THÈSE
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1. Carte des caractéristiques du site. Cette carte veut distinguer les zones constructibles des zones non aedificandi. Pour cela., nous avons superposé un calque sur le fond à 1150 000 de la feuille 4c de Daloa. En raison de la faiblesse générale des pentes de ce relief, nous avons délimité sur le calque les bas-fonds marécageux, suivant les courbes de niveau les plus basses. Malgré leur ford plat, ils constituent des obstacles topographiques qui guident la morphologie de la ville. Or, dans certains cas, ils ont été lotis et distribués à des demandeurs de terrains urbains; dans d'autres cas, le lotissement arrive jusqu'aux abords immédiats du fond de ces talwegs. Cette carte a pour but essentiel d'attirer1'attention des nouveaux pouvoirs communaux sur les risques d'inondation des maisons trop proches ou implantées en plein bas-fond. Elle doit aussi, leur permettre de revoir les limites des lotissements par rapport aux zones basses humides. 2. Carte de la dynamique du paysage juridique de l'espace périurbain de Daloa. Pour élaborer cette carte, nous avons dû positionner les plans de situation des terrains immatriculés, en les adaptant à l'échelle, sur les fonds de carte à 1150 000 de Daloa. Pour certains titres fonciers (224 et 176 notamment) qu'aucune indication ne permet de situer, nous avons été obligé de nous rendre sur le terrain pour le faire avec le concours des propriétaires. Cette carte du paysage juridique de l'espace périurbain fait ressortir entre autres les terrains coutumiers et les terrains immatriculés des particuliers. 3. Cartes des étapes de la dynamique spatiale urbaine. Chacune des six missions aériennes analysées (1955, 1964, 1970, 1975, 1980, 1983) a donné une carte de l'espace urbanisé à la date considérée. Une septième carte concernant l'espace urbain en 1988 a été établie. Pour cela, nous avons utilisé la mission de 1983 qui fait ressortir des indicateurs tels que les lotissements non construits ou insuffisamment occupés et des éléments du milieu physique, les bas-fonds notamment. A partir d'une enquête sur le terrain, les limites de l'espace actuellement bâti ont été précisées. Enfin, une carte de synthèse des différentes étapes d'extension de la ville a été dressée. Les photographies aériennes nous ont également permis d'apprécier le processus de densification de l'habitat. Etant prises à différentes échelles, elles ont été ramenées à 1150000 après réduction sur un repromaster (blanc de reproduction). Cette échelle a été retenue parce qu'elle nous a semblé la plus pratique. La superficie de la ville à chaque période a été évaluée en hectares suivant la technique du papier millimétré, d'emploi aisé pour les éléments de grande extension. 21
4. Cartes d'occupation du sol. Les photographies aériennes de 1954-1955 et 1983 ont servi à l'analyse dynamique de l'occupation du sol dans l'espace périurbain de Daloa. Pour faciliter les comparaisons, la carte d'occupation du sol en 1983 a été réduite et ramenée à l'échelle 1150000. Par rapport à 1120000 auquel les photosde 1983 ont été prises, l'échelle 1150 000 paraît plus pratique, car à cette échelle les cartes synthétiques sont faciles à utiliser. Cependant la mission de 1983, réalisée suivant une bande est-ouest ne couvre pas l'extrême sud de l'espace concerné par cette étude. Nous avons donc suivi l'évolution de l'affectation du sol dans les limites de la carte de 1983. Les cartes d'occupation du sol se caractérisent par la diversité des éléments que nous avons pris en compte. Ce sont: les espaces bâtis (ville, villages, équipements, campements et fermes) ; les champs; les bas-fonds aménagés; les cocoteraies villageoises; les jachères; l'aéroport et le barrage de Kibouo ; la végétation naturelle, dégradée ou non, et les plantations de cacaoyers et de caféiers sous bois. La typologie établie s'appuie sur les aspects physionomiques des formes de l'occupation du sol. Elle tient essentiellement compte de l'impression photographique, de la morphologie et de la netteté du tracé des limites des éléments relevés. Les cacaoyères et les caféières qui n'ont pu être identifiées ont été qualifiées de plantations sous-bois. De même, lors de l'interprétation de la couverture aérienne de 1983, nous avons éprouvé des difficultés à déterminer la nature des cultures de certaines parcelles. Ce problème a été résolu avec le concours d'un responsable de la S.A.T.M.A.C.! qui était déjà en poste à Daloa en 1983. 5. Cartes de densité de la population intra-urbaine et périurbaine de Daloa. Le calcul classique des densités (diviser la population de l'unité de surface considérée par sa superficie) minimise les nuances. Pour faire ressortir les nuances au niveau de l'espace à cartographier, nous avons utilisé la technique des isolignes (Duchemin, 1971 ; Filleron, 1980). Cette technique dont nous évoquons les grandes lignes consiste à repérer, sur un fond à 11200 000, la population de chaque localité d'une unité spatiale donnée et celle des villages proches des limites de cet espace; puis à couvrir la carte de carreaux réguliers de 4 cm de côté soit 8 km sur le terrain pour servir de trame au semis des points côtés ; enfin à construire une cible amovible de 4 2 cm de rayon (8 km sur le terrain), soit d'environ 200 km de superficie. Les auteurs qui ont utilisé 22
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4. Cartes d'occupation du sol.<br />
Les photographies aériennes de 1954-1955 et 1983 ont servi à l'analyse dynamique de<br />
l'occupation du sol dans l'espace périurbain de Daloa.<br />
Pour faciliter les comparaisons, la carte d'occupation du sol en 1983 a été réduite et ramenée à<br />
l'échelle 1150000. Par rapport à 1120000 auquel les photosde 1983 ont été prises, l'échelle 1150<br />
000 paraît plus pratique, car à cette échelle les cartes synthétiques sont faciles à utiliser. Cependant<br />
la mission de 1983, réalisée suivant une bande est-ouest ne couvre pas l'extrême sud de l'espace<br />
concerné par cette étude. Nous avons donc suivi l'évolution de l'affectation du sol dans les limites<br />
de la carte de 1983.<br />
Les cartes d'occupation du sol se caractérisent par la diversité des éléments que nous avons<br />
pris en compte. Ce sont:<br />
les espaces bâtis (ville, villages, équipements, campements et fermes) ;<br />
les champs;<br />
les bas-fonds aménagés;<br />
les cocoteraies villageoises;<br />
les jachères;<br />
l'aéroport et le barrage de Kibouo ;<br />
la végétation naturelle, dégradée ou non, et les plantations de cacaoyers et de caféiers<br />
sous bois.<br />
La typologie établie s'appuie sur les aspects physionomiques des formes de l'occupation du<br />
sol. Elle tient essentiellement compte de l'impression photographique, de la morphologie et de la<br />
netteté du tracé des limites des éléments relevés. Les cacaoyères et les caféières qui n'ont pu être<br />
identifiées ont été qualifiées de plantations sous-bois.<br />
De même, lors de l'interprétation de la couverture aérienne de 1983, nous avons éprouvé des<br />
difficultés à déterminer la nature des cultures de certaines parcelles. Ce problème a été résolu avec<br />
le concours d'un responsable de la S.A.T.M.A.C.! qui était déjà en poste à Daloa en 1983.<br />
5. Cartes de densité de la population intra-urbaine et périurbaine de Daloa.<br />
Le calcul classique des densités (diviser la population de l'unité de surface considérée par sa<br />
superficie) minimise les nuances. Pour faire ressortir les nuances au niveau de l'espace à<br />
cartographier, nous avons utilisé la technique des isolignes (Duchemin, 1971 ; Filleron, 1980).<br />
Cette technique dont nous évoquons les grandes lignes consiste à repérer, sur un fond à 11200<br />
000, la population de chaque localité d'une unité spatiale donnée et celle des villages proches des<br />
limites de cet espace; puis à couvrir la carte de carreaux réguliers de 4 cm de côté soit 8 km sur le<br />
terrain pour servir de trame au semis des points côtés ; enfin à construire une cible amovible de 4<br />
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cm de rayon (8 km sur le terrain), soit d'environ 200 km de superficie. Les auteurs qui ont utilisé<br />
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