Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques

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HO E.-J. BOUDIN jusqu'au Danemark, Anvers, T855), aurait pu, et sans doute aurait dû dans une certaine mesure, orienter certaines parties de son cours dans cette direction. Il faudrait être spécialiste et spécialiste bien éminent pour apprécier les Cours de stabilité et de technologie ; mais nous savons de source certaine que, dans un au moins des grands établissements de construction du pays, ils ont longtemps servi de base aux calculs des dimensions des fermes métalliques. Quant au Cours de calcul des prohabilités, tout imprégné des idées les meilleures de Laplace, c'est un vrai chef-d'œuvre sous le rapport des principes et de l'ordre des matières, supé- rieur aux meilleurs manuels. La théorie des erreurs y repose sur l'hypothèse de Hagen dont Boudin, le premier et longtemps le seul, avait reconnu toute la valeur philosophique, s'écartant avec raison de Laplace sur ce point. L'auteur de cette notice espère quelque jour s'acquitter d'une dette de reconnaissance envers son ancien maître en publiant une édition définitive et un peu rajeunie au point de vue analytique de ce beau cours. Boudin lui en avait donné l'autorisation, quelques années avant sa mort. PUBLICATIONS D'E.-J. BOUDIN PAUL MANSION. Outre les quatre écrits indiqués dans le cours de la notice, on doit à Boudin les ouvrages suivants, tous autographiés sauf un : Leçons sur le calcul des probabilités. Première édition 1865 sans nom d'éditeur; autog-raphie de 132 pp. in-4°. Cette édition ne diflère que très peu de la suivante. — Seconde édition, Gand, Lebrun-Devigne, 1870, autographie de 127 pp. in-4. — Troisième édition identique à la seconde, Gand, De Witte, 1889, autographie de 125 pp. in-4. De l'axe hydraulique des cours d'eau contenus dans un lit prismatique et des dispositifs réalisant en pratique ses formes diverses. Gand, Lebrun-Devigne, 1863, 159 pp. in-8° et 3 planches. Extrait des Annales des travaux publics, t. XX. Notes sui le cours d'hydraulique. Gand,Desn\et,1&b2~'l&&5, autographie in-4°de 127pp. Cours de technologie. Gand, Hoste, 1875. Première partie : Technologie des professions élémentaires, autographie de 342 pp. in-4°. Deuxième partie : Technologie du constructeur-mécanicien, autographie de 382 pp. in-4°. Leçons sur la stabilité des constructions. Gand, Lobel, 1884. Première édition. Deux volumes autographiés in-4° de 120 et 250 pp. — Deuxième édition, 1887. Deux volumes autographiés in-4" de 303 et 582 pp. — Troisième édition, 1890. Deux volumes autographiés in-4» de 311 et 417 pp.

M.-L.-G. DUGNIOLLE (T847) DuQNioLLE, Maximilien-Louis-Gustave, naquit à Ixelles, le 6 avril 1822. Après d'excellentes études à l'Athénée de Bruxelles, il entra à l'Université de Liège, et y conquit, de la manière la plus brillante, le grade de candidat en sciences physiques et mathématiques, en T842, et celui de docteur en sciences naturelles, en 1845. Il fut proclamé premier en sciences naturelles, pour une question de chimie, au concours de l'année académique 1843-1844, et ce succès lui valut le titre d'agrégé de l'Uni- versité de Liège. Le jeune Dugniolle se rendit ensuite à Paris pour y com- pléter ses études; mais les succès universitaires qu'il avait remportés, l'aptitude et le goût qu'il témoignait pour l'enseignement, ne tardèrent pas à attirer sur lui l'attention du Gouvernement, et, dès le mois de février 1847, le Ministre de l'Intérieur, comte de Theux, lui proposa de se charger, à partir du ï^"" octobre suivant, du cours de physique élémentaire à l'Université de Liège, et lui offrit en même temps la toge de professeur extraordinaire. Dugniolle retourna à Paris pour s'y préparer à ses nouvelles fonctions, mais la chaire de minéralogie et de géologie étant devenue vacante à l'Université de Gand, par suite de la maladie de l'infortuné Margerin, elle fut offerte à Dugniolle qui l'accepta. Il fut nommé professeur extraordinaire de miné- ralogie et de géologie, le 3 août 1847; il avait donc à peine vingt-cinq ans. Promu à l'ordinariat, le 24 septembre 1855, Dugniolle occupa sa chaire pendant quarante-cinq années, et fut déchargé successivement de ses cours, sur sa demande, en 1890, 1891 et 1892. L'abbé Renard lui succéda.

M.-L.-G. DUGNIOLLE<br />

(T847)<br />

DuQNioLLE, Maximilien-Louis-Gustave, naquit à Ixelles, le<br />

6 avril 1822. Après d'excellentes étu<strong>de</strong>s à l'Athénée <strong>de</strong><br />

Bruxelles, il entra à l'<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Liège, et y conquit, <strong>de</strong> la<br />

manière la plus brillante, le gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> candidat en sciences<br />

physiques et mathématiques, en T842, et celui <strong>de</strong> docteur en<br />

sciences naturelles, en 1845.<br />

Il fut proclamé premier en sciences naturelles, pour une<br />

question <strong>de</strong> chimie, au concours <strong>de</strong> l'année académique<br />

1843-1844, et ce succès lui valut le titre d'agrégé <strong>de</strong> l'Uni-<br />

versité <strong>de</strong> Liège.<br />

Le jeune Dugniolle se rendit ensuite à Paris pour y com-<br />

pléter ses étu<strong>de</strong>s; mais les succès universitaires qu'il avait<br />

remportés, l'aptitu<strong>de</strong> et le goût qu'il témoignait pour l'enseignement,<br />

ne tardèrent pas à attirer sur lui l'attention du<br />

Gouvernement, et, dès le mois <strong>de</strong> février 1847, le Ministre <strong>de</strong><br />

l'Intérieur, comte <strong>de</strong> Theux, lui proposa <strong>de</strong> se charger, à partir<br />

du ï^"" octobre suivant, du cours <strong>de</strong> physique élémentaire à<br />

l'<strong>Université</strong> <strong>de</strong> Liège, et lui offrit en même temps la toge <strong>de</strong><br />

professeur extraordinaire.<br />

Dugniolle retourna à Paris pour s'y préparer à ses nouvelles<br />

fonctions, mais la chaire <strong>de</strong> minéralogie et <strong>de</strong> géologie étant<br />

<strong>de</strong>venue vacante à l'<strong>Université</strong> <strong>de</strong> <strong>Gand</strong>, par suite <strong>de</strong> la<br />

maladie <strong>de</strong> l'infortuné Margerin, elle fut offerte à Dugniolle<br />

qui l'accepta. Il fut nommé professeur extraordinaire <strong>de</strong> miné-<br />

ralogie et <strong>de</strong> géologie, le 3 août 1847; il avait donc à peine<br />

vingt-cinq ans.<br />

Promu à l'ordinariat, le 24 septembre 1855, Dugniolle occupa<br />

sa chaire pendant quarante-cinq années, et fut déchargé successivement<br />

<strong>de</strong> ses cours, sur sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, en 1890, 1891<br />

et 1892. L'abbé Renard lui succéda.

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