Les visages du cauch.. - Free
Les visages du cauch.. - Free Les visages du cauch.. - Free
Ou bien… j’aurais pu me rappeler ce que Singing Rock avait essayé de me dire… par l’intermédiaire de cette jeune fille aux cheveux bruns à la bibliothèque. Les ordinateurs sont vos amis. Les ordinateurs sont vos amis. Mon esprit était tiré violemment hors de mon corps, ainsi qu’on vide une morue. C’était comme de mourir, seulement c’était pire que de mourir, parce que je savais que j’étais toujours vivant. Je m’élevai, je flottai dans l’air, et je voyais mon corps debout sur la voie ferrée. Je voyais Lucy, les bras écartés, ses yeux de braise, et l’ombre fon-cée de Misquamacus qui se dressait au-dessus d’elle. A présent j’avais quitté mon corps. C’était l’expérience la plus étrange de toute ma vie. J’étais conscient, j’étais tout à fait éveillé, et pourtant j’avais été extirpé de moi-même, si bien que je flottais dans l’air, sans poids et sans la moindre substance. Je sentis le vent me saisir, j’étais aussi léger qu’un cerfvolant. Je virevoltai, me tournai, et je compris que Misquamacus avait ordonné au manitou du vent de m’emporter vers Karen. Je la voyais, immobile, adossée au parapet, figée dans le temps de l’ensemble de Park Avenue. J’étais emporté vers elle, de plus en plus près, et je tentai de me contorsionner et de me retourner. Si jamais j’entrais dans le corps de Karen, elle et moi deviendrions fous, et nous allions connaître le genre de mort que même des schizo-phrènes étaient incapables de comprendre.
Les ordinateurs sont vos amis. Je pivotai sur moi-même à nouveau, et le train était làbas, stoppé dans le temps. Un train de banlieue en route vers Westchester. Un train avec des ordinateurs. Un train avec une âme. Un train avec son propre manitou, son manitou blanc, le résultat de tous les plans qui avaient éte établis pour lui, et de toute la technologie moderne qui l’avait conçu. Un descendant modeste mais direct des trains qui avaient traversé en grondant la Prairie américaine et avaient contribué à la chute finale des nations indiennes. Et j’adressai une prière à ce train. Je l’implorai ! ” Viens à mon secours, prends-moi, je veux être une partie de toi, plutôt que n’importe quoi d’autre. Je veux me fondre dans ton métal et scintiller dans tes kilos-octets. Tu as un esprit, tu as un manitou. Viens à mon secours. “ Mais le vent soufflait plus violemment, à présent, et je sentis que j’étais ballotté et emporté au-dessus de la voie ferrée vers l’endroit où se trouvait Karen. Elle était toujours immobile, et son visage était crispé par la terreur. J’ignorais depuis combien de temps Misquamacus avait réussi à retenir la nuit, mais il ne devait pas rester grandchose, peut-être quelques secondes. Si je ne trouvais pas un hôte d’ici là, mon esprit serait probablement éparpillé et dispersé, de la même façon que l’esprit de Misquamacus avait été éparpillé et dispersé.
- Page 434 and 435: estes de Barbie, et déclara: -Ça
- Page 436 and 437: porte du séjour derrière nous. -E
- Page 438 and 439: En début d’après-midi, nous emm
- Page 440 and 441: elle a toute sa raison. Le Dr. Voge
- Page 442 and 443: - Les Indiens faisaient grand cas d
- Page 444 and 445: Je payais mon loyer en tirant les c
- Page 446 and 447: de son fauteuil en cuir qui commen
- Page 448 and 449: qu’une fine cendre noire, son nez
- Page 450 and 451: -Je ne vois pas d’autre moyen, lu
- Page 452 and 453: lui que nous allons jouer à un nou
- Page 454 and 455: -C’est idiot. Ça n’existe pas,
- Page 456 and 457: apprises. ” Misquamacus, je veux
- Page 458 and 459: ce qu’elle était. C’était un
- Page 460 and 461: un crachotement rauque d’électri
- Page 462 and 463: -Tu as l’intention de le tuer? de
- Page 464 and 465: milieu de l’après-midi, je scrut
- Page 466 and 467: -Désolé, j’ai dû louper un ép
- Page 468 and 469: d’influences et de produits manuf
- Page 470 and 471: maintenant?). Sur l’étagère du
- Page 472 and 473: de pilotes, à l’aide de deux fou
- Page 474 and 475: monde des hommes et d’exercer sa
- Page 476 and 477: Nous avions fait deux tentatives, m
- Page 478 and 479: ait dans ma direction. Les vitres
- Page 480 and 481: -Et maintenant, on fait quoi? lui d
- Page 482 and 483: son corps! Laisse-le vide! Esprit d
- Page 486 and 487: Je sentis que je me penchais en ava
- Page 488 and 489: plein fouet. Je fus projeté en l
- Page 490 and 491: contusions multiples. A part ça, v
<strong>Les</strong> ordinateurs sont vos amis.<br />
Je pivotai sur moi-même à nouveau, et le train était làbas,<br />
stoppé dans le temps. Un train de banlieue en route<br />
vers Westchester. Un train avec des ordinateurs. Un train<br />
avec une âme. Un train avec son propre manitou, son<br />
manitou blanc, le résultat de tous les plans qui avaient éte<br />
établis pour lui, et de toute la technologie moderne qui<br />
l’avait conçu. Un descendant modeste mais direct des<br />
trains qui avaient traversé en grondant la Prairie américaine<br />
et avaient contribué à la chute finale des nations<br />
indiennes.<br />
Et j’adressai une prière à ce train. Je l’implorai ! ” Viens à<br />
mon secours, prends-moi, je veux être une partie de toi,<br />
plutôt que n’importe quoi d’autre. Je veux me fondre dans<br />
ton métal et scintiller dans tes kilos-octets. Tu as un esprit,<br />
tu as un manitou. Viens à mon secours. “<br />
Mais le vent soufflait plus violemment, à présent, et je<br />
sentis que j’étais ballotté et emporté au-dessus de la voie<br />
ferrée vers l’endroit où se trouvait Karen. Elle était toujours<br />
immobile, et son visage était crispé par la terreur.<br />
J’ignorais depuis combien de temps Misquamacus avait<br />
réussi à retenir la nuit, mais il ne devait pas rester grandchose,<br />
peut-être quelques secondes. Si je ne trouvais pas<br />
un hôte d’ici là, mon esprit serait probablement éparpillé et<br />
dispersé, de la même façon que l’esprit de Misquamacus<br />
avait été éparpillé et dispersé.
Change language