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Talons aiguilles et peinture fraîche (Harlequin Red Dress Ink) - Free

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Buckley s’engouffre par la porte, une bouteille de champagne à la main, les joues rouges.<br />

— Désolé d’être en r<strong>et</strong>ard. Regardez ce que j’ai apporté.<br />

Il n’y a que Buckley pour penser à fêter les dernières heures passées dans notre p<strong>et</strong>it appartement.<br />

Sauf que ce n’est pas ce qu’il a en tête.<br />

— Devinez quoi ? Vous êtes bien assis ?<br />

Il nous regarde.<br />

— … Non, vous n’êtes pas assis. Asseyez-vous, c’est obligatoire.<br />

Nous parcourons du regard la pièce encombrée.<br />

— Il n’y a nulle part où s’asseoir, fait remarquer Jack. Que se passe-t-il ? Attends, je sais, tu vas<br />

être papa ?<br />

Buckley lui adresse un sourire distrait.<br />

— Sérieusement, asseyez-vous.<br />

— Tout le monde va bien ? dis-je.<br />

Parce que quand les gens vous demandent de vous asseoir, c’est en général pour vous apprendre un<br />

truc important.<br />

Ce n’est pas ma mère, n’est-ce pas ? ai-je envie de demander. S’il vous plaît, faites que ce ne soit<br />

pas ma mère.<br />

Ce qui est ridicule. Il faut que je me reprenne.<br />

Note : S’il se passait quelque chose de grave avec ma mère, ce n’est pas Buckley qui viendrait<br />

nous l’annoncer, <strong>et</strong> certainement pas en brandissant une bouteille de champagne.<br />

D’accord. Donc, de toute évidence, ma mère est encore parmi nous.<br />

Mais il se passe quelque chose. Quelque chose de positif, de géant.<br />

— Paramount vient de m<strong>et</strong>tre une option sur mon livre, ils m’offrent un montant à six zéros ! crie<br />

Buckley, qui d’habitude ne crie jamais, au grand jamais.<br />

Jack laisse échapper un waouh <strong>et</strong> le gratifie d’une grande claque dans le dos.<br />

— Oh, mon Dieu ! Buckley !<br />

Je lui saute dessus en poussant des cris aigus.<br />

— C’est génial !<br />

— Je sais. Je ne parviens pas à y croire. J’en suis ahuri.<br />

C’est vrai. Il a l’air ahuri, rayonnant, avec ses yeux écarquillés.<br />

— Ils veulent que je collabore au scénario.<br />

— Tu vas écrire un scénario ? Tu sais faire ça ?<br />

— Pour un million de dollars, je vais apprendre.<br />

— Quand est-ce arrivé ?<br />

— A la minute. Aujourd’hui. C’est pourquoi je suis en r<strong>et</strong>ard, dit-il, à bout de souffle, tandis que<br />

Jack sort trois flûtes à champagne du haut d’un placard. J’ai prévenu ma mère, ma sœur, puis j’ai dû<br />

contacter un agent immobilier que mon agent m’a conseillé…<br />

— Tu cherches déjà à ach<strong>et</strong>er un domaine ? Peut-être peux-tu en trouver un à Glenhaven Park. Ainsi<br />

nous serions voisins ! Encore que, j’ajoute d’un air moqueur, je n’aie vu aucun domaine dans notre<br />

quartier. Mais je suis sûre qu’il en existe.<br />

C’est alors que l’expression de Buckley me frappe.<br />

Oh, oh.<br />

— Quoi ? dis-je.<br />

— L’agent immobilier m’aide à trouver un logement — mais pas un domaine — à Los Angeles.<br />

— Buckley ! Non !<br />

Jack me décoche un drôle de regard que j’ignore. Je ne peux pas m’en empêcher. Je ne veux pas que<br />

Buckley déménage sur la côte Ouest, pas plus que…

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