Les visages du cauch.. - Free
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avait, selon Roger, des ” mains en or ” pour tout ce qui concernait les travaux manuels. Elle tapissait des canapés, restau-rait des tableaux et faisait des frottis de plaques tombales en cuivre, lesquels étaient encadrés et accrochés partout. Elle avait redécoré elle-même leur maison du XVIIl’ siècle, et Marcus devait reconnaître que le résultat était plutôt réussi. C’était une maison très simple mais élégante, avec un grand jardin tout en talus et une vue superbe vers Glynde et Eastbourne. -Cette maison a toujours été tellement créatrice, déclara Philippa avec enthousiasme. Turner y a séjourné et, bien sûr, Duncan Greenleaf y a vécu avant nous. Marcus leva la main pour refuser poliment une troisième tartelette aux groseilles. -Duncan Greenleaf? fit-il. Ce nom ne me dit rien. -L’un des plus grands illustrateurs des années trente, expliqua Roger. -L’un des très grands illustrateurs des années trente, renchérit Philippa. Il vit toujours, à vrai dire, mais la maison était devenue une charge trop lourde pour lui. Il doit avoir… oh… quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans maintenant. Après le thé, la pluie cessa brusquement, et le soleil
emplit la maison d’une lumière argentée. Roger et Marcus allèrent se promener avec les chiens. Roger avait prêté à Marcus des bottes en caoutchouc qui couinaient bruyamment lorsqu’il marchait. Ils franchirent la porte du jardin et descendirent un chemin étroit. Les pierres étaient encore mouillées et des gouttes d’eau n’arrêtaient pas de tomber sur la nuque de Marcus, depuis les branches des arbres. -J’adore le Sussex, déclara Roger. J’aimerais pouvoir vivre ici tout le temps. Marcus lui adressa un sourire crispé. Il avait hâte de retirer ces satanées bottes et de prendre le premier train à destination de Londres. Les chiens n’arrangeaient pas les choses. Ils couraient dans les champs, franchissaient les fossés et revenaient à toute allure pour se secouer et asperger le pardessus de Marcus. Alors qu’ils s’approchaient d’un épais bosquet d’arbres, Roger siffla les chiens et les appela. Ils revinrent vers lui en trottinant, et il les mit en laisse. -Il faut faire attention par ici, expliqua Roger. Le terrain de l’autre côté de ces arbres est très marécageux. Et rempli de ronces. Pas mal de gens ont perdu des chiens là- bas. Ils se sont pris dans les ronces, se sont noyés, ou
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emplit la maison d’une lumière argentée. Roger et<br />
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Ils franchirent la porte <strong>du</strong> jardin et descendirent un chemin<br />
étroit. <strong>Les</strong> pierres étaient encore mouillées et des<br />
gouttes d’eau n’arrêtaient pas de tomber sur la nuque de<br />
Marcus, depuis les branches des arbres.<br />
-J’adore le Sussex, déclara Roger. J’aimerais pouvoir<br />
vivre ici tout le temps.<br />
Marcus lui adressa un sourire crispé. Il avait hâte de<br />
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destination de Londres. <strong>Les</strong> chiens n’arrangeaient pas les<br />
choses. Ils couraient dans les champs, franchissaient les<br />
fossés et revenaient à toute allure pour se secouer et<br />
asperger le pardessus de Marcus.<br />
Alors qu’ils s’approchaient d’un épais bosquet d’arbres,<br />
Roger siffla les chiens et les appela. Ils revinrent vers lui<br />
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-Il faut faire attention par ici, expliqua Roger. Le terrain<br />
de l’autre côté de ces arbres est très marécageux. Et<br />
rempli de ronces. Pas mal de gens ont per<strong>du</strong> des chiens<br />
là- bas. Ils se sont pris dans les ronces, se sont noyés, ou