Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques

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d'un nombreux public. Après avoir fait appel à l'indulgence
de ses auditeurs, alléguant sa jeunesse et ses connaissances
bornées en botanique, il rend hommage à Coppens qui l'initia à
l'étude de cette science, et au successeur de Coppens, le
professeur Kluyskens; il insiste ensuite sur l'attrait que présente
l'étude de la botanique, sur l'utilité et la grande importance de
cette étude pour le médecin et plus spécialement pour le
médecin légiste ; il indique la méthode à suivre, et il fait l'éloge
du système de Linné, considéré encore comme le meilleur,
à cette époque, par un grand nombre de botanistes .
Ce furent ses connaissances en botanique qui valurent à
Verbeeck d'être nommé, en 1813, secrétaire perpétuel de la
Société d'agriculture et de botanique de la Ville de Gand.
Comme le dit l'auteur d'une histoire de cette société, on voit,
à partir de ce moment, celle-ci doubler son activité et patronner
toutes les idées utiles rentrant dans le but de son institution (2).
En sa qualité de secrétaire, Verbeeck fit deux rapports à la
Société ; le premier, dans la séance générale et publique du
29 juin 18T4; le second, dans la séance solennelle et publique
du 29 juin 1816.
Verbeeck enseigna aussi la botanique et la chimie pharmaceutique
à l'École de médecine, de chirurgie et de pharmacie
de Gand. Toutefois, la botanique fut toujours, pour lui, une
branche accessoire, et c'est à l'anatomie et à la chirurgie qu'il
consacra la plus belle part de son activité. Sous le gouvernement
des Pays-Bas, lors de la création de notre Université, le
25 septembre 1816, il fut nommé professeur ordinaire à la
Faculté de médecine, en même temps que van Rotterdam et
(1) Sans doute, le style de l'auteur n'est pas toujours à l'abri de reproches, et, en
particulier dans l'exorde et la péroraison de son discours, on peut le qualifier d'am-
poulé. On peut en dire autant d'un autre discours prononcé, par lui, le 14 septembre
1815. Toutefois, nous ne pouvons approuver Charles Morren lorsque, faisant
allusion au premier, il écrit : « François Verbeeck, auteur d'un discours sur la botanique,
où l'emphase et les drôleries de frrammaire préoccupent plus le lecteur que les
pensées et le science. » Journal d' Agriculture pratique, etc., 4"^ vol., 1851, p. XIV).
(2) J. Van Dam.me-Sellier, Histoire de la Société royale d'Agriculture et de
Botanique de Gand. Gand, 1861, p. 25.