Associations de la Chine, Lettres du P. Leboucq ... - Chine ancienne

Associations de la Chine
ces conceptions philanthropiques recommandées avec tant de
fracas ? Je n'en vois guère d'autre que celui de donner
satisfaction aux exigences de la vanité et à l'amour du plaisir.
C'est à peine si ces bruyantes exhibitions réussissent à soulager
une infortune, une misère isolée. Elles n'ont point le baume de la
charité, le baume qui adoucit la souffrance, guérit les plaies du
cœur, mille fois plus cuisantes que les douleurs physiques. Le
secret de consoler les infortunes par l'amour et le dévoûment,
n'est pas consigné dans leurs programmes. Le courage de
pénétrer et surtout de demeurer dans la mansarde obscure, dans
le réduit infect du pauvre ou du moribond leur manque. La
philanthropie chinoise, p.160 après tout, est-elle donc si inférieure
à celle de vos païens de l'Europe moderne ?
Pendant que vous travaillez si vaillamment à la destruction du
positivisme qui envahit notre patrie, obtenez-nous, mon cher
ami, la grâce et le bonheur de voir bientôt le peuple de la Chine
se ranger sous l'étendard de Celui qui est le seul maître des
individus et des sociétés, le seul inspirateur des pensées, des
conceptions et des œuvres nobles et généreuses.
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