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Aussi, l'un des objectifs du projet étant la suppression des jachères, le cycle de production repose-t-il sur une succession de cultures sur les mêmes blocs. En effet, le défrichement et la pulvérisation de la terre sont effectués par la MOTORAGRl de décembre à février. Ces travaux préparatoires sont suivis de la subdivision des blocs en parcelles de 0,5, l, 1,5 et 2 ha qu'on distribue aux paysans. En général, les exploitations de grande taille reviennent aux propriétaires terriens qui acceptent de mettre leurs terrains de culture à la disposition du projet. Ensuite, avec les premières pluies en mars, les semences sont livrées aux paysans qui sèment le riz pluvial et le maïs et font les buttes d'igname. En mai et juin, le maïs et le riz sont récoltés et on prépare à nouveau les terrains pour la culture du coton qui commence à partir du 1 er juin. Celle-ci occupe le sol jusqu'en décembre-janvier. Tous les paysans ne font pas de coton chaque année dans la mesure où ils ont la possibilité d'un deuxième cycle de maïs à partir de juin. Dans ces conditions, le temps de repos des terres n'atteint jamais un an. Dans ce système, il n'y ni rotation ni association de cultures. La C.I.D.T et le P.A.C.O (projet Agricole du Centre-Ouest) assurent néanmoins la vulgarisation des nouvelles variétés de coton et/ou de vivriers auprès des paysans ne travaillant pas sur les blocs culturaux. 4. La modernisation des techniques agricoles La modernisation des techniques agricoles a pour but de sédentariser les cultures pratiquées sur les plateaux par l'accroissement de la productivité du sol et des hommes, ce qui implique nécessairement une mécanisation, un apport d'engrais et une utilisation de produits phytosanitaires. 4.1. La mécanisation Les premières opérations en matière de mécanisation agricole engagées dans la région de Daloa remontent aux années 50. Elles ont subi une épidémie de trachéomycose fusarienne qui a ravagé entre 1948 et 1950 10 000 des 15000 ha de caféières situées essentiellement dans un rayon de 20 km autour de la ville (Zelensky, 1957). Mais, il a été question d'une intervention d'urgence des Services Régionaux de l'Agriculture qui n'a duré que le temps de créer de nouveaux vergers de caféiers. En ce qui concerne les cultures vivrières, le processus de mécanisation a commencé récemment avec le programme agricole périurbain. Ainsi, la SATMACI-PAPUCD gère actuellement un parc de matériel agricole qui est impressionnant par le nombre et la variété des machines. En effet, ce parc comprend: - 16 tracteurs ; - 5 charrues à disques ou laboureuses ; - 9 pulvériseurs. Ils servent à aplanir le terrain de culture, à casser les mottes de terre; - 12 remorques de 4,5 tonnes; 254
- 20 batteuses à riz ; - 1 égreneuse à maïs; - 3 gyrobroyeurs pour couper les herbes sur les blocs après la récolte et avant un nouveau labour. PLANCHE XVII Photo 21 - Un échantillon du matériel agricole à la disposition des paysans encadrés par le PAPUCD.(C/iché de l'auteur) La plupart de ces moyens techniques ont été acquis sur financement F.E.D. Mais, quelques uns ont été offerts par la mairie tandis que J'égreneuse et les gyrobroyeurs ont été achetés par les paysans eux-mêmes. Ds constituent la propriété collective des paysans qui les utilisent en achetant seulement le gas-oil. Dans la même perspective de modernisation de l'agriculture, le Centre de Mécanisation Agricole de Oaloa (C.M.AD) qui vient, il y a à peine un an, de s'implanter à Gbokora, apparaît comme un élément d'appui du projet. En effet, ce centre s'oœupe de la formation, du recyclage ou du perfectionnement des agents des structures de développement agricole et des paysans, en vue de la manipulation et de l'utilisation rationnelle du matériel agricole moderne. TI forme également des aides-mécaniciens et des mécaniciens pour en assurer la maintenance et des conducteurs d'engins agricoles. Aussi, dans l'enseignement que les paysans reçoivent, un accent particulier est-il mis sur la nécessité de leur regroupement en coopératives pour faciliter J'achat du matériel qu'ils ne peuvent acquérir individuellement. Enfln, les agents du C.M.A.D interviennent sur le terrain moyennant des prestations payantes de service. 255
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PAPUCD.(C/iché de l'auteur)<br />
La plupart de ces moyens techniques ont été acquis sur financement F.E.D. Mais, quelques<br />
uns ont été offerts par la mairie tandis que J'égreneuse et les gyrobroyeurs ont été achetés par les<br />
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seulement le gas-oil.<br />
Dans la même perspective de modernisation de l'agriculture, le Centre de Mécanisation<br />
Agricole de Oaloa (C.M.AD) qui vient, il y a à peine un an, de s'implanter à Gbokora, apparaît<br />
comme un élément d'appui du projet. En effet, ce centre s'oœupe de la formation, du recyclage ou<br />
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la manipulation et de l'utilisation rationnelle du matériel agricole moderne. TI forme également des<br />
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la nécessité de leur regroupement en coopératives pour faciliter J'achat du matériel qu'ils ne peuvent<br />
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