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2) Pli daté de Cayenne 20 fructidor an II (6 septembre 1794), adressé au "Citoyen Polony<br />
commandant la station". 9 lignes autographes signées Jeannet-Oudin : "Je te requiers de<br />
prendre <strong>le</strong>s mesures nécessaires pour que la corvette de la République que tu commandes soit<br />
prête à mettre à la voi<strong>le</strong> <strong>le</strong> 30 vendémiaire prochain" (21 octobre 1794).<br />
Jeannet-Oudin fera lui aussi route pour la France au début novembre 1794. Ce voyage, qu'il<br />
ne semb<strong>le</strong> pas encore avoir prévu quand Polony quitte Cayenne, est expliqué par Y. Bénot (La<br />
Guyane sous la Révolution, page 77) :"Jeannet-Oudin, dans cette situation où <strong>le</strong>s<br />
communications avec Paris sont diffici<strong>le</strong>s et rares, va décider de partir au début de novembre<br />
1794 non pas pour s'enfuir, mais bien pour exposer <strong>le</strong>s faits à Paris et obtenir <strong>le</strong>s secours et<br />
aide indispensab<strong>le</strong>s".<br />
3) Bil<strong>le</strong>t daté de Cayenne, 17 vendémiaire an III (8 octobre 1794), adressé "au Citoyen<br />
Polony commandant la station". 7 lignes autographes signées Jeannet-Oudin : "Dans <strong>le</strong> cas<br />
où tu aurais encore à ton bord quelques-uns des marins cy-devant employés sur <strong>le</strong> Galiby, je<br />
te requiers de <strong>le</strong>s débarquer ce jour."<br />
4) Certificat daté de Cayenne, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), signé Jeannet-Oudin,<br />
et contre-signé par Edme Mauduit. Sceau de cire rouge parfaitement conservé portant<br />
l'inscription "République française. Commissaire de la Convention Nationa<strong>le</strong> à Cayenne".<br />
"Certifions que <strong>le</strong> citoyen Polony, commandant la corvette de la République l'Oiseau, s'est<br />
comporté dans sa mission avec zè<strong>le</strong> et intelligence, et que l'état-major et l'équipage ... nous<br />
ont donné pendant <strong>le</strong>ur séjour dans cette colonie des preuves non équivoques de <strong>le</strong>ur amour<br />
pour l'ordre, la Liberté et l'Egalité."<br />
600,00 €<br />
262) [3013] UN FLIBUSTIER EN GUYANE : LE NAVIGATEUR LAHORIE.<br />
Char<strong>le</strong>s Julien Fanneau de Lahorie (Javron 1758, Cayenne 1822) sert semb<strong>le</strong>-t- il avec<br />
bravoure pendant la guerre d'indépendance américaine. Il se retrouve en Martinique en<br />
1779, avec <strong>le</strong> remarquab<strong>le</strong> titre de "Lieutenant Colonel Commandant en second des<br />
Volontaires Flibustiers des Antil<strong>le</strong>s". Il participe alors à la conquête de Saint Vincent, la<br />
Grenade, Saint Christophe, Montserrat, etc... Il arrive en Guyane avec Jeannet-Oudin, <strong>le</strong><br />
14 avril 1793, qui lui prouve sa confiance en lui donnant <strong>le</strong> commandement du Galiby - Il<br />
justifie alors très rapidement son titre de « flibustier »<br />
1.) Mission de Polony : La commission, informée par une <strong>le</strong>ttre que <strong>le</strong> capitaine Lahorie<br />
navigateur, lui a écrite de Char<strong>le</strong>ston <strong>le</strong> 16 Nivose an 3 des vexations exercées à son égard<br />
tant par l'ordonnateur à Cayenne que par <strong>le</strong> citoyen Jeannet commissaire civil..." demande à<br />
C.V Polony d'enquêter sur ce fait. Lahorie prétend que Jeannet lui a donné <strong>le</strong> commandement<br />
de la Goé<strong>le</strong>tte <strong>le</strong> Galibi "dans <strong>le</strong> dessein d'employer <strong>le</strong> bâtiment à des projets de fortune au<br />
préjudice des intérêts de la République... qu'à l'arrivée de la Corvette l'Oiseau apportant <strong>le</strong><br />
décret d'affranchissement des nègres" on <strong>le</strong> fit emprisonner pendant 47 jours et déporter en<br />
Nouvel<strong>le</strong>-Ang<strong>le</strong>terre pour l'empêcher de communiquer "avec l'Etat Major de ce bâtiment"<br />
(c'est à dire Polony lui même), et qu'il risque d'être assassiné à son retour en Guyane.<br />
2 feuil<strong>le</strong>ts in-folio, <strong>le</strong> second blanc. Sur papier à en-tête du Bureau des officiers militaires de<br />
la Commission de la Marine et des Colonies. 4 lignes imprimées et 30 lignes manuscrites<br />
signées David, datés de Paris 13 floréal an 3 (2 mai 1795),