Chansonnier étudiant - chansons paillardes

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Nulla placere diu nec vivere carmina possunt quœ 

scribuntur aquce potoribus. 

HORACE - Epltre 1. - 19 

Point de vers qui ne puissent longtemps plaire ni 

vivre s'i/s sont écrits par des buveurs d'eau. 

A nos fils quand ils auront vingt ans. 

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PRÉFACE 

Cette préface pourrait s'intituler « Défense et illustration çie la paillardise 

)l. Car il s'agit bien ici d'un combat dans le genre de celui que mena Joachim. 

Notre but est de sauver l'esprit étudiant en péril. mais en même temps 

nous voulons l'illustrer, o'est-à-dire l'enricbir, lui donner un nouvel élan. 

regrouper autour d'une idée bien assise des forces Jusqu'ici dispersées. 

L'esprit étudiant se meurt: ceci déjà est grave, plus grave encore est le 

fait qu'ou ne s'cn rende pas compte. Pourtant il n'y a point de remède sans 

diagnostic. 

Le monde étudiant se renouvelle à brève période; une génération ne s'y 

prolonge guère :lU delà de cinq ans et dès les deux dernières années les préoccupations 

de l'cscholier sc détournent de la jeunesse dorée, attirée avec force 

vers le monde pour la lutte. Aussi survient-il une rupture quelconque, une 

guerre qui disperse les éléments actifs et la flamme baisse. faiblit, s'éteint. De 

mêmc que nos pa.rents après 1918, il nous faut, aujourd'hui, aller chercher 

sous les cendres l'ultime morceau de braise qUi persiste à briller. . 

Or, parmi tous les éléments constituants d'une tradition, au premier rang 

vient le folklore et oarticulièrement le folklore Illusical. Les chansons eschahères 

sont très vieilfes. Au long des siècles, d'innombrables générations d'étudiants 

les ont recopiées à. la lueur baveuse de la chaudelle, puis sous l'éclat de 

la lampe. Ces carnets, rutilants au début, s'éculaIent bientôt sous la poche 

élimée ou 'dans une main que son propriétaire n'avait ·pas toujours le loisir ni 



valle! quelles orgies! Poussé par une pléiade d'œuvres et de noms illustres qui 

lui montrent la voie depuis Aristophane, en comptant Horace, pour arriver au 

divin Rabelais, le grand Ribaud, et à Villon, le grand Ancêtre, il renverse 

toutes les idoles: la Mesure. l'Ordre. la Loi, la Bienséance. Bienheureux ces 

innocents Iconoclastes, car, dans le bouillonnement de leur ardeur. s'élabore 

la substantifique moëlle des meilleures qualités françaises. 

Or ça. jeune individu, dont l'Université dans l'un des innombrables tiroirs 

de ses multiples secrétaires détient l,e dos,sier flambant neuf, pesez bien le propos. 

Si vous refusez de reprendre en main le flambeau de la tradition, vous ne 

serez pas un étudiant. et ceci est grave. car vous passerez à côté de la jeunesse. 

Et tenez! Voulez-vous consultation gratuit.e de Carabins experts en la matière: 

si vous ne réunissez pas à vos risques et périls. au cours de vos quelques années 

d'étude, une collection éplouissante de plaques. de pancartes et d'enseignes de 

tous genres, de quoi monter un bric-à-brac pour votre vieHlesse au cas où la 

retraite des vieux travailleurs se révèlerait insuffisante, si vous n'avez pas 

hurlé quinze cents fois le «( De Profundis » in-extenso, quatre mille fois les 

« Trois Orfèvres », si vous ne faites pas connaissance avec les délices du Poste, 

si vous ne chahutez pas, à faire roter le bourgeois quand votre tête pètera. 

farcie de droit, de médecine et de textes anciens, etc., etc., alors nous vous le 

prédisons solennellement, par la voix divine de la Pythonisse assistée d'Hippocrate: 

à 23 ans, vous aurez des rhumatismes au cœur, des hémorrhoïdes au 

cul, et des cors aux pif'ds! Puissent les Dieux et particulièrement Bacchus 

écarter de vous destin si misérable! 



La Muse d'Athènes 

air du c Petit Navir... 

Refrain 

Et les roustons, ton, ton, du.vieux Pla,.. 

{ton (bis) 

Dans le coton. 

1 VI 

Vous verrez au musée d'Athènes VoUs y verrez Aristophane 

Un bout d' la piue à Démosthènes. Quand il se polit la banane. 

Il VII 

Vous y verrez dans une vitrine Vous y verrez la Belle Hélène 

Trois poils 'du cul de Proserpine. Lorsqu'elle en a la bouche pleine. 

1lI Vlll 

Vous y verrez Junon, Hercule Vous y verrez r bel Alcibiade 

Photographiés quand ils s'enculent. Qui tire son coup en cinq saccades. 

IV IX 

Vous y verrez le DiscobOle Vous y verrez r grand Périclès 

La queue rongée par la vérole. Lès roupettes noyées dans la graisse. 

V X 

Vous y verrez la chaste Diane Vous y verrez le vieil Homère 

Le cul dans l'eau comme une cane (1). En train d'enculer sa belle·mère. 

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- 

Là· Haut sur la Colline 

L,-haut sur la colline, 

Les dcuJ: pieds, les deu1 mains dans la 

[merde. 

Là-haut slI1' la colline, 

I! y avait un gros cu (bid 

Un gros curt de campagne, 

Les deux pieds, les deux mains dans la 

{merde, 

n gros curé de campagne 

Qu'nstiQuait son gros bou (bis) 

Son gros bouquin de prières, 

Les deux pieds. les deux mains da.ns la 

[merde, 

Sou gros bouquin de prières, 

Pour entrer dons un con (bis) 

Dans un conf


Quand le moine J'eut baisée (bi,) 

U gueu1:lîl encore (bis) 

Ah ! dit Ja sœur du couvent, 

Qu'ns-Iu moine, qu'as.tu moine '1 

Ah 1 dit lu sœur du couvent, 

QU'Ils-IU moine à gueuler lanl ? 

LA SŒUR DU COUVE..""T 

Ma sœur, j'voudrais r'commencer (bis) 

Mals. ma sœur, je n'ose (bis) 

Ab ! dit la sœur du com'cnl, 

Vu au claque, Vil ou cloque; 

Ah 1 di! 10 sœur du couvent, 

Vil au clnque et fous·moi Je camp. 

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Kyrie des Moines 

, 

f 

Kyrie, kyrie, 

Dans la chambre de nos abbés, 

On y bOit. 

On y boit 

Que des vins bien cachetés. 

Tandis que nous autres, 

Pauvres apôtres, 

Pauvres moines, 

Tripaillons de moines, 

Ah! nom de Dieu 

De religieux, 

Nous ne buvons Que de.. vins frelatés 

Eleison, 

Kyrie. Chnste dominum Christum Nos 

[trum. Kyrie eleison. (bis) 

Kyrie. kyrie. 

Dans la chambre de nos nbbês. 

On y baise. 

On y baise 

Que des femmes de qualité. 

Tandis que nous autres. 


3 

Kyrie, kyrie.. 

Dans la chambre de nos abbés, 

On se couche. 

On se couche 

Sur des matelas bien douillets. 

Tandis que nous autres, 



'!'rIpaillons de moines, 

Ah 1 nom de Dieu 

De religieux, 

Nous couchons sur la paille de blé. 

Eleison. 

Kyrie. ChrlSte dominum Christum Nos 

[trum, Kyrie eleLson. (bÏlu 


Tripaîllons de moines, 

Ah! nom de Dieu 

De religieux, 

Nous ne baisons que des cons vérolés, 

Eleison, 

Kyrie. Christe dominum Christum Nos 

(trum, Kyrie eleison. (bis) 



Les Poils du Cul 

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Car la gent mona!t1que 

Jetait dans sa boutique 

Des trognons et des chiques, 

Restes de ses repal. 

LI!: CORDONNIER PAMPHYLa 

n VI 

Refrain 

Ah L. Ah ... Ah!... AhL 

Restes de ses repas






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-- .... 

-g 

o (".. 



En Descendant la Rue d'Alger 

- 58 







10 11 

Vivent les aviatrices, ma mère, Vivent les cavaliers, ma mère, 

Vivent les aviatrices! Vivent les cavaliers! 

Elles ont le manche entre les cuiS5es, Ils montent les femmes sans étriers, 

Vivent les aviatrices 1 Vivent les cavaliers! 

(l) Version pOlir moins de 12 ans 

Noies des compilateurs : 

Refral·.l 

Et l'on s'en [out, 

D'all-raper la roul{eole 

Et l'on s'en fouI 

Pourvu qu'on boive un coup 

Avec avec, un \'crre 

Oc gros rouge. 

- 67 

(2) \'Ilrinntes sur le thème carabin 

Vivent les Carabins, ma mère 

Vi\'ent les carabins 

Ils ont chllcun trente-six putains 

Vive,î! les carabins, 

Vi.vent les carabins. ma mère 

Vivent les carabins 

Ils ont des femmes et les baisenl bien 

Vi\'ent les carabins. 



LES ESCHOLIERS DE GUYENNE 

II III 

Boire et manger, c'est de la préhistoire. 

La Faculté et ses amphithéâtres, 

Les bancs de cours où l'on peut som 

Il a trop bu le bon père Noé, père Noé, [meiller, oui sommeiller. 

Il a vécu. respectons sa mémoire, Ou le reflet de deux grands yeux 

Le pauvre vieux n'était pas escholier. [bleuâtres 

Ne valent pas visite au sommelier. 

IV 

Lorsqu'en juillet, le prot"esscur sévère 

Demandera: « Avez-vous travaillé, oui 

[travaillé? » 

Vous savez bien qu'on ne peut pas le 

[!aire. 

C'est imposible quand on est eschoher. 



CANTIQUES 

BACHIQU.E5 

o Dieu, père pateme, 

Qui mua l'eau en vin, 

Fais de mon cul lanterne, 

Pour luire à mon voisin. 

Trinquons, de ·par le bon S·acchus, 

An ! Oh ! Oh ! Je verrai bas culs 

De bref billn à point sabourés 

Par couilles et bien embourrés 

De ma petite humanité. 

MBELAIS. 

-77 

.... 



Vive le Champagne 

REFRAIN" 

Ah 1 Ah ! Ah ! 

Vive le champagne-pagne-pagne-pagne 

[pagne, 

Vive le champagne-pagne-pagne et le vin 

{doux! 


Dans l'Olympe, séjour des dieux, 

On boit, on patine des fesses; 

Et le nectar délicieux 

N'cst que le foutre des déesseS. 

SI j'y vais jamais Apollon 

Ne charmera plus mon oreille; 

De Vénus. je saisis le con. 

De Bacchus. je prends la bouLelUe. 

n 

m 

Dans les bassinets féminins. 

Quand on a trop brûlé d'amorces, 

Quelques ooutel.l1es de vieux vin 

Au vit rendent toute la force. 

Amis. plus l'on boit, plus l'on fout: 

Un buveur décharge à merveille. 

Aussi le vin pour dire tout. 

C'cst du foutre mis en bouteUle 1 

IV 

On ne peut pas toujours bander, 

Du vit le temps borne l'usage, 

On se fatigue à décharger; 

Mais. amis, on boit à tout âge. 

Quant aux vieillards aux froids couillions. 

Qu1Jls utilisent mieux leurs veilles: 

Quand on 0' peUt plus tXlUcher de cons. 

On déoouche au moins des bouteilles. 

V 

Mais. hêlas! depuIS bien longtemps. 

Pour punir n08 fautes maudites. 

Le Bon Dieu 1\\ les cons trop grands 

Et les bouteilles trop petites! 

Grand Dieu! fais _ nous t.'en sup 

[plions 

Par quelque nouvelle merveille. 

Toujours trouver le fond du con. 

Jamais celui de la B.Jut.eille! 



La Pierreuse Consciencieuse 

aÎr _ Les Heures _ de Xavier Privas 

1 3 

A qui veut casquer, pour un prix mn 

[clique. 

Je promets de fatre. et sans nul chique 

Un tra.vail soigné. tiré du classique 

Pour un prix modique, à qui veut. cal- 

(quer-. 

2 

Pour quatorze sous; la. main dans la 

[poche. 

Mém' sous l'œil du flic qui me r'gardp 

[en d'ssous 

J'astique Je dard du typ' qpi m' racero 

[che 

La main dans la poche pour quatol'V.' 

(sous ! 

, 

Pour un franc ,vingt-cinq. dans un' 

(pissotière. 

Ou bien pour un franc. plus un mnre 

{sur le zio/;. 

Quand les temps sont durs. j' glisse un 

Dangu' légère 

Dans un' pissotière, pour un tranr 

(vingt-einq. 

• 

Pour un Jarantqué, c'est la simple passe. 

Un quart" d'heure au plus,_ vas-y v'la l' 

[baquet. 

Sur le bord du lit, j'étal' ma conassp 

C'est la simple passe pour un larantqué 

• 

, 

Pour un franc de plus. je me déshabille. 

Y' a du feu chez Illo! et je m' lave le cul, 

Je m'efforce d'être un peu plus gentilie•. 

Je me déshabill', pour un franc de plus 

-.100 



( 

LE NAVIRE 

Rofrain: Non, non, non, n'at pas de ma1treMei


CAROLINE, LA PUTAIN 

IV VIII 

A quatorze ans, suçant des plnes, 

Elle fit son éducation, 

Tonton, tonton, tontain' et tonton, 

A diX-huit, dans la débine, 

Elle s'engagea dans un boxon, 

Tonton, tontain' et tonton. 

Et S'adressant au grand Vicaire, 

Elle dit; « J'ai trop prêté mon con ., 

Tonton, tonton, tontain' et tonton, 

e Si tu l'as tant prêté, ma chère, 

Eh bien! pr te·le moi done-! • 

Tonton. tontain' et I.onton. 

V 

lX 

A vingt.-quatre ans, sur ma parole, 

C'était une fière putain. 

Tintin, tintin, tintain' et tintin. 

EUe avait foutu la vérole 

Aux trois quarts du Quartier Latin, 

Tintin, tintain' et tintin. 

Et la serrant entre ses cuisses, 

Il lui donna l'absolu'-lon, 

Tonton, tonton, tontain' et tonton. 

TI attrapa la chaude.pisse 

E1. trente·six douzaines de morpions, 

Tonton, too13in' et tonton. 

VI 

X 

Le marquis de la COuillemolle 

Lui fit bâtir une maison, 

Tonton, Lontan, tontain' et tonton, 

A l'enseigne du « Morpion qui vole ., 

Une belle enseigne pour un boxon. 

Tonton, tontain' et t


Les couilles de mon grand.père 

REFBAIN 

La bite, la bile (bis) 

C'est la" bile ft mon père 

La bite. la bite (bis) 

C'est Ill, bite ft papa. 

Qui fait plaisir il. ma maman. 

A mll maman.. 

l II 

• 

.Les couilles de mon grand·père, Car c'est Ja plus belle paire, 

Sonl pendues dans l'escalier, De toutes les couUles du quartier. 

Et ma grand'mère se désespère On peut venir les admirer, 

De les voir se dessécher. Tous les ans au 14 Juillet. 




V 

Vieille retournez chez vous (bis) 

Et reprenez votre sou (bis) 

Car ce n'est pas à votre à'ge 

Qu'on entre en apprentissage, 

Vous avez trop attendu 

Pour apprendre à jouer de l'épinette, 

Vous avez trop attendu 

Pour aprendre à jouer du 

Trou la la, [rou la la, trouJatrou, ete.., 

LB PETIT KOU 

.. \ 

IV VI 

. 

Une vieille à cheveux grls (bia) 

Voulu en tâter aussi (bis) 

Par la porte de derrière 

Faltes-mol passer la première, 

Tien$, voilà mon.vieU écu, 

Pour apprendre &. jouer de réplnette. 

Tiens, vouà mon vieil écu, 

Pour apprendre à jouer du 

Trou la la, frou la la, trouIatrou, ete.., 

La vieille en s'en retournant (bis) 

MaTmonnait entre ses dents (bls) 

.« Ah! vous me la baillez belle, . 

M;' cJ'oycz..vous encore pucelle, 

Il y a clnquant' an et plus 

Que je sais jouer de l'épinette, 

Il y a clnquant' an et plus, 

Que je sais jouer du 

Trou la , la. trou la la, troulatrou, etc... 


_ 147 

VII 

La morale de tout ceci (bis> 

Je vais vous la dire Ici (bls) 

C'est quO qUl\nd on est jeun' et belle. 

li' n' faut pas rester pucelle, 

Apportez donc votre écu 

Pour apprendre à jouer de l'épinette, 

Apportez donc votre écu 

Pour apprendre à jouer du 

Trou la la, trou la la, troulatrou, etc... 



• , 

LA FEMME DU ROUUER 

Et toi la belle. 

Pauvres enfants. 

Aux yeux de merlan frit. 

Pauvres petits enfants. 

Tu m'as pris mon mari, 

Plaignez votre destin 

Je vals te prendr' mesure 

Vous n'avez plus de père 

D'un' !leU' culott' de peau, 

Je j'al trouvé'" couché. 

• Tirelo. 

Tirelé. 

Qui ne craint pas l'usure. 

Avec une autre mère. 

S 

7 

Tais-toi, ma femme. 

Il a bien fait. 

Tais-toi, tu me fais chier. 

Répondirent les enfants, 

Dans "la boDne société 

D'aUer tirer Wl coup 

Est-ce ainsi qu'on s' comporte 

Avec celle qu'il aime, 

J' vais 

Et quand nous serollS granda. 

t.' fout' mon pied au cul 

TIrelu, 

Tirelan. 

St tu ne prends pas la porte. 

Nous ferons tous de même. 

• 

Cochons d'enfants, 

Dit la mère en courroux. 

Taisez vos gueules 

Vos propos m'exaspèrent, 

Vous serez toUS cocus. 

Tirelu, 

Comm' le (urent vos pères. 

• 

_ 153 http://www.leplaisirdesdieux.com


2 

« Beau grenadier, monte dedans ma 

{chambre (bis) 

. Nous y ferons j'amour en liberté. 

Dedans les bras de la c( volupeté ». (blsl 

3 

Ils ne furent pas sltOl. dedans la cham 

[bre (bis) 

Qu'on n'entendit que des embrasse 

[ments, 

Dedans les bras de son nouvel amant 

[(bis) 

• 

Mais l'autre amant, qu'est à la port' 

(qui bisque. (bIs) 

Frappant du pied. levant les yeux 8jJX 

[cieux 

Dit: • Sacrebleu. que je suis malheu. 

[reux (bis) 

, 

D'avoir alm' un' Si tant belle mIe. (bis) 

Et dépensé mon or ct mon argent, 

Pour n'en avoir que de l'emmerde 

(ment, (bis) 

6 

J'ai blel! envi' de lui ftnnquer un' glffte, 

((bis) 

Mais elle est femme et je respecterai 

Son· sexe, à l'homme seul je m'en pren 

[dm!. '(blsl 

7 

Sur le terrain attendit SOI1 IIVal (e) (bis} 

Et par le corps son Cer lui a passé, 

SI bien passe qu'il en est trépaSSé. (bis) 

• 

Oh! jeunes till's, ceci doit vous appren 

((ire (bili) 

Que lOl'"SQu'on veUl avoir deux amou 

, [reux, 

n raut des deux se méfier un peu. (bis) 

158 http://www.leplaisirdesdieux.com 

•


·SIY139Y'l:1 

- 6S1 



Formez le monome 

.... 168 



LE MOUSQUETAIHE 

3 5 

OuJ, m'. répond la. maqu'relle. 

La rage du cul 

La rage du cpn, 

La rage du jus 

De mes noirs roustons. 

Oui. !ri' répond ll;lo maQu'relle, 

Prenez œtte belle enfant, 

. Ramplan, 

Prenez cette belle enfant. 

• 

Je la prends. je la baise, 

La rage du cul, 

La rage du COll, 


Ah! que dira ma. mère! 

La rage du cul, 

La rage du ean, 


De mes noirs roustone. 

J' Ah 1 què .dira ma mère! 

En me voyant en song, 

Ramplan 

En me voyant en sang! 

6 • 

Elle dira: Bougresse. 

La rage du cul. 

La mge du con. 

La J'age du jus 


Je la prends: en baiSant 

Je .la fous tout" en sang! 

• Ramplan 

Je la fous tout"en sang 1 


EUe dira: Bougresse, 

J'en ai fait tout autant. 

Ramplan 

J'en al lait toUt autant! 

7 

A vee un mousquetaire. , 

La ra.ge du cul, • 

La rage du con, 



Avec un mousquetaire. 

Du Çlérne régiment, 

Ramplan 

Du même régiment! 

_ 171 

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.'

Traînes tes couilles... 

RRFRAIN Re, re, re, regorde donc, 

eré nom de nom, 

" Traio'tes couilles pnr terre, Les benux nichons 1 

Prends ta pine à deux mains, mon Cré nom de Dieu, 

lcousin. Les Jolis yeux , 

Nous parlODi!I en guerre, Cré nom d'un chien, 

A la chllsse aux putoins. J'la blliserai bien. 

Ce n'est pas par le cul Et toi, ct moi, ça feNlit du bien 

Que se font les cocus, 

Mals c'est bIen par Je con Elle est pucelle (bis) 

Que les cocus se font. Non, non, non, ce n'est pas l'rai, 

y -a-t-il des coc:us parmi nous , 

Re, re, re, regarde donc, Lesquels sont-ce (bis) 

Cri nom de nom. Y-a-t·i1 des cocus parmi nouiS , 

La petite dame du second Tous, Ions, tous ! 

Qui est à son balcon, 

Qui A les yeux [ids comme nn canon 

Sur le deuxième bouton 

De mon pantaki, de mon pantaka, 

De mon pantako. de mon pantalon. 


" 

-177 



L'INVALIDE A LA PINE DE BOIS 

, 

IV V 

Quand il a celle en bois de charme, 

Aucun' femme peut lui résister, 

On le voit bander comme un carme 

Quand il a celle en poivrier, 

Ma.is voilà son plus grand vice, 

Dès qu'il voit une femm' tousser, 

Il met sa pine en b:ois d' réglisse 

Que vite il va lui faire sucer, 

- 184_ 

Avec son étui fidèle, 

Il peut toujours se contenter, 

Veut-il enfoncer un' pucelle, 

Il met sa pine en oranger,. 

Et parfois s'il est malade, 

Il peut lui-même se soigner, 

Car il piss' de la limonade, 

Avec sa pine en citronnier. 



VI 

LA CEINTURE 

Le sire s'en aperçut. et. se mit. en cour· 

[roux. 

« seigneur, s·écrla·t,..elle, cet. enlant est 

[de vous. 

Depuis près de deux ans fermé à dou 

[bIc tour, 

L'enlant. respectueux aUend votre re· 

[tour. li 

, 

VII 

{Il Miracle, s'écria·t,..i1, lemme au con 

[vertueux, 

OUvrons donc vit' la porte au fUs res 

{pectueux! li 

De joIe. la tendre Yscult. a ces mots 

[accouchait. 

Et depuis la ceinture c'est lui qui s' la 

[mettait. 

- 187_ http://www.leplaisirdesdieux.com






Le Gendarme de Redon 

2 

Qui n'avait pas l'audace de p'loter les 

fnichons (bis) 

Elle' lui dit: « Grand Jean-Foutre, corn· 

(mcoc' par les talons ». 

Et ron, et ron, ma lurette, 

Et ron, ét ron, ma luron 1 

• 

EU' lut dit; « Grand Jean·Fout.re, com 

[mcoc' par les (alons (bis) 

Et tu remonteras de la cuisse au cui& 

(son lt. 

Et ron, et ron, ma lurette, 

Et ron, et roll, ma Juron! 



LE GENDARME DE REDON 

7 

• 

Et tu remonteras de la cuisse au cuis « S\ tu veux les ravoir, faut payer la 

[son (bis). 

{rançon »


LE POU ET L'ARAIGNEE 

VI VII 

Le pèr' "'" I"aralgnée en colère, Le pau ayant perdu sa femme, 

Lui dit: « Tu m'as déshonoré, S'arrach' des touffes de cheveux. 

De!llonoré. Fes de cheveux, 

Il Tu t'as laissé enceinter Et 11 s'écrie: « Nom de Dleu! » 

Il T'es aussi putain qu' ta mère 1 » Mont' sur les tours d' Notre-Dame, 

L'araignée de désespoLr. Et c'est qu'il s'a foutu, 

S'a foutu ttetze coups d' rasoir 1 Les cinq doigts et l' pOuc' dans l' cul! 

VIn 

Alors, les poux du voisinage 

Se réunir'nt pour l'enterrer, 

Pour l'enterrer 

Au dm'Uèr' de Cbamperet, 

Tout comme un grand personnage, 

Et c'était bien triste à voir 

Tous ces poux en habit noir 1 



JEAN GILLES 

2 • 

Le gendre: Le gendre: 

« Oui, mais que faut-il faire « Oui, mais si je la p'lote, 

Quand nous somm's entre nous? » 'Ses nichons d'Viendront mous! » 

Chœurs: Chœurs: 

« Oui, mais que faut-il tain:.'! ({ Out, mais si je la p'iote, 

Quand nous somm's entre noU5 ? li Ses nichons d'viendront mous! » 

Le beau-père: Le beau-père: 

« Que ne la baisez-vous; « Que ne la branlez-vous, 

Jean-Gilles, mon gendre? Jean-Gilles, mon gendre? 

Que ne la baisez-vous? Que ne la branlez-vous? 

Ma fille est tout à vous! » Ma fille est tout à vous! » 

3 5 

Le gendre: Le gendre: 

« Oui, mais s,i Je la baise, « Out, mais si je la branle, 

Des enfants. elle me fout! li On se toutra de nouS. » 

Chœurs: Chœurs: '/ 

« Oui, mais sI je la baise. « Oui, mais si je la branle. 

Des enfants, elle me fout! » On se toutra de nous. » 

Le beau-Père: Le beau-père: 

« Que ne la p'lotez-vous, « Que n' la gougnotez-vollS. 

Jean-Gilles, mon gendre? Jean-Gilles, mon gendre? 

Que ne la p'lotez-vous? Que n' la gougnotez-vous? 

Ma fiUe est tout à vous! » Ma fille est tout à vous! » 

199 



LA DIGUE DU CUL 

IV VI 

La digue du cul, la belle se réveille (bIs) La dJgue du cul quI bande et qui dé· 

Et dit: c J'ai l' diable au cul! » {charge (bis) 

La digue, la digue; Et qui a beaucoup de jus, 

Et dit: c J'ai l' diable au eul ! » La digue, la (lIgue. 

Le digue du cul Et qui a beaucoup de jus, 

Le digue du cul. 

V _ 

VU 

Le d1gue du cul, non ce n'est pas le 

{diable {bis} La digue du cul, si ce n'est pas le diable 

Mais un gros dard poilu, [(bis) 

Le digue, la digue. n est bien dans mon cul, 

Mais un gros dard poilu, La digue, la digue, 

La digue du cul n est bien dans mon cuI, 

la dJgue du cul. 

vrn 

Le digue du cul, s'il y est qu'il' y reste 

{(bis) 

Et qu'il n'en sotte plus, 

La digue, la digue, . 

Et qu'il n'en sorte pius, 

La dJgue du cul. 

- 210_ 



• 

C'ETAIT EN REVENANT DU PIEMONT 

VI 

Quand vous repass'rez par lei (bis) 

Souvenez..vous du « Bon Logis »,


'"-fI 

Voi·là me> 

, 3 

Dans mon premier voyage en Chine De Singapour jusqu'à Formose 

Un mandarin doux et dodu J' n'ai jamais vu, non jamais vu 

Voulait me mettre sa grosse machine. J' n'ai jamais vu chose aussi rose 

Dans l' trou 0' mon cul, dans }' trou d' Que l' trou d' mon cul, que l' trou d' 

, [mon cul! [mon cul ! 

• 

J'ai visité des capitales 

J' n'ai jamais vu, non jamais vu 

J' n'ai jamais vu cholle aussi sale 

Que l' trou d' mon cul, que l' trou d' 

rmon cul! 



T 

" _ 

Le 

Tra la 

l 

Il lalt noir, le lit est large. 

En songeant à la décharge. 

On se réveille en bandant 

Et c'est alors que Rosine 

Doucement vous prend la pille 

Ça fait du bien sur le moment. 

2 

Le bandeur est un vieux brave. 

S'U se présente un coup grave 

C'est un rude compagnon 

Il a vu maintes batalUes. 

Clairon 

Refrain 

la (la charge> 

Et porte plus d'une antaille, 

De la Quequette au croupion. 

• 

Mais la momiche crelntée 

De routre est tOUle engluée 

Elle ne peUt plus jouir. 

Le bandeur ayec ivresse. 

Lui saisissant. les deux Cesses, 

L'encule alors pour Cmir. ' 

219 

sur "air du • Clairon )f de Déroulède 

3 

On branle, on coule, on aclive 

La décharge devient vive 

Et. tous les deux sont adroits 

Rosine étant. très coquette. 

Veut lui branler la quequcUc 

11 déCharge dans ses doigts. 

, 

Il est là. couché, superbe 

Bandant. toUt comme un serbe 

Et dédaignant tout secours, 

La bitte est tout.e gluante. 

Mals dans sa fureur ardente 

II bande. il bande" toujours. 



, 

Ohé, Ohé, Vivent les Etudiants de France 

Les femm's des étudiants 

SOnt chaud's comm' de la braise 

Quand ell's n'ont pas d'amants, 

Ell's prenn'nt des bâton.'! d' chaiSe. 

REFRAIN 

Ohé! Ollé 1 

-Vivent les étùdlants de France 

Ohé 1 Ohé ! 

Vivent les étudiants français. 

Nous irons au bordel 

Nos pèr's y allaIent bien 

Enculer les maqu'relles 

"Et baiser les putains. 

Nous irons à l'église 

Nos pères y allaient bien 

Enculer la' prêtrise 

Et branler l' sacristain. 

Quand nous irons en Chine 

Les femm's des mandarins 

Nous suceront la pine 

Au son des tamboUl'inS. 

SI ta femme est gentille 

Bourgeois, faut la prêter 

Sinon, gare à ta fille, 

EU' se t'ra violer. 

Si le bourgeois rousPète 

Il se fera cirer, 

Cirer sur les roupettes 

Jusqu'au jugement dernier. 



En descendant la rue d'Alger........ .•...... 58 

La petite Huguette 61 

L'ArtUieur de Metz 62 

Vivent des Etudiants 65 

La. Pompe à Merde ..•......................• 68 

Les Eschollrs de'Guyenne 71 

Les Pékins . . . •. . . . . . •• . . . •. . . . . •. . . . .. . . . .. . 74 

Chahutez. chahutez les Universitaires •....• '15 

Une Pucelle à l'horizon •. , •.• , .. : .•• , ••.. ".. 76 

CANTIQUES BACCUIQUES ' : 77 

La Pomponnette •••••••• ' , .. " . . .• ••.• . . . •. . 78 

Le Trou normand.•••••.•••... _......• ' .... , . . 79 

Vive le Cham,pagne :........ 80 

Ah 1 que nos pères étalent heureux r •.••.••. 81 

Les Trois Orfèvres •.••.. , •..••••.•... ,...... 82 

Le Con et la BouteIlle ••• "..... ...••••...•••• 85 

C'est à boire ....•... _. .• •• . •. . .. .•.. .••• . . . . .. 87 

La Machine à laver la vaisselle ••••••• ,...... 90 

CANTIQUES DES FILLES GALANTES ,......... 93 

La Petite Charlotte ••• , ••• , •.••.• ' •• , •.•.. ,.. 94 • 

Paris-Nantes ..•..•.....•• ,................... 96 

En revenant de la Foire ..•• ,............... 97 

Ah 1 Petite tache noire , .. , •.. ,....... 98 

Et autre chose aussi ....•••• ,•.•••.••••••.. , 99 

La Pierreuse consciencieuse ..•..• ,......... 100 

Les Godillots .•.... ,.,•••..... ,.,.,.......... 102 

L'Enfant du Bataillon 104 

Stances à Sophie ••..••.•...•....•••..••...•. 106 

La PatrouUle .,.:...........•.••. _ , , . 108 

Le Navire , 111 


tt 


r . 

\ 

Comme ,les autres font . 113 

Les Filles de Camaret .. 117 

La Jeune Fille du Métro : .. 119 

La P'Ute Manon ....•..•••••••...•..••...••• 131 

Zîgoulgout ..••................•.•.:....•.••... 132 

PoU, deml·poil ..•......••......•..•.•...•..... 

La Capote anglaise . l" 

Qu'on m'apporte . 126 

127 

Taïaut, Taiaut ...•••.•...•.......•............ 129 

Caroline la Putain .. 131 

Le. Dispute du Cul et du Con .. 133 

Le Pils Père :.......•..•....... 136 

Les Couilles de mon Grand-Père . no •••••• 

Les Filles de "8 

La Rochelle : . 139 

Le.s Cents Louis d'Or . 142 

Le Petit Ecu ..•.........•...•.. _••••.••••.•• 14' 

o mon berger fidèle . 1" 

Margot ....•......................•.••.•.••... 1" 

La Femme du Roulier .. 152 

SUr les bords de 1& Loire ? ••••••••• 154 

La FUle de Genevilllers .. 157 

CANTIQUES MEDICAUX : : 159 

M • 

Chanson de Bicêtre 160 

A l'hôpital Salnt-Louis 162 

La Vérole 162 

Chanson de Lourcine i 166 

Formez le Monôme 168 

CANTIQUES GUERRIERS 169 

Le Mousquetal,. ....•.. •.. . 17' 

Le Grand Meeting 172

Chansonnier étudiant - chansons paillardes

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