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La Mission culturelle française, l’Institut français<br />

et l'Association <strong>Metropolis</strong><br />

présentent une rétrospective<br />

Du 7 au 16 février 2011<br />

<strong>Metropolis</strong> Empire Sofil - Achrafieh


La Mission Culturelle Française au Liban et l’association<br />

<strong>Metropolis</strong> rendent hommage à l’un des plus grands cinéastes<br />

français : Eric Rohmer. Un an après sa disparition, cette<br />

rétrospective de 10 films permettra de découvrir le cinéma de cet<br />

observateur unique des passions humaines.<br />

Grande figure de la Nouvelle Vague, aux côtés de Jean Luc<br />

Godard, Jacques Rivette, François Truffaut ou Claude Chabrol,<br />

Eric Rohmer a réalisé près de 50 films au cours d’une carrière très<br />

dense. Son œuvre a marqué significativement le cinéma français<br />

de ces cinquante dernières années.<br />

Délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux<br />

évoque «un cinéaste dont l’œuvre était unique.» «Sous l’apparente<br />

légèreté, il mettait dans ses films une rigueur qui le place parmi<br />

les plus grands metteurs en scène de l’histoire», estime-t-il, se<br />

souvenant aussi des «études» publiées, par Rohmer, critique<br />

et écrivain de cinéma, qui «ont fait de lui l’un des plus grands<br />

représentants des cinéastes cinéphiles. »<br />

« (…) Rohmer met en œuvre une conception très française<br />

de l’art, et du cinéma en particulier. (…) Il faut souligner la<br />

grandeur de cette tradition, sa subtilité spirituelle, son goût de<br />

l’impertinence et de la liberté. Dire plus encore l’intelligence avec<br />

laquelle le réalisateur a su la réinventer au cinéma, selon des<br />

paramètres qui engagent non seulement la parole, mais aussi<br />

bien, indissolublement associées à elle pour en faire jaillir l’esprit,<br />

une conception de l’espace et du temps, une incarnation des<br />

personnages, un frémissement de la chair, une sensibilité à la<br />

nature. «Je ne dis pas, je montre», revendiquait-il. »<br />

Jacques Mandelbaum<br />

Article paru dans l’édition du Monde le 13.01.10<br />

Jean-Christophe Ferrari, critique de cinéma à Positif,<br />

écrivain et professeur à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts<br />

(ALBA), présentera la rétrospective Les Contes d’Eric Rohmer<br />

le lundi 7 février.


The French Cultural Mission in Lebanon and the <strong>Metropolis</strong> Association pay a<br />

tribute to one of the greatest French filmmakers of all times, Eric Rohmer. One<br />

year after his death, Rohmer comes back through a retrospective of 10 of his<br />

films that will allow the Lebanese audience to discover more about this observer<br />

of human passions.<br />

Major player of the French New Wave movement along with such reputed<br />

directors as Jean Luc Godard, Jacques Rivette, François Truffaut and Claude<br />

Chabrol, Eric Rohmer has directed 50 films throughout his busy career, and left a<br />

big mark on French cinema during the past 50 years.<br />

Thierry Fremaux, General Delegate of the Cannes Film Festival, considers Eric<br />

Rohmer “a filmmaker whose work was unique,” someone who has managed<br />

to “put rigor in his films despite their apparent lightness, which placed him<br />

among the greatest directors in history.” Fremaux also recalls the “studies” that<br />

were published by this movie critic and writer and which “made him one of the<br />

greatest representatives of cinephilic filmmakers.”<br />

In an article published in French journal [Le Monde] on the 13th of January<br />

2010, Jacques Mandelbaum wrote, “Rohmer implements a very French concept<br />

in art, and cinema in particular. (...) We must emphasize the greatness of this<br />

tradition, its spiritual subtlety, and its sense of impertinence and freedom. And<br />

more, the intelligence with which the director was able to reinvent cinema<br />

according to parameters that involve not only speech, but also something<br />

inextricably associated with it in order to bring forth the mind, a conception<br />

of space and time, an incarnation of the characters, a quiver of the flesh, a<br />

sensitivity to nature. ‘I don’t say, I show,’ he claimed.”<br />

Film critic in Positif, writer and professor at the Lebanese Academy of Fine<br />

Arts (ALBA), Jean-Christophe Ferrari will present the retrospective Les<br />

Contes d’Eric Rohmer on Monday, February 7th.


Depuis son premier long métrage en 1959, Le Signe du lion et jusqu’à sa mort<br />

en janvier 2010 à l’âge de 89 ans, le cinéaste français Eric Rohmer n’a cessé<br />

d’expérimenter avec le thème des relations humaines et amoureuses.<br />

Mais avant de commencer sa longue carrière cinématographique et réaliser<br />

plus de 50 longs et courts métrages pour le cinéma et la télévision, Rohmer fut<br />

professeur de lettres, écrivain et critique de cinéma. Il crée La Gazette du cinéma<br />

et c’est par ce biais qu’il rencontre Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jacques<br />

Rivette et Claude Chabrol. Avec eux, il écrit pour Les Cahiers du cinéma dont il<br />

deviendra rédacteur en chef en 1957 et le groupe fondera « la Nouvelle Vague ».<br />

En 1959, il réalise Le Signe du lion, qui a surpris à l’époque par son aspect<br />

novateur. Le film est produit par Chabrol, avec qui il écrit un ouvrage sur Alfred<br />

Hitchcock. En 1963, il quitte les Cahiers du cinéma, rencontre Barbet Schroeder<br />

et crée avec lui Les Films du Losange, société qui produira la majorité de ses<br />

films.<br />

C’est alors qu’il commence la préparation de son premier cycle majeur : « Les<br />

contes moraux » (1962 – 1972). Sur ce cycle constitué de six films dont les<br />

films phares Ma nuit chez Maud et le Genou de Claire, Rohmer dit : « Tandis<br />

que le narrateur est à la recherche d’une femme, il en rencontre une autre qui<br />

accapare son attention jusqu’au moment où il retrouve la première. » Rohmer<br />

s’affirme alors avec son style léger mais recherché et ses dialogues littéraires.<br />

Pendant les années 1980, il réalise « Comédies et Proverbes », un cycle dans<br />

lequel chacun de ses six films se base sur une phrase extraite de la sagesse<br />

populaire. Parmi ces films, on retient Le Rayon vert, Lion d’or du festival de<br />

Venise (1986).<br />

Dans les années 1990, Rohmer attaque son troisième cycle, « Contes des quatre<br />

saisons », à travers lequel il continue son étude des jeux amoureux et finit sa<br />

carrière avec « les Drames historiques » dont le dernier, Les Amours d’Astrée et<br />

de Céladon, sort en 2007.<br />

Son équipe de travail est toujours réduite et se compose essentiellement de<br />

collaborateurs avec qui il travaille sur plusieurs films. Quand aux comédiens,<br />

Rohmer tourne avec des acteurs confirmés comme Jean-Louis Trintignant (Ma<br />

nuit chez Maud), mais aussi, et le plus souvent, avec des inconnus. Il lance les<br />

carrières de Fabrice Luchini et d’Arielle Dombasle qui ont tous deux tournés<br />

dans le film historique Perceval le Gallois, adaptation du roman de Chrétien de<br />

Troyes, et pour lequel il reçoit le Prix Méliès en 1979.<br />

Rohmer a toujours laissé une grande part à l’improvisation de ses comédiens.<br />

« Au fond, je ne dis pas, je montre, je montre les gens qui agissent et parlent.<br />

C’est tout ce que je sais faire, mais là est mon vrai propos » disait-il.


Since his directorial debut in 1959, The Sign of Leo, and until his death in<br />

January 2010 at the age of 89 years, French filmmaker Eric Rohmer has not<br />

ceased to experiment with the theme of human and love relationships.<br />

But before kicking off his long cinematographic career and shooting more than<br />

50 short and feature films for cinema and television, Rohmer has been a teacher,<br />

a writer and a film critic. He has founded La Gazette du cinéma through which<br />

he has met Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jacques Rivette and Claude<br />

Chabrol. Together, they have written for Les Cahiers du cinéma, which Rohmer<br />

would become its editor-in-chief in 1957, and the group would go on to establish<br />

the French “New Wave”.<br />

In 1959, he has directed his first feature, The Sign of Leo, which, back then, has<br />

shocked with its innovative aspect. The film has been produced by Chabrol with<br />

whom he has written a study on Alfred Hitchcock. In 1963, he has resigned from<br />

les Cahiers du cinéma, met Barbet Schroeder and created with him Les Films du<br />

Losange, the company that would produce the majority of his films.<br />

He would then start preparing for the first of his major cycles: “Six Moral Tales”<br />

(1962 – 1972). Rohmer has presented this six-film-cycle, which includes the<br />

acclaimed My Night at Maud’s and Claire’s Knee, by saying:”While the narrator<br />

is in search of a woman, he meets someone else who captures his attention until<br />

he rediscovers the first woman he was looking for”. Rohmer has now secured<br />

himself a place on the cinematographic map thanks to his singular light but<br />

sophisticated style and his literary dialogues.<br />

Within the 1980s, he has directed “Comedies and Proverbs”, a cycle in which<br />

each of its six films is based on a popular saying. The Green Ray / Summer,<br />

which won the Golden Lion at the Venice Film Festival in 1986, was among this<br />

cycle’s films.<br />

In the 1990’s, Rohmer has worked on his third cycle, “Tales of the Four Seasons”,<br />

that would see him push his study of love games even further. He has winded<br />

up his career with “Historical Dramas” which includes his last film, Romance of<br />

Astree and Celadon, released in 2007.<br />

His film crew has always been limited and composed essentially of collaborators<br />

with whom he has worked on several films. As to the actors, Rohmer has shot<br />

with established ones such as Jean-Louis Trintignant (My Night at Maud’s),<br />

but also, and more often, with unknown ones. He has launched the careers of<br />

Fabrice Luchini and Arielle Dombasle, both of whom have acted in the epic tale<br />

Perceval, based on the novel of Chretien de Troyes, and for which Rohmer has<br />

won the Méliès Prize in 1979.<br />

Rohmer has always been keen on letting his actors improvise. “I don’t say things,<br />

I show them, I show people acting, talking. It’s all I am capable of doing, and<br />

here lie my real words,” he used to say.


Six contes moraux<br />

• La boulangère de Monceau (1963)<br />

• La carrière de Suzanne (1963)<br />

• La collectionneuse (1966)<br />

• Ma nuit chez Maud (1969)<br />

• Le genou de Claire (1970)<br />

• L’amour l’après-midi (1972)<br />

Comédies et proverbes (Les films illustrent une phrase<br />

extraite de la sagesse populaire)<br />

• La femme de l’aviateur (1981) basé sur On ne<br />

saurait penser à rien, antithèse de l’œuvre de<br />

Musset On ne saurait penser à tout<br />

• Le beau mariage (1982) basé sur Quel esprit ne<br />

bat la campagne qui ne fait château en Espagne<br />

de La Fontaine<br />

• Pauline à la plage (1982) basé sur Qui trop<br />

parole, il se mesfait de Chrétien de Troyes<br />

• Les nuits de la pleine lune (1984) basé sur le<br />

proverbe Qui a deux femmes perd son âme, qui<br />

a deux maisons perd sa raison<br />

• Le rayon vert (1986) basé sur le vers Que le<br />

temps vienne où les cœurs s’éprennent, extrait du<br />

poème Chanson de la plus haute tour d’Arthur<br />

Rimbaud<br />

• L’Ami de mon amie (1987) basé sur le proverbe<br />

Les amis de mes amis sont mes amis<br />

Contes des quatre saisons<br />

• Conte de printemps (1990)<br />

• Conte d’hiver (1991)<br />

• Conte d’été (1996)<br />

• Conte d’automne (1998)<br />

Principaux films basés sur des œuvres historiques<br />

• La Marquise d’O... (1976) basé sur le roman<br />

éponyme de Heinrich von Kleist paru en 1805<br />

• Perceval le Gallois (1978) inspiré du roman<br />

inachevé de Chrétien de Troyes Perceval,<br />

Perceval ou le Conte du Graal<br />

• L’Anglaise et le Duc (2001), basé sur l’œuvre<br />

de l’aristocrate anglaise Grace Elliott<br />

• Les Amours d’Astrée et de Céladon (2007)<br />

basé en partie sur le roman pastoral L’Astrée<br />

d’Honoré d’Urfé


Six Moral Tales<br />

• The Bakery Girl of Monceau (1963)<br />

• Suzanne’s Career (1963)<br />

• The Collector (1966)<br />

• My Night at Maud’s (1969)<br />

• Claire’s Knee (1970)<br />

• Chloe in the Afternoon (1972)<br />

Comedies and Proverbs (based on French popular sayings)<br />

• The Aviator’s Wife (1981) based on “It is<br />

impossible to think about nothing.”<br />

• A Good Marriage (1982) based on “Can<br />

anyone refrain from building castles in Spain?”<br />

• Pauline at the Beach (1983) based on “He who<br />

talks too much will hurt himself.”<br />

• Full Moon in Paris (1984) based on “He who<br />

has two women loses his soul, he who has two<br />

houses loses his mind.”<br />

• The Green Ray/Summer (1986) based on “Ah,<br />

for the days/that set our hearts ablaze,”<br />

• My Girlfriend’s Boyfriend (1987) based on “My<br />

friends’ friends are my friends.”<br />

Tales of the Four Seasons<br />

• A Tale of Springtime (1990)<br />

• A Winter Tale (1991)<br />

• A Tale of Summer (1996)<br />

• A Tale of Autumn (1998)<br />

Main films based on historical novels<br />

• The Marquise of O... (1976) based on the 1805<br />

eponymous novel by Heinrich von Kleist<br />

• Perceval (1978) inspired by Chrétien de Troyes’<br />

12th century novel Perceval, the Story of the Grail<br />

• The Lady and the Duke (2001) based on the<br />

work of Grace Elliott<br />

• Romance of Astree and Celadon (2007) partly<br />

based on the 17th century work L’Astrée by<br />

Honoré d’Urfé


FRANCE, 1959, 100’, 35MM,<br />

NOIR ET BLANC | BLACK AND<br />

WHITE | EN FRANÇAIS, SOUS-<br />

TITRÉ ANGLAIS | FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED By:<br />

CLAUDE CHABROL |<br />

SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NICOLAS<br />

HAyER | SON SOUND: JEAN<br />

LABUSSIèRE | MONTAGE<br />

EDITING: ANNE-MARIE COTRET<br />

| MUSIQUE MUSIC: LOUIS<br />

SAGUER<br />

AVEC WITH: JESS HAHN, VAN<br />

DOUDE, MICHèLE GIRARDON,<br />

JEAN LE POULAIN<br />

“Qu’est ce que c’est que filmer? C’est savoir où<br />

mettre la caméra et savoir combien de temps elle<br />

restera.”<br />

Entretien avec Eric Rohmer dans Les Cahiers du<br />

Cinéma<br />

Pierre est musicien. Il s’adonne plus à l’oisiveté<br />

et à la vie nocturne qu’à sa sonate et emprunte<br />

régulièrement de l’argent. Un matin, un télégramme<br />

lui apprend que sa riche tante vient de mourir.<br />

S’imaginant sorti du besoin, il organise une fête<br />

avec l’argent d’un ami. Peu après il découvre que<br />

sa tante l’a déshérité au profit de son cousin.<br />

Musician Pierre enjoys idleness and nightlife more<br />

than composing his sonata, and regularly borrows<br />

money. One day, he receives a telegram informing<br />

him of the death of his rich aunt. Convinced he’s<br />

in for a windfall, he throws a party with the money<br />

of a friend. He soon discovers that his aunt has<br />

disinherited him in favour of his cousin.


«Les personnages voient les choses et les racontent<br />

d’une certaine manière, puis ce qu’ils font ou disent<br />

contredit la parole. Où est la vérité? Il peut y avoir<br />

un doute.»<br />

Eric Rohmer sur «Six contes moraux»<br />

Délaissé par sa fiancée, Adrien décide de passer<br />

ses vacances dans le calme d’une grande maison.<br />

Mais à la villa il y a déjà deux occupants : Daniel,<br />

un ami artiste, et une jeune inconnue, Haydée, qui<br />

collectionne les amants. Adrien la pousse dans les<br />

bras de Daniel, mais bientôt celui-ci s’en va.<br />

Left to his own devices, Adrien decides to spend his<br />

vacation in the quietude of a large house. But the<br />

villa already has two occupants: his friend Daniel, an<br />

artist, and Haydée, a woman he does not know who<br />

collects lovers. Adrien pushes her into his friend’s<br />

arms, but Daniel soon has to leave.<br />

Prix spécial du jury (Festival du Film de Berlin, 1966)<br />

Du cycle<br />

Six contes moraux<br />

FRANCE, 1966, 90’, 35MM,<br />

COULEUR COLOR | EN<br />

FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | MONTAGE<br />

EDITING: JACKIE RAyNAL |<br />

MUSIQUE MUSIC: BLOSSOM<br />

TOES, GIORGIO GOMELSKy<br />

AVEC WITH: HAyDÉE<br />

POLITOFF, PATRICK BAUCHAU,<br />

DANIEL POMMEREULLE,<br />

SEyMOUR HERTzBERG


Du cycle<br />

Six contes moraux<br />

FRANCE, 1969, 110’, 35MM,<br />

NOIR ET BLANC BLACK AND<br />

WHITE | EN FRANÇAIS, SOUS-<br />

TITRÉ ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | SON SOUND:<br />

JEAN-PIERRE RUH | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS<br />

AVEC WITH: JEAN-LOUIS<br />

TRINTIGNANT, FRANÇOISE<br />

FABIAN, MARIE-CHRISTINE<br />

BARRAULT, ANTOINE VITEz<br />

«Un petit bijou d’un des esprits les plus indépendants<br />

de la Nouvelle Vague.»<br />

Jean-Pascal Grosso, Amazon.fr<br />

Après plusieurs années à l’étranger, Jean-Louis<br />

s’installe à Clermont-Ferrand. A l’église, il remarque<br />

une jeune femme blonde qui lui plaît et décide<br />

qu’elle sera sa femme. Le soir de Noël, Vidal, un<br />

ami de lycée le convie chez Maud. Cette dernière,<br />

brune, fascinante et libre, ne semble pas insensible<br />

au charme de Jean-Louis.<br />

After spending several years abroad, Jean-Louis<br />

settles in Clermont-Ferrand. At the church, he<br />

notices a young blonde woman and decides she will<br />

become his wife. An old school friend, Vidal, invites<br />

him to spend Christmas Eve at Maud’s house. But<br />

Maud, a dark-haired, fascinating free woman, is not<br />

impervious to Jean-Louis’ charms.<br />

Sélection officielle (Festival du Film de Cannes, 1969)<br />

Nominated for Best Foreign Language Film (Academy<br />

Awards, 1970)


«It is a personal, private film but yet has the wit,<br />

sprightly aphorisms, that are right and never trite.<br />

This is a worthy follow-up to Rohmer’s My Night at<br />

Maud’s.»<br />

Variety<br />

A quelques semaines de son mariage, Jérôme<br />

prend des vacances sur les bords du Lac d’Annecy.<br />

Il rend visite à Aurora, une vieille amie roumaine<br />

et la fille de la maison, Laura, paraît sensible à<br />

son charme. Jérôme se laisse prendre au jeu. Mais<br />

l’arrivée de Claire, demi-sœur plus âgée de Laura,<br />

le trouble autrement.<br />

A few weeks before his wedding, Jérôme spends<br />

his vacation on the Annecy Lake. He pays visit to<br />

Aurora, an old friend from Romania whose daughter,<br />

Laura, is rather attracted to the newcomer. Jérôme<br />

gets caught up in the game. But the arrival of<br />

Claire, Laura’s elder half sister, shakes him up in yet<br />

another way.<br />

Prix Louis-Delluc, 1970<br />

Prix Méliès, 1970<br />

Du cycle<br />

Six contes moraux<br />

FRANCE, 1970, 105’,<br />

35MM, COULEUR COLOR |<br />

EN FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | SON SOUND:<br />

JEAN-PIERRE RUH | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS<br />

AVEC WITH: JEAN-CLAUDE<br />

BRIALy, AURORA CORNU,<br />

BÉATRICE ROMAND,<br />

LAURENCE DE MONAGHAN,<br />

FABRICE LUCHINI


Du cycle<br />

Six contes moraux<br />

FRANCE, 1972, 95’, 35MM,<br />

COULEUR COLOR | EN<br />

FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | SON SOUND:<br />

JEAN-PIERRE RUH | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS<br />

MUSIQUE MUSIC: ARIÉ<br />

DzIERLATKA<br />

AVEC WITH: BERNARD VERLEy,<br />

zOUzOU, FRANÇOISE VERLEy,<br />

DANIEL CECCALDI<br />

«Ce n’est pas avec l’image que la parole entretient<br />

un rapport, mais avec un élément purement<br />

cinématographique: le dynamisme du plan, même<br />

si, comme dans ces deux cas, il est obtenu par la<br />

tension dans l’immobilité.»<br />

Eric Rohmer dans Le goût de la beauté<br />

Frédéric mène une vie parfaitement réglée. Marié<br />

à la femme qu’il aime, père d’une adorable fillette,<br />

il a monté un cabinet d’affaires florissant. Un<br />

après-midi, Chloé, ex-fiancée de son meilleur ami,<br />

débarque dans son bureau après plusieurs années<br />

et réussit à s’imposer en récréation attendue dans le<br />

quotidien monotone de Frédéric.<br />

Frédéric leads a perfectly ordered life. Married to the<br />

woman he loves, and father of an adorable little girl,<br />

he has set up a prosperous business. One afternoon,<br />

Chloé, his best friend’s ex-girlfriend, turns up in his<br />

office after several years and manages to become a<br />

welcome distraction in Frédéric’s monotonous daily<br />

life.


«Quand je monte Perceval, ce n’est pas seulement<br />

l’histoire qui m’intéresse mais aussi la façon dont<br />

les gens se la représentaient. Je me suis servi des<br />

éléments que le Moyen Age nous a laissés pour<br />

construire le film.»<br />

Eric Rohmer, entretien dans Les Inrockuptibles<br />

Emerveillé par les armures étincelantes d’un groupe<br />

de chevaliers qu’il avait pris pour des anges, le<br />

naïf Perceval résout sur le champ l’énigme de<br />

son destin : comme eux, il sera chevalier du roi<br />

Arthur. Valeureusement, il chevauche d’épreuve en<br />

épreuve, un seul rêve en tête : son adoubement.<br />

Filled with wonder at the sight of shining armor<br />

of a group of knights he has mistaken for angels,<br />

naive Perceval immediately solves the mystery of his<br />

destiny: he will also become one of King Arthur’s<br />

knights. Valiant astride his horse, he rides from an<br />

ordeal to another, obsessed with one dream: that<br />

the King will dub him a knight.<br />

Prix Méliès 1979<br />

FRANCE, 1978, 138’, 35MM,<br />

COULEURS COLOR | EN<br />

FRANÇAIS, SANS SOUS-TITRES<br />

FRENCH WITHOUT SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | SON SOUND:<br />

JEAN-PIERRE RUH | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS<br />

| MUSIQUE MUSIC: GUy<br />

ROBERT, JEAN-LOUIS VALÉRO<br />

AVEC WITH: FABRICE LUCHINI,<br />

ANDRÉ DUSSOLLIER, ARIELLE<br />

DOMBASLE, CLÉMENTINE<br />

AMOUROUx


Du cycle Comédies<br />

et proverbes<br />

FRANCE, 1983, 95’, 35MM,<br />

COULEUR COLOR | EN<br />

FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: NESTOR<br />

ALMENDROS | SON SOUND:<br />

GEORGES PRAT | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS |<br />

MUSIQUE MUSIC: JEAN-LOUIS<br />

VALÉRO<br />

AVEC WITH: AMANDA<br />

LANGLET, ARIELLE DOMBASLE,<br />

PASCAL GREGGORy, FEODOR<br />

ATKINE<br />

«Rohmer sait ce qu’il veut. Il connaît le cadre. Il n’est<br />

pas derrière toi à te dire : «Il faut que tu sentes ça!»<br />

Pas du tout. Tu ne dois pas lui poser cinquante-six<br />

questions sur ton personnage.»<br />

Amanda Langlet sur son rôle dans Pauline à la<br />

Plage (Comédies et proverbes d’Alain Hertay)<br />

Juste après son divorce, Marion décide de terminer<br />

l’été sur la côte Normande avec Pauline sa jeune<br />

cousine. Sur la plage, elles rencontrent Pierre, le<br />

précédent petit ami de Marion. Il leur présente Henri<br />

qui les invite chez lui. Au casino, Pierre avoue son<br />

amour à Marion, mais celle-ci lui préfère Henri.<br />

Recently divorced, Marion decides to spend the end<br />

of summer on the Normandy coast with her young<br />

cousin Pauline. At the beach, they meet up with<br />

Pierre, Marion’s ex-lover. He introduces them to<br />

Henri who invites them to his place. At the casino,<br />

Pierre confesses his love to Marion, but she now<br />

fancies Henri.<br />

Ours d’argent (Festival du Film de Berlin, 1983)<br />

Prix Méliès, 1983


«Full Moon in Paris ranks with the very best of<br />

Rohmer. Enlightened self-deception is the system<br />

in this tiny universe, and it’s invigoratingly comic to<br />

behold.»<br />

Vincent Canby, New York Times<br />

Louise vit avec Rémi. Il est architecte, elle est<br />

décoratrice. Leur vie serait sans nuage si Rémi était<br />

moins casanier et Louise un peu moins noctambule.<br />

Une nuit de pleine lune, elle cède au charme d’un<br />

danseur lascif. Mais à l’aube, elle s’aperçoit à quel<br />

point elle serait mieux dans les bras de Rémi.<br />

Louise lives with Rémi. He is an architect, she is an<br />

interior decorator. Their lives would be perfect if<br />

Rémi were less of a homebody, and if Louise were<br />

not such a night owl. One evening, beneath a full<br />

moon, she succumbs to the charms of a sensual<br />

dancer. As day breaks she realises that she would<br />

much rather be with Rémi.<br />

Prix de la meilleure actrice (Festival du Film de Venise,<br />

1984)<br />

Du cycle Comédies<br />

et proverbes<br />

FRANCE, 1984, 102’,<br />

35MM, COULEUR COLOR |<br />

EN FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE,<br />

FILMS ARIANE | SCÉNARIO<br />

SCREENPLAy: ERIC ROHMER<br />

| IMAGE CINEMATOGRAPHy:<br />

RENATO BERTA | SON SOUND:<br />

GEORGES PRAT | MONTAGE<br />

EDITING: CÉCILE DECUGIS |<br />

MUSIQUE MUSIC: ELLI, JACNO<br />

AVEC WITH: TCHEKy KARyO,<br />

PASCALE OGIER, FABRICE<br />

LUCHINI, VIRGINIE THEVENET


Du cycle Comédies<br />

et proverbes<br />

FRANCE, 1986, 90’, 35MM,<br />

COULEUR COLOR | EN<br />

FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: SOPHIE<br />

MAINTIGNEUx | SON SOUND:<br />

CLAUDINE NOUGARET |<br />

MONTAGE EDITING: MARIA-<br />

LUISA GARCIA | MUSIQUE<br />

MUSIC: JEAN-LOUIS VALERO<br />

AVEC WITH: MARIE RIVIèRE,<br />

BÉATRICE ROMAND, CARITA,<br />

ROSETTE<br />

«Deceptively simple, the film oozes honesty and<br />

spontaneity; the word, quite bluntly, is masterpiece.»<br />

GA, Time Out Film Guide<br />

Delphine se retrouve seule et plutôt déprimée après<br />

que son amie lui a fait faux bond à la dernière<br />

minute juste avant les vacances d’été. Elle échoue à<br />

Biarritz où elle fait diverses rencontres. Les conseils<br />

d’une Suédoise ne font qu’aviver sa solitude,<br />

jusqu’à ce qu’une conversation sur le Rayon vert de<br />

Jules Verne l’incite à reprendre espoir.<br />

Delphine finds herself alone and rather depressed<br />

after her girlfriend let her down at the last minute<br />

before the summer vacations. She then ends up in<br />

Biarritz where she has several desultory encounters.<br />

The advice of a Swedish woman only deepens her<br />

solitude until a conversation on Jules Vernes’ Green<br />

Ray gives her rise to a new hope.<br />

Lion d’or (Festival du Film de Venise, 1986)


«To attend (Rohmer’s) films is to be for a time in the<br />

company of people we would like to know, and then<br />

to realize that in various ways they are ourselves.»<br />

Roger Ebert, Chicago Sun-Times Du cycle Contes des<br />

quatre saisons<br />

Félicie rencontre Charles en Bretagne. Ils se sont<br />

aimés mais se sont perdus. Elle est maintenant<br />

maman d’Elise, la fille de Charles. Coiffeuse, elle<br />

partage sa vie avec son petit ami Loïc mais décide<br />

de le quitter pour Maxence, patron du salon de<br />

coiffure. En fait elle n’aime ni l’un ni l’autre et se<br />

laisse aller au souvenir du père de sa fille.<br />

Félicie and Charles met in Brittany. They were in<br />

love but soon lost contact. She is now the mother of<br />

Elise: Charles’ daughter. A hairdresser, she lives with<br />

her boyfriend Loïc but soon decides to leave him for<br />

Maxence, owner of the hair salon. She loves neither<br />

of them, and remains haunted by the memory of<br />

Elise’s father.<br />

Prix FIPRESCI (Festival du Film de Berlin, 1991)<br />

FRANCE, 1991, 114’,<br />

35MM, COULEUR COLOR |<br />

EN FRANÇAIS, SOUS-TITRÉ<br />

ANGLAIS FRENCH WITH<br />

ENGLISH SUBTITLES<br />

PRODUIT PAR PRODUCED<br />

By: LES FILMS DU LOSANGE<br />

| SCÉNARIO SCREENPLAy:<br />

ERIC ROHMER | IMAGE<br />

CINEMATOGRAPHy: LUC<br />

PAGèS | SON SOUND: PASCAL<br />

RIBIER | MUSIQUE MUSIC:<br />

SEBASTIEN ERMS<br />

AVEC WITH: CHARLOTTE<br />

VERy, FRÉDÉRIC VAN DEN<br />

DRIESSCHE, MICHEL VOLETTI,<br />

HERVÉ FURIC


La Mission culturelle française au Liban et<br />

l’Association <strong>Metropolis</strong> tiennent à remercier :<br />

The French Cultral Mission and the <strong>Metropolis</strong><br />

Association would like to thank:<br />

L’Institut français<br />

Les Films du Losange<br />

M. Thomas Petit<br />

Mme. Anne Coutinot<br />

Mme. Lise Zipci<br />

Mme. Corinne Bilioux<br />

M. Jean Christophe Ferrari<br />

M. Amer El-Haddad<br />

M. Ghassan Salhab<br />

M. Loïg Ollivier


La librairie <strong>Metropolis</strong> Empire Sofil est fière<br />

de collaborer avec la Librairie Antoine afin<br />

d’accompagner la rétrospective « Les Contes d’Eric<br />

Rohmer » avec deux livres écrits par le réalisateur.<br />

N’oubliez pas de la visiter!<br />

The <strong>Metropolis</strong> Empire Sofil library is proud to<br />

collaborate with Librairie Antoine to present<br />

two books by Eric Rohmer to accompany the<br />

retrospective «Les Contes d’Eric Rohmer». Don’t<br />

forget to check it out!<br />

• Le goût de la beauté<br />

Eric Rohmer, Petite bibliothèque des Cahiers du<br />

cinéma, 2004<br />

• L’organisation de l’espace dans le Faust de<br />

Murnau<br />

Eric Rohmer, Petite bibliothèque des Cahiers du<br />

cinéma, 2000


Lundi 7 | Monday 7<br />

Le Signe du lion (1959, 100’)<br />

Mardi 8 | Tuesday 8<br />

La collectionneuse (1966, 90’)<br />

Mercredi 9 | Wednesday 9<br />

Ma nuit chez Maud (1969, 110’)<br />

Jeudi 10 | Thursday 10<br />

Le genou de Claire (1970, 105’)<br />

Vendredi 11 | Friday 11<br />

L’amour l’après-midi (1972, 95’)<br />

Samedi 12 | Saturday 12<br />

Perceval le Gallois (1978, 138’)<br />

Dimanche 13 | Sunday 13<br />

Pauline à la plage (1983, 95’)<br />

Tous les films sont en français, ST anglais (sauf Perceval le Gallois sans sous-titres)<br />

All films in French with English subtitles (except Perceval le Gallois, not subtitled)<br />

designed by a.cherri<br />

Lundi 14 | Monday 14<br />

Les nuits de la pleine lune (1984, 102’)<br />

Mardi 15 | Tuesday 15<br />

Le rayon vert (1986, 90’)<br />

Mercredi 16 | Wednesday 16<br />

Conte d’hiver (1991, 114’)<br />

Prix du billet : 5,000 L.L. | Pass Festival : 30,000 L.L. | Renseignements : 01 20 40 80<br />

www.metropoliscinema.net | www.ccf-liban.org<br />

En partenariat avec

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