THÈSE
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La première ceinture périurbaine est donc spécialisée dans les productions de manioc et de maïs. Cette agriculture est le fait de citadins, paysans englobés dans la ville ou individus mal intégrés aux circuits modernes de l'économie urbaine, et des populations des villages proches de Daloa. Au-delà de cette ceinture se trouve un paysage plus complexe où se mêlent diverses cultures vivrières et des plantations. En outre, avec les produits légumiers et le riz irrigué qui sont cultivés seulement dans les bas fonds, apparaît une spécialisation topographique de l'occupation du sol. Toutefois, le maraîchage extra-urbain est pour le moment plus pratiqué dans les bas-fonds de la première ceinture. En définitive, la ville de Daloa introduit des nuances dans la distribution des activités agricoles. Plus on s'en éloigne, plus l'emprise humaine sur le sol diminue d'intensité. Cela s'explique par la création de champs périurbains par les citadins dont l'influence est plus forte aux abords de la ville. Dans le même temps, certaines cultures se localisent dans des secteurs géographiques préférentiels. Néanmoins, en raison de l'augmentation des besoins alimentaires de la population urbaine et de l'intervention des structures de développement rural dans la production des vivriers, il y a une tendance au nivellement de l'occupation agricole de l'espace périurbain de Daloa. Celle-ci procède elle-même de la juxtaposition de deux systèmes de production dont l'un est traditionnel et l'autre moderne. BI LES FORMES TRADITIONNELLES D'OCCUPATION DU SOL La région dans laquelle est implantée Daloa est exclusivement rurale. Comme telle, les stratégies élaborées par les paysans en vue de l'occupation du sol répondent à des objectifs agricoles. Les produits de cette agriculture sont variés, mais ses techniques restent traditionnelles. 1. Les produits cultivés 1.1. Les cultures vivrières L'espace vivrier traditionnel est dominé par les cultures de riz, de banane plantain, de taro, de manioc, d'igname, de maïs, auxquelles' s'ajoutent l'arachide et les condiments (tomate, aubergine, 1 piment...). ' - Le riz est une plante graminéenne cultivée pour ses grains. D'introduction ancienne dans la région, le riz est l'une des composantes alimentaires de base sinon la principale nourriture des Bété. Cela explique que sa culture soit répandue en milieu rural de Daloa. Il est essentiellement cultivé sous forme pluviale sur les terres d'interfluve, sur les versants et dans les bas-fonds non inondés, le plus souvent en association avec d'autres vivriers. 245
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La première ceinture périurbaine est donc spécialisée dans les productions de manioc et de<br />
maïs. Cette agriculture est le fait de citadins, paysans englobés dans la ville ou individus mal<br />
intégrés aux circuits modernes de l'économie urbaine, et des populations des villages proches de<br />
Daloa. Au-delà de cette ceinture se trouve un paysage plus complexe où se mêlent diverses cultures<br />
vivrières et des plantations.<br />
En outre, avec les produits légumiers et le riz irrigué qui sont cultivés seulement dans les bas<br />
fonds, apparaît une spécialisation topographique de l'occupation du sol. Toutefois, le maraîchage<br />
extra-urbain est pour le moment plus pratiqué dans les bas-fonds de la première ceinture.<br />
En définitive, la ville de Daloa introduit des nuances dans la distribution des activités<br />
agricoles. Plus on s'en éloigne, plus l'emprise humaine sur le sol diminue d'intensité. Cela s'explique<br />
par la création de champs périurbains par les citadins dont l'influence est plus forte aux abords de la<br />
ville. Dans le même temps, certaines cultures se localisent dans des secteurs géographiques<br />
préférentiels. Néanmoins, en raison de l'augmentation des besoins alimentaires de la population<br />
urbaine et de l'intervention des structures de développement rural dans la production des vivriers, il<br />
y a une tendance au nivellement de l'occupation agricole de l'espace périurbain de Daloa. Celle-ci<br />
procède elle-même de la juxtaposition de deux systèmes de production dont l'un est traditionnel et<br />
l'autre moderne.<br />
BI LES FORMES TRADITIONNELLES D'OCCUPATION DU SOL<br />
La région dans laquelle est implantée Daloa est exclusivement rurale. Comme telle, les<br />
stratégies élaborées par les paysans en vue de l'occupation du sol répondent à des objectifs<br />
agricoles. Les produits de cette agriculture sont variés, mais ses techniques restent traditionnelles.<br />
1. Les produits cultivés<br />
1.1. Les cultures vivrières<br />
L'espace vivrier traditionnel est dominé par les cultures de riz, de banane plantain, de taro, de<br />
manioc, d'igname, de maïs, auxquelles' s'ajoutent l'arachide et les condiments (tomate, aubergine,<br />
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piment...). '<br />
- Le riz est une plante graminéenne cultivée pour ses grains. D'introduction ancienne dans la<br />
région, le riz est l'une des composantes alimentaires de base sinon la principale nourriture des Bété.<br />
Cela explique que sa culture soit répandue en milieu rural de Daloa. Il est essentiellement cultivé<br />
sous forme pluviale sur les terres d'interfluve, sur les versants et dans les bas-fonds non inondés, le<br />
plus souvent en association avec d'autres vivriers.<br />
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