Marquise - Réussir sa Véranda

Reportage photo
Ma belle
Ci-dessus : une invitation au calme
et à la verdure au cœur d’un beau
quartier de Lyon.
Page de gauche : frises en fer forgé,
gouttière pédoncule, marquise en
corolle… c’est le sacre du végétal.
Marquise
Photo / réalisation : Alain Basset - Artem
Avec sa marquise plantée en façade, ses petites clochettes de
verre coloré et ses décorations de pousses végétales, cette
véranda à l’ancienne évoque à s’y méprendre les bouches
de métro parisien. Dans un quartier de petites maisons
individuelles, elle concile avec une infinie poésie l’art de
vivre à la campagne en pleine métropole Lyonnaise.
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Photo / réalisation : Alain Basset - Artem
Ci-dessus : la véranda accueille un salon aux couleurs chaudes et exotiques,
comme celles que l’on trouve au sud de la France.
...une autre façon de communiquer, de circuler...
Lorsqu’on la découvre lovée dans le parc,
comment ne pas songer aussitôt à Hector
Guimard, génial créateur des plus célèbres
édicules parisiens, et au miracle de l’Art
nouveau auquel il participe au début du 20 ème
siècle ? Tout évoque ici à l’envi l’univers végétal :
la couleur verte, les pétales en verre opaque de la
marquise, en écho à celle marquant l’entrée de
la maison, les gouttières et les motifs verticaux
en forme de tiges…
Conçue comme une transition entre la maison
et le petit jardin situé à l’arrière, la véranda est
devenue la principale pièce à vivre de la maison.
« L’idée nous est venue à Nice, alors qu’on dînait
chez des amis dans leur véranda. Il pleuvait dehors
et nous avions l’impression exquise de manger
dans le jardin » souligne la propriétaire des
lieux. Notre véranda constitue également une
autre façon de communiquer, de circuler dans
la maison et de passer à l’étage
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supérieur».
C’est la société Artem, entreprise artisanale spécialisée
dans les vérandas en acier, qui a réalisé
cette remarquable verrière de 40 m 2 dans le pur
style 1900. Gérard Tollet, le métallier, explique
qu’ « il s’agissait d’intégrer une véranda à une
maison qui possédait déjà une marquise sur la
porte d’entrée, sans qu’elle l’air d’une pièce rapportée.»
Elle met en scène une porte-fenêtre à double
vantaux en façade, une petite porte de service
latérale ouvrant sur le jardin ainsi qu’une autre,
du coté de l’appentis vitré qui poursuit la véranda
sur la gauche et conduit à la cuisine.
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Les parties basses des fenêtres (allèges) sont en panneaux sandwich
isolants, à rupture de pont thermique, ainsi que les poteaux
et la sablière. Techniquement, l’ensemble de la structure est
composée de cornières en forme de T et présente des surfaces
de transmission thermique réduites, autorisant ainsi des profilés
beaucoup plus fins.
Pour obtenir un haut pouvoir isolant, les vitrages, de type Pilkington
Optitherm, sont constitués d’un substrat verrier et d’une couche
à faible émissivité thermique. Quant à la toiture à une pente,
entièrement masquée par le bardage périphérique, elle intègre un
châssis à tabatière qui s’ouvre à l’aide de vérins hydraulique.
A souligner que le revêtement extérieur est un apprêt Epoxy et que
les finitions sont en peinture polyuréthane, la même que celle qui
est utilisée dans l’industrie automobile pour résister à la corrosion
et aux intempéries. De la fabrication à la pose, cette véranda exceptionnelle
aura nécessité près de 800 heures de travail !
Ci-dessus : le chauffage est assuré
par une cheminée en acier France
Turbo, (à gauche), audacieux mélange
de design contemporain et rétro.
Ci-contre : chaleur du bois au sol,
rangée de spots zénithaux, châssis
à tabatière, ouvertures à foison …
on a pensé à tout pour faire vibrer
chaque instant.
Photo / réalisation : Alain Basset - Artem
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