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1850: Le Faucon est donné à Jules-Louis-Auguste, baron Evain et député <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes, par<br />
sa mère, en dot pour son mariage.<br />
1870: Sa famille se réfugie en Belgique et le Baron assiste à <strong>la</strong> capitu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> Sedan. Le<br />
Faucon est occupé au point du jour par l'infanterie prussienne et pillé le soir après <strong>la</strong> bataille<br />
<strong>de</strong> Sedan.<br />
1876: Le Baron meurt et le Faucon est affecté "en indivis" à ses enfants Jules et Gabriel.<br />
Leur mère fait aménager l'aile nord et l'aile sud pour eux.<br />
1905: A <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> sa mère, Jules s'installe au Faucon, il habite <strong>la</strong> chambre "Musset".<br />
1914-1918: Pendant <strong>la</strong> première guerre mondiale, le Faucon inhabité sert <strong>de</strong> cantonnement<br />
aux troupes alleman<strong>de</strong>s.<br />
1922: Mort <strong>de</strong> Jules Evain. Un notaire local acquiert le Faucon et revend les fermes.<br />
1928: Jacques Evain et sa femme Geneviève réussissent à racheter le Faucon et ses 70<br />
hectares <strong>de</strong> terres et <strong>de</strong> bois. Venant <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> garnison <strong>de</strong> Metz (jusqu'en 1933), puis <strong>de</strong><br />
Reims, <strong>la</strong> famille Jacques Evain passait régulièrement ses vacances <strong>de</strong> Pâques et les gran<strong>de</strong>s<br />
vacances au Faucon. 1940: A l'automne, les troupes alleman<strong>de</strong>s cantonnent au Faucon.<br />
1942: Lorsque Jacques Evain revient au Château, il constate qu'il a été pillé et vidé....<br />
1943: La famille Evain se réinstalle au Château.<br />
1944: 2ème occupation alleman<strong>de</strong> La famille conserve le 1er étage et le rez-<strong>de</strong>-chaussée<br />
jusqu'aux vestibules inclus, le reste est occupé . 1945: La paix est revenue. S’installe au<br />
château, une gran<strong>de</strong> famille où vivent ensemble trois et bientôt quatre générations.<br />
1951: Mort <strong>de</strong> Jacques Evain. Son corps est ramené au Faucon où une chapelle ar<strong>de</strong>nte est<br />
installée dans son bureau (aujourd'hui le salon N. Gendarme).<br />
1952: "Je maintiendrai..." Cette <strong>de</strong>vise <strong>de</strong> Guil<strong>la</strong>ume d'Orange correspond bien à l'inspiration<br />
<strong>de</strong> Geneviève Evain (que tous appellent désormais Grany, mère <strong>de</strong> dix enfants dont<br />
Colette, Marie, Antoinette) dans son souci <strong>de</strong> survie du Faucon, pendant plus <strong>de</strong> 40 ans, elle<br />
n'a cessé <strong>de</strong> préserver et <strong>de</strong> maintenir le site pour transmettre cet héritage familial.<br />
1990: La Vie est belle. Après plusieurs initiatives socio-culturelles qui n'ont pas eu d'échos,<br />
les frères et soeurs décidèrent <strong>de</strong> confier à Jean-C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Evain le challenge <strong>de</strong> l'avenir du<br />
Faucon... C'est le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> rénovation du Faucon.<br />
1991: Rénovation du rez-<strong>de</strong>-chaussée et restauration <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux étangs jumelés.<br />
1992: Inauguration du manège. C'est cette année que meurt au Faucon, Geneviève Evain, à<br />
l'aube <strong>de</strong> sa 103ème année.<br />
1993: Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> chapelle remise à neuf. Journée "Portes ouvertes" qui a permis à plus<br />
<strong>de</strong> 2000 personnes <strong>de</strong> découvrir le Faucon.<br />
1994: Inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> Rôtisserie du Parc.