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15.07.2013 Views

- les localités telles que Dérahouan, Tapéguhé, Zépréguhé, Zébra et Kibouo ont connu une augmentation particulièrement importante de leurs populations avec des taux supérieurs à 400 %, avant de baisser de rythme et dans certains cas d'observer une croissance négative qui a été plus spectaculaire à Tapéguhé (-34 %) ; - de 1955 à 1975, les popalations de Gbokora, Tagoura, Sapia, Bribouo, Zakoua et Kéïbla se sont accrues à des taux qui se situent en dessous de 100 %. De 1975 à 1988, certaines ont continué d'augmenter, mais plus faiblement qu'auparavant et d'autres ont baissé; - la plupart des villages dont la croissance démographique a été moyenne (entre + 122 % et +224 %), au cours de la première période, ont enregistré une évolution positive, mais moins importante entre 1975 et 1988. Néanmoins, Guéya, Toroguhé, Kramoua, Doboua, Gbétitapéa et Séria ont perdu de 4 à 51 % de leurs habitants. En définitive, la population des villages périurbains de Daloa connaît la même évolution que celle de l'ensemble des localités de l'ancienne sous-préfecture dont cette ville était le chef-lieu. En effet, à la phase de forte croissance démographique de 1955 à 1975 due à une immigration massive dans la région, succède celle d'une augmentation lente qui fait suite à l'ouverture du front pionnier du Sud-Ouest et surtout à l'épuisement des réserves foncières de Daloa. La répartition spatiale selon la taille des villages à la périphérie de Daloa (fig. 61 A et B) pennet de noter qu'en 1975 et en 1988, à l'exception de Dérahouan et de Tagoura, les localités les plus peuplées (plus de 900 habitants) se situent au-delà de 7 km de la ville. De plus ces villages sont localisés le long des voies de communication, notamment celles de Vavoua, de Bouaflé, de Man et de Séria et sont très rapprochés les uns des autres. Aussi, contrairement aux secteurs nord et est où ils sont installés jusqu'aux abords de la ville, au Nord-Ouest, à l'Ouest et au Sud, en sont-ils éloignés d'au moins 6,5 km. En ajoutant à la population périurbaine celle des paysans dans la ville, on a au total 35 879 personnes en 1988 contre 36545 en 1975 et 12 117 en 1955. Comment celles-ci sont-elles réparties dans l'espace? Telle est la question à laquelle nous répondons en nous appuyant sur les données de 1955 et celles de 1975. 2. Répartition et dynamique de la population intra-urbaine et périurb&ine de Daloa 2.1. Répartition de la population en 1955 2 En 1955, l'espace cartographié qui couvre 349,92 km avait tme densité à peu près quatre fois supérieure à celle de la population rurale de l'ensemble de l'ancienne sous-préfecture, soit . s/km2 2 34 habItant contre 9 habitantslkm . 233

- les localités telles que Dérahouan, Tapéguhé, Zépréguhé, Zébra et Kibouo ont connu<br />

une augmentation particulièrement importante de leurs populations avec des taux<br />

supérieurs à 400 %, avant de baisser de rythme et dans certains cas d'observer une<br />

croissance négative qui a été plus spectaculaire à Tapéguhé (-34 %) ;<br />

- de 1955 à 1975, les popalations de Gbokora, Tagoura, Sapia, Bribouo, Zakoua et Kéïbla<br />

se sont accrues à des taux qui se situent en dessous de 100 %. De 1975 à 1988, certaines<br />

ont continué d'augmenter, mais plus faiblement qu'auparavant et d'autres ont baissé;<br />

- la plupart des villages dont la croissance démographique a été moyenne (entre + 122 %<br />

et +224 %), au cours de la première période, ont enregistré une évolution positive, mais<br />

moins importante entre 1975 et 1988. Néanmoins, Guéya, Toroguhé, Kramoua, Doboua,<br />

Gbétitapéa et Séria ont perdu de 4 à 51 % de leurs habitants.<br />

En définitive, la population des villages périurbains de Daloa connaît la même évolution que<br />

celle de l'ensemble des localités de l'ancienne sous-préfecture dont cette ville était le chef-lieu. En<br />

effet, à la phase de forte croissance démographique de 1955 à 1975 due à une immigration massive<br />

dans la région, succède celle d'une augmentation lente qui fait suite à l'ouverture du front pionnier<br />

du Sud-Ouest et surtout à l'épuisement des réserves foncières de Daloa.<br />

La répartition spatiale selon la taille des villages à la périphérie de Daloa (fig. 61 A et B)<br />

pennet de noter qu'en 1975 et en 1988, à l'exception de Dérahouan et de Tagoura, les localités les<br />

plus peuplées (plus de 900 habitants) se situent au-delà de 7 km de la ville. De plus ces villages sont<br />

localisés le long des voies de communication, notamment celles de Vavoua, de Bouaflé, de Man et<br />

de Séria et sont très rapprochés les uns des autres. Aussi, contrairement aux secteurs nord et est où<br />

ils sont installés jusqu'aux abords de la ville, au Nord-Ouest, à l'Ouest et au Sud, en sont-ils éloignés<br />

d'au moins 6,5 km.<br />

En ajoutant à la population périurbaine celle des paysans dans la ville, on a au total 35 879<br />

personnes en 1988 contre 36545 en 1975 et 12 117 en 1955. Comment celles-ci sont-elles réparties<br />

dans l'espace? Telle est la question à laquelle nous répondons en nous appuyant sur les données de<br />

1955 et celles de 1975.<br />

2. Répartition et dynamique de la population intra-urbaine et périurb&ine de Daloa<br />

2.1. Répartition de la population en 1955<br />

2<br />

En 1955, l'espace cartographié qui couvre 349,92 km avait tme densité à peu près quatre fois<br />

supérieure à celle de la population rurale de l'ensemble de l'ancienne sous-préfecture, soit<br />

. s/km2 2<br />

34 habItant contre 9 habitantslkm .<br />

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