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THÈSE

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nécessités: faire une bonne application du plan directeur et répondre à l'attente de la population<br />

dont une partie précède souvent l'administration sur les terrains à lotir par la création de l'habitat<br />

spontané.<br />

Au plan de la dynamique spatiale, en 1981, deux lotissements consécutifs sont réalisés au<br />

sud-est de !a ville essentiellement sur le fond spontané d'Abattoir Il. L'un constitue l'extension du<br />

quartier Sud A et l'autre devient Daloa Sud B. En 1982, un lotissement résidentiel est effectué au<br />

nord du quartier Piscine et prend le nom de Tazibouo-extension. Dans la même année, un<br />

lotissement évolutif baptisé Lobia-extension est créé au Nord-Ouest qui structure en même temps<br />

l'habitat spontané de CAFOP Il. La zone industrielle nord s'est enrichie de l'implantation de<br />

nouvelles unités. Cependant la ville s'est développée à une vitesse assez lente au cours de cette<br />

période, 3,3% par an (Tableau nO 6 ). Cette situation peut s'expliquer par le fait que la production de<br />

l'habitat n'a pas été partout effective. Elle s'est manifestée sous la forme d'un mitage de l'espace<br />

dans les lotissements créés au nord de la ville.<br />

La résorption de l'habitat spontané n'a pas été totale, en raison du coût élevé des lotissements.<br />

En 1983, il couvre encore 64,25 hectares (fig 36). Par rapport à la situation de 1980, il Ya eu une<br />

diminution relativement importante de ce mode de création de l'espace urbain, puisque 88,5<br />

hectares de quartiers spontanés ont été structurés.<br />

Au total en 1983, la ville de Daloa s'étend sur une superficie de 1 234 hectares (Tableau nO 5)<br />

soit un investissement spatial de 115,75 hectares par rapport à 1980 (Tableau nO 6 ).<br />

En ce qui concerne le paysage urbain, on peut noter le bitumage de 2 400 mètres de rues au<br />

quartier Dioulabougou où la topographie en pente pose des problèmes de dégradation et d'érosion<br />

de la voirie et de 800 mètres de voie d'accès au quartier Huberson. De même 10 kilomètres de voies<br />

périphériques sont aménagées pour desservir les extensions sud-est et nord de la ville, suivant un<br />

tracé prévu dans le plan programme.<br />

Cette courte période de trois années se caractérise ainsi par trois événements importants :<br />

l'élaboration du nouveau plan d'urbanisme directeur, le changement de l'autorité de décision et de<br />

gestion du développement urbain et la volonté de l'administration de juguler la production<br />

spontanée de l'habitat urbain.<br />

6. Daloa de 1983 à 1988.<br />

Cette dernière période est marquée par un regain du dynamisme de l'habitat spontané. Alors<br />

qu'on croyait à sa résorption définitive, il s'est déclaré sur toute la frange urbaine. En effet, en 1984<br />

et 1985, les derniers quartiers spontanés les plus importants qu'étaient Kennedy II au Nord-Ouest et<br />

« Savonnerie» au Sud sont structurés. L'un devient Kennedy et l'autre Sud D. Toutefois,<br />

l'opposition de trois propriétaires terriens sur une partie du lotissement de Kennedy oblige certains<br />

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