Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques

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150 FRANÇOIS DONN7 Mémoire sur un appareil de Thilorier modifié, et sur les propriétés de l'acide carbonique liquide et solide, (en collaboration avec M. Mareska). 1845. Ibid., t. XVIII. Mémoire sur les principales sophistications des farines et du pain. 1848. Ibid., t. XXII. Recherches sur l'extraction du potassium, (en collaboration avec M. Mareska). 1851. Ibid., t. XXVI. Bulletins (T^e série) Note sur la sophistication des farines par le sarrasin et la poudre de tourteaux de lin, (en collaboration avec M. Mareska). 1847. T. XIV, 2», p. 560. Notice sur une projection géographique nouvelle, (en collaboration avec F.-C.-L. Donny). 1849. T. XVI, 2°, p. 391. Note sur la sophistication des farines. 1852. T. XIX, 2°, p. 166. (2e série) Note sur l'essai des huiles. 1864. T. XVII, p. 376. Note sur une grille à combustion pour les analyses organiques. 1864. T. XVIII, p. 241. Note sur la recherche de l'arsenic, (en collaboration avec M. Szuch). 1868.T. XXV, p. 192. Note sur la liquéfaction des gaz. T. XLV, p. 85. Note sur un moyen propre à distinguer le beurre artificiel du beurre naturel. T. XLVIII, p. 461. Les Bulletins renferment en outre, de M. Donny, un grand nombre de rapports sur des travaux présentés. OUVRAGES NON PUBLIÉS PAR l'aCADÉMIE DE BELGIQUE Note sur la liquéfaction des gaz, avec Mareska. Comptes-rendus de l'Académie des sciences de Paris, XX, 817. Détermination du cuivre dans les farines et dans le pain. Ibid. XLVII, 562. De la composition des eaux minérales de Spa. Rapport adressé au Conseil communal de cette ville par MM. Chandelon, Kupfperschlaeger et Swarts. Dison, B. Debois, 1872, in-S», 51 pp. Rapport sur les procédés destinés à assurer l'ininflammabilité des bois, (en colla- boration avec Boudin). Gand, Hoste, 1887, 28 pp. Recherches sur les sophistications de la farine. Ann. de chim. et de phys., 3" série, t. XXI. Sur la cohésion. Même recueil. Sur le potassium. Même recueil.

AUGUSTE KEKULÉ von STRÀDONITZ (1858) Kekulé von Stradonitz, Auguste, naquit à Darmstadt, le 7 septembre 1829. Il fit ses études moyennes au Gymnase Ludwig Georg et témoigna d'aptitudes marquées pour les mathématiques. Son père l'envoya à Giessen pour étudier l'architecture. Les relations d'amitié que la famille de Kekulé entretenait avec plusieurs architectes de renom n'avaient pas été étrangères à cette décision. Mais à l'Université de Giessen professait l'un des maîtres les plus illustres de la chimie, Justus von Liebig, dont Auguste Kekulé devint un auditeur assidu. Liebig joignait à une science profonde un talent d'exposition hors ligne; c'était un apôtre et Kekulé enthousiasmé par la parole du maître, devina sa vocation. Le futur architecte abandonna le compas et l'équerre et se voua avec ardeur à l'étude de la chimie. Ses études mathématiques devaient cependant laisser dans son esprit une empreinte profonde ; la géométrie descriptive lui avait donné la faculté de voir dans l'espace; il a conté lui-même comment il vit, tandis qu'il méditait, la chaîne hexa- carbonique, se replier sur elle-même pour engendrer la plus remarquable de ses conceptions, l'hexagone benzolique. Il dut à sa préparation mathématique un irrésistible besoin de clarté; c'est, dit-il, « la raison pour laquelle les idées qu'il avait en germe ont trouvé en son cerveau le terrain propice à leur éclosion ». Reçu docteur, Kekulé se rendit à Londres, puis à Paris où, présenté à Ch. Gerhardt, il devint rapidement l'ami du célèbre promoteur de la théorie des types. L'influence de Gerhardt sur Kekulé fut considérable; la théorie des types imprégna fortement l'esprit du jeune savant allemand; en l'étendant

AUGUSTE KEKULÉ von STRÀDONITZ<br />

(1858)<br />

Kekulé von Stradonitz, Auguste, naquit à Darmstadt, le<br />

7 septembre 1829. Il fit ses étu<strong>de</strong>s moyennes au Gymnase<br />

Ludwig Georg et témoigna d'aptitu<strong>de</strong>s marquées pour les<br />

mathématiques. Son père l'envoya à Giessen pour étudier<br />

l'architecture. Les relations d'amitié que la famille <strong>de</strong> Kekulé<br />

entretenait avec plusieurs architectes <strong>de</strong> renom n'avaient<br />

pas été étrangères à cette décision. Mais à l'<strong>Université</strong> <strong>de</strong><br />

Giessen professait l'un <strong>de</strong>s maîtres les plus illustres <strong>de</strong> la<br />

chimie, Justus von Liebig, dont Auguste Kekulé <strong>de</strong>vint un<br />

auditeur assidu. Liebig joignait à une science profon<strong>de</strong> un<br />

talent d'exposition hors ligne; c'était un apôtre et Kekulé<br />

enthousiasmé par la parole du maître, <strong>de</strong>vina sa vocation.<br />

Le futur architecte abandonna le compas et l'équerre et se<br />

voua avec ar<strong>de</strong>ur à l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la chimie.<br />

Ses étu<strong>de</strong>s mathématiques <strong>de</strong>vaient cependant laisser dans<br />

son esprit une empreinte profon<strong>de</strong> ; la géométrie <strong>de</strong>scriptive lui<br />

avait donné la faculté <strong>de</strong> voir dans l'espace; il a conté<br />

lui-même comment il vit, tandis qu'il méditait, la chaîne hexa-<br />

carbonique, se replier sur elle-même pour engendrer la plus<br />

remarquable <strong>de</strong> ses conceptions, l'hexagone benzolique.<br />

Il dut à sa préparation mathématique un irrésistible besoin<br />

<strong>de</strong> clarté; c'est, dit-il, « la raison pour laquelle les idées qu'il<br />

avait en germe ont trouvé en son cerveau le terrain propice<br />

à leur éclosion ».<br />

Reçu docteur, Kekulé se rendit à Londres, puis à Paris où,<br />

présenté à Ch. Gerhardt, il <strong>de</strong>vint rapi<strong>de</strong>ment l'ami du célèbre<br />

promoteur <strong>de</strong> la théorie <strong>de</strong>s types. L'influence <strong>de</strong> Gerhardt<br />

sur Kekulé fut considérable; la théorie <strong>de</strong>s types imprégna<br />

fortement l'esprit du jeune savant allemand; en l'étendant

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