Les visages du cauch.. - Free
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-Et si j’étais avec vous? Cela aurait pu être la plus simple des questions. Pourtant elle dit cela d’une telle façon que ce fut comme un mécanisme d’horlogerie, avec une quantité de leviers compliqués, de ressorts et de mouvements secrets. -Je pense que cela ferait certainement une différence répondit Gerry. Je n’aime pas beaucoup Paris, mais il faut dire que je n’y ai jamais vécu avec quelqu’un que j’aimais. -Et vous voilà, dit-elle. Elle commença à marcher entre les pommiers et il la suivit. En dessous de son corsage, elle portait une jupe de toile jaune pâle, à travers laquelle la lumière du soleil projetait les ombres tentantes de ses jambes, ainsi que des sandales à lanières de cuir lacées autour de ses chevilles. -Je m’appelle Marianne, dit-elle sans se retourner. J’ai vécu à la campagne toute ma vie. Mon père veut que je sois une violoncelliste de renommée internationale. -Et vous, qu’avez-vous envie d’être? Elle saisit la branche de l’un des pommiers, fit volte-face et éclata de rire. -Je veux être la plus grande prostituée qui ait jamais
existé. Il rit à son tour. -C’est une sacrée ambition ! -Vous croyez que je plaisante? -Je crois que vous me taquinez. Elle leva la main et cueillit une pomme sur la branche. Elle la tint dans sa paume. -Vous voyez cette pomme? Avec ces pommes nous faisons du calvados. Elle mordit dedans et du jus coula sur ses lèvres. Elle mâcha et avala le morceau de pomme, puis elle tendit le bras vers lui, prit sa main et l’attira à elle. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’elle faisait, mais elle approcha son visage du sien et l’embrassa. Il perçut la saveur acide de la pomme et celle de sa salive. Il sentit le bout de sa langue qui se glissait entre ses lèvres, ses seins fermes et pleins se presser contre sa chemise. Il l’embrassa avec plus d’insistance. Ils couvrirent leurs visages de baisers et de jus de pomme. Elle lui mordilla la langue, lui mordilla les lèvres, et enfonça ses ongles dans son dos. Tous deux haletaient, comme s’ils avaient couru
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Cela aurait pu être la plus simple des questions. Pourtant<br />
elle dit cela d’une telle façon que ce fut comme un mécanisme<br />
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compliqués, de ressorts et de mouvements secrets.<br />
-Je pense que cela ferait certainement une différence<br />
répondit Gerry. Je n’aime pas beaucoup Paris, mais il faut<br />
dire que je n’y ai jamais vécu avec quelqu’un que j’aimais.<br />
-Et vous voilà, dit-elle.<br />
Elle commença à marcher entre les pommiers et il la<br />
suivit. En dessous de son corsage, elle portait une jupe de<br />
toile jaune pâle, à travers laquelle la lumière <strong>du</strong> soleil<br />
projetait les ombres tentantes de ses jambes, ainsi que<br />
des sandales à lanières de cuir lacées autour de ses<br />
chevilles.<br />
-Je m’appelle Marianne, dit-elle sans se retourner. J’ai<br />
vécu à la campagne toute ma vie. Mon père veut que je<br />
sois une violoncelliste de renommée internationale.<br />
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Elle saisit la branche de l’un des pommiers, fit volte-face<br />
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