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THANATOLOGIE
Pourquoi ?
Je me demande souvent et je m’interroge:
Pourquoi ? Pourquoi vivre
toute une vie avec quelqu’un qui
devient une partie de soi-même et
en un instant la mort vient et nous
enlève cette moitié de nous ou encore
un père, une mère, un enfant,
un frère, une soeur, un ami.
Des réponses, j’en ai trouvées
quelques-unes, mais je ne les ai
pas toutes trouvées. j’ai besoin
d’aide lorsque cela se produit, car
je vis toutes sortes d’émotions: La
confusion, la peur, la culpabilité.
Je deviens abattu, fatigué et j’ai
des vagues de chagrin qui persistent.
Je n’arrive plus à penser
clairement et à prendre des décisions.
Cette situation a certainement dû
vous arriver au moins une fois
dans votre vie. Peut-être avez vous
eu la chance d’avoir quelqu’un
pour vous écouter et vous appuyer
mais dans le cas contraire, sachez
qu’il y a des gens qui sont là pour
vous; soit le directeur de funé-
M. Michel gravel
thanatologue
railles. Ce dernier saura vous diriger
vers les personnes, ainsi que
les organismes les mieux adaptés
pour répondre à vos besoins, afin
de vous aider à surmonter le processus
incontournable de l’acceptation
de la perte d’un être cher.
Ne restez pas seul, prenez soin
de vous et prenez du temps pour
vous en vous accordant de petites
attentions de temps à autre.
Le deuil est une expérience puissante,
mais votre capacité de guérir
l’est aussi. En déployant de
grands efforts pour surmonter
votre chagrin, vous donnez progressivement
un nouveau sens et
un nouveau but à votre vie.
2970, chemin Royal, Québec (Québec) G1E 1T3
418 660-2020
www.michelgravel.ca
Gabriel Dallaire :
quand l’énergie explose
Par Jean-Paul Lemoyne
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Les grands Feux
L o t o - q u é b e c
ont terminé leur
d i x - s e p t i è m e
édition. Mais à
l’ombre de tous
ces artifices et
toujours au travail,
se trouve
le chef artificier,
gabriel dallaire. allons le retrouver
sur le terrain. En ce vendredi 5 août
2011, ils sont à la mise en place des
feux de l’italie : «Ça fait dix-sept ans
que je fais ça. Je fais ça depuis le début.
C’est le centième qu’on est en train de
monter en ce moment. » me dit gabriel
en mettant lui-même la main à la pâte.
Comme bien d’autres dans différents
domaines, il a commencé au bas de
l’échelle, ce qui veut dire : « la pelle et
l’aluminium. dans le temps, toutes les
plantations, tous les mortiers, tous les
tubes, finalement, qu’on utilise à chaque
spectacle se déplantaient. il fallait
les replanter au complet. Je faisais
beaucoup de pelle, je touchais moins
aux bombes que maintenant. »
Les débuts c’était le temps où son père,
Marcel Dallaire, était à la direction des
« feux » comme on dit : « Le spectacle a
toujours été dans la famille. C’est mon
père qui a mis en place la compétition
ici. C’est avec des gens de Montréal
qu’on a établi un peu la méthode de
travail. C’est là que j’ai appris la base
de la pyrotechnie. » Il a à peine quinze
ans à l’époque.
Plusieurs pays viennent présenter leur
spectacle chaque année. Si les mêmes
noms reviennent, ce ne sont pas nécessairement
les mêmes équipes qui participent
à l’événement : « Ce qui permet
Gabriel Dallaire, chef artificier aux Grands Feux
Loto-Québec à la rampe de départ des feux du
côté de Boischatel. Photo : Yvan Rancourt
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de diversifier l’offre le plus possible et
de travailler avec diverses personnes.
L’équipe locale comprend dix personnes.
L’équipe étrangère vient habituellement
avec quatre personnes.
C’est libre à eux d’amener le plus de
gens à leur donner une expérience internationale.
Chaque pays possède sa
propre méthode de travail. On a une
réputation, à Québec, de bonne qualité
de pyrotechniciens. Il n’y avait aucune
relève, maintenant on a un bassin de
pyrotechniciens à Québec qui sont très
compétents. »
Dix-sept ans déjà, et jamais un spectacle
n’a été annulé: « On n’annule jamais.
On reporte, en cas de force majeure:
orage électrique ou fort vent. Ça
ne s’est produit que deux fois » précise
Gabriel. Et, après dix-sept ans, la magie
opère toujours: « Chaque feu a ses
défis. Il n’y a pas deux spectacles pareils
. C’est pour ça que je fais le métier
de spectacle. » Gabriel est musicien et
il travaille aussi à la sonorisation de
divers spectacles.
« C’est quelque chose qui n’a pas de
fin. »... dit-il en terminant.
Le Portugal, grand gagnant de l’édition 2011. Photo : Yvan Rancourt
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