Associations de la Chine, Lettres du P. Leboucq ... - Chine ancienne

Associations de la Chine
prison de Y-jen, gagna bientôt son affection et parvint à s'enfuir
avec son royal protégé. Longtemps, ils errèrent de province en
province, n'ayant pour vivre que les économies de Lyü-Pou-wei,
lorsqu'enfin ils apprirent la mort du roi de Tsing. Plein de confiance
dans la cause de son pupille, Lyü-Pou-wei alla hardiment le
présenter aux grands du royaume, le fit proclamer successeur de
son père et, en récompense de son dévoûment, fut nommé
Président du Conseil des ministres. Si mon sujet m'autorisait à
faire de l'histoire officielle, je vous dirais que le Napoléon I de la
Chine, celui qui fit construire la grande muraille, était, selon les
uns, fils de Y-jen, et selon le plus grand nombre d'historiens
autorisés, le bâtard de Lyü-Pou-wei, mais j'ai choisi la légende qui
convenait le mieux à mon récit, celle qu'ont adoptée comme la
seule vraisemblable, les associés de l'avancement
La fête de Lyü-Pou-wei, qui n'a jamais eu les honneurs de
l'apothéose, mais dont le nom et la sagesse sont demeurés
célèbres, se fait avec pompe le vingtième jour de la douzième
lune. Les surnuméraires ont choisi cette époque parce qu'elle
coïncide avec les visites du nouvel an et doit rappeler au patron
de leur p.261 Société le besoin qu'ils ont de son concours pour
obtenir un ou plusieurs diplômes de sous-préfet....
VI. Société du peuple qui mendie en se promenant,
Léou-Ming-Hoei,
Si je place les sociétés de mendiants parmi les associations
industrielles, c'est que la mendicité organisée est, en Chine, une
branche de commerce qui s'exploite sous toutes les formes, et
rapporte souvent des profits auxquels le plus laborieux et le plus
habile ouvrier n'oserait prétendre.
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