Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques
Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques
N.-L.-E. LE FRANÇOIS (1837) Le François, Nicolas -Louis -Edouard, né à Àrras, le 8 septembre 1803, décédé à Gand, le 17 avril 1854. Il commença ses études au Collège d'Arras et les continua au Collège de S*-Àmand, département du Nord, où son père, médecin distingué de la Faculté de Paris, était allé s'établir. Agé de dix-huit ans à peine, il se trouva dans la nécessité d'en- trer dans le service des douanes. La besogne administrative ne fut pas l'idéal du jeune Le François, attiré par une réelle vocation vers les sciences exactes. Cependant l'étude des mathématiques, négligée à cette époque dans les collèges communaux de France, laissait de nombreuses lacunes dans ses connaissances scientifiques; mais cette préparation insuf- fisante n'était pas faite pour le décourager; sa volonté était à la hauteur de ses aspirations et l'énergie qu'il montra dans tout le cours de sa carrière eut ainsi l'occasion de se révéler. Il fit, pendant deux ans et deux fois par semaine, un voyage de cinq lieues pour aller puiser chez un ami de son père, les notions de mathématiques, indispensables aux études qu'il voulait entreprendre. Ses efforts furent couronnés de succès. Le François subit en 1823 l'examen de bachelier es lettres à Douai et fut successivement nommé maître d'études au Collège de Valenciennes et au Collège royal de Lille. Il quitta ce dernier établissement en 1825 et fut attaché à l'Institut privé de Pelletier à Bruges en qualité d'institu- teur, titre modeste qu'il s'attribua lui-même dans la Correspondance mathématique et physique de Quetelet. Son passage à cet institut, dirigé par un professeur de talent, ancien élève de l'École Polytechnique, exerça la plus heureuse influence sur sa carrière. L'amicale assistance de Pelletier
N.-L.-E. LE FRANÇOIS 83 contribua à fixer r\ettement la portée et l'esprit des connais- sances déjà acquises et à donner une direction sûre à ses études nouvelles. De cette époque datent les premières publi- cations de Le François. Il traita diverses questions proposées par Quetelet, le savant secrétaire perpétuel de l'Académie royale, dans la Correspondance mathématique et physique. T. Sur la génération des courbes par une droite mobile (t. IV, 1828, pp. 296-303). 2. Lieu des points d'intersection de trois plans ou de trois ajces rectilignes assujettis à être tangents à trois sphères données (t. V, 1829, p. 34-35). 3. Sur la surface touchée constamment par un plan assu- jetti a certaines conditions (t. V, 1829, pp. 104-106). 4. Théorie mathématique des courbes d'intersection apparente de deux lignes qui tournent avec rapidité autour de deux points fixes (t. IV, 1828, pp. 120-127). 5. De la courbe produite par les intersections successives de deux droites pivotant autour de deux points fixes de manière que la vitesse angulaire de l'une soit le double de l'autre (t. IV, 1828, pp. 379-386). Ces deux notes, inspirées par une lettre de l'illustre Plateau sur un phénomène d'optique, furent l'origine d'un travail plus important, publié à l'occasion de sa promotion au grade de docteur en 1830 : Dissertatio inauguralis mathematica de quibusdam curvis geometricis (Collectio Gandavensis, 1830). Thesium Àcademiae Le François analyse les résultats obtenus dans une lettre adressée à Quetelet et publiée par ce dernier dans le tome VI de la Correspondance mathématique, p. 315. « Je me propo- sais, dit Quetelet, de donner une idée de ce travail, conte- nant des recherches intéressantes sur quelques courbes géo- métriques, mais l'analyse que l'auteur lui-même a bien voulu m'en adresser, dans une lettre particulière écrite avant sa promotion m'a paru plus propre à remplir ce but. Elle fera mieux comprendre ses vues tout en fournissant des preuves de sa modestie. On verra du reste que les courbes considé- rées se rapportent au genre des polaires réciproques. »
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(1837)<br />
Le François, Nicolas -Louis -Edouard, né à Àrras, le 8 septembre<br />
1803, décédé à <strong>Gand</strong>, le 17 avril 1854. Il commença<br />
ses étu<strong>de</strong>s au Collège d'Arras et les continua au Collège<br />
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distingué <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Paris, était allé s'établir. Agé<br />
<strong>de</strong> dix-huit ans à peine, il se trouva dans la nécessité d'en-<br />
trer dans le service <strong>de</strong>s douanes. La besogne administrative<br />
ne fut pas l'idéal du jeune Le François, attiré par une réelle<br />
vocation vers les sciences exactes. Cependant l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
mathématiques, négligée à cette époque dans les collèges<br />
communaux <strong>de</strong> France, laissait <strong>de</strong> nombreuses lacunes dans<br />
ses connaissances scientifiques; mais cette préparation insuf-<br />
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à la hauteur <strong>de</strong> ses aspirations et l'énergie qu'il montra dans<br />
tout le cours <strong>de</strong> sa carrière eut ainsi l'occasion <strong>de</strong> se<br />
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voyage <strong>de</strong> cinq lieues pour aller puiser chez un ami <strong>de</strong> son<br />
père, les notions <strong>de</strong> mathématiques, indispensables aux étu<strong>de</strong>s<br />
qu'il voulait entreprendre. Ses efforts furent couronnés <strong>de</strong><br />
succès. Le François subit en 1823 l'examen <strong>de</strong> bachelier<br />
es lettres à Douai et fut successivement nommé maître<br />
d'étu<strong>de</strong>s au Collège <strong>de</strong> Valenciennes et au Collège royal <strong>de</strong><br />
Lille. Il quitta ce <strong>de</strong>rnier établissement en 1825 et fut attaché<br />
à l'Institut privé <strong>de</strong> Pelletier à Bruges en qualité d'institu-<br />
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mathématique et physique <strong>de</strong> Quetelet. Son passage<br />
à cet institut, dirigé par un professeur <strong>de</strong> talent, ancien<br />
élève <strong>de</strong> l'École Polytechnique, exerça la plus heureuse<br />
influence sur sa carrière. L'amicale assistance <strong>de</strong> Pelletier