Les visages du cauch.. - Free
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-Épouse-moi, répéta-t-il. -Pourquoi le feraisje ? Parce que je te rappelle tellement ta Marianne? -Parce que tu m’as aidé à l’oublier. Elle ne répondit pas. Mais elle embrassa le bout de son index et le posa sur les lèvres de Gerry, et il comprit que ce qu’elle avait fait était à la fois un sceau et un signe, et que, un jour prochain, ils seraient mariés. Elle l’emmena faire la connaissance de ses parents. Ceux-ci habitaient une grande maison juste à la sortie du village d’Ossuaire, dans la plaine verdoyante qui descendait vers le Mont-Saint-Michel. Gerry se gara dans l’allée de gravier et descendit de voiture. Il y avait toujours beaucoup de vent ici, du fait de la proximité de la mer, et une glycine aux fleurs mauves frissonnait sur la façade grise de la maison. Dans le lointain, se dressait le sommet haut de 78 mètres du Mont-Saint-Michel, masse sombre au milieu d’une mer scintillante de soleil, mais qui semblait pourtant d’une tristesse infinie. Il avait résisté aux assauts des Anglais pendant la guerre de Cent Ans, et aux assauts des Huguenots pendant les guerres de religion, mais il avait fini par tomber aux mains des touristes.
Le dos tourné à la lumière du jour, le père de Chloé les attendait dans le salon sombre sans tapis. Il portait un complet gris et une cravate en soie grise. Un chat gris était blotti sur ses genoux, les yeux fermés de contentement. Gerry s’approcha et tendit la main. Le vieil homme continua de caresser le chat, sans faire mine de la lui serrer. -Chloé m’a dit que vous vouliez l’épouser, dit-il d’une voix sèche. - Oui, monsieur. En effet. - Ma foi… elle est en âge de prendre une décision toute seule, je suppose. Gerry avait du mal à distinguer son visage. -Vous ne semblez pas très enthousiaste, monsieur, si je puis me permettre. -Vous pouvez penser ce que vous voulez. Cela m’est parfaitement égal. -Monsieur… j’aime Chloé de tout mon coeur. Personne ne pourrait veiller sur elle comme j’ai l’intention de le faire. -C’est bien ce qui me fait peur! Gerry lança un regard à Chloé, décontenancé. Chloé disposait des pois de senteur dans une grande coupe en
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Le dos tourné à la lumière <strong>du</strong> jour, le père de Chloé les<br />
attendait dans le salon sombre sans tapis. Il portait un<br />
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blotti sur ses genoux, les yeux fermés de contentement.<br />
Gerry s’approcha et tendit la main. Le vieil homme continua<br />
de caresser le chat, sans faire mine de la lui serrer.<br />
-Chloé m’a dit que vous vouliez l’épouser, dit-il d’une voix<br />
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- Oui, monsieur. En effet.<br />
- Ma foi… elle est en âge de prendre une décision toute<br />
seule, je suppose.<br />
Gerry avait <strong>du</strong> mal à distinguer son visage.<br />
-Vous ne semblez pas très enthousiaste, monsieur, si je<br />
puis me permettre.<br />
-Vous pouvez penser ce que vous voulez. Cela m’est<br />
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-Monsieur… j’aime Chloé de tout mon coeur. Personne<br />
ne pourrait veiller sur elle comme j’ai l’intention de le faire.<br />
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Gerry lança un regard à Chloé, décontenancé. Chloé disposait<br />
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