Quatre lettres d'un professeur - L'Affaire Corneille-Molière
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Je devine l’ostracisme ridicule dont vous<br />
souffrez parmi les thésards, ce qui vous<br />
entraîne à répondre bien légitimement à vos<br />
détracteurs avec leurs propres armes, et à<br />
entrer parfois dans un champ polémique<br />
qui, à mes yeux, n’apporte rien à la vérité<br />
que toutes vos analyses (qui sont plus qu’un<br />
faisceau de convergences et de probabilités)<br />
établissent. Merci vraiment pour toutes les<br />
réponses que vous m’avez apportées. J’ai<br />
conscience d’avoir usé et abusé de votre<br />
temps mais je suis sûr que cette<br />
correspondance pourrait intéresser les<br />
lecteurs de votre site ; je vous ai trouvé pour<br />
ma part très clair et convaincant.<br />
C’est avec plaisir que je vous ferai part de<br />
mon cheminement et que je vous lirai.<br />
Cordialement.<br />
45<br />
extenso aurait nécessité à peu près 120<br />
pages ! Je peux ajouter pour ma défense<br />
que le procédé de M. Forestier pour nous<br />
ridiculiser le plus possible m’avait<br />
passablement agacé (si ce n’est pas un<br />
"procédé", alors M. Forestier se contente<br />
de survoler les textes qui le contredisent).<br />
Au final, on m’a conseillé de traiter<br />
superficiellement M. Forestier puisque,<br />
quoi que nous fassions, il veut rester<br />
convaincu que nous sommes « gens de<br />
mauvaise foi ».<br />
Merci à vous qui avez été patient, aimable<br />
et si attentif à des propos qui, tant qu’ils<br />
seront taxés d’hérésie, auront toujours un<br />
arrière-goût de scandale. Mais il est une<br />
constante : toutes les idées naissent<br />
bizarres avant de mourir banales. Grâce à<br />
des intelligences comme la vôtre, il est un<br />
avenir possible pour les idées non<br />
orthodoxes et la recherche non<br />
consensuelle.<br />
Denis Boissier