbacées, il est important de détruire totalement la végétation afin d’éviter la
repousse des adventices (mauvaises herbes). Cela peut se faire au moment du décompactage du sol.
› Le décompactage du sol consiste à casser le sol (manuellement ou mécaniquement) en règle générale, sur une
profondeur de 30 à 50 cm, selon le type de plantation. L’ameublissement de la terre :
• améliore sa structure et l'aère,
• favorise la circulation de l’eau,
• favorise le développement des racines,
• facilite la plantation.
- Note : il est par contre déconseillé de décompacter un sol humide au risque de le compacter davantage.
› Avant la plantation, il est important de savoir si le sol au sein duquel les plantations vont être plantées et se développer
a des qualités agronomiques suffisantes. Si cela n’est pas le cas, il est essentiel d’améliorer le sol en important
de la terre végétale ou de la matière organique et de l’incorporer dans le sol existant. Cela peut également se faire au
moment du décompactage.
Guide d’aide au fleurissement

Plantation
En pleine terre
› Une fois le sol nettoyé, il faut préparer les fosses de plantations correctement. Une bonne taille de fosse doit être
prévue afin de permettre un bon enracinement. Selon la dimension des végétaux à mettre en place, la taille de la fosse
varie. Les fosses de plantation listées ci-dessous sont une indication générale et peuvent bien sûr varier en fonction de
la forme, de la taille initiale ou de l'espèce plantée :
• les arbres : 100 x 100 x 100 cm à 200 x 200 x 200 cm,
• les arbustes et abrisseaux : 70 x 70 x 70 cm,
• les haies : une tranchée 50 cm de largeur et de 50 cm profondeur,
• les sous-arbrisseaux, graminées et vivaces de grandes tailles : 50 x 50 x 50 cm,
• les vivaces de petites tailles : 30 x 30 x 30 cm,
• les bulbes se plantent à une profondeur approximative de :
- 5 cm pour les Crocus, Perce-neige et Allium, 10 cm pour les Narcisses.
› Avant de planter, il est important de préparer la plante :
En règle générale la fosse de
plantation doit être :
- 1,5 à 2 fois plus grande que le
container.
- 2 à 3 fois plus grande que les
racines ou la motte.
En règle générale, on plante les
bulbes :
- 1,5 à 2 fois la taille du bulbe en
profondeur.
• pour les racines nues : tailler légèrement les racines et opter éventuellement pour un pralinage (mélange de bouse
de vache, de terre glaise et d’eau dans lequel on trempe les racines pendant 2 à 3 minutes – se trouve dans tout magasin horticole). Il
favorisera la régénération du système racinaire.
• pour les mottes : couper le lien de serrage qui retient la tontine (corbeille ou paillon qui sert à maintenir la motte d’un
arbre) après à sa mise en place dans la fosse (ne pas enlever la tontine !).
• pour les containers : écarter les racines à la base afin qu’elles ne prennent pas la forme du pot, s’étranglent et s’asphyxient
en grandissant. Il est donc conseillé de couper celles qui tournent ainsi que celles endommagées.
› Ameublir le fond de la fosse et positionner d'abord un tuteur si nécessaire puis la plante au milieu, en veillant
à ne pas l’enfoncer. Les racines seront taillées
si nécessaire (pour enlever les parties
endommagées et inciter à une reprise plus
rapide), étalées soigneusement et garnies de
terre, la plus meuble et la plus fine possible.
collet hors sol
Cette terre sera mise en place en tassant
collet enterré
modérément pour qu’il ne subsiste pas de
vide jusqu'à ce que la fosse de plantation soit
remplie.
• Le collet ou point de greffe (jonction entre
la partie aérienne et base racinaire de la plante)
doit être visible une fois la plante mise en place.
Si le collet est enterré, elle risque de mourir par
asphyxie.
taille de la fosse
suffisante pour
accueillir le système
racinaire
Communauté de Communes du Langeadois
taille de la fosse
insuffisante pour
accueillir le système
racinaire
› Pour un bulbe, le poser au fond du trou, la pointe vers le haut. Il est recommandé d’ajouter une petite couche de
sable au fond du trou afin que la plante bulbeuse ait toujours les pieds au sec. Recouvrir délicatement de terre et ajouter
éventuellement du compost. Arroser abondamment l’espace planté.
79

80
Une haie champêtre
› Une haie champêtre peut être "libre" ou "taillée". Elle se plante, soit :
• en quiquonce (sur 2 rangées),
• sur une rangée (utilisée en général pour des haies de séparation/délimitation, ou si on a peu de place).
› Sa composition varie en fonction du lieu où elle sera plantée et du rôle qu'elle aura (camoufler/arborer, briser le
vent/protéger, réduire les nuisances sonores...) en termes :
• du type d'essence la composant,
• du nombre d'essence la composant,
• de la distance de plantation entre les essences,
• de sa hauteur,
• de sa longueur,
• de son épaisseur.
› Suite aux propositions faites aux communes (en 1 ère partie du guide), les haies :
• auront un rôle de camouflage et d'encadrement des points propres,
• seront plutôt des haies taillées, d'une longueur courte et d'une hauteur ne dépassant pas les 2 m,
• seront composées de 4 essences maximum en raison de leur longueur restreinte (cf palette végétale p.74-75, essences conseillées
par la Mission Haies Auvergne).
› Pour les haies d'une longueur restreinte (et donc composées de peu d'essences), il est conseillé d'avoir :
• une essence dominante (D) : elle reviendra de manière récurrente au sein de la haie,
• une à plusieurs espèces accompagnatrices (A) : elles reviendront de manière ponctuelle au sein de la haie.
Principes de plantation proposés pour des haies taillées entre 1m et 2m de hauteur :
entre 0.40
et 0.50 m
entre 0.80 et 1 m
a d d d a d d
entre 0.80 et 1 m
haies plantées composées de 3 essences haies plantées composées de 4 essences
haie d'aubépine à tailhac
a d a d d a d a a
d d a d d a a
haie plantée sur une
rangée, composée de
2 essences
haie plantée en quinconce
(sur 2 rangées minimum),
composée de 2 essences
Guide d’aide au fleurissement

› Une haie se plante comme indiquée sur les schémas.
› Il est conseillé d'utiliser des plantes à racines nues et des sujets jeunes (de 40/60 à 125/150 cm ; la taille 40/60 est
celle des plants dits "forestiers", à bien spécifier aux pépinières) qui s'acclimateront plus rapidement.
› Au bout d'un an, il est conseillé de recéper (rabattre de 10 à 15 cm du sol) la haie, afin d'inciter la plante à créer
des rameaux latéraux et d'avoir ainsi une haie compacte à la base. Monter ensuite la haie de 15 à 30 cm maximum de
hauteur par an jusqu'à la hauteur souhaitée.
Une haie taillée se taille "au carré" (sur 3 faces, et
légèrement en pyramide afin que le bas de la haie
ne soit pas privé de lumière), 2 X par an :
- au démarrage de la période de croissance : avrilmai,
- en fin de période de croissance : septembreoctobre.
ATTENTION : RETARDER LA TAILLE SI DES NIDS
D'OISEAUX SONT PRESENTS DANS LA HAIE !
Haie en saule tressé
› La haie en saule tressé est une méthode de plus en plus répandue
ces dernières années. C'est une bonne alternative aux haies
traditionnelles si l'on a peu de place (en largeur) et si l'on souhaite
quelque chose d'original.
› La haie en saule demande un peu de savoir-faire, mais elle est Jean Marc Goguely, commune de Chanteuges
peu coûteuse et facile d'entretien. Elle a également l'avantage d'être directement à la hauteur souhaitée. Il lui faut toutefois
un sol humide. Elle se plante de novembre à mars (hors gel et hors période de longue humidité).
› Une fois le sol préparé et ameubli (cf p76), il est conseillé de tuteurer la haie avant de procéder à sa plantation :
› Creuser ensuite des petites fosses de plantation :
• tous les 10 à 15 cm environ (tout dépend de la densité du tressage souhaité) pour le tressage
à 2 scions,
• tous les 15 à 20 cm environ pour le tressage à 3 scions.
› Couper en biseau (favorise la reprise) et planter les scions dans les fosses de plantation
préparées au préalable :
• 4 branches par fosse pour le tressage à 2 scions,
• 6 branches par fosse pour le tressage à 3 scions.
Mission HaieS Auvergne Mission HaieS Auvergne
haie haute à 2 essences : le houx
contraste bien avec le feuillage
marcescent du hêtre
• enfoncer des piquets (de chataigner ou d'acacia, dia 5 à 8 cm) dans le sol (1/3 de leur longueur totale) tous les 3 à 5 m :
- il est conseillé de les solidifier avec des jambes de force (dia. 5 cm) ,
Des branches de saule, ap-
• relier les piquets entre eux par 3 fils de fer (avec une tenaille) :
pelés "scions", se trouvent
chez un osiéculteur, mais
- 1 en bas, 1 à mi-hauteur, et 1 en haut.
peuvent aussi être récupérés
dans la nature.
Communauté de Communes du Langeadois
haie champêtre taillée basse
Les scions doivent être
mis en jauge dans 5cm
d'eau environ avant d'être
plantés.
Tailler annuellement.
81

82
› Tresser (croiser 2 x 2 ou 3 x 3) en respectant le sens du tressage (un peu comme
une natte) :
• tressage 1 : les scions de gauche passent derrière ceux de droite. Fixer les scions avec du
raphia au premier fil de fer.
• tressage 2 : les scions de droite passent derrière ceux de gauche. Fixer les scions et attacher
au piquet ceux ne pouvant être tressés.
• tressage 3 : on recommence, les scions de gauche passent ... fixer au second fil de fer...
- continuer le tressage jusqu'à sa hauteur finale, ensuite ramener les scions sur les cotés et en haut,
soit à l'intérieur du tressage, soit en les taillant proprement.
• pour la finition : on peut créer des torsades (ances), faire des demi-cercles (2 par 2 ou 3 par 3), ou rien du tout... selon son imagination.
› Arroser abondamment l'espace planté.
En jardinière
fil de fer
piquet
avec Jambe
de force
fixée dans
le sol
entre 3 à 5m.
entre 10 à 20 cm.
› S’assurer qu’un drainage adéquate ait été prévu à la base de la jardinière
afin de permettre correctement l’évacuation des eaux. Etaler à la base du pot
un paillage permettant le drainage afin d’éviter la perdition du terreau tout en
facilitant l'évacuation des eaux :
• il est préférable d’avoir un pot légèrement surélevé. Cela facilitera, l’emprise pour
son éventuel déplacement et l’écoulement des eaux.
› Remplir le container avec du terreau. Utiliser le container actuel de la
plante en guise de guide, afin d’être sûr que la plante soit plantée au niveau
adéquate.
› Arroser abondamment la jardinière.
En suspension
Le paillage
Pour les plantes en container
- Retirer soigneusement la plante
du pot,
- Ecarter les racines à la base
afin qu'elles ne prennent pas la
forme du pot et s’asphyxient en
grandissant. Si les racines ont pris
la forme du pot, il est conseillé de
couper celles qui tournent.
- Tremper la motte dans un seau
d'eau, si elle est sèche. Si la plante
est trop grande, l'hydrater directement
dans la jardinière ou la
suspension.
› Le procédé pour la suspension est le même que pour la jardinière, hormis la mise en place d'un drainage à la base
de la suspension :
• pensez à prendre une suspension avec un réservoir de plusieurs litres, cela évitera de l'arroser trop souvent.
› Afin de bien préserver toutes les nouvelles plantations (jardinières et suspensions inclues) du dessèchement et de
limiter la repousse des adventices, il est recommandé de recouvrir la terre végétale d’un paillage de bonne qualité (NFU
44551 ; un échantillon peut être demandé au fournisseur) d’une épaisseur de 50 à 100 mm. Il est préférable d’effectuer la
mise en place du paillage manuellement afin d’éviter toute dégradation des végétaux.
Guide d’aide au fleurissement

Entretien
Entretien général
› Au cours des 2 à 3 premières années il faut permettre aux plantes de s’établir correctement, pour cela il est important
:
• de garder les espaces propres de tous débris et feuillages,
• de préserver l’épaisseur du paillage, afin d’éviter l’établissement de nouvelles mauvaises herbes, d’éviter le dessèchement de la
terre végétale, cela limitera également un entretien intensif (et donc d’un arrosage excessif),
• d'enlever les mauvaises herbes tentant de s’établir,
• d’arroser les plantes périodiquement durant la période estivale car les jeunes plantes ne sont pas encore bien établies,
• de compléter la terre végétale éventuellement au printemps avec un apport nutritif (engrais organique, osmocote,...).
› Une fois la saison végétative terminée, les plantes entrent dans une phase dormante. Certaines sont persistantes
et ne nécessitent d'une taille ou d'un nettoyage qu’à la fin de l’hiver. Les plantes caduques meurent en surface, et il est
souhaitable d’enlever le superflu de feuilles afin de garder l’espace propre (et pour des raisons de sécurité au sein
de certains espaces publics). C’est également l’occasion d’inspecter les plantations, de vérifier qu’elles se développent
correctement, d’enlever les mauvaises herbes tentant de s’établir et de compléter le paillage si nécessaire :
• certaines plantes caduques ont un intérêt hivernal. Leurs fleurs et feuilles fanées habillent jardins et espaces publics. De plus, cela
offre un abri pour les insectes pour l'hiver.
› Au cours des années suivantes les plantes étant établies, elles ont besoin de moins d’entretien. Il est tout de même
conseillé :
• de garder un minimum les espaces propres et d’enlever les éventuelles mauvaises herbes,
• de s’assurer que les plantes n’envahissent pas les espaces voisins,
• de diviser les vivaces et graminées si nécessaire afin de les rajeunir,
• de tailler arbres (fruitiers), arbustes si nécessaire...
- la taille préconisée varie selon l'espèce et sa forme, il est conseillé de bien se renseigner avant de pratiquer une taille (les explications de taille
pour chaque espèce ont été délibéremment omises car ces informations sont trop vastes et détailées pour être traitées correctement au sein du
guide),
• d’arroser pendant les périodes de (forte) sècheresse,
• d'appliquer une couche fine de paillage (de 15mm à 30mm), bien qu'il ne soit plus nécessaire pour les couvres sols, pour :
- maîtriser des adventices autour des pieds d'arbres, arbustes, ...,
- maîtriser le déssèchement du sol pendant la période estivale,
• de compléter éventuellement au printemps avec un apport nutritif (engrais organique, osmocote,... ).
Communauté de Communes du Langeadois
83

84
La fauche raisonnée
Mais c'est quoi ?
› La fauche raisonnée (souvent appelée également fauche tardive) est pratiquée 1 à 3 fois par an maximum
aux endroits où une tonte régulière n'est pas nécessaire :
• bords de route, cheminements piétonniers, promenades...
• parcs, aires de jeux, espaces de loisirs...
• cimetières paysagers...
• en bref, partout où c'est possible !
› Cette technique de gestion :
• Permet à toute une faune (insectes pollinisateurs, petits mammifères, oiseaux nicheurs...) de se nourrir, de se reproduire, de se
cacher (refuge) et de se déplacer (corridor écologique). Elle participe à la biodiversité et donc à la pérénnité des espèces.
• Apporte une profusion de couleurs et de formes diverses au sein de nos espaces publics et de nos bords de routes. Elle rend les
espaces vivants.
• Peut créer une certaine dynamique au sein des espaces publics, et des espaces de loisirs, en créant des allées piétonnes enherbées
par exemple.
- Une pelouse devient alors un terrain de jeux et un espace de promenade éphémère au sein des herbes hautes le temps de la saison estivale.
Cette opération peut alors être renouvelée chaque année en laissant libre cours à son imagination avec de nouvelles allées piétonnes et des formes
enherbées.
• Participe à la vie agricole, l'herbe séchée et recoltée, peut être un apport de nourriture pour le bétail, pour une ferme pédagogique,
ou bien encore pour un parc zoologique.
• Permet de réutiliser la tonte au sein des espaces verts en tant que paillage.
La fauche exportatrice
› Elle se pratique une à 3 fois par an maximum :
• fauche 1 : cette première fauche n'est pas forcément nécessaire, c'est une fauche sélective. Elle se pratique donc uniquement
sur des zones localisées où des plantes indésirables (envahissantes, invasives...) doivent être contrôlées. La fauche est directement
exportée du site.
- Avant de pratiquer cette fauche, il est important de vérifier qu'aucun oiseau nicheur ou tout autre type de nid ne se trouve pas à proximité ou au
sein de la zone à faucher. Si c'est le cas, on retardera la fauche.
- Elle est réalisée de préférence à la faux à main, fauchant toujours du centre vers l'extérieur, laissant ainsi le temps à la faune de trouver refuge
ailleurs. Cette méthode est plus discrète que les fauches motorisées et moins perturbatrice pour la faune et la nidification.
• fauche 2 : cette deuxième fauche est la plus importante. Il est donc nécessaire de la réaliser correctement et au bon moment.
Elle se fait toujours après la montée en graines, laissant ainsi le temps à la faune de se nourrir, et à la flore de se renouveler. On laisse
ensuite la fauche sécher sur place une dizaine de jours avant de l'exporter hors site, pour que les graines aient le temps de tomber au sol.
• fauche 3 : cette troisième fauche se pratique en fin de période de croissance. Elle permet un apport supplémentaire pour le
bétail en milieu rural, et une maîtrise de la hauteur des végétaux en hiver, au sein des milieux plus urbains. On laisse ensuite la fauche
sécher sur place une dizaine de jours avant de l'exporter hors site, pour que les graines des plantes tardives aient le temps de tomber
au sol.
période de FaucHe
j f m A m j j A s o n d
Guide d’aide au fleurissement

• fauche unique : il est également possible de
faucher une fois par an (+une fauche sélective si nécessaire),
dans ces cas-là on retardera la fauche 2 jusqu'en fin de période
de croissance.
• fauchage tous les 2 ans : aux endroits où
c'est possible (des zones spécifiques peuvent être sélectionnées),
une fauche tous les 2 ans permet d'abriter au creux des
tiges et sous les feuilles, les insectes et leurs larves, ainsi que
les petits mammifères.
Et si la fauche raisonnée n'est pas possible ?
› Si la fauche n'est pas possible ? (En raison du lieu ou
de la sécurité et de la visibilité autour d'un bâtiment, en
bord de route, dans un virage...). Il est alors important
d'essayer de tondre le moins souvent possible et pas à ras
du sol (8 cm de hauteur minimum).
• Ne pas oublier que tondre moins, c'est également moins
de maintenance.
› On peut dans tous les cas essayer d'adapter nos
tontes au lieu et de favoriser des espèces plus basses telles
que les Pâquerettes, les Trèfles, les Muscaris, l'Achillée, les
Crocus...qui amènent un peu de couleur, une dynamique
et surtout de la vie... et d'éviter les pelouses stériles .
• Ne pas oublier d'exporter sa tonte pour favoriser la biodiversité
(cf "Bon à savoir").
BON A SAVOIR
Moins on fauche, mieux c'est ! La biodiversité
est fortement compromise au delà de 2 coupes
principales par an (coupe sélective exclue). Les
coupes trop fréquentes diminuent la reproduction
des plantes à fleurs. Les réserves des
plantes sont amoindries pendant la période de
formation des graines. C'est donc là où elles sont
les plus fragiles.
Une tonte à ras du sol est néfaste pour la biodiversité
! Une hauteur de tonte de 8 à 10cm est
préconisée, elle préserve ainsi :
- la base des plantes et leurs système racinaire,
- le sol et les insectes qui y vivent.
Garder quelques endroits non fauchés (petit
coin tranquille d'un parc ou d'un jardin, autour du
pied d'un arbre, le long d'une haie ou d'un bosquet
...) permet à la petite faune d'hiverner en toute
tranquilité. De plus, cela apporte un intéret hivernal
au sein du paysage.
Le saviez-vous ? Exporter la fauche ou la tonte,
en plus d'étre réutilisée ailleurs (apport de nourriture
pour le bétail, paillage pour les espaces
verts...) est importante car nos fleurs poussent
sur un sol plutôt pauvre. Un sol trop riche favorisera
donc les plantes à forte croissance et
empêchera le développement de nos jolies prairies
!.
IMPORTANT - A PROSCRIRE
Ne jamais utiliser un girobroyeur :
- Il détruit la plante dans sa totalité et l'empêche
de grainer et donc de se renouveler. Le passage
répété épuise toutes leurs réserves jusqu'à les
faire disparaître totalement.
- La faune n'a aucune chance d'en échapper et
de tomber à terre, car le girobroyeur détruit la
plante à ras du sol.
- Il expose, assèche et détruit le sol et toute
vie qui s'y trouve. Le petit écosystème en est
totalement bouleversé, et laisse la niche écologique
ouverte à d'autres espèces de plantes plus
invasives. L'équilibre est perdu, le milieu de vie
est modifié !
Communauté de Communes du Langeadois
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La flore vernaculaire
Mille bonnes raisons d’employer la flore locale
› Chaque village a ses particularités jardinières construites hors des
circuits commerciaux, hors de tout modèle préconçu. C’est un jardinage
au jour le jour, qui laisse la place aux fleurs sauvages et au vagabondage
végétal. Un jardinage ‘‘à la bonne franquette’’ où l’on devine mal les limites
entre le privé et le public, entre le cultivé et le sauvage.
› Ici comme ailleurs, ce jardinage traditionnel s’essouffle et cède le pas à
des pratiques plus individuelles, normalisées par l’offre commerciale. Cette
évolution annonce trop souvent la mort des flores locales qui circulaient
d'hommes à homme, et pour certaines de femmes en femme. Cultiver la
flore locale c’est faire vivre un patrimoine, limiter l'appauvrissement des
pratiques jardinières, protéger la biodiversité des espaces jardinés, frei-
ner l’uniformisation des paysages, entretenir le lien social à travers les
desges : rosier bourbon, iris, hémérocalles et
pervenches. les fleurs du village s’invitent
sur l’espace public, pour un effet authentique
et réussi.
échanges de plantes et de savoirs. Cultiver la flore locale c’est aussi être sûr d’avoir des plantes acclimatées et résistantes.
Cultiver la flore locale, c’est offrir aux habitants une reconnaissance de leur savoir jardiner, et aux visiteurs l’image d’un
pays authentique et préservé.
› Le Langeadois regorge de ces inventions d’habitants qui jardinent l’espace public. Cela n’interdit pas d’aimer les
nouveautés.
Le Langeadois côté jardin
Les treilles
› Omniprésentes, dans les villages comme dans le centre de Langeac, elles
sont presques toujours palissées sur des supports perpendiculaires aux murs.
Ces casquettes protègent les entrées du soleil estival. Les habitants travaillent
également la vigne pour former tonnelles et clôtures.
Les arbres fruitiers
› Pommiers dans les vallons, Pêches de vigne sur les terrasses, le Langeadois
a longtemps été une zone de productions de fruits. Porteurs d’un réel savoirfaire
local, ils sont aujourd’hui l’objet des soins du Conservatoire des Espaces
Naturels d’Auvergne ou du Conservatoire Botanique du Massif Central. Conserver
ou multiplier les fruitiers locaux sur l’espace public participe de cet élan
citoyen de préservation de la diversité fruitière.
siaugues : treille en casquette
saint-arcons : pêcher de vigne
Guide d’aide au fleurissement

une part d’identité...
Les fleurs et herbes de nos aînés
› Roses anciennes, Lys, Pivoines, Iris, Ruban de bergères, Coquelourdes, Seringats
ou Bergenias, elles ont longtemps été cultivées par les femmes pour l’église et le
cimetière. Aujourd’hui les collectionneurs les recherchent parfois dans les pépinières
spécialisées. Pourtant, elles sont encore souvent tapies contre les murs des
potagers ou au pied des maisons, là où la charrue n’ira pas les bousculer.
› Avec elles on trouve aussi ces herbes qui soignèrent hommes et bêtes : La
Rue ou l’Arquebuse, devenues rares dans les jardins de France, sont encore utilisées
et présentes dans les jardins ou sur les pas de porte.
Communauté de Communes du Langeadois
la très ancienne rosa alba, au
poux, à tailhac...
la culture des fleurs à couper pour le fleurissement des églises est touJours vivante en langeadois : ces bouquets d'église constituent
souvent un bel échantillon de ces traditionnelles cultures bouquetières.
page du livre des heures de Jacques de
langeac, xve siècle
Ces plantes qui nous parlent d’histoire
› Elles survivent parfois longtemps sur les sites où elles furent cultivées.
Du Groseiller à maquereau défendant toujours de ses épines la motte castrale
de Tailhac, à la Gaude ou le Pastel, plantes à teindre réapparaissant dans les
pierres de Chanteuges, elles portent toutes une part de l’histoire des sites.
› Inversement les cultiver sur les sites permet d’évoquer l’histoire à travers
le végétal : retrouver l’Ancolie de Jacques de Langeac lorsque l’on vient
d’admirer son précieux Livre d’Heures.....
l’ancolie de Jacques de langeac représentation de roses galliques
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Fleurs et herbes des jardins...
FLEURS DE VILLAGE : "Au-delà d'une fonction d'agrément, la présence de fleurs vient dessiner un
territoire aux dimensions sociales et spatiales à la fois. Sortes de mots colorés, odorants, d'une commu-
nication jardinière, les fleurs tissent des liens de jardin à jardin. ("BERGUES, Martine, en son jardin - une
ethnologie du fleurissement, Paris, éditions de la maison des sciences de l'homme, 2011")
Altea rosea
Rose trémière
› Pour le poète c'est la
Passerose, mais on l'appelle
parfois Primerose ou Bâton
de Jacob. On se perd en
conjectures pour savoir si
c'est au Moyen-Âge ou à la
Renaissance qu'elle fleurit
pour la première fois sous
nos contrées. Pour l'aider à
envahir les cours et ruelles,
laisser sécher les hampes sur
place en hiver elle se ressèmeront
d'elles-même.
Artemisia abrotanum
Arquebuse
Aquilegia vulgaris
Ancolie
› Elle est l'emblème de
Jacques de Langeac. Des
formes horticoles doubles ou
bicolores existent. L’ Ancolie se
ressème d'elle-même si on laisse mûrir ses graines. Si de
très anciennes variétés sont bien fixées - elles se ressèment
fidèlement-, certaines formes horticoles ont tendance à
dégénérer. Pour éviter cela, arrachez tous les plants non
conformes à la variété désirée et reproduire plutôt par division
de touffe.
› Cette Armoise à odeur
camphrée, déjà cultivée sous
Charlemagne est devenue rare dans les jardins. Pourtant
elle reste bien présente dans le Langeadois où on en fit
notamment une liqueur. Elle aime le soleil, on la reproduit
par bouture de printemps ou par division de touffe.
Bergenia cordifolia
Bergénia
Aster sp
Aster
› L’Aster amelle (Aster amellus)
est une vivace européenne rustique
qui a donné par sélection
de nombreuses formes colorées
cultivées au jardin. C’est la vendangeuse,
la marguerite de la
Saint-Michel, l’œil-du-Christ, qui colore les jardins à l’arrière-saison.
Depuis que l’on cultive cet Aster indigène, de
nouvelles espèces, arrivées d’Amérique ont permis la création
de nombreuses variétés horticoles de tailles, périodes
de floraison, et de couleurs diverses.
› Cette cousine des Saxifrages
aime l'ombre et la fraicheur.
Elle arbore en hiver des
hampes de fleurs roses qui
lui valurent de partager avec les Hellébores l'appellation
populaire de "Rose de Noël". On l'a souvent planté dans les
cimetières. On le reproduit par division de touffe.
Campanula medium
Campanule carillon
› Les Campanules de différentes
espèces figurent
déjà sur le livre des Heures de
Jacques de Langeac. Dans le
Langeadois on les trouve sou-
vent dans les bouquets d'église. De nombreuses espèces
sont cultivées, mais la plus répandue est la Campanule
carillon, une grande classique cultivée depuis plusieurs
siècles.
Guide d’aide au fleurissement

les reconnaître et les cultiver
Centranthus ruber
Valériane des jardins
› On la croit souvent
sauvage tant la Valériane se
passe volontier de jardinier.
Aimant les endroits secs et
ensoleillés, elle anime les
murs et rochers de sa couleur lumineuse. Elle se ressème
d'elle-même. On peut repiquer les jeunes plantules.
Cheiranthus cheiri
Giroflée des murailles
› Elle est apparue dans nos
jardins vers le XVe siècle. Son
nom de Giroflée fait référence à
son odeur de girofle. Elle aime
avant tout les pierres et le soleil
et se reproduit par semis. Quand l'endroit lui plait, elle se
naturalise facilement.
Dicentra spectabilis
Coeur-de-Marie
› Cette papavéracée toxique
est originaire de Sibérie, du nord
de la Chine et de la Corée est une
grande classique des bouquets
de fin de printemps. Elle se plait
dans une terre fraiche et fertile.
On la reproduit par boutures au printemps.
Gaillardia x grandiflora
Gaillarde
Hemerocallis fulva
Hémérocalle fauve
› Ils sont dans tous les villages,
ces "Lys d’un jour" tenaces
et résistants. Chacune des fleurs
ne dure qu’un jour, mais elles
s’ouvrent les unes après les autres pour offrir un bon mois
de floraison ininterrompue. L’Hémérocalle se tourne vers le
Sud : trouvez lui un endroit où elle pourra le faire. Reproduction
par division de touffe en automne .
Hesperis matronalis
Julienne des Dames
› Son nom botanique
d'Hesperis le soir fait allusion
au parfum qu'elle dé-
gage en fin de journée. Elle
Hylotelephium telephium
Sédum reprise
› On aime sa longue floraison estivale. Elle porte bien son nom cette belle vivace,
issue d'un croisement de deux espèces américaines qui s'est tant plus en Europe qu'elle
se ressème d'elle même dans les jardins ou le long des rues.
Communauté de Communes du Langeadois
› L'action cicatrisante de sa sève,
connue depuis le Moyen-Âge, lui
vaut son nom de Sédum reprise ou
d'herbe à la coupure. Il aime les murs
et les rochers.
fait partie de ces vagabondes qui s'échappent volontiers
des jardins pour venir illuminer les délaissés des villages.
Cette bisannuelle se reproduit par semis.
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Impatiens balfouri
Impatiente de Balfour, Balsamine
› Combien de petits et grands enfants ont-t-ils fait
éclater entre leurs doigts les petites gousses de cette belle
sauvageonne himalayenne ? Cette capacité à faire sauter
ses graines lui permet de proliférer en été au pied des murs
frais.
Iris germanica 'Pallida'
Iris pâle
› Les médecins de l’Antiquité
y voyaient un remède
contre les morsures de ser-
pents. Dans la mémoire populaire, cette prescription est
devenue la croyance que les Iris protègent des serpents.
C'est une des raisons de les trouver près des murs. L'Iris
pâle est particulièrement répandu en Langeadois. On le
trouve notamment au sommet des murs de pierre sèche
qu'il contribue à fixer. C'est aussi lui qui souligne souvent
les pieds de murs ensoleillés. L'Iris pâle est cultivé depuis
la plus haute Antiquité, comme son parent l'Iris d'Allemagne,
d'un violet plus soutenu. Les Iris ont été déclinés
en une multitude de formes horticoles dont nombreuses
ont disparu, sauf peut-être dans quelques vieux jardins du
Langeadois.
Leucanthemum x superbum
Grande marguerite
› Cette robuste vivace
est appréciée depuis
longtemps pour sa longue
floraison estivale et ses
qualités de fleur à couper.
Lilium candidum
Lys blanc
› On le dirait tout droit sorti
d'une enluminure. Le vieux Lys de
la Madone, autant cultivé pour les
bouquets d'autels que pour l'usage
médicinal de ses pétales macérés,
éclaire encore les jardins de ce
charme intemporel qui reste l'apanage
des fleurs de légende.
Linum perenne
Lin vivace
› Le Lin aux légères fleurettes
bleues parait délicat et fragile,
c'est pourtant une vivace qui
a fait ses preuves dans le Langeadois
où on le retrouve dans
les jardins comme dans les
potées.
Guide d’aide au fleurissement

Lunaria annua
Monnaie du pape
› Cette belle bisannuelle fait
partie de ces fugitives qui s’affranchissent
facilement du jardinier pour vagabonder joliment
dans les villages, participant de la beauté sauvageonne
des territoires ruraux. Cette plante originaire du Sud-Est de
l’Europe est de culture très ancienne. Elle peut être rose ou
blanche.
Melissa officinalis
Mélisse
Isatis tinctoria
Pastel des teinturiers
› Il fut utilisé dans
la teinture des textiles
jusqu'au XIXe siècle. Les
vieilles pierres voient parfois
le Pastel refleurir. Pour
laisser vivre cette bisannuelle
historique, il suffit de
laisser mûrir ses fruits violacés
pour qu'elle se ressème.
Lychnis coronaria
Coquelourde
› On ne sait pas depuis
quand cette jolie cousine
des oeillets pousse dans
les villages. Le coronarium
était au Moyen-Âge le
jardin bouquetier qui fournissait
les fleurs à couper
pour les bouquets d'autels
› Son nom vient de Melissa, qui signifie abeille en latin médiéval. Il faut dire que
les mouches à miel aiment tant son odeur citronnée qu'on plante de la Mélisse près
des ruches pour fidéliser les essaims. Très anciennement introduite d’Asie occidentale,
la Mélisse est devenue aujourd’hui une agréable herbe à tisane. On ne doit pas oublier
que c’est avant tout une médicinale, et on doit proscrire son usage immodéré.
et les couronnes des processions. C’est une drôle de fleur,
à la germination capricieuse : on dit qu’il suffit de la semer
pour qu’elle ne pousse pas... Pour l’inviter chez vous, vous
pouvez essayer de la semer en juillet, mais le mieux est de
récupérer quelques semis spontanés.
Lupinus X
Lupin
Communauté de Communes du Langeadois
› Les Lupins furent employés
comme fourragères,
comme engrais verts. C'est
en altitude qu'ils sont le
plus dans leur élément au
point de se naturaliser très
facilement.
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Opuntia vulgaris
Cactus raquette
Oenothera biennis
Onagre
› Elle est arrivée d'Amérique
très tôt, au XVIe siècle sa racine
fut consommée comme légume
à l'issue de la première année
de croissance de cette bisannuelle.
Elle resta parmi nous
comme plante ornementale, et
aujourd'hui elle retrouve une
utilisation dans la fabrication de
crêmes anti-vieillissement. Elle
se ressème d'elle-même.
› C'est le plus rustique des cactus, dans le Langeadois il
s'est installé sur les murs et parois rocheuses brûlés par le
soleil. Il s'y plait au point de parvenir à faire mûrir ses fruits
: passé les piquants, ce sont de petites gourmandises au
jus couleur fushia, juteuses et sucrées, au goût qui rapelle
celui des melons. Il est facile à reproduire : si l'endroit lui
convient, c'est à dire s'il est suffisament chaud et sec, une
raquette posée s'enracinera facilement.
Paeonia sp.
Pivoines
p.lactiflora 'festiva
maxima'
p.officinalis 'rubra plena'
› Le Langeadois aime les Pivoines qui le lui rendent
bien. Pour les amateurs elle est la reine des fleurs que la
rose n'aurait jamais dû détrôner. La Pivoine officinale est
cultivée en Europe depuis la plus haute Antiquité. Vers
le XVe siècle, en Italie suppose t-on, naissent les formes
doubles 'Rubra Plena', 'Rosa Plena' et "Alba Plena' encore
présentes dans bien des jardins. Au XVIIIe siècle arrive,
d'abord en Angleterre, la Pivoine de Chine. Plus haute, plus
tardive que la Pivoine des jardins, elle a été déclinée en des
milliers de variétés, qui ont colonisé les jardins d'Europe
et d'Amérique. Les Pivoines ont besoins d'un sol frais et
fertile, mais bien drainé. Pour la multiplier, on repique en
automne un morceau de rhizome muni d'un bourgeon.
Phalaris arundinacea 'Picta'
Ruban de bergère
› Suivant les régions, on l'appelle
Ruban de bergère, Ruban de
la Vierge, Ruban d'amour. Cette robuste
graminée, qui peut se montrer
envahissante, entre traditionnellement
dans la confection des bouquets et couronnes.
Associée aux fleurs bleues et blanches, elle accompagne le
culte marial : c'est le Ruban de la Vierge. Mêlée au bouquet
des mariées, ce serait plutôt le Ruban d'amour. Quant au
Ruban de bergère, est-il celui qui permettait l'ancestral jeu
du ruban ? La bergère laissait tomber son ruban, et le premier
gaillard qui s'en emparait remportait le ruban... et la
bergère.
Guide d’aide au fleurissement

Physalis alkekengi
Amour en cage
› Il existe dans le monde de nombreuses espèces de Physalis, notamment en Amérique.
Mais en Europe, c’est Physalis alkekengi, une plante venue d’Asie, que l’on cultive depuis
des siècles, elle figure d'ailleurs sur les enluminures du Livre des Heures de Jacques de
Langeac. Au jardin elle se montre parfois envahissante. L’ Amour en cage apprécie le soleil
ou la mi-ombre, un sol bien drainé. On la reproduit par éclat de pied au printemps ou à
l’automne, le semis est possible mais capricieux.
Roses
› Comment parler des fleurs sans penser aux Roses. Leur présence
marquée sur le territoire, l’intérêt qu’on leur porte et leur diversité
exigent qu’on leur accorde une place partuculière.
Les plus anciennes, résistantes et prolifiques
› Elles s’appellent Rose de Provins, Rose à centfeuille, Rose alba,
Rose de Damas, Rose Bourbon. Des milliers de variétés ayant existé,
beaucoup sont supposées disparues, ou n’ont jamais été référencées.
La plupart de ces roses, à l'exception des Bourbon,
ne fleurissent qu’une fois au début de l’été,
mais c’est alors une véritable explosion de couleur
et de parfum qui récompense la patience
du jardinier. Pour le jardinier qui s’attarde peu
sur les classements officiels, ces rosiers ont un
point commun : ils ne se bouturent pas mais
drageonnent. De nouvelles tiges naissent des
racines à coté du pied mère.
mise en pot d'un drageon
de rosier gallique
Il y a plus de Roses anciennes dans les vieux jardins
et les villages que dans le commerce, conservons-les !
rosa 'dorothy perkins' rosa 'new dawn'
rosa alba à tailhac :
elle figurait déJà sur
les enluminures
Communauté de Communes du Langeadois
rosier bourbon à desges
Les rosiers lianes : un air de jardin anglais
› Les rosiers se bouturent d’autant plus facilement
qu’ils sont vigoureux. On peut bouturer de fin juillet à mioctobre,
même si le mois d’août est le plus favorable. On
utilise une branche ayant déjà porté des fleurs, dont on
prélève une portion de 15 cm, en coupant le bas sous un
œil, et le haut au-dessus d’un œil. On enfonce ces tiges au
2/3 dans un pot de mélange sableux. Le pot sera maintenu
à l’ombre et arrosé.
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Salvia officinalis
Sauge officinale
Ruta graveolens
Herbe de la rue
› L'Herbe de la rue, comme
on l'appelle ici est une puissante
médicinale. Sa réputation
de plante abortive l’éloigna
des jardins privés où l’on
ne voulait pas être soupçonné
de la cultiver pour un usage
jugé criminel... Elle reste singulièrement
présente dans le
Langeadois où elle était utili-
sée en médecine vétérinaire. C'était également "l'Herbe à
venin" employée à soigner les morsures de vipère. Elle se
ressème, mais peut aussi être bouturée.
› Les peuples arabes la
considéraient déjà comme
un remède universel et
Charlemagne voulait qu'on
la cultive dans les monastères.
C'est plutôt son usage
condimentaire qui la maintient
dans les jardins du
Langeadois. Elle se reproduit facilement par bouture.
Sempervivum tectorum
Joubarbe
Saponaria officinalis
Saponaire
Salvia sclarea
Sauge sclarée
› Il est rare de croiser cette
autre sauge aujourd'hui utilisée
presque uniquement dans
la parfumerie de luxe. Elle est
pourtant très anciennement
utilisée comme médicinale, elle
figure dans la liste des plantes
des jardins du royaume de Charlemagne.
On lui donne parfois
le doux nom de "Toute-Bonne".
Lorsque l'on voit cette belle
bisannuelle, c'est soit qu'un amateur éclairé la cultive,
soit qu'elle s'est naturalisée à partir d'anciennes cultures
médicinales.
› Cette vivace rhizomateuse s'est évadée des jardins
méditerrannéens il y a bien longtemps. Elle fut très utile
comme "herbe à savon" : ses rhizomes bouillis fournissent
une lessive capable de désuiffer la laine. On peut même
utiliser ses fleurs pour se laver les mains : une mousse fine
se forme au frottement avec de l'eau.
› Son nom de Joubarbe vient de "Jovis barba" : barbe de Jupiter. Elle eut la réputation de
protéger de la foudre lorsqu'elle poussait sur les toits. Sa capacité à étanchéifier le dessus des
murs de pierres lorsqu'elle pousse serrée n'est quant à elle pas légendaire. C'est une plante
particulièrement frugale, capable de prospérer et fleurir dans les infractuosités de la roche,
sur une tuile ou entre les pierres d'un mur ensoleillé.
Guide d’aide au fleurissement

Tanacetum parthenium
Grande camomille
› Originaire d’Asie mineure, elle a été introduite très tôt
en Grèce. C’est sans doute l’une des plus vieilles plantes
de la pharmacopée, encore utilisée couramment dans les
campagnes. Elle servait déjà il y a 3000 ans à favoriser les
accouchements et on la trouve encore sous le nom de "Mère-
Martyr" au XVIe siècle. Elle est à la fois calmante, digestive,
fébrifuge (les anglais l’appellent Feverfew), et est toujours
distribuée sous le nom de partenelle. C’est surtout à usage
de collyre qu’elle est encore utilisée. Son infusion tiédie nettoie
et soulage les yeux collés ou irrités. Elle se ressème très
facilement.
PAR DESSUS LES GRILLES
Les fleurs qui ont traversé les générations sont
dans les jardins : des trésors pour collectionneurs
y sont cultivés sans chichi. Pour les trouver regardez
par dessus les grilles !
Vinca major
Grande pervenche
› Une rusticité remarquable, un beau feuillage persistant,
des fleurs délicates fêtant la fin de l’hiver, la Pervenche
sait se faire aimer. Il en existe deux espèces : la
Grande et la Petite Pervenche. De ces espèces sont nées de
nombreuses formes cultivées. Dans le Langeadois, la Petite
Pervenche n’est pas absente, mais on rencontre plus souvent
la grande espèce Vinca major.
Viola sp.
Pensée
Communauté de Communes du Langeadois
vinca maJor 'variegata'
› Si les Pensées horticoles sont devenues majoritaires
dans les potées et jardins, on trouve encore ça et là de ces
petites Pensées des prairies de montagne naturalisées
dans les jardins.
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Arbustes et grimpantes des jardins...
Buxus sempervirens
Buis commun
› Il produit un bois qui
dès les temps préhistoriques,
fournît à l’homme un
matériau précieux. La fête
des Rameaux l’a perpétué
dans les villages, et inscrit
dans la mémoire collective. Le Buis est tout indiqué dans
l'accompagnement du patrimoine religieux. Dans les jardins
on trouve le Buis sauvage, mais aussi plusieurs formes
horticoles dont le Buis à bordure, variété naine au feuillage
très dense. Le Buis se bouture facilement en août.
Carpinus betulus
Charme, Charmille
› Le Charme est familier
des jardins citadins
comme des haies champêtres.
Il se prète si bien
à la fantaisie du jardinier
que "la Charmille "désigne par extension les berceaux, tonnelles
ou haies composées de Charme ou tout autre arbuste
taillé de la même façon. Son feuillage marcescent permet
d'obtenir un écran hivernal qui se fond dans les couleurs de
saison et ne présente pas l'aspect monolithique qu'on peut
reprocher aux haies résineuses.
Chaenomeles japonica
Cognassier du Japon
› Arrivé du Japon à la fin
du XIXe siècle, il fut décliné
en de nombreuses variétés.
Sa floraison précoce et colorée, son feuillage luisant et sa
robustesse en ont vite fait un grand classique des jardins.
Drageonnant, il produit des rejets qui peuvent être repiqués
en conservant les qualités du pied-mère.
Humulus lupulus
Houblon
› Cette liane qui peut atteindre
8 mètres est connue pour entrer
dans la fabrication de la bière
depuis le haut Moyen-Âge. Mais
il a trouvé son utilisation majeure
comme matériau de vannerie
souple et résistant. Il existe des
variétés de brasserie et des variétés
horticoles. On le reproduit facilement
en prélévant des rejets.
Juniperus communis
Genévrier
› On utilise le Genévrier
dès le paléolithique, mais on
ne sait pas quand, ni où, la
tradition de placer des Genévriers
à l'entrée des villages,
des mairies ou des églises à
l'occasion des mariages a vu
le jour. Le Genévrier est en régression dans la nature : quand
cela est possible les planter à demeure au seuil des édifices
peut limiter les prélèvements sauvages, tout en préservant
la tradition.
Lonicera sp
Chèvrefeuille
› Plusieurs espèces de
Chèvrefeuille sont utilisées :
leur volubilité, leur parfum,
leur grâce sauvageonne en
font une des lianes préfé-
rées des jardiniers. Jadis les Chèvrefeuilles ont servi à tresser
des ouvrages de vannerie.
Guide d’aide au fleurissement

les reconnaître et les cultiver
Philadelphus coronarius
Seringa
› On a évidé ses tiges pour
faire des seringues, c'est ce qui
lui a donné son nom. Dans le
Langeadois, c'est "l'arbre des
mariées" qui s'invite dans les bouquets. Son blanc virginal
et son parfum lui confèrent la place du Jasmin ou de la Fleur
d'oranger dans la symbolique du mariage. De nombreuses
variétés horticoles existent. On le reproduit par boutures
de bois sec, ou en repiquant des rejets qu'il ne manque pas
d'émettre.
Ribes nigrum,
Ribes rubrum
Cassis, Groseille
› Ces petits fruits connus
de tous sont les hôtes
obligés des potagers du
Langeadois. La liqueur de
Cassis, ça ne s'invente pas,
a été inventée en 1841 par
M. Lagoutte. En plus de
fournir des fruits, les Ribes
permettent la composition
des haies fruitières basses familières au Langeadois qui
pourraient être employées sur l'espace public. On les reproduit
par bouturage en automne en récupérant des rameaux
coupés en tronçon de 20 cm que l'on replante groupés par
trois, ou par marcottage.
Taxus baccata
If
Syringa vulgaris
Lilas
Rubus fruticosus
Ronce fruitière
› Bien qu'il soit aujourd'hui répandu partout, le Lilas
n'est pas indigène en France. Il nous vient d'Orient et a
conservé, à peine modifié, son nom persan de lilak. Le premier
plant de Lilas aurait été apporté en Europe de l'Ouest
en 1562 par l'ambassadeur des Pays-Bas à Constantinople,
et ce n'est qu'en 1597 qu'il a été introduit en France. Après
des débuts timides, il connaît un franc succès au XIXe
siècle. On peut reproduire ses nombreuses variétés grâce
aux nombreux rejets que cet arbrisseau émet.
Communauté de Communes du Langeadois
› Les jardiniers ont amélioré
la ronce sauvage pour obtenir
des variétés sans épine et à
gros fruits. Rustiques et parfaitement
adaptées, elles permettent
d'allier gourmandise
et plaisir des yeux, en particulier
lorsqu'elles recouvrent
tonnelles et arceaux.
› On l’a beaucoup planté dans les cimetières. Doté d’une grande longévité, il peut
atteindre les 1500 ans. Son bois dur, fin, parfumé, était déjà le matériau privilégié des
arcs préhistoriques, il fut ensuite largement utilisé par les tourneurs. Cette exploitation
explique sa raréfaction à l’état spontané.
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Viburnum opulus
Viorne obier, Boule de neige
› Le nom de Viorne vient du
latin "viere" qui signifie tresser
en référence aux utilisation de
différentes Viornes en vannerie.
L'Obier boule de neige, rustique et résistant est un grand
classique des jardins du Langeadois. Ses grosses fleurs
blanches sont appréciées dans les bouquets printaniers.
LA LIMITE
On note un glissement de la haie paysanne mélant
fruitiers, Lilas et autre Obier, haie claire qui
laisse passer le regard, vers la haie résineuse
faisant mur avec l'extérieur. Choisir un de ces
modèles est aussi choisir de communiquer ou non
avec la cité.
Vitis X
Vigne
› S'il est un motif végétal qui marque le territoire, c'est
bien celui de la treille de vigne aux façades. Il y a de multiples
façons de palisser de la vigne contre une maison.
Dans le Langeadois on fixe généralement un support perpendiculaire
au mur pour former une avancée végétale au
dessus des portes et fenêtres. Ainsi la treille, au-delà de
sa vocation productive est un instrument de régulation
thermique en empêchant par son ombre le soleil estival
de surchauffer l'intérieur des maisons. Ici les habitants sont
passés maitres dans la conduite des treilles ou tonnelles de
vigne. La vigne est aussi dans les jardins, sur les terrasses.
Quelques cépages, cultivés notamment pour leur rusticité,
reviennent souvent. Quelques-uns ont connu une période
d'interdiction de culture au motif que leur fermentation
produisait trop d'éthanol, toxique. Ces interdictions sont
maintenant levées, le législateur ayant jugé que les raisons
de cette prohibition étaient plus commerciales que
sanitaires. Baco, Noah, Perdin, Othello sont bien connus
des habitants. Pour beaucoup, grapiller ces grains c'est
retrouver des saveurs d'enfance.
Guide d’aide au fleurissement

Arbres fruitiers et domestiques...
les reconnaître et les cultiver
Malus domestica
Pommier
› Le Langeadois fut une
région de production de
pommes. Les prés-vergers,
système agraire de sylviculture
avant l'heure, associant
productions fourragère et
fruitière sont encore bien visibles en fonds de vallées. Mais
les Pommiers sont aussi dans les villages, participant de
l'atmosphère jardinière du paysage.
Morus sp.
Mûrier
› Le Mûrier doit sa dispersion
en dehors de son habitat
d'origine au développement
de la sériculture. Ce bel arbre
est très présent dans les villes,
tant sur l'espace public que
dans les cours et jardins.
Prunus dulcis
Amandier
LE LANGEADOIS, TERRE DE FRUITS
› Originaire du bassin méditerranéeen,
l'Amandier prit
son essor en France au haut
Moyen Âge. Les Amandiers du
Langeadois ne sont pas très
nombreux mais on compte
quelques vénérables spécimens
particulièrement bien adaptés.
Des Pommiers des prés vergers de fond de vallée, aux
Pêchers de vigne des terrasses, le patrimoine fruitier du
Langeadois est remarquable et mériterait l'attention des
habitants et de leurs élus.
Pyrus communis
Poirier
› Ils sont moins nombreux
que les Pommiers
mais on voit, surtout dans
les jardins de beaux espaliers
de poires.
Prunus persica
Pêcher
Tilia sp
Tilleul
Communauté de Communes du Langeadois
› Les Pêchers de vigne sont omniprésents
en Langeadois. Ils sont
particulièrement présents sur les
anciennes terrasses viticoles, mais
poussent également dans les villages.
› C'est d'abord lui que l'on
plantait devant les maisons
et sur les places publiques.
C'est l'arbre social par excellence,
à l'ombre duquel on
aime se reposer et discuter.
Le vieux Tilleul est aussi là pour fournir aux familles sa provision
annuelle de tisane. Pour cet usage, le Tilleul des bois
autochtone, Tilia cordata est sans conteste le meilleur.
99

100
Sauvages et subspontanées...
Allium sphaerocephalon
Ail à tête ronde
› Parmi les nombreuses espèces d'Ail, l'Ail à tête ronde
est un des plus beaux, il aime les pelouses sèches et les sols
pauvres.
Asplenium ruta-muralis
Rue des murailles
› Cette petite fougère des murs doit son nom à ses
feuilles qui rappellent celles de la Rue.
Asplenium trichomanes
Capillaire rouge
› C'est la plus commune des fougères des murs dont
les feuillages délicats animent les pierres sans nuire à la
maçonnerie.
Ceterach officinarum
Doradille
› Son nom de Doradille signifie "l'herbe dorée". Elle est
la fougère médicinale par excellence, connue et utilisée
dès l'Antiquité. On la croyait porteuse d'une puissance magique.
Dioscoride (médecin, pharmacologue et botaniste
grec durant l'Antiquité), au début de notre ère, note qu'elle
rend stérile si on la porte autour du cou seule ou avec la
rate d'un mulet, après l'avoir cueillie par une nuit sans lune.
Euphorbia lathyris
Grande épurge
› Cette Euphorbe est réputée
éloigner les taupes, c'est
pourquoi on la laissait volontiers
pousser au jardin.
Collomia grandiflora
Colomia
› Ramenée du nouveau monde
au XIXe siècle par le jardinier et
botaniste écossais David Douglas,
elle s'est naturalisée dans certaines
régions mais reste très rare ailleurs.
Guide d’aide au fleurissement

les reconnaître et les cultiver
Fragaria vesca
Fraise des bois
› Ce n’est qu’au Moyen Âge
qu’on commença à l’introduire
au jardin. A cette époque, la
Fraise des bois était une plante
symbolique, très souvent repré-
sentée sur les enluminures, dont celles des Heures de
Jacques de Langeac. Ses feuilles trilobées évoquaient la
Trinité et son fruit était le symbole de la bonté parfaite de
la Vierge Marie. On ne pense pas forcément à elle au jardin,
elle constitue pourtant un excellent couvre-sol.
Galium verum
Caille-lait
› Cette vivace à odeur de
miel est parfois appelée Gaillet
présure. Un bouquet de Caillelait
avec lequel on remue le lait
tiède permet à celui-ci de cailler
en l'absence de présure. C'est
toutefois un pis-aller : la réussite
est alléatoire.
Himantoglossum hircinum
Orchis bouc
› Le mot Orchidée vient du grec
ancien orchis signifiant… testicule,
en référence à la forme des
racines de certaines des espèces
comme l'Orchis bouc. Pour les
anciens il y avait les "palma christi"
qui présentent une racine digitée et les "couillons" dont le
nom évocateur dispense d’explication. Dioscoride (médecin,
pharmacologue et botaniste grec durant l'Antiquité) indique
que les couillons ont deux racines, une grosse et une plus
petite qui est ridée, il rapporte que la première a la propriété
de faire engendrer des enfants mâles, la seconde des filles.
Hypericum perforatum
Millepertuis
› Cette herbe à mille trous est couverte de glandes
contenant une résine rouge. Cette résine ne manquera pas
de frapper l’imagination des hommes et on lui attibuera
le pouvoir de soigner les blessures. Le pouvoir cicatrisant
du Millepertuis n'est pourtant pas usurpé, et c'est l’huile
rouge, obtenue par macération huileuse des fleurs qui,
depuis des siècles, assure à l'Herbe-percée une place de
choix dans les pharmacies familiales.
Reseda luteola
Gaude
Communauté de Communes du Langeadois
› Plante de grande cueillette
à l’époque de son abondance
naturelle, elle fut par
la suite largement cultivée
dans toute l’Europe pour
ses qualités tinctoriales. Col-
bert en fit, avec notamment le Pastel et la Garance, une
des couleurs garanties "grand teint". De nos jours, peu
d’hommes la reconnaissent lorsqu’ils la rencontrent. Cette
plante oubliée hante pourtant les vieilles pierres, et elle
est d'un très bel effet au jardin.
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Ribes uva-crispa
Groseiller à maquereau
› Son nom populaire de Maquereau lui vient du vieil
usage condimentaire de ses fruits encore verts et acides
dans la sauce du poisson. Buisson épineux plutôt septentrional,
les anciens Grecs et Romains semblaient l’ignorer.
Probablement initialement cultivé en haies défensives, on
ne le mentionne qu’au Moyen-Âge où on lui prête la capacité
de protéger des sortilèges. De nombreux botanistes
curieux ou historiens, ont mentionné sa présence sur des
sites médiévaux, alors qu’il semblait absent dans la nature
proche. On le trouve en effet sur nombre de vestiges de châteaux
ou places fortes.
Sedum acre
Poivre des murailles
› Son nom de Poivre des murailles fait référence à son
goût piquant.
Sedum album
Trique-madame, Sédum blanc
› On l'appelait Trique-madame car, comme beaucoup
de succulentes, il fut employé à soigner les contusions...
Verbascum nigrum
Bouillon noir, Molène
› Les Molènes, comme on
appelle en français les plantes
du genre Verbascum, se divisent
en de nombreuses espèces et hybrides.
Parmi eux le Bouillon noir
mérite sa place dans les jardins
pour la beauté de ses étamines
pourpres. Parmi les Molènes on
trouve aussi le Bouillon blanc,
parfois nommé "Molène à mèche"
car le duvet de ses feuilles servit
à la fabrication d'amadou et desmèches
de lampes à huile.
Vinca minor
Petite pervenche
› Plantée sur les tombes au
Moyen-Âge, elle était symbole
d’immortalité. Elément incon-
tournable du vocabulaire flo-
ral médiéval, on la retrouve sur beaucoup d’enluminures.
La Petite pervenche a souvent survécu sur les sites où elle
a été plantée pour devenir, grâce à des travaux récents, un
sérieux indice d’occupation médiévale.
Guide d’aide au fleurissement

narcisse du poète rosier bourbon
mélange fleuri avec coquelourde en premier plan, rudbeckia et coréopsis en arrière plan
Communauté de Communes du Langeadois
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Jardiner le patrimoine
Le Langeadois est riche en ouvrages bâtis comme en sites naturels remarquables. Mais cette richesse
qui participe de l'attractivité du territoire impose également une responsabilité de gestion particulière.
Une question d'à propos
La relation bâti/végétal
› Gérer l'environnement végétal d'un site patrimonial ne devrait pas se réduire à une dimension esthétique distanciée
de la valeur culturelle du lieu, mais constituer un élément de la gestion globale du site en coordination avec les
acteurs locaux du tourisme et du patrimoine.
› La réussite de l'accompagnement réside dans la relation qu'on peut établir entre le fleurissement et l'histoire du
lieu, dans l'équilibre entre un fleurissement qui doit souligner sans concurrencer le site dans le regard du visiteur, et les
qualités intrisèques du monument qui doit être mis en valeur .
Accompagner le bâti remarquable
Des situations disparates
› Les sites patrimoniaux ont tous un cadre
particulier par leur environnement naturel et/ou
urbain, par la valeur qu'on leur accorde, par la
fréquentation qu'ils suscitent, par les contraintes
matérielles imposées à leurs gestionnaires.
Pour aborder la disparités des situations,
trois idées peuvent présider
à la gestion du végétal sur un site
patrimonial :
- conserver,
- illustrer,
- révéler.
Acanthus spinosus
Acanthe épineuse
› La feuille d'Acanthe est un motif architectural
récurrent depuis l'Antiquité Grecque jusqu'au Néoclassique
en passant par l'Art Roman. Utiliser cette
solide vivace près d'un monument peut rappeler
un ornement qu'on retrouve à l'intérieur.
Guide d’aide au fleurissement

Conserver
› Les vieilles pierres ont leurs verts secrets. Avant vous, des mains ont planté, semé, modifié le sol pendant des décennies,
parfois des siècles ou des millénaires. Les plantes font preuve d'une ténacité étonnante et peuvent vivoter des
années pour reprendre leurs aises dès qu'on s'occupera d'elles, des graines qui dormaient, ensevelies ou prises dans un
mortier peuvent se réveiller si elles retrouvent des conditions favorables. Des bribes de l'histoire des occupants d'un site
sont contées par les plantes, qui dès lors méritent d'être conservées au même titre que les pierres.
MAIS COMMENT LES RECONNAITRE ?
Il n'est pas facile de déceler dans une
plantule inconnue la plante qui peut revêtir
un intérêt historique. Ces mêmes
plantes, même développées n'attireront
pas forcément l'attention du technicien
en charge de la fauche ou du
débroussaillage du site !
La familiarité avec la flore spontannée
de la région est le premier atout
du bon gestionnaire : toute espèce
inabituelle dans la nature environnante
doit commander la prudence. L'abondance
remarquable d'une telle autre
espèce peut également indiquer un
stock semencier important résultant
d'anciennes cultures ou utilisations prolongées.
Une fois cette flore remarquée, on
peut chercher dans la littérature quels
furent ses emplois au cours du temps.
Certains gestionnaires de sites font
faire des inventaires ethnobotaniques
en vue d'une conservation et/ou d'une
valorisation in situ. Ces inventaires
peuvent être un support de formation
pour les techniciens en charge
de l'entretien. Un entretien prenant en
compte la flore inféodée au site est
la composante essentielle d'une bonne
gestion du site.
LA DAME AUX PERVENCHES
ribes uva-crispa : groseiller à maquereau autour de la motte castrale de tailhac
En courant depuis son enfance les ruines et les villages perchés de sa vallée cantalienne de la Sumène,
Odette Lapeyre, âme du jardin ethnobotanique d'Antignac, a sans conteste ouvert une nouvelle voie
pour la recherche historique et ethnologique.
Alliant son amour des plantes à sa passion pour l'histoire, elle a relié l'un à l'autre en constatant sur les
sites médiévaux, la présence d'une série de plantes que l'on savait, grâce aux sources historiques, cultivées
au Moyen-Age. Mais difficile, lorsque l'on n'est ni botaniste, ni historienne, d'être prise au sérieux
par la communauté scientifique. Néanmoins, devant les résultats obtenus, un universitaire clermontois
commença à percevoir l'énorme potentiel de l'ethnobotanique appliqué à la prospection archéologique.
C'est ainsi que Gabriel Fournier, l'universitaire des villes, soutînt Odette Lapeyre, la cantalienne des
champs, dans son long travail de relevés systématiques des plantes médiévales sur les sites historiques.
Communauté de Communes du Langeadois
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Illustrer
› On peut chercher lorsqu'on a en charge le fleurissement d'un site patrimonial , à évoquer les singularités du site
lui-même pour créer un lien entre le site et son environnement végétal.
Fleurs d'Histoire
Les fleurs "historiques" sont souvent encore visibles dans
les jardins des villages pour celui qui sait les débusquer :
les réemployer à bon escient, simplement en les reproduisant
et en les transplantant peut à la fois les conserver
et ajouter au fleurissement une dimension culturelle en
résonance avec un site. Cette démarche est réalisable
partout : faire passer des plantes des jardins à l'espace
public ne coûte rien si ce n'est un peu de temps et
de communication entre les représentants ou employés
publics, et les habitants-jardiniers.
LE TRESOR DU LANGEADOIS
"En 1446, Jacques de Langhac avait épousé
Marie de Clermont-Lodève, marquise
des baux de Provence.
Veuf en 1466, il refusa de contracter
un nouveau mariage et s’occupa de ses
huit enfants.
C’est au cours de cette période de 1464
à 1466, qu’il fit exécuter le livre d’heures
de la vierge, y projetant sa douleur attristée
dans le décor d’Ancolies masquant
en partie ses initiales et celles de son
épouse décédée, liées par un grand nœud
d’amour.
C’est ainsi qu’il faut entendre le sens de la
devise qu’il fit peindre parmi les bordures
enluminées "jamais autant tant". (Source :
langeac.centerblog.net)
On peut admirer le fac-similé de ce manuscrit
rare et précieux dans le petit
musée de l'Historial de Mère Agnès à
Langeac.
Une partie des plantes représentées est
identifiable. On pourrait imaginer, dans le
coeur historique de la ville un fleurissement
reprenant cette flore pour évoquer
au détour d'une rue la belle histoire
de Jacques et Marie.
roses médiévales et église romane
la rose rouge des enluminures - rosa gallica 'officinalis' - a retrouvé la rose blanche - rosa alba. des drageons récupérés dans
le village on été installés de façon très simple au pied d'une église romane modifiée au xive siècle. (eglise saint-Julien, bongheat, puyde-dôme.,
300 habitants.)
Guide d’aide au fleurissement

Révéler
› Le Langeadois compte nombre d'objet patrimoniaux grands ou petits, érigés en pleine nature. Le travail de valorisation
du site passe par l'ouverture de vues sur celui-ci et par la gestion raisonnée des zones de faire-valoir de l'édifice.
CHÈVRES ET MOUTONS AMIS DU
PATRIMOINE ?
Pour ouvrir les vues, couper les
arbres qui font écran au regard
depuis les points d'observation choisis.
Pour gérer les zones de faire valoir
que peuvent être des espaces
dégagés qui permettent aux édifices
de se détacher dans le paysage, on
limite la végétation haute. En principe,
rien de compliqué, pourtant la
charge de travail que nécessite un
entretien régulier est souvent un
obstacle pour les gestionnaires : la
végétation gagne vite du terrain.
Le meilleur rempart contre l'enfrichement
reste le pâturage ovi-caprin,
en particulier lorsque les zones
à gérer sont très étendues, comme
peuvent l'être les ouvrages de soutènement
de la voie ferroviaire des
Gorges d'Allier, ou dans une moindre
mesure l'église de Sainte-Marie-des-
Chazes.
Soutenir l'élevage ovi-caprin comme
outil de gestion de l'environnement
est une voie explorée par les collectivités.
troupeau sur les terrasses de besse (63).
sainte-marie des chazes.
les ovi-caprins permettent d'utiliser les surfaces inaccessibles à l'élevage bovin.
CHAQUE SITE EST UNIQUE
Pour réussir un accompagnement
végétal de qualité, une approche
globale de gestion en concertation
avec les acteurs du patrimoine -
Pays d'Art et d'Histoire, Musées,
Associations... et les acteurs de
l'aménagement du territoire, est la
première condition de réussite.
Communauté de Communes du Langeadois
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Approche financière
› Ces indications de coût sont données à titre indicatif (sur base des prix 2010), et ne peuvent remplacer un devis. Les
coûts comprennent la main d'oeuvre nécessaire, sauf mention contraire, ils ne considérent pas les travaux préparatoires.
plantations coût de mise en oeuvre (Ht) coût d'entretien
Vivaces et graminées (sans apport de terre végétale) 12 à 20 €/m 2
Bulbes naturels (Crocus, Narcisse...) 0,10 à 0,40 €/m 2
pAr unité du -- Au ++ cHer du -- Au ++ cHer
-- +/-
-- -
Bulbes horticoles (Dahlia,...) 0,10 à 3 €/m2 -+ +
Gazon en semis sans apport de terre végétale 1,5 à 3 €/m 2
Gazon en semis avec apport de terre végétale 25 à 30 €/m 2
Prairie fleuri (semi) sans apport de terre végétale 3 à 5 €/m 2
Prairie fleuri (semi) sans apport de terre végétale 30 à 35 €/m 2
Plantation d'arbre tige (du 8/10 au 14/16) sans
apport de terre végétale
Plantation d'arbre tige (du 18/20 au 25/30) sans
apport de terre végétale
Arbustes et couvre-sol (de 30/40 à 60/90 en pot) de 15 à 30 €/m 2
-- +
+/- +
+/- -
besoin de plusieurs années pour sa mise en place
+/- -
besoin de plusieurs années pour sa mise en place
150 à 450 €/unité ++ --
500 à 1000 €/unité ++ --
+ -
Plantation de haie champêtre (racines nues) de 8 à 12 €/ml + -
Plantation de haie tressée (1.50 à 2m de hauteur
pour 1ml)
de 20 à 25 €/ml ++ -
préparation coût de mise en oeuvre (Ht)
Fourniture et mise en oeuvre terre végétale de 20 à 25 €/m 3
Tuteurage (du simple au quadripode) de 20 à 90 €/unité
Ancrage de 35 à 85 €/unité
Paillage organique (paillage de conifère : à éviter, acidifie le sol !) de 60 à 90 €/m 3
Réalisation de tranchée drainante vers exutoire avec remblaix 25 à 35 €/m²
Guide d’aide au fleurissement

matériaux
Sable stabilié avec liant hydrualique (sous couche concassé inclus) 25 à 30 €/m 2
Béton désactivé 65 à 75 €/m 2
Enrobé grenaillé (bi-couche avec fondation) 50 à 70 €/m 2
Dalle gazon (structure alvéolaire béton ou polyéthylène) (hos sous couche) 20 à 30 €/m 2
Pavage pierre ou galets (sciés ou éclatés) 120 à 150 €/m 2
coût de mise en oeuvre (Ht)
pAr unité du -- Au ++ cHer
Pavage pierre reconstituée, pavé béton (pose sur sable) 50 à 100 €/m2 +
Mélange terre/pierre (grave) 60 à 90 €/m 3
divers
Communauté de Communes du Langeadois
--
+/-
-
--
++
+
coût de mise en oeuvre (Ht)
pAr unité
Muret de pierres sèches (hauteur 1m) 750 à 850 €/ml
Mur de pierres maçonnées (h=1m) 700 à 800 €/ml
Muret béton (h= 1m) 200 à 400 €/ml
Palissade poteaux bois (h= 1,5m) 10 à 15 €/ml
Bordure bois avec piquet en pleine terre tout les 1m. 15 à 20 €/ml
Bordure (ciment ou pierre reconstituée) (fondation béton inclus) 20 à 50 €/ml
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Coordonner
Programme d’actions
Guide d’aide au fleurissement

Agir
ensemble !
Communauté de Communes du Langeadois
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Les actions proposées
1. Communiquer l’identité du Langeadois
IDÉE UNE : un sachet de graines du Langeadois
› Action annuelle permettant de fédérer les acteurs
autour d’un projet commun et de diffuser la démarche :
• graines récoltées sur le territoire par des volontaires, des
scolaires, ...
• sachet offert lors du concours de maisons fleuries.
IDÉE DEUX: les cartes postales du fleurissement
For Us By Us/Made By Les Langeadois
› Editer la carte du lauréat du concours de fleurissement
en X exemplaires :
• distribuer dans les points de vente locaux.
IDÉE TROIS : un agenda du fleurissement
› Editer un agenda annuel du fleurissement :
• présentant les actions du Langeadois en faveur du cadre
de vie,
• informant sur le fleurissement et le jardinage (calendrier
lunaire, ...),
• le distribuer sur le territoire, entre autres dans les points de
ventes locaux, mairie, écoles...
IDÉE QUATRE : inscrire le fleurissement dans des
visites liées au patrimoine, notamment celles du
Pays d’Art et d’Histoire du Haut Allier
› Organiser des balades étiquettes ludiques
commentées autour de la flore vernaculaire :
• permettant une reconnaissance durable de ces plantes,
utiles pour leur conservation,
• permettant de valoriser la flore à valeur historique.
LE LANGEADOIS
Guide d’aide au fleurissement

2. Animer le réseau d’acteurs
IDÉE CINQ: la rencontre saisonnière du fleurissement
› Permettre des échanges de connaissances et créer des
liens sociaux entre acteurs :
• une rencontre entre les acteurs autour d’un évenement
saisonnier (fête des fleurs, journée citoyenne...) avec une partie
de formation et une autre de discussion,
• modalités à définir par les acteurs eux-mêmes...
IDÉE SIX : un blog/forum sur internet
› Permettre une mise en valeur des travaux et une mise
en communication :
• Administré par les acteurs eux-mêmes (employés techniques,
habitants, élus...)
IDÉE SEPT : organiser un vide-jardin et une
bourse aux plantes
› Sur le principe des vide-greniers :
• Tout le monde est invité à offrir les surplus du jardin, la
production des serres municipales de Langeac pourrait y contribuer,
le jardin botanique de Pébrac...
IDÉE HUIT : valoriser les talents jardiniers
› En publiant dans les bulletins communaux et intercommunaux
des "portraits de jardiniers".
• Qu'ils soient agents publics ou particuliers, ils sont
nombreux à participer à leur façon à l'identité jardinière du
Langeadois. Les portraits permettent d'incarner des pratiques
exemplaires.
Communauté de Communes du Langeadois
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114
3. Structurer la filière
IDÉE NEUF: abonner les employés aux magazines
spécialisés de leur choix
› Améliorer les connaissances.
› Développer la curiosité.
IDÉE DIX : organiser un plan de formation pour les
employés communaux et intercommunaux
› Recenser les besoins en formations des employés.
› Proposer une liste pluri-annuelle de thèmes de formation
autour du fleurissement :
• assurer une bonne diffusion des formations,
• faciliter les inscriptions au sein des communes et de la Communauté
de Communes,
• échanger avec eux sur le bilan des formations proposeés.
IDÉE ONZE : permettre aux techniciens du fleurissement
de participer à la conception
› Inscrire la question de l’entretien dans les cahiers des
charges de consultation de maîtrise d’oeuvre (espaces publics,
bâtiments) :
• prévoir dans ce cahier des charges un dialogue entre élus,
maitrise d’oeuvre et techniciens de l’entretien,
• consulter systématiquement les employés lors de la phase de
conception d’un aménagement,
• travailler en équipe.
IDÉE DOUZE : sensibiliser le grand public sur les
actions de réduction d’utilisation de produits
phytosanitaires
› Edition d’un logo propre au langeadois.
› Commande de combinaison technique estampillée de
ce logo.
MOINS DE PHYTO
DANS LE LANGEADOIS
Guide d’aide au fleurissement

IDÉE TREIZE : développer un grenier de la flore
vernaculaire du Langeadois
› Travailler avec l’ensemble des acteurs locaux (le Conservatoire,
le jardin botanique, les élus, les employés...)
IDEE QUATORZE : concourir au label Villes et
Villages fleuris
IDÉE QUINZE : engager un berger public afin
d’entretenir les terrains en friches
› Terrasse de Chanteuges.
› Flancs de la vallée à hauteur de Saint Julien des Chazes.
› Autour de Prades.
› ...
Communauté de Communes du Langeadois
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Crédit photos :
Gilles Clément
Stéphane David
Jean Marc Goguely
Johnatan Hornung
Sten Porce
La Mission Haies Auvergne
LANCRENON PAYSAGE - Jefke Lancrenon, paysagiste
LE JARDIN DE MEMOIRE - Nathalie Batisse, ethnobotaniste-jardinière
ATELIER DES MULTIPLES - Thibault Racault, urbaniste
Guide d’aide au fleurissement

Remerciements
Ce guide a été élaboré avec le concours des personnes et organismes suivants, la communauté de communes leur adresse
ses sincères remerciements :
- L’ensemble des Maires des communes de la communauté de communes
- Le personnel technique des communes et de la communauté de communes
- L’ensemble des participants au concours intercommunal de fleurissement 2012
- Le Pays d’art et d’histoire du Haut-Allier
- Le CAUE de la Haute-Loire
- La Mission Haies Auvergne
- Le Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne
- Le Conservatoire Botanique du Massif Central
Communauté de Communes du Langeadois
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6 p l a c e A n d r é R o u x , 4 3 3 0 0 , L a n g e a c