14.07.2013 Views

une édition annotée de l'inventaire lui-même (fichier pdf)

une édition annotée de l'inventaire lui-même (fichier pdf)

une édition annotée de l'inventaire lui-même (fichier pdf)

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Dans la marge à gauche : +5 et : légué à l’Académie<br />

258. Item trente huit estampes tant gran<strong>de</strong>s que petites qui sont Portraits gravés d’après les ouvrages dudit sieur<br />

Rigaud <strong>de</strong>puis que le livre cy <strong>de</strong>ssus a esté relié qui n’y sont pas comprises et qui servent à rendre l’œuvre<br />

complette 114 , numérotées six, prisées la somme <strong>de</strong> soixante douze livres. Cy........................LXXII #<br />

Dans la marge à gauche : +6 et : légué à l’Académie<br />

259. Item la planche <strong>de</strong> cuivre rouge gravée par le sieur Drevet d’après le portrait dudit sieur Rigaud 115 ,<br />

numérotée sept, prisée la somme <strong>de</strong> cinquante livres. Cy........................L #<br />

Dans la marge à gauche : +7 et : légué à l’Académie<br />

260. Item les <strong>de</strong>ux Portraits en grand faits par ledit sieur Rigaud <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux oncles du sieur Collin <strong>de</strong> Vermont<br />

peintre ordinaire du roy et professeur <strong>de</strong> l’Académie royale <strong>de</strong> peinture et sculture, nommés l’un M. Collin <strong>de</strong>s<br />

Tourelles 116 et l’autre M. Collin <strong>de</strong> Blamont 117 , numerotés sous le <strong>même</strong> numéro huit, prisés ensemble la somme<br />

<strong>de</strong> cent livres. Cy........................C #<br />

Dans la marge à gauche : +8 et : légué à M. <strong>de</strong> Vermont<br />

261. Item <strong>de</strong>ux tableaux esquisses <strong>de</strong> Rubens, l’un représentant L´Adoration <strong>de</strong>s rois 118 et l’autre Le Martire <strong>de</strong><br />

saint Lerin auquel on arrache la langue 119 , dans leurs bordures dorées, numerotés sous le <strong>même</strong> numéro neuf,<br />

prisés ensemble la somme <strong>de</strong> quatre cent livres. Cy........................IIII c#<br />

DE L’ORDRE DE S t . MICHEL // NOBLE CITOIEN DE PERPIGNAN // ANCIEN DIRECTEUR ET RECTEUR //<br />

DE // l’Académie Royale // De Peinture & Sculpture // 1741. Guirlan<strong>de</strong> <strong>de</strong> Fleurs // <strong>de</strong>ssiné et gravé par J.<br />

Baptiste. Se ven<strong>de</strong>nt A Paris chez N De Poilly rue S. Iacques a la belle image auec Pr. Du Roy. Légué par<br />

Rigaud à l’Académie royale <strong>de</strong> peinture et <strong>de</strong> sculpture (Paris, Archives nationales <strong>de</strong> France, ét. LIII, liasse 256,<br />

testament du 11 février 1731), don repris dans les testaments <strong>de</strong> 1738, 1740 et 1741.<br />

114 Estampes en feuilles léguées par Rigaud à l’Académie royale <strong>de</strong> peinture et <strong>de</strong> sculpture (ibid., ét. LXXIX,<br />

liasse 21, testament du 21 avril 1738), don confirmé par les testaments <strong>de</strong> 1740 et 1741.<br />

115 P.-J. Angoulvent, La Chalcographie du Louvre, Paris, 1933, n° 2270. Cette planche correspond à<br />

l’Autoportrait dit au turban <strong>de</strong> Rigaud (Perpignan, musée Hyacinthe Rigaud, huile sur toile, H. 0,83 m x L. 0,66<br />

m, Inv. D.53.1.1.) peint en 1698 (Ariane James-Sarazin, op. cit., 2003, catalogue I notice n° 493) et gravé par<br />

Pierre Drevet (1663 – 1738) en 1700, en hommage à l’amitié profon<strong>de</strong> qui les lia. Pierre Drevet fit sans doute<br />

présent <strong>de</strong> cette planche à Rigaud, qui la légua à l’Académie royale <strong>de</strong> peinture et <strong>de</strong> sculpture par son testament<br />

du 21 avril 1738 (Paris, Archives nationales <strong>de</strong> France, ét. LXXIX, liasse 21), don confirmé en 1740 et 1741.<br />

116 Charles dit Collin <strong>de</strong>s Tournelles est le frère ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong> Nicolas Collin, ordinaire <strong>de</strong> la musique du roi, père <strong>de</strong><br />

François Collin <strong>de</strong> Blamont (voir note 18) et <strong>de</strong> Hyacinthe Collin <strong>de</strong> Vermont, filleul <strong>de</strong> Rigaud. Collin <strong>de</strong>s<br />

Tournelles semble avoir cultivé divers talents, puisqu’en 1690, il se dit « ingénieur du roy » et en 1699, « maître<br />

<strong>de</strong> musique ». Il fit paraître en 1719 dans les Mémoires <strong>de</strong> Trévoux un essai sur la quadrature du cercle. Nous<br />

remercions bien vivement Catherine Massip, directeur du département <strong>de</strong> la musique <strong>de</strong> la Bibliothèque<br />

nationale <strong>de</strong> France, à laquelle nous sommes re<strong>de</strong>vable <strong>de</strong> nombre d’informations sur la famille Collin, <strong>de</strong> nous<br />

avoir permis <strong>de</strong> consulter François Collin <strong>de</strong> Blamont, musicien du roi, mémoire, Conservatoire national <strong>de</strong><br />

musique <strong>de</strong> Paris, 1971, 2 vol.<br />

117 Hubert François dit Collin <strong>de</strong> Blamont est un autre frère <strong>de</strong> Nicolas Collin. En 1690, il est écuyer et gar<strong>de</strong> du<br />

corps du roi, puis lieutenant <strong>de</strong> cavalerie (1694), chevalier <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> Saint-Louis et capitaine au régiment <strong>de</strong><br />

Lenoncourt (1710), enfin lieutenant-colonel au régiment d’Heudicourt cavalerie, ci-<strong>de</strong>vant Lenoncourt jusqu’à sa<br />

mort, le 16 décembre 1740 (Paris, Archives nationales <strong>de</strong> France, ét. LIII, liasse 297, acte <strong>de</strong> notoriété, 12 janvier<br />

1741).<br />

118 Pierre Paul Rubens (1577 – 1640) a peint <strong>de</strong> nombreuses Adorations <strong>de</strong>s rois dont les principales sont<br />

conservées à Madrid (H. 3,46 m x L. 4,88 m), à Bruxelles (H. 3,75 m x L. 2,75 m), au Louvre (H. 2,80 m x L.<br />

2,18 m) et à l’église Saint-Jean <strong>de</strong> Malines (H. 3,18 m x L. 2,76 m). Il est donc extrêmement aléatoire<br />

d’i<strong>de</strong>ntifier plus précisément l’esquisse que possédait Rigaud. Celle-ci faisait déjà partie <strong>de</strong> sa collection en<br />

1703, lorsqu’il en dressa l’inventaire à l’occasion <strong>de</strong> son mariage avec Mlle <strong>de</strong> Chastillon (Contrat <strong>de</strong> mariage et<br />

testament du peintre Hyacinthe Rigaud…, éd. Jules Guiffrey, dans Nouvelles archives <strong>de</strong> l’art français, 1891, t.<br />

7, p. 50-74 et Paris, Archives nationales <strong>de</strong> France, ét. XCV, liasse 51).<br />

119 Julius Samuel Held, The Oil Sketches of Peter Paul Rubens : a critical catalogue, Princeton, 1980, signale<br />

<strong>de</strong>ux esquisses <strong>de</strong> Rubens sur le <strong>même</strong> sujet : a) esquisse sur panneau <strong>de</strong> bois, H. 0,57 m x 0,37 m, Bruxelles,<br />

Musées royaux <strong>de</strong>s Beaux-Arts, inv. n° 6638, vers 1633-1635 (vol. 1, n° 417, pl. 406, p. 574-575) ; b) esquisse<br />

sur panneau <strong>de</strong> bois, H. 0,85 m x 0,59 m, Rotterdam, Musée Boymans-Van Beuningen, inv. n° 2515, vers 1633-<br />

1635.<br />

Transcription et <strong>édition</strong> établies par Ariane James-Sarazin (première <strong>édition</strong>, Paris, 1995 ; <strong>de</strong>uxième<br />

<strong>édition</strong> revue, corrigée et augmentée, Paris, 2003).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!