THÈSE
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- Kolatiers: 250 à 5 000 F le pied.<br />
- Ignames: 25 000 à 30 000 F/ha.<br />
- Manioc: 20 000 à 50 000 F/ha.<br />
- Maïs: 25 000 F/ha.<br />
- Riz: 20 000 F/ha.<br />
- Manguiers, avocatiers et autres arbres fruitiers pérennes: 150 à 2000 F le pied.<br />
- Cotonniers: variété Allen (33 000 à 62 000 F/ha), variété Mono (15 000 à 22 000<br />
F/ha).<br />
- Gombo, haricot, taro, arachide, etc... : 15000 à 22000 F/ha.<br />
La variation du taux pour chaque culture est fonction des descriptions faites par les agents du<br />
S.A.D.R., lors de l'expertise des mises en valeur.<br />
Contrairement aux propriétaires coutumiers, les détenteurs d'un titre de propriété peuvent<br />
s'opposer au montant des indemnités. Dans ce cas, ils saisissent la justice pour une nouvelle<br />
expertise.<br />
En plus de l'indemnisation pour destruction de cultures, les propriétaires terriens sont<br />
dédommagés, à raison de deux lots par hectare, pour le retrait du sol. A ce niveau., des litiges<br />
naissent parfois au sujet des bénéficiaires des lots de compensation, lorsque les terrains à lotir sont<br />
exploités par des allogènes. La position des autochtones dans ces circonstances est sans équivoque.<br />
Celle-ci est fonction de leur conception du régime foncier, telle que nous l'avons souligné dans la<br />
première partie de ce travail. Pour eux, les lots de compensation reviennent aux allogènes lorsqu'ils<br />
ont acquis les terres par achat. Dans le cas contraire, ce sont les Bété qui leur ont cédé les terrains<br />
ou leurs héritiers qui en sont les bénéficiaires.<br />
Parfois aussi, les autochtones réclament des lots de compensation pour l'extension de leur<br />
village. Ainsi, la commission d'attribution des lots a dû céder 220 lots aux Bété de Lobia et 116 à<br />
ceux de Tazibouo, en raison des lotissements effectués sur les finages de ces villages, en 1982. Les<br />
populations de Labia ont à leur tour demandé 300 lots, mais n'en ont obtenus que 90.<br />
b - Pour ce qui est de l'habitat spontané où le terrain est déjà construit, les occupants<br />
propriétaires sont tous indemnisés, mais dans la mesure des lots disponibles, à raison d'un lot de<br />
recasement chacun. il s'agit d'une faveur de l'administration et les concernés le savent eux-mêmes,<br />
de sorte que cerx qui n'en obtiennent pas lors de la structuration de cet habitat vont ailleurs pour<br />
tenter à nouvdu leur chance. Quant aux locataires, ils ne sont jamais pris en compte dans les<br />
dédommagements et vont chercher une maison à louer dans un autre quartier.<br />
S'agissant des propriétaires terriens qui vendent les parcelles sur lesquelles on crée l'habitat<br />
informel, dans la pratique, ils perdent tout droit à l'indemnisation au profit des acheteurs. En<br />
principe, ils devraient être dédommagés au taux des deux lots à l'hectare, puisque l'administration<br />
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