15.07.2013 Views

Bulletin fédéral Juillet 2010 - Fédération Départementale des ...

Bulletin fédéral Juillet 2010 - Fédération Départementale des ...

Bulletin fédéral Juillet 2010 - Fédération Départementale des ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

N° 36 été <strong>2010</strong> Trimestriel<br />

Chasseur<strong>des</strong> Côtes d’Armor<br />

<strong>Bulletin</strong> d’information de la <strong>Fédération</strong> <strong>Départementale</strong> <strong>des</strong> Chasseurs <strong>des</strong> Côtes d’Armor<br />

faune sauvage<br />

le GIC du Sulon<br />

mise sur le faisan<br />

www.fdc22.fr<br />

sécurité<br />

le centre de<br />

Botsay<br />

pédagogie<br />

les chasseurs<br />

à l’école<br />

FÉDÉRATION DÉPARTEMENTALE<br />

MODERNISER LA CHASSE<br />

MOBILISER LES CHASSEURS


N° 36 été <strong>2010</strong> Trimestriel<br />

3 Agenda<br />

Validation du permis de chasser<br />

4-5 <strong>Fédération</strong><br />

Compte-rendu<br />

de l’assemblée générale<br />

6 <strong>Fédération</strong><br />

Honneurs aux chasseurs<br />

7 <strong>Fédération</strong><br />

Moderniser la chasse<br />

8-9 Sécurité<br />

Le centre de tir de Botsay<br />

10-11 GIC du Sulon<br />

Priorité au faisan naturel<br />

12 Éducation<br />

Chasseurs et pédagogues<br />

13 Réglementation<br />

Les règles de l’équarrissage<br />

14-15 Avifaune<br />

Pourquoi baguer les canards?<br />

2<br />

sommaire<br />

Chasseur<strong>des</strong> Côtes<br />

d’Armor www.fdc22.fr<br />

<strong>Bulletin</strong> de la <strong>Fédération</strong> <strong>des</strong> Chasseurs<br />

<strong>des</strong> Côtes d’Armor. Directeur de la<br />

publication: Yvon Méhauté.<br />

Photogravure: Nouvelle Norme<br />

Cesson-Sévigné (35.). Impression:<br />

imprimerie Lemaire, Merdrignac<br />

(22). Dépôt légal à parution.<br />

BP 214, 22192 Plérin Cedex.<br />

Tél. 0296747429<br />

Fax 0296747419<br />

Courriel: FDC22@wanadoo.fr<br />

Aujourd’hui, pour développer le<br />

petit gibier, rien ne peut se faire<br />

sans que les chasseurs s’investissent<br />

sur le terrain. Une quinzaine de<br />

sociétés travaillent d’ores et déjà sur<br />

l’implantation du lapin de garenne<br />

après avoir mis en place <strong>des</strong> plans de<br />

gestion. C’est le cas sur l’Ile de Bréhat,<br />

Saint-Potan, Pordic, Tredrez, La Motte,<br />

La Poterie, Trégomar, Maël-Pestivien,<br />

Kerpert, Le Quillio, Plésidy, Pommeret,<br />

Saint-Glen et Tréduder. Je souhaite qu’il<br />

y en ait trois fois plus l’année prochaine.<br />

C’est pour atteindre cet objectif que<br />

nous avons organisé à Plérin le samedi<br />

29 mai une réunion d’information avec<br />

le meilleur spécialiste du lapin en<br />

France. Stéphane Marchandeau, ingénieur<br />

à l’ONCFS, accompagné par<br />

Pascal Bihannic de la <strong>Fédération</strong> <strong>des</strong><br />

chasseurs du Finistère. Il existe <strong>des</strong> réussites<br />

locales et les chasseurs doivent partager<br />

leurs expériences, tirer profit <strong>des</strong><br />

bons résultats obtenus ailleurs pour<br />

développer leur gibier de prédilection et<br />

ainsi retrouver le plaisir de chasser sur<br />

leurs territoires.<br />

Si les chasseurs ne maîtrisent pas les<br />

maladies qui déciment depuis plusieurs<br />

décennies les populations de lapins de<br />

garenne, ils peuvent intervenir dans la<br />

gestion <strong>des</strong> prédateurs et l’aménagement<br />

<strong>des</strong> territoires. Ces deux mesures<br />

vont de pair avec une troisième action :<br />

la gestion <strong>des</strong> prélèvements. Ce n’est pas<br />

la voie de la facilité, d’autant qu’il est<br />

difficile de mesurer avec exactitude les<br />

taux de reproduction et de survie <strong>des</strong><br />

populations lorsque celles-ci sont affectées<br />

par les épidémies de myxomatose et<br />

de VHD. Mais, comme nous l’a indiqué<br />

Stéphane Marchandeau, les chasseurs<br />

ont-ils un autre choix ?<br />

En cas de maladies sur un territoire,<br />

ÉDITORIAL<br />

Une gestion<br />

du petit gibier<br />

adaptée aux<br />

réalités locales<br />

Yvon Méhauté<br />

Président de la <strong>Fédération</strong><br />

<strong>Départementale</strong> <strong>des</strong> Chasseurs<br />

prélever un lapin en fin de saison<br />

revient à prélever un reproducteur! Une<br />

fermeture précoce peut être une mesure<br />

salutaire sur certains territoires en cas de<br />

maladie. La gestion <strong>des</strong> prélèvements<br />

est une question difficile à laquelle<br />

chaque pays cynégétique va devoir<br />

réfléchir et répondre. Gérer la pénurie<br />

ou gérer l’abondance, ce n’est pas la<br />

même chose.<br />

Mais, maladie ou pas, la pierre angulaire<br />

du développement du lapin reste l’aménagement<br />

du territoire. Plus le<br />

milieu est favorable, plus la saison de<br />

reproduction sera longue, plus la population<br />

de lapins sera importante, plus<br />

les jeunes lapins s’immuniseront et plus<br />

les populations résisteront aux maladies.<br />

C’est un cercle vicieux.<br />

Outre le lapin, la <strong>Fédération</strong> veut aussi<br />

porter ses efforts sur le développement<br />

un autre petit gibier : le faisan. Les pays<br />

cynégétiques de Callac, Corlay, Dinan<br />

et Rostrenen ont ainsi souhaité s’investir<br />

sur cette espèce. Le GIC du Sulon<br />

est le premier GIC faisan du département.<br />

Il a été officialisé et validé par les<br />

chasseurs, les agriculteurs et les élus de<br />

Laniscat, Saint-Ygeaux et Sainte-<br />

Tréphine.<br />

Après une campagne de régulation <strong>des</strong><br />

prédateurs et un aménagement de leurs<br />

territoires, notamment l’implantation<br />

de cultures à gibier, les chasseurs du<br />

GIC du Sulon s’engagent pendant trois<br />

ans à ne pas tirer de faisans en vue de<br />

constituer une population chassable.<br />

Pour chasser durablement, il faut en<br />

effet gérer les espèces et les habitats.<br />

Que ce soit le lapin, le faisan, ou le<br />

grand gibier, le secret de la réussite tient<br />

aux efforts <strong>des</strong> uns et <strong>des</strong> autres pour<br />

mettre en place <strong>des</strong> plans de gestion<br />

adaptées aux réalités locales.


agenda<br />

Validation du permis de chasser<br />

C ’est la cinquième année que les chasseurs <strong>des</strong> Côtes<br />

d’Armor utilisent le guichet unique pour la validation<br />

du permis de chasser. Cette année, les chasseurs ont reçu au<br />

cours de la première quinzaine de juin un bon de commande<br />

pour la validation du permis de chasser <strong>2010</strong>-2011. Il<br />

vous suffit de remplir ce bon et de le retourner, accompagné<br />

de son règlement, à l’aide de l’enveloppe jointe à affranchir<br />

à l’adresse suivante : Crédit Agricole <strong>des</strong> Côtes d’Armor,<br />

Régie Recette FDC22 22 098 Saint-Brieuc cedex 9.<br />

Le bon de commande est pré-imprimé. Chaque chasseur<br />

doit choisir la formule de permis qui lui convient, signer le<br />

bon et adresser le chèque ou le mandat cash à l’ordre de la<br />

Régie FDC22.<br />

Chaque demande individuelle de permis doit impérativement<br />

être assortie d’un chèque. Si plusieurs deman<strong>des</strong> de<br />

permis sont expédiées ensemble, il ne faut pas faire de<br />

chèque global mais adresser autant de chèques qu’il y a de<br />

deman<strong>des</strong> formulées. Le chèque doit obligatoirement être<br />

libellé à l’ordre de Régie FDC22. Attention aux chèques<br />

Vêtements<br />

ClubInterchasse<br />

sans provision car ils généreraient automatiquement une<br />

interdiction bancaire. Le document de validation du permis<br />

sera retourné par courrier dans un délai de 30 jours maximum.<br />

Dès réception, muni de l’attestation d’assurance, du<br />

carnet bécasse (pour les bécassiers), et du volet annuel de<br />

validation, le chasseur sera alors en règle. Cette opération est<br />

réalisée grâce au partenariat mis en place depuis trois ans<br />

avec le Crédit Agricole <strong>des</strong> Côtes d’Armor. Si un problème<br />

se pose, que le bon de commande n’a pas été expédié à la<br />

bonne adresse ou s’il a été égaré, une ligne téléphonique est<br />

spécialement ouverte pour répondre aux questions <strong>des</strong> chasseurs<br />

: 02 96 01 30 50.<br />

Ce service téléphonique pour la validation du permis de<br />

chasser est ouvert : du lundi au vendredi de 9 heures à<br />

12 heures et de 13 h 30 à 17 heures.<br />

À partir du lundi 27 septembre <strong>2010</strong>, la validation du permis<br />

de chasser se fera exclusivement au siège de la <strong>Fédération</strong><br />

<strong>des</strong> Chasseurs, La Prunelle, 22 192 Plérin cedex du lundi au<br />

vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures.<br />

Au cours de l’été, le permis de chasser est retourné au<br />

demandeur dans un délai de 30 jours.<br />

Attention donc aux retardataires qui attendent le dernier<br />

moment pour expédier leur commande.


La <strong>Fédération</strong> <strong>Départementale</strong><br />

<strong>des</strong> Chasseurs <strong>des</strong> Côtes<br />

d’Armor a tenu son assemblée<br />

générale le samedi 24 avril à<br />

l’espace Brezillet de Saint-Brieuc<br />

en présence de plus de cinq cents<br />

délégués.<br />

L’assemblée générale a approuvé<br />

le bilan d’activités 2009 présenté<br />

par le président Yvon<br />

Méhauté. Le président a mis<br />

l’accent sur l’importance de la<br />

formation, avec cette saison le<br />

chiffre record de 1056 chasseurs<br />

ayant parfait leurs connaissances<br />

et leurs compétences dans divers<br />

domaines (sécurité en battue,<br />

nouvelles règles sanitaires de la<br />

venaison, piégeage, chasse à<br />

l’arc, etc.). Outre ces formations<br />

organisées par la <strong>Fédération</strong>, le<br />

président Yvon Méhauté a rappelé<br />

l’importance pour la chasse<br />

de communiquer avec tous les<br />

publics. Ainsi Guillaume Le<br />

Provost, technicien en charge de<br />

la pédagogie, a travaillé avec 15<br />

écoles et pu sensibiliser près de<br />

950 scolaires à l’environnement.<br />

Par ailleurs, la <strong>Fédération</strong> a participé<br />

à plusieurs manifestations<br />

départementales, la fête du CFA<br />

à Pommerit-Jaudy, les Terralies à<br />

Saint-Brieuc, la fête du Bois à<br />

4<br />

fédération<br />

Assemblée générale: <strong>Fédération</strong><br />

Sur la tribune officielle pendant l’assemblée générale, de gauche à droite: Elyane Philippe, Evelyne de Celles, Jean Quéré,<br />

Christian Schwartz, Yvon Méhauté, Paul Le Garzic, Monique le Clezio, Guillaume Rullin, Jean-Yves Corlouer,<br />

MM. Guillou et Compain<br />

Plédéliac, Terre-Attitude et la<br />

foire aux poulains à Kerrien. « Il<br />

s’agit de faire en sorte que la chasse<br />

soit défendue et reconnue pour<br />

ce qu’elle est réellement et de<br />

réagir, par une stratégie de communication<br />

adaptée, aux attaques<br />

nombreuses et parfois violentes, de<br />

la part <strong>des</strong> anti-chasse, mais aussi<br />

aux interrogations d’une grande<br />

partie de la population de nonchasseurs<br />

souvent inondée d’informations<br />

fausses » a expliqué le<br />

président Yvon Méhauté.<br />

Concernant le gibier, la saison<br />

2009-<strong>2010</strong> présente un bilan<br />

contrasté : décevant pour le lapin<br />

et le lièvre, moyen pour le<br />

pigeon et le gibier d’eau, excellent<br />

pour la bécasse et le grand<br />

gibier cerf et chevreuil. Quant au<br />

sanglier, on constate <strong>des</strong> disparités<br />

entre les pays avec un prélèvement<br />

de 790 animaux en<br />

2008-2009 contre 898 en 2007-<br />

2008, mais 2009-<strong>2010</strong> laisse<br />

présager une baisse. La<br />

<strong>Fédération</strong> attend le retour définitif<br />

<strong>des</strong> bracelets sangliers à<br />

rembourser pour indiquer les<br />

chiffres de la saison 2009-<strong>2010</strong><br />

(1857 bracelets pour 747 sangliers<br />

prélevés à ce jour) car de<br />

trop nombreux chasseurs ont<br />

omis d’adresser la carte T de<br />

déclaration <strong>des</strong> prélèvements<br />

sous 72 heures à la <strong>Fédération</strong>.<br />

Le nombre <strong>des</strong> cartes T retournées<br />

à la <strong>Fédération</strong> (554) est<br />

vraiment insuffisant pour pouvoir<br />

analyser et anticiper la campagne<br />

de prévention <strong>des</strong> dégâts !<br />

Le président a donc rappelé à<br />

l’ordre les délégués pour que les<br />

chasseurs respectent les procédures.<br />

D’autre part, la <strong>Fédération</strong> a mis<br />

en place un protocole pour la<br />

gestion du cerf avec la DDTM<br />

(anciennement DDA), l’ONF,<br />

l’ONCFS, le Conseil Général et<br />

l’Association <strong>des</strong> chasseurs de<br />

grand gibier. Il s’agit d’outils de<br />

gestion (indice nocturne au<br />

brame, mesure de longueur <strong>des</strong><br />

mâchoires, taux de fécondité <strong>des</strong><br />

femelles prélevées, etc.) mis en<br />

place dans les dix unités de gestion<br />

<strong>des</strong> Côtes d’Armor qui permettra<br />

à la commission du plan<br />

de chasse <strong>2010</strong> d’appuyer ses<br />

motifs d’attribution ou de refus<br />

d’attribution de plan de chasse.<br />

Cette année a également vu la<br />

création <strong>des</strong> comités de pilotage<br />

(40 réunions organisées) et la<br />

préparation <strong>des</strong> plans de gestion<br />

par pays cynégétique. Les pre-


fédération<br />

<strong>Départementale</strong> <strong>des</strong> Chasseurs<br />

Élections : résultats<br />

L’assemblée générale de la <strong>Fédération</strong><br />

départementale <strong>des</strong> chasseurs a renouvelé r<br />

la moitié <strong>des</strong> postes d’administrateurs. Les<br />

sept administrateurs sortants qui termineront<br />

leur mandat de 6 ans le 30 juin <strong>2010</strong><br />

ont tous été réélus.<br />

- Jean-Yves Le Gallais, pays n°2, 6637<br />

voix, réélu<br />

- Sylvain Lemée : pays n° 4, 6371 voix,<br />

réélu<br />

- Gilles Chauvel : pays n° 5, 6566 voix,<br />

réélu<br />

- Mickaël Penault: pays n° 7, 6356 voix,<br />

réélu<br />

- Jean-Luc Guégan : pays n° 11, 6503<br />

voix, réélu<br />

- Jean-Pierre Le Manac’h pays n° 12,<br />

6 582 voix, réélu<br />

- Eric de Saint-Pierre, représentant <strong>des</strong><br />

chasses privées, 5951 voix, réélu.<br />

miers plans de gestion pour<br />

l’espèce faisan ont ainsi été élaborés<br />

sur les pays n° 4, 7, 8 et 10<br />

et pour l’espèce sanglier sur les<br />

pays n° 2, 3 et 4. Par ailleurs,<br />

quinze contrats fédéraux lapins<br />

se poursuivent sur l’Île de<br />

Bréhat, Saint-Potan, Pordic,<br />

Tredrez, La Motte, La Poterie-<br />

Trégomar, Maël-Pestivien,<br />

Kerpert, Le Quillio, Plésidy,<br />

Pommeret, Saint Glen et<br />

Tréduder. Les sociétés de chasse<br />

sont vivement invitées à contacter<br />

le service technique pour<br />

s’investir dans le développement<br />

du lapin. L’enjeu est d’importance.<br />

« Nous savons très bien que<br />

pour développer nos populations<br />

de gibier, nous devons travailler en<br />

partenariat avec les agriculteurs et<br />

les collectivités locales, a expliqué<br />

Yvon Méhauté. Pour ce faire,<br />

nous allons conventionner avec la<br />

chambre d’Agriculture un programme<br />

« agriculture et biodiversité<br />

» afin de sensibiliser les chasseurs,<br />

les agriculteurs et les autres<br />

usagers de la nature aux pratiques<br />

agricoles permettant de développer<br />

la biodiversité. Un réseau de fermes<br />

de démonstration va donc être<br />

constitué dès cet été. Nous allons<br />

diagnostiquer les conduites d’ex-<br />

À l’issue de l’élection <strong>des</strong> administrateurs par l’assemblée générale, le conseil<br />

d’administration de la fédération a reconduit son bureau composé de Yvon<br />

Méhauté président, Michel Le Denmat et Gilles Michel vice-présidents, Elyane<br />

Philippe secrétaire, Jean-Yves Corlouer trésorier, Christian Barbet secrétaireadjoint,<br />

Gilles Chauvel trésorier-adjoint.<br />

ploitations et établir un suivi<br />

d’espèces afin de promouvoir au<br />

travers de données chiffrées les pratiques<br />

agricoles favorables au petit<br />

gibier et à la biodiversité ». Élus,<br />

personnel <strong>fédéral</strong>, chasseurs,<br />

- 705 sociétés dont 481 ayant conclu<br />

un contrat de service <strong>fédéral</strong><br />

- 12593 chasseurs<br />

Permis de chasser<br />

- 154 candidats ont été reçus à l’examen<br />

du permis de chasser.<br />

Subventions 2009-<strong>2010</strong><br />

- ai<strong>des</strong> aux structures adhérentes 4 005 €<br />

- gestion <strong>des</strong> territoires 3 180 €<br />

- élevage 1470 €<br />

- régulation <strong>des</strong> prédateurs 10 342 €<br />

- opérations de repeuplement : 34745 €<br />

- contrat <strong>fédéral</strong> lapin de garenne: 3098 €<br />

- subventions exceptionnelles 17800 €<br />

Attributions 2009-<strong>2010</strong><br />

- 1481 bracelets lièvres (-21)<br />

- 380 bracelets de « cerf » (+80)<br />

- 3397 bracelets « chevreuils » (+205)<br />

- 747 sangliers prélevés.<br />

Formation<br />

- 820 référents formés à l’examen<br />

initial de la viande de gibier<br />

- 50 nouveaux piégeurs agréés<br />

c’est toute la <strong>Fédération</strong> départementale<br />

<strong>des</strong> Chasseurs que son<br />

président entend mobiliser pour<br />

faire de la chasse costarmoricaine<br />

un modèle de développement<br />

rural.<br />

Chiffres 2009-<strong>2010</strong><br />

- 53 nouveaux gar<strong>des</strong>-chasses particuliers<br />

- 27 nouveaux agréments de chasse à l’arc<br />

- 644 responsables de battue formés<br />

aux règles de sécurité et d’organisation<br />

<strong>des</strong> battues dans la forêt départementale<br />

d’Avaugour/Bois-Meur<br />

- 950 scolaires formés à l’écologie par l’animateur<br />

<strong>fédéral</strong><br />

Tarifs <strong>2010</strong>-2011<br />

- Timbre <strong>fédéral</strong> 64 €<br />

- Première validation du permis de chasser,<br />

timbre <strong>fédéral</strong> à demi-tarif<br />

- Adhésion territoire 64 €<br />

- Contrat de service 50 € (territoires de<br />

moins de 500 hectares) et 60 € (territoires<br />

de plus de 500 hectares)<br />

- Formation <strong>des</strong> candidats<br />

au permis de chasser 50 €<br />

- Bracelet chevreuil 35 €<br />

- Bracelet cerf biche 168 €<br />

- Bouton sanglier 58 €<br />

5


6<br />

Promotion <strong>2010</strong> <strong>des</strong> médaillés<br />

Àl’occasion de l’assemblée générale<br />

de la <strong>Fédération</strong>, le président<br />

Yvon Méhauté a récompensé<br />

<strong>des</strong> chasseurs méritants et <strong>des</strong> personnalités<br />

cynégétiques. Il a tout<br />

d’abord mis à l’honneur trois femmes<br />

qui s’investissent pour le bon<br />

fonctionnement <strong>des</strong> sociétés de<br />

chasse : Mme Cadol de Languédias,<br />

Mme Guégan de Callac et<br />

Mme Menguy de Carnoët.<br />

- Médailles de bronze :<br />

Jean Thomas, 60 ans de permis de<br />

chasser, membre de la société de chasse<br />

de Saint-Connan depuis 1980.<br />

Jacky Derrien, piégeur et déterreur à la<br />

société de chasse de Saint-Connan.<br />

Roger Le Guellec, 44 ans de permis de<br />

chasser, Ploufragan.<br />

Jean-Paul Droniou, membre du CNB<br />

qui participe au baguage de bécasses et<br />

à la lecture <strong>des</strong> ailes.<br />

René Rouxel, président du syndicat <strong>des</strong><br />

propriétaires forestiers, membre du<br />

CDCFS.<br />

Eugène Botrel, 66 ans de permis,<br />

membre du bureau de la société de<br />

chasse de Maroué.<br />

Jean Guilloux, membre du bureau de<br />

la société de chasse de Saint-Gelven,<br />

participe activement aux battues et<br />

manifestations.<br />

Gilbert Le Sabazec, président de la<br />

société de chasse de Saint-Gelven.<br />

Yves Savidan, secrétaire de la société de<br />

chasse de Trémuson.<br />

Trémeur Le Berre, secrétaire de l’association<br />

Armor Chasse à l’arc.<br />

Thierry Prigent, trésorier de l’association<br />

Armor Chasse à l’arc.<br />

Eugène Guillaume, 61 ans de permis,<br />

membre du bureau de la société de<br />

chasse de Plaintel.<br />

Pierre Chandemerle, 59 ans de permis,<br />

membre du bureau de la société de<br />

chasse de Plaintel.<br />

Roger Galardon, 57 ans de permis, piégeur<br />

et garde-particulier, membre du<br />

bureau de la société de chasse de Saint-<br />

Gildas.<br />

Félix Lefort, 62 ans de permis, président<br />

de la société de chasse de Plestan.<br />

Fernand Renault, membre actif et<br />

responsable de la volière de la société<br />

de chasse de Quessoy.<br />

fédération<br />

Les médaillés de la promotion <strong>2010</strong> lors de l’assemblée générale<br />

de la <strong>Fédération</strong> départementale <strong>des</strong> Chasseurs à Saint-Brieuc le 24 avril <strong>2010</strong><br />

Alfred Rouvrais, membre du bureau de<br />

l’association de Saint-Aubin à<br />

Plédéliac.<br />

Jean-Marie Dubois, doyen de l’association<br />

de Saint-Aubin à Plédéliac.<br />

Marcel Ferron, 50 ans de permis, président<br />

de la société de chasse de Bobital.<br />

Michel Renaux, garde particulier de la<br />

société de chasse de Trelat.<br />

Robert Cocheril, 47 ans de permis,<br />

membre du bureau de la société de<br />

chasse de Trelat.<br />

Paul Fraboulet, 65 ans de permis, piégeur<br />

et membre du bureau de la société<br />

de chasse de Plouguenast.<br />

Robert Jambin, ancien vice-président<br />

et président de la société de chasse de<br />

La Motte.<br />

Jean Audrain, ancien président et viceprésident<br />

de la société de chasse de La<br />

Motte.<br />

Eugène Robin, doyen de la société de<br />

chasse de La Motte.<br />

Pierre-Marie Le<br />

Flem, 53 ans de<br />

permis, piégeur,<br />

responsable de la<br />

pose <strong>des</strong> clôtures<br />

à la société de<br />

chasse La<br />

Trégorroise.<br />

Pierre Binet, 52<br />

ans de permis,<br />

président de la<br />

société de chasse<br />

de Saint-Potan,<br />

administrateur<br />

<strong>des</strong> chasses communales,représentant<br />

<strong>des</strong> pié-<br />

geurs au comité de pilotage n° 3.<br />

Robert Jagueux : 35 ans de permis,<br />

secrétaire-adjoint de la société de chasse<br />

de Saint-Potan.<br />

- Médailles d’argent :<br />

Françoise Rigaux : présidente de la<br />

société de chasse de Mur-de-Bretagne.<br />

Albert Velly : 58 ans de permis, membre<br />

du bureau de la société de chasse de<br />

Mellionnec.<br />

Emile Le Gloan : membre du bureau<br />

de la société de chasse de Callac.<br />

Yves Rouzaut : président de la société<br />

de chasse de Trégastel.<br />

- Médaille de vermeil :<br />

Yvon Gourvil : secrétaire de la société<br />

de chasse de Quemperven, ancien<br />

administrateur et secrétaire <strong>fédéral</strong>, cofondateur<br />

de la section départementale<br />

du CNB.


fédération<br />

Moderniser la chasse costarmoricaine<br />

L ors<br />

Monique le Clezio, Ronan Kerdraon, Christian Schwartz, Paul Le Garzic<br />

de l’assemblée générale de la <strong>Fédération</strong>, plusieurs personnalités<br />

cynégétiques ont pris la parole. Voici quelques extraits<br />

de ces interventions:<br />

M.Ronan Kerdraon, sénateur-maire de Plérin : « Je suis venu saluer<br />

l’une <strong>des</strong> associations les plus dynamiques du département et souligner<br />

le caractère pilote de la <strong>Fédération</strong>. L’image donnée de la chasse à travers<br />

ses manifestations et ses actions est positive, moderne, dynamique.<br />

Dans le cadre de mon action parlementaire, je serai à votre disposition<br />

pour relayer vos problématiques. Je souhaite travailler dans un<br />

esprit de partenariat avec la <strong>Fédération</strong> départementale <strong>des</strong> chasseurs<br />

<strong>des</strong> Côtes d’Armor ».<br />

Monique Le Clezio, vice-présidente du Conseil Général: « Il est<br />

important de faire connaître ses actions et ses activités surtout lorsque<br />

celles-ci s’exercent au profit de la biodiversité. Je salue donc le travail<br />

accompli par la <strong>Fédération</strong> en ce domaine en particulier, mais aussi<br />

en faveur de la formation <strong>des</strong> chasseurs. En investissant sur la formation,<br />

la <strong>Fédération</strong> départementale <strong>des</strong> chasseurs permet à ses adhérents<br />

d’exercer leur loisir dans de bonnes conditions. En mettant en<br />

place <strong>des</strong> plans de gestion, vous pérennisez aussi les espèces. En maintenant<br />

les équilibres sur les territoires, vous vous inscrivez dans une<br />

logique de développement durable. En vous engageant dans un partenariat<br />

avec les agriculteurs, avec les propriétaires forestiers, avec les<br />

collectivités locales, vous montrez votre volonté de dialogue et d’action<br />

dans <strong>des</strong> règles collectives. Cela va dans le sens de la politique du<br />

Conseil Général qui favorise la cohabitation <strong>des</strong> différents usages dans<br />

les espaces départementaux ».<br />

M.Christian Schwartz, directeur départemental <strong>des</strong> territoires et<br />

de la mer : « Le schéma départemental de gestion cynégétique est un<br />

outil indispensable pour contribuer au développement durable, et en<br />

particulier en faveur de la petite biodiversité. Au delà de son concept,<br />

la biodiversité est portée par les hommes. Sans une dimension humaine,<br />

la biodiversité est vide de sens. Je me félicite aussi du plan sanglier<br />

au niveau national bien que, dans le département, il n’y a pas de<br />

point noir. Concernant le schéma départemental de gestion cynégétique,<br />

c’est à vous chasseurs de définir vos priorités et de faire valider<br />

vos propositions par le conseil départemental de la faune sauvage. »<br />

Jean Quéré, délégué de la Chambre d’Agriculture: « La chambre<br />

d’agriculture a le souci d’entretenir de bonnes relations avec la fédération<br />

départementale <strong>des</strong> chasseurs. Concernant les baux et locations<br />

<strong>des</strong> terres agricoles aux chasseurs, il faut que les sociétés de chasse<br />

soient en règle et il faut que les agriculteurs baillent leurs terres aux<br />

chasseurs. Il ne serait pas normal d’interdire la chasse sur ses terres et<br />

de déposer ensuite <strong>des</strong> dossiers pour percevoir <strong>des</strong> indemnités concernant<br />

<strong>des</strong> dégâts de gibier. Nous souhaitons également renforcer notre<br />

collaboration grâce à la plateforme biodiversité qui sera mise en place<br />

à Saint-Nicolas-du-Pelem dans le courant de l’année ».<br />

Paul Le Garzic, président d’honneur de la <strong>Fédération</strong> départementale:<br />

« Amis chasseurs, voilà plus d’un demi-siècle que j’assiste<br />

aux assemblées générales <strong>des</strong> chasseurs, exactement 55 ans. Aussi vaisje<br />

en profiter pour remercier une personne dévouée à la chasse. Yvon<br />

Méhauté, notre président, récompense les chasseurs les plus méritants.<br />

C’est bien, très bien. Mais lui, malgré son dévouement à la cause de<br />

la chasse, il reste sur la touche. C’est pourquoi, aujourd’hui, je vais<br />

lui remettre l’insigne du chasseur de France, c’est une ouverture pour<br />

la suite. Je le scrute depuis dix ans, sans l’influencer, mais cependant<br />

avec quelques réflexions qui, à mon humble avis, doivent servir la<br />

chasse. Yvon Méhauté sait maintenir la chasse vivante par <strong>des</strong> piqûres<br />

de rappel. Je l’en félicite ».<br />

7


sécurité<br />

Centre de Botsay : ouverture cet été<br />

Les travaux du centre de tir de<br />

Botsay à Glomel devraient être<br />

achevés au début de l’été. C’est en effet<br />

l’objectif qui a été fixé par la<br />

<strong>Fédération</strong> départementale <strong>des</strong> chasseurs<br />

afin que ce nouveau complexe<br />

dédié à la formation et à la sécurité soit<br />

opérationnel cet automne. Le chantier<br />

débuté cet hiver est particulièrement<br />

imposant car il s’agit de complèter les<br />

actuelles installations du centre départemental<br />

du permis de chasser avec<br />

trois pas de tir de 25 m, 50 m et<br />

100 m. La conception <strong>des</strong> installations<br />

a été confiée à l’architecte Louis-<br />

François Jehannin avec deux référents<br />

mandatés par la <strong>Fédération</strong> : Jacky<br />

Connan, administrateur <strong>fédéral</strong>, et<br />

Jacky Pallu, représentant l’association<br />

départementale <strong>des</strong> chasseurs de grand<br />

gibier. Bien avant l’ouverture de ce<br />

chantier, la <strong>Fédération</strong> avait mandaté<br />

ces personnes qualifiées pour une étude<br />

préalable. C’est ainsi qu’une visite du<br />

centre de tir d’Yvetot (Seine-Maritime)<br />

a permis de valider une configuration<br />

optimisant toutes les conditions d’utilisation<br />

du site pour faire prévaloir une<br />

sécurité maximale.<br />

Le premier pas de tir de 100 m servira<br />

aux chasseurs pour le réglage <strong>des</strong> carabines<br />

et <strong>des</strong> armes lisses sur cible fixe. Il<br />

sera doté d’un tunnel d’insonorisation.<br />

Le second pas de tir est un sanglier<br />

courant pour effectuer <strong>des</strong> tirs de sélection<br />

avec deux options :<br />

- cibles mouvantes à 25 m<br />

- cible fixe à 50 m.<br />

Un système de vidéo permettra de<br />

visualiser les impacts sur <strong>des</strong> écrans de<br />

contrôle installés dans les pas de tir,<br />

● Rassemblement régional<br />

AFACCC<br />

● Messe de St Hubert<br />

● Cochon à la broche<br />

● 3 000 chiens<br />

● Championnat de bretagne<br />

de trompe<br />

● Spectacle équestre<br />

mayenne<br />

● Démonstration de chiens<br />

d’arrêt<br />

● Présentation d’équipages<br />

● Tir à l’arc<br />

● Drag et curée<br />

● Nombreux exposants…<br />

afin d’éviter tout déplacement <strong>des</strong><br />

tireurs et <strong>des</strong> formateurs dans l’enceinte.<br />

Cyril Guyomard, technicien <strong>fédéral</strong><br />

déjà en charge de la formation du permis<br />

de chasser à Botsay, assurera la gestion<br />

et l’accueil sur le site. Le centre de<br />

Botsay illustre la volonté de la fédération<br />

d’offrir aux chasseurs costarmoricains<br />

le nec plus ultra en matière de<br />

formation et sécurité. Il est ainsi envisagé<br />

que les chasseurs inscrits pour la<br />

formation à la sécurité en battue dans<br />

les massifs d’Avaugour-Bois-Meur<br />

Fête de la chasse<br />

Dimanche 11 juillet <strong>2010</strong><br />

LE PERTRE (35)<br />

VITRÉ<br />

N157<br />

RENNES<br />

LA GRAVELLE<br />

PÉAGE<br />

A 81<br />

LE PERTRE<br />

LAVAL<br />

PARIS<br />

Pour tous renseignements :<br />

M. LEMARIÉ - 06 12 88 51 34<br />

Prix : 6€<br />

Gratuit<br />

-14 ans<br />

MORVAN FOUILLET Imprimeurs - 35500 Vitré


viennent préalablement à Botsay pour<br />

suivre une formation. « Il est important<br />

de comprendre comment fonctionne une<br />

arme pour savoir s’en servir sans risquer<br />

un accident, explique Cyril Guyomard.<br />

Trop souvent, <strong>des</strong> personnes vont à la<br />

chasse avec <strong>des</strong> armes dont elles ne maîtrisent<br />

pas le fonctionnement. La portée<br />

d’un fusil chargé à balle est de 1,5 km et<br />

celle d’une carabine est de 5 km. Cela n’a<br />

plus rien à voir avec les 350 m de portée<br />

d’une cartouche ».<br />

À terme, il serait souhaitable que tout<br />

chasseur détenteur de droit de chasse et<br />

organisateur de battue intègre dans son<br />

cursus une formation à Botsay.<br />

L’accroissement du grand gibier dans le<br />

département induit en effet de nouvelles<br />

pratiques cynégétiques, et il impor-<br />

sécurité<br />

ARMURERIES DOUILLET-DREUMONT<br />

Samedi 4 et dimanche 5 septembre <strong>2010</strong> grand déstockage annuel<br />

au centre de tir de Bretagne en Pluméliau<br />

● Offres spéciales sur un grand<br />

choix d'armes neuves et d'occasions<br />

● Mise en conformité et essai<br />

gratuit <strong>des</strong> armes sur parcours de<br />

chasse ert sanglier courant pour les<br />

armes achetées dans nos magasins<br />

● Présence de nombreux<br />

fournisseurs animations et essais<br />

<strong>des</strong> armes sur les stands de tir<br />

de 25 à 200 m, concours compact<br />

sporting et sanglier courant...<br />

Toutes les infos sur<br />

www.armurerie-douillet.com<br />

Voie express Pontivy Baud<br />

sortie St Barthélémy - Meland<br />

Kerledorz- 56930 PLUMÉLIAU<br />

02 97 25 13 33<br />

Cyril Guyomard sur le chantier du site de Botsay<br />

te aujourd’hui aux chasseurs costarmoricains<br />

de s’adapter en perfectionnant<br />

leurs connaissances.<br />

Quelles balles sont adaptées à quelles<br />

armes? Pour répondre à une telle question<br />

et avant de partir à la chasse, il<br />

convient d’essayer son arme dans <strong>des</strong><br />

conditions optimales.<br />

Consciente <strong>des</strong> enjeux de sécurité liés à<br />

la chasse du grand gibier, la <strong>Fédération</strong><br />

a associé à sa démarche l’association<br />

départementale <strong>des</strong> chasseurs de grand<br />

gibier. De même, les armuriers costarmoricains<br />

ont tous été contactés.<br />

Plusieurs d’entre eux ont ainsi accepté<br />

d’utiliser le futur centre de Botsay pour<br />

le réglage <strong>des</strong> armes de leurs clients.<br />

D’autre part, les chasseurs individuels<br />

seront aussi les bienvenus sur le site.<br />

Point de vente<br />

Unifrance<br />

+ de 4 500 références<br />

catalogue sur demande<br />

Aimpoint 9000<br />

Promo 519<br />

(quantité limitée)<br />

+de 800 armes en stock<br />

Vêtements de chasse<br />

de -10% à -50%<br />

Destockage<br />

par lots de cartouches de chasse<br />

Coffre fort<br />

haute qualité<br />

direct usine<br />

à partir de 152<br />

Le plus grand choix d'armes<br />

et accessoires de chasse du Grand Ouest<br />

10, rue Lt Colonel Maury - 56000 VANNES<br />

02 97 47 15 31<br />

Enfin, la <strong>Fédération</strong> française de Ball-<br />

Trap s’est également déclarée très intéressée<br />

par ces installations.<br />

« Le centre de formation de Botsay est un<br />

dossier d’envergure qui voit le jour, a<br />

déclaré Yvon Méhauté à l’assemblée<br />

générale de la <strong>Fédération</strong>. Il restera<br />

encore à mettre en chantier l’école de la<br />

chasse et de la nature qui sera un élément<br />

moteur dans notre politique d’ouverture<br />

au milieu scolaire ».<br />

En s’élargissant à de nouveaux publics,<br />

le centre de formation au permis de<br />

chasser de Botsay est appelé à devenir<br />

un lieu incontournable pour les chasseurs<br />

<strong>des</strong> Côtes d’Armor et de<br />

Bretagne, ainsi que pour tous les défenseurs<br />

de l’environnement.<br />

19, rue <strong>des</strong> Fontaines - 56100 LORIENT<br />

02 97 64 38 91


10<br />

petit gibier<br />

GIC du Sulon: du faisan au naturel<br />

Depuis deux ans, les chasseurs de<br />

Laniscat, Saint-Ygeaux et<br />

Sainte-Tréphine ont multiplié les<br />

rencontres pour aboutir à la création<br />

du GIC du Sulon: le premier<br />

GIC faisan <strong>des</strong> Côtes d’Armor.<br />

Trois communes, cinq sociétés de<br />

chasse, 4 954 hectares, 75 chasseurs<br />

et bientôt 1 200 faisans lâchés dans<br />

la nature… Lâchés non pour être<br />

tirés dans la journée ou croqués par<br />

les renards dans la semaine mais<br />

pour être chassés dans… trois ans. 2<br />

ans + 3 ans = 5 ans. C’est le laps de<br />

temps que les chasseurs du GIC du<br />

Sulon se sont donnés pour réussir<br />

leur pari, l’implantation d’une colonie<br />

de faisans sauvages dans le<br />

Centre Bretagne.<br />

Les chasseurs de Laniscat, Saint-<br />

Ygeaux et Sainte-Tréphine croient<br />

dans leur projet depuis qu’ils ont<br />

fait le déplacement en Eure-et-Loir<br />

en avril 2008. Là-bas la densité de<br />

faisans naturels est parfois impressionnante,<br />

de l’ordre de 15 à 30<br />

coqs chanteurs aux 100 hectares. Si<br />

les Beaucerons ont réussi à implanter<br />

le faisan dans la plaine et le<br />

bocage du Perche, pourquoi les<br />

Bretons ne réussiraient-ils pas chez<br />

eux ? Mickaël Penault, administrateur<br />

de la <strong>Fédération</strong>, et David<br />

Rolland, technicien de la<br />

<strong>Fédération</strong>, ont trouvé du répondant<br />

localement. En juillet 2008, la<br />

société intercommunale de<br />

Laniscat-Saint-Ygeaux, la société<br />

communale de Sainte-Tréphine et<br />

Chasse-Pêche-Coutellerie<br />

AZALOT<br />

— Fusils et carabines de chasse.<br />

— Armes de tir et de loisir : Toutes catégories.<br />

— Paint-ball, Air Soft.<br />

— Occasions en magasin.<br />

— Bagagerie, vêtements, etc<br />

17, rue Carnot (quartier Gare) 22 100 DINAN<br />

Tél. 02 96 39 20 37<br />

Mikaël Penault (administrateur du pays de Corlay n° 7), Georges Le Moign<br />

(Laniscat), Nicolas Delacotte (Laniscat), Henri Mouflin (Sainte-Tréphine),<br />

Lionel Menguy (Sainte-Tréphine) et David Rolland (technicien FDC), absent<br />

sur la photo Yann Menguy président de la société de Laniscat-Saint-Ygeaux et<br />

Daniel Ollivier président de la société de Sainte-Tréphine<br />

la chasse privée de M. Le Moign<br />

ont ainsi décidé de conjuguer leurs<br />

moyens. Selon Henri Mouflin, qui<br />

préside le GIC du Sulon, le projet<br />

fédère l’ensemble <strong>des</strong> chasseurs du<br />

secteur et a même suscité l’intérêt<br />

<strong>des</strong> non-chasseurs. Ainsi Joël<br />

Chevalier, le maire de la Laniscat, at-il<br />

proposé que les délaissés communaux<br />

soient plantés en cultures<br />

pour la faune sauvage! Ailleurs, <strong>des</strong><br />

particuliers ont suggéré la pose sur<br />

leurs propriétés d’agrainoirs qu’ils<br />

s’engagent à approvisionner. Deux<br />

associations de Laniscat (les anciens<br />

d’AFN et le club du 3e âge) ont fait<br />

don de leur sub-<br />

ventioncommunale annuelle au<br />

GIC… Le faisan<br />

est ainsi plébiscité<br />

par la population,<br />

mais cela ne suffit<br />

pas à la réussite du<br />

projet. Il convient<br />

aussi que les chasseurs<br />

relèvent les<br />

manches de<br />

concert et qu’ils<br />

associent les agriculteurs<br />

à leur<br />

démarche.<br />

Régulation <strong>des</strong><br />

prédateurs, amé-<br />

nagement et gestion <strong>des</strong> espaces<br />

naturels, lâchers de faisans issus<br />

d’une souche sauvage, comptages…<br />

Telles sont les gran<strong>des</strong> étapes du<br />

projet.<br />

« Pour s’investir, la <strong>Fédération</strong> souhaite<br />

qu’il existe une réelle volonté<br />

locale et collective, que le projet ne<br />

soit pas porté par une ou deux personnes<br />

mais, par l’ensemble <strong>des</strong> chasseurs<br />

», souligne David Rolland.<br />

Preuve en a été donnée par la mobilisation<br />

<strong>des</strong> chasseurs dans la régulation<br />

<strong>des</strong> prédateurs et <strong>des</strong> nuisibles.<br />

Depuis deux ans, les battues, les tirs<br />

d’été, les campagnes de piégeage et<br />

de déterrage portent leurs fruits.<br />

Entre août 2008 et juin 2009, 93<br />

renards ont été prélevés, chiffre<br />

auquel il faut ajouter 200 corneilles<br />

noires et 150 pies bavar<strong>des</strong>. Effets<br />

induits par ce travail collectif, les<br />

comptages nocturnes réalisés sur les<br />

trois communes ont révélé une<br />

nette augmentation <strong>des</strong> lièvres dans<br />

le secteur, l’indice kilométrique d’abondance<br />

passant de 1,3 à 2 !<br />

« Dorénavant à Laniscat-Saint-<br />

Ygeaux, après la fermeture du petit<br />

gibier, le renard est chassé au moins<br />

un jour et demi par semaine », confie<br />

Thierry Delacotte. À Sainte-<br />

Tréphine, les chasseurs sont moins<br />

nombreux mais la battue est de


Une souche sauvage de faisans<br />

mise chaque quinzaine et la société<br />

compte désormais deux piégeurs<br />

actifs. « Il ne faut pas relâcher nos<br />

efforts, déclare Lionel Menguy de<br />

Sainte-Tréphine, car le vide appelle<br />

le plein ».<br />

Parallèlement, un recensement <strong>des</strong><br />

parcelles susceptibles d’être ensemencées<br />

en jachères faunistiques a<br />

été entrepris… Au printemps <strong>2010</strong>,<br />

une vingtaine de parcelles totalisant<br />

4,5 hectares ont ainsi été semées.<br />

Une deuxième série de parcelles<br />

devrait complèter ce premier aménagement<br />

au cours de l’automne.<br />

Guy Pavec, un agriculteur nonchasseur<br />

coopté dans le bureau du<br />

GIC ainsi que Bernard Quéré, chasseur<br />

à Saint-Ygeaux et administrateur<br />

du GIC, ne sont pas étrangers<br />

à l’adhésion de leurs collègues, lesquels<br />

avaient été préalablement<br />

informés lors d’une réunion<br />

publique tenue en novembre 2009<br />

à Saint-Ygeaux. « Il était impensable<br />

d’imposer notre projet aux agriculteurs,<br />

déclare Mikaël Penault. Il fallait<br />

leur adhésion ainsi que celle <strong>des</strong><br />

propriétaires terriens ». L’inquiétude<br />

<strong>des</strong> agriculteurs vis-à-vis d’un risque<br />

sanitaire potentiel inhérent au<br />

lâcher <strong>des</strong> faisans a alors été levée.<br />

Les représentants fédéraux ont alors<br />

rassuré les éleveurs avicoles quant<br />

au risque quasi inexistant d’une<br />

contamination d’un élevage par <strong>des</strong><br />

faisans. Néanmoins, le GIC s’est<br />

engagé à divulguer le certificat d’élevage<br />

d’origine et à faire analyser<br />

par le laboratoire vétérinaire départemental<br />

les faisans qui seraient<br />

retrouvés morts dans le secteur.<br />

Pour accompagner les aménagements<br />

faunistiques, 15 % <strong>des</strong> terres<br />

petit gibier<br />

ont été placées en réserve et 200<br />

agrainoirs vont être dispersés dans<br />

la campagne.<br />

Cette préparation du terrain s’avérait<br />

indispensable avant de lâcher<br />

les faisans au milieu de l’été. Il ne<br />

s’agit pas non plus de n’importe<br />

quels faisans! À titre exceptionnel,<br />

ceux-ci sont pour un tiers issus<br />

d’une souche sauvage produite par<br />

le conservatoire <strong>des</strong> souches de<br />

l’ONCFS à Saint-Benoit et élevés<br />

par un éleveur conventionné, et les<br />

deux tiers proviennent de l’élevage<br />

conventionné par l’Office National<br />

<strong>des</strong> forêts de Rambouillet. De nombreuses<br />

expériences ont montré que<br />

l’origine <strong>des</strong> oiseaux ainsi que les<br />

conditions d’élevage déterminent<br />

considérablement le taux de survie<br />

<strong>des</strong> faisans implantés. Un second<br />

lâcher sera effectué en 2011 et un<br />

troisième lâcher en 2 012. Bien<br />

entendu, il n’est pas question de<br />

chasser le faisan pendant ces trois<br />

années expérimentales. Les chasseurs<br />

locaux auront toutefois de<br />

quoi s’occuper puisqu’ils devront<br />

surveiller leur population émergente<br />

en organisant différents comptages<br />

afin de déterminer le taux de<br />

survie et la dispersion <strong>des</strong> oiseaux:<br />

comptage <strong>des</strong> coqs perchés en hiver,<br />

comptage <strong>des</strong> coqs chanteurs au<br />

printemps, échantillonnage <strong>des</strong><br />

compagnies (nombre de jeunes<br />

poules). Pour ce faire, les 75 chasseurs<br />

du GIC ne seront pas de trop<br />

et il sera fait appel aux bonnes<br />

volontés supplémentaires. D’ores et<br />

déjà, plusieurs particuliers et agriculteurs<br />

se sont déjà portés volontaires,<br />

de même que <strong>des</strong> chasseurs<br />

riverains. Ces derniers sont en effet<br />

concernés par l’expérimentation du<br />

GIC du Sulon, car le faisan commun<br />

sera fermé dès septembre par<br />

arrêté préfectoral dans les trois communes<br />

pilotes mais aussi dans les<br />

communes limitrophes de Gouarec,<br />

Plouguernével, Plounevez-Quintin,<br />

Plussulien, Saint-Gelven, Saint-<br />

Nicolas-du-Pélem et Canihuel.<br />

« Les chasseurs du département seront<br />

très attentifs à nos résultats, déclare<br />

Mikaël Penault. Nous n’avons pas<br />

droit à l’erreur, c’est la raison pour<br />

laquelle nous mettons toutes les chances<br />

de notre côté ». Cette expérience<br />

pilote mobilise les chasseurs locaux<br />

et suscite l’intérêt <strong>des</strong> sociétés de<br />

chasse voisines. L’enjeu est en effet<br />

de taille…<br />

En Eure-et-Loir, ce sont 32 GIC<br />

faisans qui font aujourd’hui le bonheur<br />

<strong>des</strong> chasseurs. Par ailleurs, l’initiative<br />

<strong>des</strong> chasseurs a obtenu le<br />

soutien <strong>des</strong> communes locales, de la<br />

communauté de communes du<br />

Kreiz-Breiz, du syndicat mixte de<br />

Kerné Huel, du Sage Blavet et de la<br />

Chambre d’Agriculture. Avec le<br />

GIC du Sulon, la chasse n’est plus<br />

un simple loisir mais devient un<br />

vrai enjeu environnemental et<br />

sociétal.<br />

Jachères faunistiques<br />

4,5 hectares ont été semés sur les trois communes de Laniscat, Saint-Ygeaux et Sainte-<br />

Tréphine. Il s’agit de parcelles disséminées sur l’ensemble du territoire mises à la disposition<br />

du GIC par <strong>des</strong> agriculteurs, <strong>des</strong> particuliers et la commune de Laniscat. Pour respecter<br />

les dispositions de la PAC, les agriculteurs ont opté pour un gel volontaire de ces parcelles,<br />

gel qui autorise l’implantation d’un couvert faunistique. La <strong>Fédération</strong> départementale<br />

<strong>des</strong> Chasseurs fournit les semences et une subvention de 50 euros/hectare pour compenser<br />

le surcoût d’entretien. La société de chasse abonde en contribuant également à hauteur de<br />

50 euros/hectare. Le principal mélange utilisé est composé de sarrasin, avoine et choux. La<br />

durée du couvert est estimée à deux ans.<br />

Renseignements :<br />

<strong>Fédération</strong> <strong>des</strong> Chasseurs, BP 214, 22 192 Plérin cedex, Tél. 02 96 74 74 29.<br />

11


Le 4 mars <strong>2010</strong>, le Ministre de<br />

l’Éducation Nationale, Luc<br />

Chatel, a signé la première<br />

« convention de partenariat pour<br />

l’éducation au développement<br />

durable » avec la <strong>Fédération</strong><br />

Nationale <strong>des</strong> Chasseurs et la<br />

<strong>Fédération</strong> Nationale de la Pêche en<br />

France. Cette convention a été cosignée<br />

dans la foulée par le Ministre<br />

d’État chargé de l’Ecologie, du<br />

Développement Durable et de la<br />

Mer, Jean-Louis Borloo.<br />

Ainsi, le travail accompli par une<br />

cinquantaine de <strong>Fédération</strong>s départementales<br />

<strong>des</strong> chasseurs et autant<br />

de fédérations de pêcheurs est-il<br />

officiellement reconnu au niveau<br />

national. Cette convention renforce<br />

le partenariat qui existe de longue<br />

date au niveau local entre les établissements<br />

scolaires et les<br />

<strong>Fédération</strong>s départementales <strong>des</strong><br />

chasseurs et pêcheurs, pour proposer<br />

<strong>des</strong> actions pédagogiques de<br />

découverte de la nature, de sensibilisation<br />

à la biodiversité et d’initiation<br />

au développement durable.<br />

S’inscrivant dans le cadre de l’année<br />

de la biodiversité, cet accord est<br />

aussi le prolongement <strong>des</strong> conclusions<br />

du Grenelle « Éducation au<br />

développement durable ». Il prévoit<br />

la création d’un observatoire pour<br />

assurer le suivi <strong>des</strong> actions et la mise<br />

en place d’un comité scientifique<br />

chargé de veiller à la qualité tant<br />

pédagogique que scientifique <strong>des</strong><br />

conventions départementales et<br />

régionales. Chasseurs et pêcheurs<br />

ont droit de cité dans les établisse-<br />

12<br />

éducation<br />

Chasseurs et pédagogues<br />

Evelyne de Celles<br />

les enfants de Saint-Connan en visite à Glomel<br />

ments scolaires au même titre que la<br />

LPO.<br />

La <strong>Fédération</strong> <strong>des</strong> chasseurs <strong>des</strong><br />

Côtes d’Armor a montré la voie en<br />

qualifiant un technicien, Guillaume<br />

Le Provost, pour l’animation en<br />

milieu scolaire. Lors de l’assemblée<br />

générale départementale,<br />

Mme Evelyne de Cellès, journaliste<br />

au Courrier Indépendant, était<br />

d’ailleurs intervenue pour souligner<br />

la qualité <strong>des</strong> animations pédagogiques<br />

proposées par la <strong>Fédération</strong>.<br />

« Lorsque l’an dernier, a-t-elle déclaré,<br />

le président avait expliqué, lors de<br />

l’assemblée générale, l’urgence qu’il y<br />

avait à faire évoluer les esprits et les<br />

mentalités à l’égard de la chasse et <strong>des</strong><br />

chasseurs, et les moyens qu’il proposait<br />

pour le faire, à savoir une pédagogie<br />

par l’information et la communication,<br />

j’avais trouvé cette idée pertinente<br />

et applicable en Centre-<br />

Bretagne. J’ai contacté le technicien<br />

Guillaume Le Provost pour qu’il<br />

intervienne au collège Louis-Guilloux<br />

de Plémet. Lors de ses interventions<br />

au collège, il a développé un programme<br />

pédagogique basé sur la défense de<br />

la nature et la protection tout en évoquant<br />

de façon subtile la chasse et la<br />

vénerie. Il a ainsi implanté une jachère<br />

fleurie dans l’enceinte du collège<br />

avec <strong>des</strong> filles et <strong>des</strong> garçons qui ont<br />

participé activement à cette opération.<br />

Une convention a pu être<br />

concrétisée avec l’Éducation<br />

Nationale et pourrait servir d’expérimentation<br />

pour développer une autre<br />

initiative avec le Ministère de la jeunesse<br />

et <strong>des</strong> sports ».<br />

C’est aussi dans ce sens que la société<br />

intercommunale de chasse de<br />

Saint-Connan, Kerpert et Saint-<br />

Gilles-Pligeaux a organisé au cours<br />

de l’année trois animations <strong>des</strong>tinées<br />

aux enfants de l’école primaire<br />

publique. Une visite organisée à la<br />

<strong>Fédération</strong> à Plérin a permis aux<br />

enfants de découvrir les espèces et<br />

les habitats de la faune sauvage, puis<br />

c’est sur les bords de l’étang de<br />

Saint-Connan que Guillaume Le<br />

Provost est intervenu avec l’aide de<br />

Jacky Derrien, garde-pêche, pour<br />

partir sur les traces d’animaux et<br />

observer les oiseaux de l’étang.<br />

Enfin, les enfants sous l’égide de<br />

leurs professeurs et encadrés par <strong>des</strong><br />

chasseurs bénévoles ont visité les<br />

lan<strong>des</strong> de Lan Bern et le marais de<br />

Magoar à Glomel le 21 mai dernier.<br />

« Il est nécessaire que les chasseurs s’investissent<br />

et communiquent leur<br />

savoir sur la nature aux jeunes générations<br />

», estime Michel Sérandour,<br />

le président de la société de chasse<br />

de Saint-Connan. C’est aussi l’avis<br />

du président de la communauté de<br />

communes du Kreiz-Breiz, Jean-<br />

Yves Philippe qui se félicite de l’action<br />

« positive » de la <strong>Fédération</strong> <strong>des</strong><br />

chasseurs dans la défense de la biodiversité.<br />

« Outre la qualité environnementale<br />

du site qui a pu être préservée<br />

grâce à l’action <strong>des</strong> chasseurs<br />

par le biais de l’AMV et de la<br />

Fondation nationale pour la protection<br />

<strong>des</strong> habitats de la faune sauvage,<br />

la <strong>Fédération</strong> est porteuse d’un projet<br />

qui va donner un nouvel élan à cet<br />

espace remarquable et à tout le pays ».


églementation<br />

Enlèvement <strong>des</strong> animaux morts<br />

Depuis le 18 juillet 2009, la collecte<br />

et le traitement <strong>des</strong> cadavres<br />

d’animaux ont subi <strong>des</strong> modifications<br />

tant sur le plan de l’organisation<br />

que du financement par les<br />

utilisateurs <strong>des</strong> services de l’équarrissage.<br />

Certains services sont à la<br />

charge <strong>des</strong> particuliers d’autres sont<br />

à la charge de l’État<br />

Service de ramassage et traitement<br />

<strong>des</strong> cadavres à la charge de<br />

l’État<br />

1. Ce service public d’équarrissage<br />

concerne tous les animaux concerne<br />

tous les animaux retrouvés morts<br />

sur la voie publique sans propriétaire<br />

identifié ou identifiable : animaux<br />

sauvages, chats, chiens et les<br />

animaux tués lors d’opérations de<br />

battue ou de piégeage (renards,<br />

ragondins, etc.). Ce service est facturé<br />

à l’État<br />

Service de ramassage et de traitement<br />

<strong>des</strong> cadavres à la charge <strong>des</strong><br />

détenteurs<br />

2. Tous les animaux d’élevage: les<br />

éleveurs doivent, soit avoir un<br />

contrat d’enlèvement avec une<br />

société d’équarrissage sous forme de<br />

convention individuelle, soit être<br />

membre d’un organisme pour la<br />

collecte et le traitement <strong>des</strong> cadavres<br />

quel que soit leur poids.<br />

3. Tous les animaux <strong>des</strong> particuliers<br />

et les animaux de compagnie <strong>des</strong><br />

éleveurs. Le propriétaire peut<br />

contacter l’organisme SIFDDA qui<br />

se déplacera pour collecter le cadavre<br />

de 10 h à 12 h du lundi au vendredi.<br />

Centre de Plouvara Tél.<br />

02 96 73 97 59, centre de Saint-<br />

Germain-sur-Illle (est du département)<br />

Tél. 0299556060, centre de<br />

Guer (sud-est du département) Tél.<br />

02 97 22 00 01. Ce service donne<br />

lieu à un règlement remis par le<br />

propriétaire à l’enlèvement.<br />

Renseignements: GDS 22 (groupement<br />

de défense sanitaire <strong>des</strong> Côtes<br />

d’Armor), Felix Mahé. 13 rue du<br />

Sabot 22440 Ploufragan. Tél. :<br />

0296013700<br />

courriel f.mahe@gds22.asso.fr


avifaune<br />

Baguer les canards: pourquoi faire ?<br />

L ’étude <strong>des</strong> oiseaux passe souvent par la capture et le<br />

baguage individuel <strong>des</strong> animaux. Chaque individu<br />

reçoit alors une bague en métal portant un code<br />

unique (une combinaison de lettres et de chiffres), qui<br />

permettra ensuite de le reconnaître s’il est rattrapé<br />

vivant, trouvé mort ou tué à la chasse. La bague<br />

indique également le pays dans lequel elle a été posée.<br />

En France, les opérations de baguage sont coordonnées<br />

par le Centre de Recherche sur la Biologie <strong>des</strong><br />

Populations d’Oiseaux du Muséum National<br />

d’Histoire Naturelle. Toutes les bagues posées en<br />

France portent ainsi, outre le code individuel, la mention<br />

« OIS. MUSEUM PARIS ». Seules les personnes<br />

ayant passé un examen officiel et porteuses d’un permis<br />

de baguage ont le droit de capturer les oiseaux<br />

vivants à cette fin.<br />

Chacun peut par contre, s’il trouve une bague, participer<br />

aux programmes de recherche en renvoyant celle-ci<br />

soit au Muséum (CRBPO, 55 Rue Buffon, 75005<br />

Paris), soit en passant par sa <strong>Fédération</strong> départementale<br />

ou l’ANCGE dans le cas <strong>des</strong> chasseurs, soit en informant<br />

le bagueur lorsqu’il est connu. Les informateurs<br />

reçoivent en retour l’historique de l’individu, expliquant<br />

où et quand il a été bagué, s’il a été rattrapé<br />

ailleurs, etc.<br />

En plus <strong>des</strong> bagues métalliques, <strong>des</strong> marques sont parfois<br />

utilisées afin de faciliter la collecte d’informations.<br />

Il est en effet plus facile de lire à distance le code d’un<br />

collier ou d’une marque nasale que de rattraper l’oiseau<br />

pour examiner sa bague métallique. Les observateurs<br />

peuvent renvoyer les observations d’oiseaux munis<br />

d’une marque nasale ou autre suivant les mêmes voies<br />

que les bagues métalliques.<br />

L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage<br />

a graduellement mis en place deux programmes de<br />

baguage <strong>des</strong> canards en France, l’un pour les canards de<br />

surface (en particulier la Sarcelle d’hiver) et l’autre<br />

pour les canards plongeurs (en particulier les Fuligules<br />

milouin et morillon). Des sites de baguage sont maintenant<br />

répartis sur l’ensemble du territoire, en particu-<br />

14<br />

DOG EXPRESS<br />

Vos croquettes livrées à domicile<br />

sur simple appel téléphonique<br />

25% de protéines<br />

16 € les 20 kg<br />

par 10 sacs<br />

28% de protéines<br />

20 € les 20 kg<br />

par 10 sacs<br />

Autres produits disponibles<br />

Nicolas HEDREUX<br />

Montorin 22940 PLAINTEL<br />

Tél. 02 96 32 59 33 ou 06 76 13 37 71<br />

lier dans les gran<strong>des</strong> zones d’hivernage mais aussi dans<br />

certaines zones de reproduction pour les plongeurs. Le<br />

baguage sur ces sites est réalisé par <strong>des</strong> agents de<br />

l’ONCFS, mais aussi par <strong>des</strong> techniciens de<br />

<strong>Fédération</strong>s départementales <strong>des</strong> Chasseurs, <strong>des</strong> agents<br />

d’autres Associations de chasse et de Protection de la<br />

Nature, de collectivités territoriales, etc.<br />

L’ensemble <strong>des</strong> espèces de canards capturées est bagué.<br />

En plus de la bague, les sarcelles d’hiver, les canards<br />

plongeurs et parfois les canards colverts sont aussi<br />

équipés de marques nasales colorées. Ces dernières<br />

portent également un code individuel, comprenant<br />

une lettre sur le front puis deux autres sur les côtés (on<br />

lira ainsi « B2A » si l’oiseau porte un « B » sur le front<br />

et « 2A » de chaque côté du bec, la lecture se faisant de<br />

gauche à droite comme pour un texte normal).<br />

Pourqui un tel marquage ?<br />

Ces programmes de recherche et de suivi ont été mis<br />

en place afin de mieux comprendre le fonctionnement<br />

<strong>des</strong> populations de ces oiseaux. En particulier, il existe<br />

souvent un écart important entre les tableaux de chasse<br />

et les effectifs recensés à l’échelle nationale (le nombre<br />

prélevé étant par exemple plus de trois fois l’effectif<br />

compté pour la sarcelle d’hiver lors de la dernière<br />

enquête publiée). Une partie de cette différence pourrait<br />

potentiellement être due à <strong>des</strong> erreurs de comptage<br />

ou d’estimation <strong>des</strong> prélèvements, mais ces erreurs ne<br />

peuvent expliquer un tel écart. Une autre hypothèse<br />

forte est qu’il existe un flux d’oiseaux, avec l’arrivée<br />

graduelle de migrateurs pendant presque tout l’hiver<br />

remplaçant graduellement les oiseaux prélevés à la<br />

chasse. Les bagues et les marques nasales permettent de<br />

calculer les taux de survie <strong>des</strong> oiseaux, mais aussi de<br />

mieux comprendre leurs déplacements, de mesurer<br />

leur fidélité à certains sites, d’estimer leur succès de<br />

reproduction, etc.<br />

Ce type de programmes de recherche repose en très<br />

grande partie sur les informations que les chasseurs


veulent bien transmettre aux chercheurs de l’ONCFS.<br />

Toutes les personnes renvoyant une bague d’oiseau<br />

repris à la chasse ou une observation d’oiseau marqué<br />

reçoivent en retour, en général en quelques jours et<br />

dans un délai maximum d’un mois, l’historique de l’oiseau<br />

en question indiquant son lieu et sa date de<br />

baguage, les observations ou contrôles éventuels, etc.<br />

Toutes les données sont intéressantes: même si un<br />

chasseur a récupéré <strong>des</strong> bagues pour lesquelles la date<br />

ou le lieu de baguage sont incertains, il peut les<br />

envoyer. De même, même les données très anciennes<br />

sont utiles et peuvent être renvoyées. Enfin, l’ONCFS<br />

peut dans la plupart <strong>des</strong> cas renseigner le chasseur qui<br />

a récupéré <strong>des</strong> bagues ou <strong>des</strong> marques étrangères: d’autres<br />

pays d’Europe utilisent en effet <strong>des</strong> marques nasales<br />

pour les canards de surface et canards plongeurs.<br />

Des renseignements concernant les travaux sur les sarcelles<br />

d’hiver sont accessibles à www.oncfs.gouv.fr<br />

rubrique « le point sur la faune ».<br />

Pour toute information<br />

Canards de surface:<br />

Matthieu Guillemain<br />

ONCFS, CNERA AM, Le Sambuc, 13200 Arles.<br />

Tel. 0490 97 27 87 / 0627327188<br />

matthieu.guillemain@oncfs.gouv.fr<br />

ARMURERIE BONNAMY à SAINT BRIEUC<br />

9 rue CHARBONNERIE Tél. 02 96 33 40 75<br />

bas de la rue Principale (près <strong>des</strong> parkings de la Poste, Saint-Benoit et <strong>des</strong> Promena<strong>des</strong>)<br />

Même boutique, nouveau look… avec toujours le même savoir faire<br />

HENRI et RENÉ<br />

seront heureux de vous accueillir pour :<br />

-vous conseiller<br />

- vous équiper<br />

- mettre vos armes à vos mesures<br />

sans supplément de prix<br />

(conformateur laser — point lumineux)<br />

- vous assurer de leur garantie<br />

et de leur service après-vente<br />

neuf- occasion — reprises<br />

Facilités de paiement<br />

Nous sommes armuriers<br />

UNIFRANCE<br />

avifaune<br />

Canards plongeurs:<br />

Alain Caizergues<br />

ONCFS, CNERA AM, 39 Boulevard Einstein, CS<br />

42355, 44323 Nantes Cedex 3.<br />

Tel: 0251250393 / 0616177628<br />

alain.caizergues@oncfs.gouv.fr<br />

Nous tenons à votre disposition notre catalogue…<br />

plus de 5000 articles référencés avec tarif<br />

Un large choix d’armes de chasse, de tir, de loisir, alarme et défense, mais aussi les munitions, l’optique,<br />

les accessoires et les équipements, l’habillement et la coutellerie…<br />

Ainsi qu’un important rayon de paint-ball et soft air (matériel et accessoires).<br />

Des marques, <strong>des</strong> justes prix, <strong>des</strong> promotions à tous moments de l’année


Armes de chasse et de sport, toutes marques,<br />

cartouches, vêtements, accessoires, pêche,<br />

réglage de lunettes, atelier de réparation<br />

PORTE OUVERTE<br />

26-27 juin<br />

8h-19h<br />

PRIX SPÉCIAL<br />

PORTE OUVERTE<br />

Pack cartouches<br />

(100 cartouches)<br />

36 gr. n° 4 ou 6<br />

47 € 35,90 €<br />

REMISE EXCEPTIONNELLE SUR TOUT LE MAGASIN<br />

DE -20% À -50% SUR LES VÊTEMENTS<br />

- 15% SUR LES CARTOUCHES DE CHASSE<br />

- 15 % SUR L’OPTIQUE<br />

- 20% SUR LES ACCESSOIRES<br />

REMISE SUR PLUS DE 300 ARMES EN STOCK<br />

Les représentants <strong>des</strong> maisons : Blaser, Bushnell,<br />

Chapuis, Perazzi, Rizzini, Sabatti, Sauer, Seeland,<br />

Tunet, Zeiss, Zoli, etc. seront présents<br />

ouvert<br />

le lundi<br />

en août et<br />

septembre<br />

RD PT DE MALAKOFF<br />

ALAKOFF 22<br />

Possibilité de Paiement en 3, 4, 5 ou 10 fois<br />

22 490 P<br />

490 PLAINTEL LAINTEL<br />

Tél. 02 96 32 59 18<br />

atelierdufusil@wanadoo.fr<br />

www.latelierdufusil.com<br />

Ouvert<br />

du mardi au samedi<br />

9 h 30/12 h<br />

14 h/19 h

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!