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THÈSE

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au milieu du 19è siècle et a été un facteur déterminant de son urbanisation. Daloa est actuellement<br />

l'un des principaux centres urbains de commercialisation des noix de kola en Côte d'Ivoire. TI<br />

s'approvisionne essentiellement dans sa région où la protection de cet arbre et même sa plantation<br />

entraînent une augmentation de la production des noix.<br />

- Le coton: principale culture de rente des régions de savane, les premiers essais de son<br />

introduction en milieu forestier de Daloa remontent à l'année 1960, aux alentours de la ville<br />

(Zelensky, 1961). Mais, il y a connu peu de succès, si bien que les paysans de la sous-préfecture de<br />

Daloa ont été pendant longtemps encadrés par la Zone C.I.D.T. de Vavoua. En raison de<br />

l'augmentation sensible des superficies cultivées en coton, au cours des années 80, la Zone C.I.D.T.<br />

de Daloa est créée en juin 1987. Celle-ci assiste les paysans au niveau de la production et assure la<br />

commercialisation de la récolte dont la compagnie est elle-même l'acheteuse exclusive en Côte<br />

d'Ivoire.<br />

- Le cocotier. D'introduction plus récente dans la région, il date certainement des années 70.<br />

C'est une spéculation encore marginale qui existe dans le périurbain sous forme de plantations<br />

villageoises de faible taille. Toutefois, il constitue une source de revenus non négligeable pour les<br />

paysans.<br />

- Le cacao et le café sont les premières cultures de rente introduites dans la région de Daloa au<br />

début des années 20. Celle-ci comporte de nos jours de nombreuses plantations de cacaoyers et de<br />

caféiers qui la situent parmi les grandes productrices au niveau national. Les premières cacaoyères<br />

et caféières ayant été créées dans un rayon de 20 km autour de Daloa (Zelensky, 1957), les vergers<br />

de la zone périurbaine sont présentement vieux. Or les possibilités d'extension des plantations y<br />

sont réduites du fait de la disparition de la forêt de ce secteur. Pour cela, les actions qui y sont<br />

actuellement menées par la S.AT.M.AC.I., Société d'encadrement de ces cultures, portent<br />

essentiellement sur la réhabilitation des cacaoyères et sur des programmes de recépage ou<br />

d'arrachage suivi de replantation pour les caféières.<br />

2. Les techniques culturales<br />

Pour la mise en place des cultures ci-dessus énumérées, le paysan de l'espace périurbain, à<br />

l'instar de celui de la campagne profonde, continue de recourir à des techniques que la proximité de<br />

la ville n'a pas encore modifiées.<br />

Ces techniques sont peu productives, car basées essentiellement sur l'énergie humaine. On<br />

s'en rend compte au stade de la préparation des parcelles à cultiver. En effet, celle-ci se fait<br />

manuellement et comprend le défrichement, l'abattage et le brûlage des arbres tout en épargnant<br />

ceux qui sont jugés utiles (palmiers, kola) ou qui servent de plantes de couverture et le nettoyage du·<br />

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