Les visages du cauch.. - Free
Les visages du cauch.. - Free Les visages du cauch.. - Free
couvert, et lorsque Gerry se réveilla, la pluie entrait par sa fenêtre ouverte et tachetait son rapport fraîchement imprimé. Au-dehors, le lierre luisait d’humidité et il y avait de petites mares sur la terrasse. Il n’avait pas revu Marianne après cette ” confronta-tion ” avec ses parents. Vers les six heures, il les avait vus partir tous les trois dans une énorme Renault gris métal-lisé. Comme la voiture franchissait le pont en pierre au-dessus de l’Orne, Marianne avait tourné la tête et regardé vers l’hôtel, mais ce fut tout. Il s’habilla et se rendit dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuner-café, croissants et oeufs à la coque. La pluie dégoulinait par intermittence le long des vitres. Il avait pris son carnet pour noter ses rendez-vous, mais il s’aperçut qu’il griffonnait le prénom Marianne à maintes reprises, qu’il dessinait des pommes en partie cro-quées des motifs semblables à des vagues qui auraient pu être des orchidées ou bien les lèvres légèrement entrouvertes de Marianne. Après le petit déjeuner, Gerry remonta dans sa chambre, sortit son sac de voyage de la penderie et commença à rassembler ses affaires. Il appela le bureau à Paris et dit à sa secrétaire Alexis d’arranger une réunion avec les avocats de TransWestern, afin de discuter des conditions avec la propriétaire du Moulin du Vey, ainsi qu’avec deux autres hôtels auxquels il s’ intéressait. Elle prit un appel sur
l’autre ligne, et cela sembla durer une éternité. Gerry attendait impatiemment, battant le rappel sur le bureau. Mais au moment où Alexis le reprenait, Gerry aperçut une silhouette portant un imperméable jaune traverser la terrasse en contrebas. C’était une jeune fille, et elle se dirigeait vers l’hôtel. Il ne pouvait pas voir son visage, mais quelque chose l’amena à abaisser le combiné et à se pencher par la fenêtre pour vérifier qu’elle entrait bien. -Allô? fit Alexis. Monsieur Philips, vous êtes toujours là? Allô, allô? Gerry reposa le combiné sur son socle sans répondre. Il se tint immobile et attendit. Il sentait son coeur battre comme un martèlement sourd. Il entendit des pas à l’extérieur de sa chambre, le bruissement d’un imperméable qui frôlait la rampe de l’escalier. Il y eut un moment de silence, puis on frappa. Il alla jusqu’à la porte et l’ouvrit. Marianne était dans le couloir. Elle portait toujours son imperméable jaune ruisselant d’eau, ses cheveux mouillés étaient plaqués sur son front, mais elle souriait. -Tu ne pensais pas me revoir? - Non, je ne le pensais pas. Pourquoi était-il aussi essoufflé ? Il eut brusquement conscience de son carnet posé sur le bureau, couvert de
- Page 67 and 68: pour en faire une photocopie couleu
- Page 69 and 70: -Je suis venu au sujet de la lune a
- Page 71 and 72: habitiez… toute cette histoire re
- Page 73 and 74: âton, mais nous ne trouvions rien
- Page 75 and 76: plus ou moins, et portait un capuch
- Page 77 and 78: -Oui. Oh, mon Dieu ! fit Duncan Gre
- Page 79 and 80: -Il est allé consulter des sorciè
- Page 81 and 82: - Non, en effet. Mais j’ai bien p
- Page 83 and 84: ils lâcheraient peut-être la cré
- Page 85 and 86: mains et le visage de Marcus étaie
- Page 87 and 88: all avait rebondi trop loin, et il
- Page 89 and 90: mit à marcher pour sortir des bois
- Page 91 and 92: -Ha ! La plupart du temps, il le pe
- Page 93 and 94: Roger, depuis la barrière de son j
- Page 95 and 96: icyclette, juste devant lui. Il y e
- Page 97 and 98: cela ne la ramènerait pas à la vi
- Page 99 and 100: ? -Petey et Nancy sont en pleine fo
- Page 101 and 102: montre plaqué or bon marché, avec
- Page 103 and 104: ses restaurants préférés en Norm
- Page 105 and 106: Après le déjeuner, Carl se rendit
- Page 107 and 108: Il vint vers elle. Il devina, à en
- Page 109 and 110: existé. Il rit à son tour. -C’e
- Page 111 and 112: Il parcourut la pommeraie du regard
- Page 113 and 114: Il s’agenouilla entre ses jambes.
- Page 115 and 116: d’été gris argent. Il glissa la
- Page 117: coup sec. - Si c’est ce que vous
- Page 121 and 122: avons commencé, nous devons le ter
- Page 123 and 124: Il tint la bicyclette tandis qu’e
- Page 125 and 126: Il se releva. Il fut obligé de se
- Page 128 and 129: -Tu prends une bière et tu te tais
- Page 130 and 131: Gerry alla jusqu’au comptoir pour
- Page 132 and 133: sévère. Les parents de Marianne.
- Page 134 and 135: Cette nuit-là, de retour dans son
- Page 136 and 137: de glace qui fondait rapidement. Il
- Page 138 and 139: -Eh bien ! En plus d’être impoli
- Page 140 and 141: Ils s’avancèrent sur la promenad
- Page 142 and 143: essemblait tellement à Marianne qu
- Page 144 and 145: -J’adorerais vivre dans une grand
- Page 146 and 147: - Est-ce que je peux vous voir ce s
- Page 148 and 149: Sous la table, Chloé ôta ses chau
- Page 150 and 151: et Chanel N° 5. Au-dessous, elle p
- Page 152 and 153: en présence de Duchesne, le secré
- Page 154 and 155: -Épouse-moi, répéta-t-il. -Pourq
- Page 156 and 157: verre. Elle demeura silencieuse et
- Page 158 and 159: -Ça va? lui demanda-t-il. Je te tr
- Page 160 and 161: Elle saisit son pénis à la tête
- Page 162 and 163: vite qu’elle faisait des embardé
- Page 164 and 165: Il posa sa main sur son ventre arro
- Page 166 and 167: ire résonnait de façon cristallin
l’autre ligne, et cela sembla <strong>du</strong>rer une éternité. Gerry<br />
attendait impatiemment, battant le rappel sur le bureau.<br />
Mais au moment où Alexis le reprenait, Gerry aperçut une<br />
silhouette portant un imperméable jaune traverser la<br />
terrasse en contrebas. C’était une jeune fille, et elle se<br />
dirigeait vers l’hôtel. Il ne pouvait pas voir son visage, mais<br />
quelque chose l’amena à abaisser le combiné et à se<br />
pencher par la fenêtre pour vérifier qu’elle entrait bien.<br />
-Allô? fit Alexis. Monsieur Philips, vous êtes toujours là?<br />
Allô, allô?<br />
Gerry reposa le combiné sur son socle sans répondre. Il<br />
se tint immobile et attendit. Il sentait son coeur battre<br />
comme un martèlement sourd. Il entendit des pas à l’extérieur<br />
de sa chambre, le bruissement d’un imperméable qui<br />
frôlait la rampe de l’escalier. Il y eut un moment de silence,<br />
puis on frappa.<br />
Il alla jusqu’à la porte et l’ouvrit. Marianne était dans le<br />
couloir. Elle portait toujours son imperméable jaune<br />
ruisselant d’eau, ses cheveux mouillés étaient plaqués sur<br />
son front, mais elle souriait.<br />
-Tu ne pensais pas me revoir?<br />
- Non, je ne le pensais pas.<br />
Pourquoi était-il aussi essoufflé ? Il eut brusquement<br />
conscience de son carnet posé sur le bureau, couvert de