Université de Gand. Liber memorialis: notices biographiques
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104 CHARLES-ANDRÉ ANDRIES machines. Cet enseignement venait d'être délaissé par Charles De Cuyper, qui avait demandé d'être transféré à l'Université de Liège. La situation d'Àndries à l'Université ne fut toutefois réglée que par l'arrêté royal du 29 août 1860, qui lui donnait le rang de professeur ordinaire à la Faculté des sciences, avec voix délibérative dans les séances de cette Faculté. En 1863, il succède au professeur Schaar, décédé, dans les fonctions d'inspecteur des études à l'École préparatoire du Génie civil et des Arts et Manufactures, ainsi qu'à l'École normale des sciences, aujourd'hui supprimée, et qui est restée célèbre par les savants distingués qu'elle a formés. La même année, par arrêté royal du 7 octobre, Àndries est chargé du cours de mécanique analytique. Il remplit les fonctions de recteur pendant la période 1867-1870, et c'est sous son rectorat que fut célébrée la fête du cinquantième anniversaire de la fondation de l'Université. Tout en se dévouant de la manière la plus large à ses fonctions universitaires, Àndries prêta à l'État un concours éclairé comme membre de la commission des procédés nouveaux et de la commission consultative des machines à vapeur. Ses qualités d'administrateur et l'ascendant qu'il devait à son caractère autant qu'à son savoir l'avaient fait élire, le 30 octobre 1860, conseiller communal de Gand; un arrêté royal du 2 mai 1866 le nomma échevin des travaux publics de cette ville. 11 avait résigné ces absorbantes fonctions en 1867, pour se consacrer plus complètement aux devoirs du rectorat, mais la confiance de ses concitoyens le ramena en 1877 à l'échevinat de l'instruction publique. Àndries avait été promu successivement aux divers grades d'ingénieur dans l'administration des Ponts et Chaussées jusqu'à celui d'ingénieur en chef; il avait été nommé chevalier de l'Ordre de Léopold le 21 novembre 1862, et officier le 2 janvier 1875; il était aussi chevalier de l'Ordre de Ste Anne de Russie. Professeur de branches qui comptent parmi les plus im-
CHARLES-ANDRE ANDRIES 105 portantes et les plus difficiles dans la formation des ingénieurs, inspecteur des études à l'École préparatoire, membre de deux commissions consultatives, échevin de l'instruction pu- blique de la ville de Gand, Andries se donnait tout entier à ces multiples tâches avec une ardeur et une conscience qui forçaient l'admiration, quand la mort vint le surprendre le 8 novembre 1878, après quelques jours de maladie (^). Il résulte de ces notes chronologiques qu'Àndries fut un homme considérable; elles ne suffisent pas à le caractériser ni à donner une idée de l'influence salutaire qu'il exerça et qui s'étendit bien au delà de sa chaire. Son attention ne s'est pas concentrée sur les progrès d'une science, elle s'est étendue à toute la pédagogie qui gouverne la formation du technicien moderne. Ingénieur avant tout, et toujours porté à extérioriser ses conceptions, son enseignement fut celui d'un praticien éclairé; il attribuait aux sciences pures la plus haute valeur, mais il voyait surtout en elles l'outil qui doit servir aux œuvres de construction. C'est ainsi qu'il a imprimé aux études de l'École préparatoire leur vraie direction. Avec une vue bien nette des résultats à atteindre, Andries avait créé, partout où il le fallait, des exercices pratiques; conscient de l'énorme importance du graphisme, dessinateur habile, il avait instauré, avec une compétence parfaite, à côté des cours académiques, des leçons de dessin à main levée, des exercices de dessin d'ar- chitecture et de lever des machines; les épures de géométrie descriptive et de coupe des pierres complétaient cet entraînement, qui donna aux Écoles de Gand à cette époque une avance indiscutable. Pour Andries, l'atmosphère d'une École d'ingénieurs était une préparation à celle du bureau d'études ; éducateur incom- parable, il tenait à former des hommes consciencieux, à leur (T) Des discours furent prononcés aux funérailles d'Àndries par le recteur Soupart; Vermandel, premier échevin de la ville de Gand; Plateau, doyen de la Faculté des sciences; Dutillœul, président de l'Association des ingrénieurs; Tnminiau, étudiant, Minnaert, directeur pédagogique des Écoles communales.
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machines. Cet enseignement venait d'être délaissé par Charles<br />
De Cuyper, qui avait <strong>de</strong>mandé d'être transféré à l'<strong>Université</strong><br />
<strong>de</strong> Liège.<br />
La situation d'Àndries à l'<strong>Université</strong> ne fut toutefois réglée<br />
que par l'arrêté royal du 29 août 1860, qui lui donnait le rang<br />
<strong>de</strong> professeur ordinaire à la Faculté <strong>de</strong>s sciences, avec voix<br />
délibérative dans les séances <strong>de</strong> cette Faculté.<br />
En 1863, il succè<strong>de</strong> au professeur Schaar, décédé, dans<br />
les fonctions d'inspecteur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s à l'École préparatoire<br />
du Génie civil et <strong>de</strong>s Arts et Manufactures, ainsi qu'à l'École<br />
normale <strong>de</strong>s sciences, aujourd'hui supprimée, et qui est restée<br />
célèbre par les savants distingués qu'elle a formés. La même<br />
année, par arrêté royal du 7 octobre, Àndries est chargé<br />
du cours <strong>de</strong> mécanique analytique.<br />
Il remplit les fonctions <strong>de</strong> recteur pendant la pério<strong>de</strong><br />
1867-1870, et c'est sous son rectorat que fut célébrée la fête<br />
du cinquantième anniversaire <strong>de</strong> la fondation <strong>de</strong> l'<strong>Université</strong>.<br />
Tout en se dévouant <strong>de</strong> la manière la plus large à ses<br />
fonctions universitaires, Àndries prêta à l'État un concours<br />
éclairé comme membre <strong>de</strong> la commission <strong>de</strong>s procédés nouveaux<br />
et <strong>de</strong> la commission consultative <strong>de</strong>s machines à<br />
vapeur. Ses qualités d'administrateur et l'ascendant qu'il<br />
<strong>de</strong>vait à son caractère autant qu'à son savoir l'avaient fait<br />
élire, le 30 octobre 1860, conseiller communal <strong>de</strong> <strong>Gand</strong>; un<br />
arrêté royal du 2 mai 1866 le nomma échevin <strong>de</strong>s travaux<br />
publics <strong>de</strong> cette ville. 11 avait résigné ces absorbantes fonctions<br />
en 1867, pour se consacrer plus complètement aux <strong>de</strong>voirs<br />
du rectorat, mais la confiance <strong>de</strong> ses concitoyens le ramena<br />
en 1877 à l'échevinat <strong>de</strong> l'instruction publique.<br />
Àndries avait été promu successivement aux divers gra<strong>de</strong>s<br />
d'ingénieur dans l'administration <strong>de</strong>s Ponts et Chaussées jusqu'à<br />
celui d'ingénieur en chef; il avait été nommé chevalier <strong>de</strong><br />
l'Ordre <strong>de</strong> Léopold le 21 novembre 1862, et officier le 2 janvier<br />
1875; il était aussi chevalier <strong>de</strong> l'Ordre <strong>de</strong> Ste Anne<br />
<strong>de</strong> Russie.<br />
Professeur <strong>de</strong> branches qui comptent parmi les plus im-