Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques

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410 JEAN-CHARLES vAN ROTTERDAM de l'ouverture de ses cours pratiques du 8 octobre 1822. Gand, in-8''. — Ce mémoire fut inséré dons les Annales Eelgiques. L'auteur revit son ouvrage et le publia sous le titre : Remarques sur les nouvelles doctrines médicales italiennes et françaises. Première partie. Gond, J.-N. Houdin, 1823, in-8", de 100 pp. van Rotterdam avait annoncé que ce premier mémoire serait suivi des observations sur les 468 propositions de la doctrine de Broussais, observations qu'il soumet- trait au jugement des hommes de l'art initiés dans la pratique. Il parut, dans les Annales Belgiques, un premier article, intitulé : 17. Remarques sur la nouvelle doctrine soi-disant physiologrique.Gai\à,1B25, in-S", dans le tome 12 des Annales Belgiques, pages 109 à 125. Nous ignorons, dit Broeckx, si l'auteur a donné suite à son projet. Le 13* volume et les cahiers des 14* et 15^ ne contiennent plus rien de van Rotterdam. 18. Dissertation sur le choléra-morbus asiatique, d'après un plan de doctrine méthodique fondé sous les principaux renseignements qui nous sont parvenus. Gand, Van Ryckeghem, 1831, w-8", de 122 pp.

J.-L. KESTELOOT (1817) Kbsteloot, Jacques-Louis, naquit à Nieuport, le 9 octo- bre 1778. Son père était patron de navire et sa mère tenait un magasin de draps. Le jeune Kesteloot était un enfant bien doué, à qui de précoces talents semblaient promettre un brillant avenir. Il fut, comme le dit Van Duyse, le primus perpetuus de la petite école de sa petite ville : son goût passionné de la lecture lui donna une érudition de bon aloi et grâce à ces heureuses dis- positions de l'esprit, il fit des progrès rapides dans l'étude des langues, sous la direction d'un maître habile, qui était l'abbé Van den Bussche. Dès ce moment, l'enfant n'avait qu'un but, c'était de devenir un homme utile à ses semblables. À la suite de son professeur, Kesteloot quitta Nieuport et vint à Gand en 1793 : il continua ses humanités avec quelques autres jeunes gens, dans la maison même de l'abbé Van den Bussche. En 1794, il fut reçu comme élève au Collège des Àugustins à Gand, oii il termina ses études humanitaires en 1796. En 1795, il traduisit en flamand les Deux petits Savoyards de Dalayrac, à la demande des sociétaires de la Rhetorica de Nieuport. Retourné dans sa ville natale, Kesteloot fut pendant quelque temps attaché au greffe; puis, il devint l'élève du pharmacien Van Roo, un de ses parents, qui lui fit faire durant trois ans des études régulières de pharmacie et de botanique. Le 2 novembre 1798, Kesteloot préféra s'expatrier plutôt que de courir les chances du tirage au sort pour la conscription militaire : il s'inscrivit comme étudiant à l'Université de Leyde. Grâce à une protection puissante, il y obtint une place à

J.-L. KESTELOOT<br />

(1817)<br />

Kbsteloot, Jacques-Louis, naquit à Nieuport, le 9 octo-<br />

bre 1778. Son père était patron <strong>de</strong> navire et sa mère tenait<br />

un magasin <strong>de</strong> draps.<br />

Le jeune Kesteloot était un enfant bien doué, à qui <strong>de</strong><br />

précoces talents semblaient promettre un brillant avenir. Il fut,<br />

comme le dit Van Duyse, le primus perpetuus <strong>de</strong> la petite<br />

école <strong>de</strong> sa petite ville : son goût passionné <strong>de</strong> la lecture lui<br />

donna une érudition <strong>de</strong> bon aloi et grâce à ces heureuses dis-<br />

positions <strong>de</strong> l'esprit, il fit <strong>de</strong>s progrès rapi<strong>de</strong>s dans l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

langues, sous la direction d'un maître habile, qui était l'abbé<br />

Van <strong>de</strong>n Bussche. Dès ce moment, l'enfant n'avait qu'un but,<br />

c'était <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir un homme utile à ses semblables.<br />

À la suite <strong>de</strong> son professeur, Kesteloot quitta Nieuport et<br />

vint à <strong>Gand</strong> en 1793 : il continua ses humanités avec quelques<br />

autres jeunes gens, dans la maison même <strong>de</strong> l'abbé Van <strong>de</strong>n<br />

Bussche.<br />

En 1794, il fut reçu comme élève au Collège <strong>de</strong>s Àugustins<br />

à <strong>Gand</strong>, oii il termina ses étu<strong>de</strong>s humanitaires en 1796. En<br />

1795, il traduisit en flamand les Deux petits Savoyards <strong>de</strong><br />

Dalayrac, à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sociétaires <strong>de</strong> la Rhetorica <strong>de</strong><br />

Nieuport.<br />

Retourné dans sa ville natale, Kesteloot fut pendant quelque<br />

temps attaché au greffe; puis, il <strong>de</strong>vint l'élève du pharmacien<br />

Van Roo, un <strong>de</strong> ses parents, qui lui fit faire durant trois ans<br />

<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s régulières <strong>de</strong> pharmacie et <strong>de</strong> botanique.<br />

Le 2 novembre 1798, Kesteloot préféra s'expatrier plutôt que<br />

<strong>de</strong> courir les chances du tirage au sort pour la conscription<br />

militaire : il s'inscrivit comme étudiant à l'<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Ley<strong>de</strong>.<br />

Grâce à une protection puissante, il y obtint une place à

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