Les visages du cauch.. - Free
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Gerry alla jusqu’au comptoir pour payer. Il y avait un grand miroir derrière le comptoir, tapissé de publicités pour Pelforth, Orangina et Citron Pressé. Tandis que la serveuse tapait la somme sur la caisse enregistreuse, Gerry regarda dans le miroir vers la rue ensoleillée audehors, les voitures qui passaient, la façade de la cathédrale et les pré- sentoirs de cartes postales. Juste comme la serveuse disait: ” Merci, monsieur ” et commençait à lui compter sa monnaie dans le creux de la main, un autobus rouge et crème s’arrêta devant le café. Gerry lui lança un regard indifférent, puis le mouvement d’une main attira son attention. Il regarda à nouveau, et un frisson glacé lui parcourut l’échine. Assise à la cinquième ou sixième vitre, il y avait une jeune fille blonde et très pâle, portant un anorak jaune. Elle semblait le regarder fixement dans le miroir. C’était Marianne. Il était sûr que c’était Marianne. -Monsieur! Il laissa tomber sa monnaie par terre comme il sortait du café en courant. Il heurta la table où était assise la femme au rouge à lèvres, renversa la chaise où Carl avait posé toutes ses affaires. Il traversa le large trottoir, jusqu’au bus, et scruta le visage de la jeune fille. Elle soutint son regard. Elle n’était pas effrayée, comme une inconnue aurait pu l’être, mais calme, composée, et même légère-ment
amusée. Pourtant elle était si pâle qu’elle aurait pu être morte. - Marianne ! lui cria-t-il. Marianne, c’est moi! Des gens se retournèrent dans la rue. La jeune fille le regarda fixement pendant un moment, puis elle détourna la tête. Il tapa avec ses mains sur le flanc du bus et hurla: -Marianne ! Bon sang, Marianne ! C’est moi, Gerry ! Le Moulin du Vey ! Tu ne te rappelles pas ? Il courut vers l’avant du bus, mais juste comme il atteignait la portière, elle se referma en produisant un léger sifflement pneumatique, et le bus démarra. Gerry tapa à nouveau sur le flanc du bus et cria: -Arrêtez ! Arrêtez ! Mais le chauffeur l’ignora, et le bus continua de prendre de la vitesse. Il leva les yeux et entrevit la jeune fille une fois encore. Elle lui souriait. Il fit un pas en arrière, déconcerté, les mains meurtries. Il s’apprêtait à faire demi-tour lorsqu’il vit qui était assis à l’arrière du bus. Un homme aux cheveux argentés et aux lunettes sans monture, et une femme au chapeau noir avec un ruban. Tous deux avaient un visage grisâtre, comme la jeune fille, et arboraient une mine
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Juste comme la serveuse disait: ” Merci, monsieur ” et<br />
commençait à lui compter sa monnaie dans le creux de la<br />
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Gerry lui lança un regard indifférent, puis le mouvement<br />
d’une main attira son attention. Il regarda à nouveau, et un<br />
frisson glacé lui parcourut l’échine. Assise à la cinquième<br />
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portant un anorak jaune. Elle semblait le regarder fixement<br />
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C’était Marianne. Il était sûr que c’était Marianne.<br />
-Monsieur!<br />
Il laissa tomber sa monnaie par terre comme il sortait <strong>du</strong><br />
café en courant. Il heurta la table où était assise la femme<br />
au rouge à lèvres, renversa la chaise où Carl avait posé<br />
toutes ses affaires. Il traversa le large trottoir, jusqu’au bus,<br />
et scruta le visage de la jeune fille. Elle soutint son regard.<br />
Elle n’était pas effrayée, comme une inconnue aurait pu<br />
l’être, mais calme, composée, et même légère-ment