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CHAPITRE vm- L'OCCUPATION DU SOL ETSON EVOLUTION<br />

Al L'OCCUPATION DU SOL EN 1954-1955<br />

Il ressort de l'analyse quantitative de la carte d'occupation du sol en 1954-1955 (fig. 59) que<br />

l'emprise spatiale des forêts dégradées ou non et des "?lantations sous bois était de 26 572,75<br />

hectares et représentait 86,46 % de l'espace cartographié contre 3 785 hectares d'espaces cultivés<br />

(champs, bas-fonds aménagés et jachères) qui n'en couvraient que 12,26 %, soit un rapport très<br />

élevé de 1 à 7.<br />

Le tableau n° 27 ci-dessous montre cependant que sur 30 357,75 hectares de terrains<br />

disponibles en 1954-1955 pour pratiquer des activités agricoles, 12,46 % étaient régulièrement mis<br />

en valeur par les paysans. Mais, lors de la réalisation des photographies aériennes, seulement 4,2 %<br />

des terres étaient effectivement cultivées qui correspondaient à 1282,25 hectares.<br />

Tableau n° 27: Résultat de l'occupation du sol par les terrains de culture en 1954-1955<br />

Forêts, forêts<br />

Champs Bas-fonds aménagés Jachères Espaces cultivés dégradées et Total terrains de<br />

plantations sous bois culture<br />

ha 1 % ha 1 % ha 1% ha 1 % ha 1 % ha 1 %<br />

1230,5 1 4 51,75 1 0,2 2502,75 18,26 3785 112,46 26572,75 1 87,54 30357,75 1 100<br />

Source: nos estimations, 1988.<br />

Ce tableau permet également de constater que les jachères constituaient la forme d'occupation<br />

prédominante des espaces cultivés puisqu'elles s'étendaient sur 2 502,75 hectares des 3785 hectares<br />

que ces espaces couvraient en 1954-1955, soit 66,1 %. Ensuite viennent les champs de vivriers<br />

certainement composés de parcelles de riz, de manioc, de maïs, de banane plantain, d'igname et de<br />

taro cultivés souvent en association et pour lesquels les agriculteurs ont utilisé, en 1954-1955,<br />

1230,5 hectares soit 32,5 %. Quant aux cultures ayant donné lieu à un aménagement rationnel des<br />

bas-fonds, le riz irrigué ou le maraîchage, elles couvraient 51,75 hectares, soit 1,40 % des terres<br />

cultivées en 1954-1955. En les considérant par rapport à l'ensemble des terrains de culture,<br />

jachères, champs et bas-fonds aménagés occupaient respectivement 8,26 %,4 % et 0,2 % des sols.<br />

En définitive, l'observation de la carte d'occupation du sol en 1954-1955 et l'évaluation des<br />

superficies couvertes par les différents éléments des terrains de culture permettent de souligner<br />

l'importance spatiale du milieu naturel. C'est la preuve que l'emprise de l'homme était encore faible<br />

sur l'espace périurbain de Daloa. Il faut toutefois signaler que les caféières et les cacaoyères se<br />

développant sous les arbres, nous n'avons pas pu les identifier, ce qui cache cette autre forme<br />

d'anthropisation du milieu forestier que constitue la présence des plantations.<br />

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