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Quatre lettres d'un professeur - L'Affaire Corneille-Molière

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Voici terminées les quelques remarques<br />

externes à l’œuvre de <strong>Molière</strong> que j’avais à<br />

vous faire. Les emprunts fréquents de cette<br />

œuvre à celles de <strong>Corneille</strong> m’en ont<br />

suggéré d’autres que je vous enverrai si<br />

elles vous intéressent. Je serai heureux que<br />

vous me répondiez sur les points que j’ai<br />

évoqués avec vous et qui m’empêchent,<br />

pour l’heure, d’accepter l’intégralité de vos<br />

analyses.<br />

2 ème LETTRE<br />

Cordialement.<br />

Janvier 2011<br />

Monsieur,<br />

Permettez-moi de vous remercier de votre<br />

diligente réponse et de me présenter plus<br />

amplement : je suis <strong>professeur</strong> agrégé de<br />

Lettres et j’ai obtenu mon agrégation grâce<br />

à <strong>Molière</strong>. Pour avoir suivi les cours<br />

dispensés notamment à Paris-IV Sorbonne,<br />

je ne me sens nullement tenu de ne pas<br />

exercer mon esprit critique vis-à-vis de<br />

l’institution et des idées qu’on n’oserait pas<br />

ne pas remettre en cause par paresse,<br />

tradition et morgue suffisante. Je trouve vos<br />

travaux riches de perspectives nouvelles et<br />

même si je ne partage pas (encore) toutes<br />

vos analyses, je me sens suffisamment<br />

intéressé pour participer le plus<br />

honnêtement possible à l’effort de réflexion,<br />

ne me réclamant d’aucune chapelle. Quand<br />

on cherche à établir la vérité, que les chiens<br />

aboient ne m’intéresse pas. Je pense que<br />

votre démarche est extrêmement louable et<br />

nécessaire et la qualité de certaines pages de<br />

votre site en témoignent. C’est en forçant le<br />

respect même de ses détracteurs que le<br />

combat se gagne, arguments contre<br />

arguments, bonne foi contre mauvaise. Il me<br />

semble louable de ne pas entrer dans le<br />

champ vicié des attaques ad hominem et de<br />

manifester toujours de la rigueur, de la<br />

17<br />

Feydeau ou de Labiche – pas moins d’une<br />

soixantaine de collaborateurs pour ce<br />

dernier – et sont encore la norme au<br />

cinéma.

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